18 Des Orblancs, Bruxelles, Belgique...

Eh bien c'est pas tellement compliqué .

Au sourire en coin de Théodore, Halewyn hausse un sourcil. Son vis è vis se balance d'un pied sur l'autre, comme un gosse excité ayant découvert un cadeau sous le sapin.

Après un baiser, il se détourne, libérant Halewyn. Tranquillement, celui-ci lui emboite le pas, les mains dans les poches. En temp normal il apprécierait, mais il est comme décrissé de la vie même s'il ne le laisse pas paraitre.

Je me suis inquiété pour toi . Après notre visite chez Milford, tu étais en colère quand tu es parti visiblement...Et comme tu n'as pas redonné de nouvelles eh bien...J'ai pensé au pire . Sait-on jamais avec...Avec le Phoenix Noir .

Tout le monde s'inquiète pour lui on dirait. Trainant du pied, il se renfrogne. Yen a juste une que ca aurait réellement importé, et elle s'est foutue de sa gueule depuis le début.

Un oeil morne, il le regarde ramasser son chat. Le vieux matou. Il aime bien les animaux...

Le Phoenix Noir, Théodore, il m'a permis de rester en vie jusqu'à maintenant, alors respect ok? J'vois pas ce que vous avez tous contre lui ces temps ci.

Ils se dirigent vers la piaule. Avant de rentrer, le chasseur demande.

C'était bien la personne que tu croyais qui est venue nous attaquer...?

Un moment de silence, il laisse Théo ouvrir la porte.

Wais...

D'un ton neutre. Suivant son amant, dans la maison, il se met en frais de se désarmer comme à son habitude, histoire de respect. Comme d'habitude, il garde juste un bracelet de cuir lui couvrant l'avant bras.

D'un ton dégagé, il demande alors.

Ya des trucs suspects qui se sont reproduits?

...Suspects...? Non, non. Rien du tout d'étrange . Vraiment rien depuis qu'on est allés chez l'Apoticaire .

Il remarque le sourire en coin et le rosissement des joues de Théo.

Bien... J'vois que j'avais pas à m'en faire de vous avoir laissés seuls ensemble.

Dit simplement l'assassin en finissant de délacer ses bottes. Un soupir, et Meurtrière trouve sa place dans tout ce barda. D'un geste sec, il ferme la penderie.

Théodore - ...T'as faim ?

A vrai dire, l'esprit dit non mais le corp en décide autrement. Le gargouillement de l'estomac lui rappelle qu'il n'a rien avalé depuis la veille au matin. Il fronce les sourcils, se rendant compte qu'il s'est négligé plus qu'il ne pensait.

T'a besoin d'un coup de pied au cul mec... Mange!

Lui ordonne Phoenix en lui. Il est encore affaibli le volatile...

Wais, en fait, j'ai rien croisé de comestible depuis hier.

Théodore - Tu as l'air tellement fatigué . Une tasse de thé peut-être ?

Il s'approche de l'assassin avec sa bouilloire à la main...

Théodore - Et si tu veux rester dormir, j'ai la place tu sais, y'a pas de problèmes .

Ca fait sourire un peu Halewyn. Il l'arrête d,un geste avant qu'il ne l'ébouillante.

Eho, on se calme la fée du logis! Je suis pas à l'article de la mort... le thé ca va aller avec la bouffe et je rechignerai pas sur ton canapé, j'avoue... Mais on peut marcher en étapes?

Occupé à ênser à la conduite à venir pour le futur immédiat, il ne porte qu'une attention limité à Théo qui s'asseoit devant lui. Mais les prunelles foncées et leur expressions lui font pressentir la suite.

...Qui c'était ?

Il ne bouge pas d'un poil. Retourne ce regard. Il a toujours dit que Théodore Donoline est trop bien pour lui. Le ton brusque laisse transparaitre son inquiétude. D'un ton morne, il finit par répondre.

Plus personne d'important...

Merde, pourquoi tu la protège encore? Elle est même pas digne d'être la mère de ta fille...

Il secoue la tête un peu. Exorte mentalement son alter ego à retourner à son nid.

Mon ex...

Durant tout ce temp, il n'a pas baissé le regard.

Et pourquoi t'es dans cet état ?

Il marque un temp d'hésitation.

C'est dû à mon voyage... J'ai du fonctionner avec le strict minimum.

Il renifle soudainement.
Monsieur l'inspecteur a fini son interro ou t'attends que tes nouilles calcinent? Ta oublié l'eau dans ton chaudron jdirais.

Hale...Arrête d'essayer de me cacher des choses, ça ne fonctionne pas. Je m'inquiète pour toi mais y'a des choses que j'ai le droit de savoir...Et surtout le nom de la personne qui m'est sauté dessus en pleine nuit . De toute façon, je crois que tu lui as déjà dit ta façon de penser, je ne crois pas avoir besoin d'aller me venger .

Immobile, sans un mot. Il fixe Théodore sans ciller. Le Chasseur pourrait parler à un mur pour ce qu'il en sait.

Voyant que l'assassin ne lui répond pas, Théo en rajoute une couche.
- ...,Je sais que ce n'est pas vraiment mes affaires, mais je tiens à toi, je t'aime et tu le sais, et même si toi tu t'en fiches...J'en sais trop rien, tu te caches de moi alors je peux pas savoir...Mais je n'aime pas qu'on te fasse du mal...Crois moi, j'ments pas et je ne suis pas possessif, je ne t'ai jamais empêché de faire quoi que ce soit et c'est pas aujourd'hui que je vais commencer...Mais je voudrais savoir...Qu'est-ce qui s'est passé en fait ? J'ai du mal a croire qu'un simple voyage ai eu un effet pareil sur toi...

Un autre moment de silence... Une inspiration. D'une voix éteinte, il finit par lui dire.

La seule raison pourquoi j'dis pas son nom c'est pour mon mioche. Pas un manque de confiance, mais du veritaserum ou un legilimens, c'est vite arrivé. Alors pousse pas trop la dessus, tu saura pas. Pour ta deuxième question, mon voyage,... Jte raconterais que tu ne me croirais pas. La seule chose que t'a besoin de savoir c'est qu,on a essayé de nous mettre en cage. Et savoir qui nous a sorti de la panade c'est comme essayer d'avaler un python.

La haine se le dispute à la déception dans ces prunelles. Epuisé, il en perd du self control. La cuisine devient subitement plus sombre. Il ne s'en rend pas compte... Mais il est trop déprimé et Phoenix trop faible pour penser péter sa coche.

Il ne mange pas vraiment, chipote plus dans sa bouffe qu'autre chose. Concentré sur son assiette, il ne semble pas vraiment avoir faim.

Mais sa figure devient résolue. Bataillant avec lui même, il enfourne soudainement le tout aussi vite (et proprement) que possible, comme si c'était une corvée de laquelle il fallait se débarasser au plus criss.

Longuement, dix minutes, une heure, la nuit peut être? il n'a plus la notion du temp. Il semble batailler avec lui même.

Ok.. ok.. De toute facon, j'l'ai toujours dit t'es trop bien pour moi...

finit il par dire. Il tourne la tasse intacte dans ses mains, fixant la profondeur du contenu.

J'te raconte, mais t'a intérêt à devenir occlumens au plus criss. J't'organiserai des cours à la tête. Si ca deviens public, je sais d,ou ca va venir.

En gros, cafte et jte bute. Le regard gris est assez explicite sur les conséquences possibles d'une trahison.

En termes neutres, hésitants et soigneusements choisi, il lui raconte fidèlement, très narratif et sans impliquer aucun sentiment aux gens de son histoire, ce qui s'est passé entre le moment qu'ils se sont quittés et le moment qu'ils se sont revus. Il ne lui dit que le prénom de Xoramen, et la consonnance de ce nom quand il le prononce est effrayante. Autant ca pouvait être chantant et doux quand il le prononcais, autant le prénom est désormais synonyme de cadavre en sursit.

Quand il finit par se taire, il avale d'une traite le thé désormais tiède. Il se frotte ensuite la barbe d'un geste las.

...J'te jure que personne ne saura .

J'espère....

Répond il simplement. Il se lève et va laver sa vaisselle... Sans un mot. Il repense à tout ca. Un détail le refrappe de plein fouet. Un sourire en coin et des joues roses à la mention de Milford. Lui tournant le dos, il lui demande tranquillement en empoignant les deux casseroles. (sa manie de ne pas laisser de traces de son passage se fait voir. )

Alors, t'a l'air de l'avoir aimé la Milford. Elle t'a laissé voir ses pétales? Fait pas cet air... elle est bien au lit... Faut juste prendre garde aux épines de son sale caractère.

Il veut signifier par là que Théo, même s'ils se fréquentent, est libre de ses actes. Il va voir qui il veut.

Finissant de laver le chaudron de sauce, il se net à l'essuyer.

Ça m'étonnes déjà qu'elle ne m'ai pas empoisonné.

Fait juste rien ouvrir de suspect.

Dit Halewyn en rangeant les casseroles. S'essuyant avec le linge à vaisselle, il se tourne vers Théodore. Le sourire et les couleurs qu'il a laisse deviner un souvenir fort. Bizarrement, ca lui fait plaisir à Halewyn.

Le chasseur croise les bras et évite son regard. Qu'est ce qu'il va lui sortir encore?

Théodore - ...Je sais que tu es fatigué mais...T'aurais envie de sortir? Genre aller voir un film .


Un film? Sortir? Tu crois que j'ai une tronche à aller voir ton M. Film? J'vais nul par avec ce truc dans la face.

Dit il en se frottant la barbe qui manifestement lui pique d'enfer. Parfois, il sait être innocemment charmant Halewyn. Pleins de paradoxes ce mec.

T'es un sorcier ou pas toi ? T'as une baguette, je sais pas si tu sais mais il existe un sortilège qui permet de couper précisément où tu veux...


Il est boudeur et de mauvaise foi Halewyn ce soir. En fait, ca ne lui tente pas du tout de sortir. Il n'a jamais été beaucoup sociable d'avance...

Hors de question que je me fasse un diffindo dans la face. Je suis adepte du rasage à l'ancienne.

Ici comprendre les couteaux de barbiers, Tranchants, recquérant une précision absolue. Un faux mouvements et on est mort. De plus, il n'est pas vraiment du genre à paraitre négligé en public. Azkaban lui a donné une sainte horreur de tout ce qui peut paraitre négligé sur sa personne. Ce n'est pas de la coquetterie, mais dormez pendant 7 ans avec els puces, punaises, tiques, rats et autres vermines... Ca vous donnera la raison de pourquoi Halewyn s'impose une discipline stricte ne tolérant pas la moindre odeur corporelle chez sa personne... Sauf aprèes la chasse.

Il laisse Théodore se lever et aller chercher des biscuits au gruau. Les bras croisés, il le regarde évoluer dans la pièce. Il le sent bien sur le bord de rire... Mais le Chasseur se contrôle assez bien.

Théodore - Et un film n'est pas une personne . C'est comme la télévision mais en dix fois plus grand .

La curiosité. A quoi ca sert d'avoir la télé en dix fois plus grand?

Sans un mot, il sort sa baguette, fait ouvrir la penderie et accio Meurtrière.

Donne moi 10 minutes chrono, le temp de m'enlever ca et de me rendre plus présentable .

Traduction ici, moins odorant par une douche rapide. Il ne pue pas Halewyn, mais il est dû. Il est fier l'assassin. Montant à l'étage, sans aucun bruit, il va direct à la salle de bain.

Laissant la porte ouverte, il se déshabille, ouvre l'eau douche pour avoir de l'Humidité il se savonne la figure comme il faut, avant d'étaler une serviette par terre. Au fil de lame de sa fidèle dague, tournant le dos au miroir, il se rase consciencieusement, les yeux mi-clos sur une concentration intense. Une fois fini, il se tâte la figure comme il faut, essaie de trouver els défauts... Non, comme à son habitude, il n'a rien oublié, a retrouvé sa face glabre.

Une douche rapide, un sortilège de nettoyage en profondeur sur son linge. Et le voilà qui redescend.

Il regarde son lourd manteau rouge sang. Le métamorphose en un truc aussi long, mais plus à la mode moldue. En fait, il a vu un punk en porter un et il a trouvé ca une bonne alternative pour quand il se promènerait en territoire moldu. (voir avatar)

Il y enfourne sa dague et sa baguette (dans une poche secrète) et enfile le manteau. Ca lui donne un look assez spécial, mais sans détonner chez les moldus. Il attends que Théo le rejoigne.

Ah non, merde il veut le faire crever ou quoi? Une voiture...

Prêt à se trouver la moindre excuse pour ne pas sortir, il a au moins le soulagement de voir qu'il ne s'agit pas d'un de ces tombeaux sur roues. Pas de toit, pas de portières. C'est bien... A demi, mais c'est bien. Ca reste toujours une carcasse vide. Il en a vu beaucoup, mais pourquoi se faire chier à conduire, quand on peut transplaner?

Il monte néammoins. Plissant le nez, il renifle l'odeur des sièges. Puis s'attache... Pourquoi? Mmm... intuition?

Ca sent le métal et le plastique(le char neuf). Ca pue! Ah oui, pendant que j'y suis, avant de trancher trop avec ma sale gueule.

Il change sa couleur de cheveux d'un geste de sa baguette, sa tignasse prends sa couleur noir aux riches reflets auburn, la couleur d'avant. Il a l'air plus classe, mais en même temp c'est vrai qu'il flashe moins.

On peut y aller.

Dit il d'un ton neutre. Ca ne lui tente pas de sortir, mais se donne un coup de pied au cul, ca se voit.

Y'a quelque chose qui te tenterais plus ?

Immobile, les bras croisés devant les affiches regarde le tout d'un oeil curieux. Les gens qui passent semblent savoir instinctivement qu'il vaut mieux ne pas le bousculer.

Il ne répond pas tout de suite. Tourne la tête pour suivre du regard les phrases écrites.

Les noms qui sont là. Dis moi celui qui t'attire le plus .

Je sais même pas comment ca marche. Comment tu veux que j'y comprenne quoi que ce soit.

Dit il, faisant un effort pour etre du monde. Un effort louable que Théodore peut ressentir.

J'ai lu dans un journal que Furyo c'était pas trop mal .

Allons y pour Furyo donc.

Une fois les billets achetés, les deux hommes se fraient un chemin jusqu'à une salle sombre... Obscure. Ca palit l'assassin. Ce qui lui plait moins par contre, ce sont les issues... 4 en tout. Il expire bruyamment un bref coup, puis se force à se détendre un peu.

Tu n'es plus recherché, et passer une soirée loin du campement ca NOUS feras du bien.

Il hoche de la tête légèrement et prends place... Ca va bientôt commencer. L'écran immense devant eux laisse voir de quoi ca aura l'air. Impressionnant

Un livre, mais en image... C'est aussi simple. De l'imagination facon moldue ou plutôt un manque flagrant d'imagination. Le son est trop fort pour ses oreilles... Encore heureux qu'ils soient presques seuls.

Surtout quand il voit la scène de baise sado-maso homosexuelle fort caricaturée. Mais c'est quoi cette merde? D'un ton calme, détaché.

C'est une farce? Un message que tu veux me faire passer Théodore?

...Hale...J'te jure que je m'attendais pas à ça .

...Trouver le connard qui a eu l'idée de ca... Meurtrière me démange.

Dit il d'un ton mi figue, mi-raisin.

C'est nul .

Le regard suppliant du Chasseur le fait se lever de son sìège, annoncant le signal du départ, et pour voir une des critiques de cinéma se tater frénétiquement.

Ca n'arrange pas son opinion de la nature humaine. Dégoûté, il sort à grands pas. Une fois dehors, il tente une blague vaseuse. Il sait bien que ce n'est pas de la faute du chasseur.

Ca va, au moins ca nous aura appris quoi pas faire pour avoir l'air de deux tarlouzes...

Une main sur l'épaule de Théo.

J'ai apprécié l'attention sinon le film mec. Si ca aurait été réel, j'aurais ptet plus apprécié de jouer au voyeur. Ca aurait au moins donné des idées à la place du mal de coeur.

J'suis vraiment désolé, c'était d'un ridicule...Tant qu'à y être on aurait du aller voir une pièce de théâtre . Ça aurait été moins dépaysant pour toi d'ailleurs .


Halewyn se fige quand quelqu'un les croise. Il ralentit le pas, se retourne vers le gus. Hume l'air. Il ne répond pas à Théo, mais celui ci ne semble pas s'en apercevoir. Un grincement lui indique que le Chasseur vient de monter dans sa Jeep.
- Ça vaudrait mieux qu'on aille dormir à la place. Déjà nos rêves seront sûrement plus instructifs .

Il part comme une balle de fusil. Théodore, occupé à vérifier ses poches, ne s'apercoit pas de son départ.

Putain!!! Merde, mon porte-monnaie !...Je déteste ces salauds de pickpockets...y'en a des tas en ville...Heureusement que j'ai pas emporté des trucs importants avec moi...

Il est déjà loin, longe le mur du cinéma sous les traces du voleur et entre sous une porte cochère. Il surprend un gars en train d'essayer d,Ouvrir le dit portefeuille.

T'aurais pas dû faire ca mec.

Un couteau lui passe à un pouce du visage. Le jeune, un drogué apparamment à son odeur âcre, pense lui faire peur. Il ricane. Le porte feuille viens de passer en second dans son esprit. Tuer quelqu'un est infiniment plus intéressant...

Allez, montre moi ce que tu as. Viens danser un peu!

(a suivre)

L'ouverture du Placard. Une boîte de nuit bien branchée. du moins c'est ce que Arweiller et Milford vont découvrir. Évidemment, Arweiller connaît de tas de gens et toutes les grandes ouvertures de Bars, tavernes et tout autre trucs qu'il affectionne, il a des pass pour y aller. Et puis, Arweiller est reconnu dans la High Society. Surtout dans la catégorie débauche de luxe.

La ferrarri de son père traverse les carfefours à bonne vitesse. Ann se prélasse sur la banquette goûtant déjà les effets euphoriques de ses propres créations. Arweiller est à jeun, du moins il l'est encore. Pas question qu'il y goûte avant d'être près de sortir de la voiture.

- Ça risque de te plaire. C'est très subtile.
- J'ai jamais été déçu. On y est ! Reste à trouver un stationnement.

Y'a déjà foule dehors et vu leurs vêtement et les voitures qui circulent ils sont au bon endroit. Dommage que Rocstone ait pas pu venir. Ça lui aurait plu.

Délicatement, Milford vient prendre une petite capsule entre ses doigts et la glisse entre les lèvres d'Arweiller. Un bref coup d'oeil au bicolore mi-clos, puis il sourit tout en cherchant une place.

Une étincelle rouge apparait soudain pas loin devant lui. Pas assez loin à son goût, à la vitesse qu'il va.

- Merde !

Il appuie à fond sur le frein, mais trop tard.

BANG !

Par chance, il a eu le temps de diminuer considérablement sa vitesse, ce qui fait que le choc n'est pas trop violent, mais le craquement à l'avant de la voiture ne lui dit rien de bon.

- Merde, qu'est-ce que t'as fait !
- J'l'avais pas vu !
- T'es vraiment un crétin !
- J'ai pas fait exprès, lance Arweiller en sortant de la voiture.

Il va directement vers l'avant et va inspecter les dégats. Il pousse un gémissement douloureux en voyant le phare éclaté.

Milford ouvre la fenêtre et s'assoit sur le rebord et s'appuie sur le toit. Elle observe Arweiller râler sur l'état de sa voiture, puis il a l'air si piteux qu'elle éclate de rire. Un fou-rire tout ce qu'il y a de plus... pas à jeun.

- J'suis certain que t'aurais l'air moins affecté si on avait frappé ton chien.
- J'ai pas de chien !
- Pas étonnant !

Et elle rit de plus belle.