18 Des Orblancs, Bruxelles, Belgique...

Nous passerons le trajet de la discothèque jusqu'à l'hotel.

Si la majorité des bijoux attendent d'être entrées dans la suite pour se départir des vêtements superflus, le corsage de la bleue est tombé en plein milieu du corridor. Manifestement elle n'en peut plus d'attendre.

En une minute chrono, il termine d'effeuiller la Saphir en pleins milieu de l'entrée tandis que la rubis lui fait la pareille. Un moment de silence, une excalmation charmée quand son immense tatouage est révélé aux regards.

Les deux jumelles ont droit d'ainesses, il leur rend alors un premier hommage fort satisfaisant... Sur la commode. Théodore lui demande alors de partager.

– Hale! Viens! Les filles aussi!!!

Avec un petit rire, il pousse les deux jumelles dans le lit avec les autres. Nous nous passerons de commenter la suite... Disons que les femelles en ont eu autant qu'elles en ont voulu d'un des trois mâles.

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Lendemain, 13 hres.

La dernière viens de déclarer forfait. Le trip commence à redescendre. La fatigue à se faire sentir. Roulant sur le côté, Halewyn attire à lui Théodore qui lui tourne le dos. Se cachant la figure, il s'endort rapidement, du sommeil sans rêves des drogués.

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Lendemain 17 hres

Un grognement, il ouvre les yeux. L'odeur salée de la peau de Théodore lui parvient aux narines. Mais il ne sont pas seuls.

Un sursaut et il se redresse d'un coup, cherchant de un ou il est, de deux ou est ses affaires. Le regard gris passe sur les 5 filles agglutinées autour d'eux, dans la pénombre, on ne peut pas dire qui est qui. C'est tant mieux.

L'odeur de sexe planant dans l'air ravive ses instincts malgré un certain mal de tête. D'un mouvement possessif, il ramène Théodore à lui et se met en frais de le réveiller de facon fort plaisante.

Quand il aura fini(et que Théo sera trèes bien réveillé), il tasse les boucles brunes et lui murmure à l'oreille.

Milford est une garce(dit il en riant)...On devrait se pousser... Histoire d'alimenter le mystère. Me tente pas anyway de voir leur tronche d'après veillée.

Un ricanement léger.

Quand elle refait surface pour la première fois, il est 9h du matin. Tout le monde ne dort pas encore, en particulier Halewyn qui semble encore très alerte avec deux des bijoux. Elle sait qu'elle n'a pas dormi encore, c'est que l'effet de ses capsules qui n'est plus. Elle se redresse et repousse délisatement Émeraude qui était affalé sur elle. Mais la présence qu'elle cherche n'est pas là. Elle se lève et Aucun des assaillants du lit ne semble s'en préoccuper. Ils sont trop concentré... ou pas assez, dépend du point de vue.

Elle trouve Simon sur le capapé du salon, recouvert d'un des draps dont il a manifestement pris possession. Elle prend une autre capsule pour atténuer le svrage et vient se glisser contre Simon.

Cette fois, elle s'endort.

Lorsqu'elle se réveille, il est presque 15h30. Simon vient de bouger et c'est ce qui l'a réveillée. Par pur plaisir, elle le réveille de la plus parfaite manière et réduit à néant le mal de tête naissant de Simon.

Puisqu'ils sont maintenant tous les deux réveillés et que tous les autres dorment, mieux vaut occuper son temps autrement.

La salle de bain est libre, et le bain tourbillon aussi. Bref appel de service pour faire monter un petit quelque chose à manger, il vont profiter des bienfaits de l'eau chaude.

Près d'une heure et demi plus tard, ils entendent les premiers signe de vie. Ils se jettent un oeil et pouffent de rire, se voulant le plus discret possible.

- Chuuuuut, ils vont nous entendre, murmure-t-elle en éteignant les jets du bain tourbillon.

Ils entendent les vois atténués de Halewyn et Théodore, puis une porte qui s'ouvre et se referme. Un autre rire discret et Simon remet les jets.

- Ils sont parti...
- Je me demande qui reste.
- Aucune voix de filles. Donc elles dorment. J'les ai assomées très tôt ce matin, je crois
- Ça nous laisse du temps alors.
- Tout à fait.

Et les coupes de champagne s'entrechoquent. Ils ne sont pas levés depuis longtemps certes, mais il est presque 18h. Ils se vautrent tous les deux entre les jets du bain tourbillon et fermennt les yeux de délectation.

Si Ann n'avait pas fermé les jets du bain tourbillon, Hale n'aurais jamais su, il aurait mis ca plutôt sur son mal de crâne. C'est quelque chose qu'il connait. Bon, il n'a pas l'air top shape. mais il est capable de s'endurer.

...Ooh...Putain ma tête.

Halewyn, les pantalons remis, est sur le bord du lit, contemplant ses lourdes bottes. Il a 24 oeillets... Comment il a réussit à sortir de dedans sans les délacer? Perplexe, il se gratte le cou avant de commencer à les délacer. Il finit des attacher quand Théodore finit de s'habiller.

Il prends son tee-shirt, s'apercoit que c'est trop petit des épaules mais trop grand du reste... Bon, Le Chasseur a mis son tee shirt. On fera pas de meurtre pour ca ce soir. Prenant sa veste, il le retransforme en son habituel lourd manteau de cuir.

...Faut au moins que j'aille chercher mes clés à la réception...Je doute qu'hier on m'ait laissé conduire...

Attends moi, faut j'pisse.

Il n'est même pas sûr que Théo l'ait entendu. Enjambant les piles de linge, ramassant un soutient gorge cuivré au passage, il ouvre la porte de la salle de bain et s'adosse, bras croisés, au cadrage.

Ignorant Simon pour le moment, il porte son attention, et ses prunelles d'acier, sur l'apothicaire. Un fin sourire sur sa sale gueule.

Toi, ne me refait plus jamais ca.

Ann prends un air innocent, s'appuie sur le rebord du bain.

Vous nous quittez déjà ? Me semble qu'un bain tourbillon pour débarbouiller, ça fait du bien, non ?

Il a un mouvement du pouce vers la chambre.

Ca me tente pas de voir leur face quands elles vont se réveiller, à jeun elles sont insupportable.

Elle a un sourire particulièrement perfide. Le ton devient onctueux...

sont assommées pour un bout tu sais? J'leur ai donné un ptit bonus.

Raison de plus... Dit il, sous entendant que les voir comme ca lui donne des envies de les saigner à blanc. Si le sous entendu ne peut être compris de Simon, il n'échappe pas à Ann.

Et puis Théodore ne semble pas vraiment en forme. Il est pas habitué aux mix je crois. Merci pour l'offre, mais j'aime mieux me lécher en privé ce soir.

Sur un dernier salut, il va rejoindre Théodore qui vient à peine d'atteindre l'ascenseur.

Tu sais, tu devrais vraiment laisser ton auto jusqu'à demain. J'peux nous faire transplaner chez toi

Halewyn - Tu sais, tu devrais vraiment laisser ton auto jusqu'à demain. J'peux nous faire transplaner chez toi.

Théodore - Non c'est bon. J'vais survivre...J'vais réducter ma Jeep et après on transplaneras...

Marmone t-il sans tourner les yeux vers l'assassin. Il appuie continuellement sur le bouton pour faire venir à lui la cabine...Elle finit par arriver et ils s'y engouffrent tous les deux. Sans plus ils descendent à la réception, le Chasseur s'y arrête, les yeux fatigués...

Théodore - C'est possible d'avoir mes clés de voiture...? Je doute qu'on m'ai laissé conduire hier soir. Donoline...

Réceptionniste - Donoline...Oui oui un certain Monsieur Durand aurait fait emmener une Jeep rouge un peu cabossée ce matin. C'est la votre?

Théodore - Oui en effet, la femme au comptoir lui tend ses clés, Merci beaucoup. Termine t-il avec un sourire reconnaissant alors qu'il se tourne vers son compagnon avant de sortir...Sans vraiment lui dire quoi que ce soit, il se dirige vers les portes de l'hôtel puis vers sa voiture...

Il la bouge légèrement dans un coin plus sombre, derrière le batîment, sors sa baguette et la réduit à la taille d'un jouet avant de l'enfouir dans sa poche...

Théodore - C'est bon maintenant, on peux rentrer Hale...

Dit-il d'une voix exaspérée alors qu'il manque de s'affaler dans les bras de son amant...Il est épuisé...

Non c'est bon. J'vais survivre...J'vais réducter ma Jeep et après on transplaneras...

Hale se passe une main lasse sur la figure, avant de peser sur seseyeux comme s'il voulait se les enfoncer dans les orbites. Il suit Le chasseur, ptet un peu plus sombre et antipathique que d'habitude... Mais silencieux.


Théodore - C'est possible d'avoir mes clés de voiture...? Je doute qu'on m'ai laissé conduire hier soir. Donoline...

Réceptionniste - Donoline...Oui oui un certain Monsieur Durand aurait fait emmener une Jeep rouge un peu cabossée ce matin. C'est la votre?

Unbref coup d'oeil sur Hale qui mate un magnat du pétrole et son harem qui passe.

Théodore - Oui en effet, Merci beaucoup

Une fois les clef en main, ils se dirigent toujours tranquillement, vers le parking. Hale le laisse faire ce qu'il a à faire, puis le ramasse quand il manque s'affaler.

Théodore - C'est bon maintenant, on peux rentrer Hale...


Sans rien dire, il le ramène chez lui.

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Premier truc en arrivant, il l'assied dans le fauteuil du salon avant d'aller chercher une petite fiole dans sa sacoche de taille. Il en boit la moitié et tends l'autre moitié du liquide violet au chasseur.

On sait pas ou elles ont trainées, alors si tu veux être certain de pas choper de cochonneries prends ca. Je vais caller une pizza...

Il s'arrête sur le seuil de la cuisine.

Merci de m'avoir sorti.

Un instant plus tard, il est parti dans la cuisine.

Théodore avale le reste de la fiole suivit d'un frisson. Il n'aurait pas du mettre quelque chose dans son estomac, maintenant tout ce qu'il faisait c'était se retourner et se compresser...Roulant les yeux il s'écrasa un peu plus dans le fauteuil tandis que Hale sortait vers la cuisine...

Halewyn - On sait pas ou elles ont trainées, alors si tu veux être certain de pas choper de cochonneries prends ca. Je vais caller une pizza...

Il continua son chemin à travers la porte...

Halewyn - Merci de m'avoir sorti.

Quand Théo voulut lever les yeux vers lui, il était déjà parti. Il n'avait pas la force de l'appeller mais il était bien content que ça lui ai plu. Il n'était pas tout à fait certain si c'était le cas mais ça y ressemblait. Les yeux entrouverts il vit Bender et Agathe s'approcher la queue battante. Il posa une main sur le museau de chacun puis sans s'en rendre compte, il s'endormit profondément...Au moins comme ça il n'aurait pas plus mal au coeur qu'il avait déjà.

[P'tit post final. ]

Une petite boule de plumes colorées tape frénétiquement sur le carreau de fenêtre. Il fait même face à Beat qui le regarde d'un air on ne peut plus équivoque.

Non mais il va ouvrir ce crétin! J'suis délicat moi!

Tonne t il, à moitié gelé. Il fait froid, il commence à faire noir, il a faim et il a soif. Non mais il le prend pour quoi? Son esclave?

On ne peut plus furieux, reflétant l'humeur exécrable de son maitre ces temp ci, il profite de la plus petite ouverture pour entrer en trombe dans la maison et aller se poser dans le lustre de la cuisine. Se réchauffants aux ampoules, il se dég`le consiencieusement les plumes.

Salut Dante.

Salut... salut... pfft.

Lui répond l'oiseau, visiblement vexé d'avoir attendu un gros 2 minutes dehors. Il s'ébouriffe les plumes.

« Que me vaut l'honneur de ta visite? »

Ben ca fait deux grooooooossssees semaines que t'a pas eu de nouvelles. Depuis l'indigestion de bijoux en fait. Alors, tu pense quoi?

Il regarde, outré, simplement outré, voir son cousin cuit offert à ce monstre sur pattes. Un caquètement furieux sort de son bec, vite interrompu.

Du riz, chaud? Pour lui? Il n'est pas si crétin que ca Théo finalement. Au moins ca va lui réchauffer le gosier.

En un magnifique vol plané, il se laisse tomber du lustre pour ensuite plonger le bec dans le bol.

Hale va bien?

Le loriquet semble hésiter.

Il est en vie, mais en deux pièces... Mais il s'en sort bien.

Quoi!?

Avec un intérêt tout clinique, Dante regarde Théodore s'étouffer. Distraitement, il porte une patte dans le bol de riz et le porte au bec.
Grignotant avec délice le riz sauvage, le loriquet voit une délicieuse couleur pourpre teinter le visage rondelet. Il s'étrangle comme il faut. Ca satisfait le volatile, il a bien dosé son effet.

L'inquiétude et la panique se lit facilement sur Théodore.

En deux morceaux ? Il lui est arrivé quoi? Il est en état de venir me voir? Ou peut-être que je peux aller l'aider?

Dante prends le temp d'avaler son grain de riz.

Relaxe, sinon c'est toi qui va se ramasser a l'hopital. Il a juste perdu un doigt. Il lèche ses plaies mais va aller te voir aussitôt que ca se sera le moindrement guéri.

Il a un caquètement moqueur.

Il a encore son onzième doigt pour ton plaisir, j'te rassure.

Non mais quel con ce volatile!!!!

Un rougissement marqué qui amène un caquètement encore plus moqueur.

C'que t'es con. J'te donne à bouffer et c'est comme ça qu'tu me remercie? »

J'le prends comme un compliment venant de ta part...

Répond le psittacidé, engloutissant une autre pattée de riz. Curieux, il le regarde se pencher sous la table.

J'peux te remercier de façon ingrate moi aussi tu sais.

Deux yeux félins, une gueule emplie de crocs fins et dégoulinants de bave, des griffes... des moustaches.... Bref un CHAT! Une saleté de matou miteux!

Il ne fait que trente centimètre, mais il étale les ailes et claque du bec, menacant, en réponse au grondement félin. Il bat des ailes, renverse le verre d'eau avant de retourner prendre refuge dans le lustre.

Il y a un beau cadeau dans l'assiette de Théo. Joyeux Noel.

Le caquètement hystérique de Dante trouve son pendant dans la voix extrêmement calme de Théodore.

Eho, délicat mec, je ne fais que 30 centimètres tu sais?

T'as gâché mon repas? C'est toi qui va le remplacer.

Les plumes de la tête du loriquet se hérissent. Puis, d,un mouvement sec, il lui entaille la partie de pouce qui est èa sa portée.

Une bataille épique s'ensuit, avant qu'il ne réussisse à le foutre dans un chaudron rempli d'eau....

Chouette, un bain!

Dans le noir brisé seulement par le petit jour du couvert, il se met à barboter, si le chasseur aurait vraiment voulu le bouffer, il l'aurait plumé avant. Le temp passe...

De sous el couvercle, la voix courroucée du psittacidé se fait entendre.

Eho le grassouillet, tu monte le feu? l'eau de mon bain est froide

5 jours plus tard, au matin.

Un bandage frais, plus pour protéger contre le frottement que pour autre chose, Hale arrive chez Donoline.

Sur son épaule, un Dante enrhumé qui invoque tout les démons des plans abyssaux tout en éternuant à chaque 3 secondes. Depuis quand les oiseaux s'enrhument? C'est étrange, mais en revenant au campement, Dante aait la queue gelée au sens propre. Version officielle, il est tombé dans l'eau. Ah ben wais alors...

Quand il s'approche de la maison de Théodore, le loriquet s'envole vers d'autres cieux, boudeur. Le lourd manteau en camouflage moldu, c'est à dire redingote classique noire. Il monte sur le balcon propret et cogne à la porte. (de la main droite bien sûr.)

Si on lui avait dit, un jour, que ca lui ferait plaisir se pointer ici.

Théodore essayera pas de le toucher pour soit disant l,aider, Théodore essayera pas de l'aider contre sa volonté. Le chasseur sait qu'il ya certaine choses à respecter. Halewyn les respecte chez lui alors...

Il ne sera pas sans cesse sur son dos pour ce satané doigt, ni à essayer de lui refiler de la merde pour soit disant calmer sa douleur et améliorer son humeur. Ils seront pas 4 à surveiller sa moindre respiration des fois que...

La douce et sainte paix. Que Les Morts soient loués.

J'étais inquiet moi.

Il voit le bandage du coin de l'oeil. L'assassin retient le réflexe d,enfouir la dite main dasn son manteau. Aussi bien s,y faire tout de suite.

Dante t'a pas donné de nouvelles?

Tu te soignes au moins?

Non, j'la laisse pourrir sur bras... T'en penses quoi?

Lui répond il, pince sans rire.

Très amusant. Au fait...J'ai un cadeau pour toi.

Un cadeau? Surpris et flatté, Halewyn apprécie l'effort de Théodore. Il sait que pas grand chose ne trouve grâce à ses yeux. Mais l'effort est là... Il va en faire un en retour... Curieux, il suit Théo jusque dans la cuisine... Vers l'armoire de chêne.

Tu vas aimer j'en suis certain!

Tant mieux... S'il est certain de son coup, vaut mieux pas le décevoir. Il sait parfois être délicat, c'est la moindre des choses. Ca le fait rire voir cet air de collégienne. Et pour une fois qu'il lui sourit sans rougir, y'a de l'amélioration semble t il.

Sont pas mal...J'pouvais pas passer à côté...Si tu veux j'peux couper le doigt qui te manque...

Ils ont l'air chouette... De la qualité.

Il tend la main pour les prendre, mais Agathe le suspend à un millimètre du cuir.

Il a quoi ce clebs?

Dit il, alerté. Le cuir effleure alors sa peau...

Une impression étrange... être aspiré hors de son corp. Puis être enfermé dans un autre.

Il lui semble devenir sourd... Il n'entends plus les infimes bruits.
Il lui semble devenir lourd... Il a pris des kilos dernièrement?
Il lui semble ne plus rien sentir... Quoi?
Pris dans un vertige, il fronce les sourcils... Lâchant les gants, il se tâte frénétiquement. Ca lui pique sur le menton... De la barbe?

Mais c'est quoi cette merde?

Il plonge les yeux noisettes dans des yeux gris. La posture de Théodore Donoline se fait plus droite, plus stricte et sévère. Il ferme les yeux et inspire doucement.

Laisse moi deviner, sont pas neufs et tu les a achetés à quelqu'un pas cher...

Un truc lui fait ouvrir soudainement les yeux. Il est seul, tout seul. La figure de Théodore se teinte de panique.
Phoenix n'est pas là... Merde... MERDEMERDEMERDE.

Il se prend lui même par le collet. Ou plutôt Halewyn... Merde, j'suis si grand que ca? Cest du superflu Halewyn.... Il donnerait n'importe quoi pour pouvoir parler à Phoenix en ce moment précis. Il ne se sent pas complet et fichtrement seul.

Même sensation du côté du Chasseur...Comme si on le tirait hors de son corps puis qu'on l'enfermait ailleurs...Il ne se sentait pas chez lui...

Les sons amplifiés. Il à l'impression d'entendre respirer partout autour de lui.
L'odorat...Un mal d'estomac lui prends alors que des odeurs étrangères l'assaillent...
Une hauteur...Il est loin du sol...Le sol...Le sol!? De...

Une voix qu'il connaît très très bien...Mieux que bien résonne à son oreille comme un coup de cimbale...Il sursaute et baisse les yeux à la recherche de la provenance du bruit infernal...Cette personne...Il n'était de l'autre côté deux secondes avant...? Douleur horrible provenant de l'extrémité gauche de son corps...Son bras...Quoi? Perplexe, il regarde autour de lui quand une paire de mains lui aggripe le collet, le baissant à un autre niveau...

Celui d'une paire d'yeux marrons profonds, d'un visage rond, qui pourrait être sympatique si ce n'était de cette expression orageuse dans son regard...

...J'suis dingue ou tu...Je...

Dans un français parfait, sans accent anglais quel qu'il soit il prononce quelques mots...Ce n'est pas sa voix, ce n'est pas à lui!? Qu'est-ce que c'est que ça? Qu'est-ce qui se passe? Une vague de panique passe dans son regard...Il se redresse de toute sa hauteur mais à travers ses mouvements transparaissent des manières très Théodoristes...Quelque chose d'enfantin, de lourd malgré la légèreté soudaine de son corps entier...

C'est quoi c'bordel...

Toujours en français.