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| Everybody's Changing - Libre | |
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Alice Brown
Nombre de messages : 61 Maison : Serdaigle Message Perso : L'amour est une catastrophe magnifique ; savoir que l'on fonce dans un mur mais accélérer quand même Age du Perso : 16 ans Date d'inscription : 05/11/2007
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| Sujet: Everybody's Changing - Libre Mar 6 Nov 2007 - 1:11 | |
| « Toujours aller de l’avant… C’est à la fois une philosophie et une raison d’être. Je ne saurais vous dire pourquoi, ni comment tout ça est arrivé : mais c’est arrivé. Quand j’y repense, j’en aie des frissons. Il fallait que je fasse le point, que j’aille de l’avant, que j’imagine ma vie autrement qu’à travers ses yeux. Je ne saurais dire pourquoi, mais c’est ainsi… Ma vie ne se résume qu’à ça, qu’à ce son qui résonne entre six cordes, qu’à des paroles susurrer par le passé… Par des photos, des images qui bougent, qui me sourient, qui me déprime… »
La plume s’était arrêtée. Le bruit du frottement sur le bout de parchemin s’était stoppé net, faisait place à la froideur de la nuit, à ce silence qu’Alice redoutait tant. La pluie se baladait le long de la fenêtre, les quelques bougies allumées s’étaient presque éteintes, et le crépitement du feu ne faisait plus grande impression. La jeune demoiselle contemplait la salle commune de ses grands yeux gris, cherchant un détail qui pourrait l’étonner ; mais elle la connaissait par cœur. Ses moindres coins et recoins, tout ça était devenu banal. Pucky avait trouvé le sommeil aux pieds de la jeune Alice, l’air de rien, il s’était endormit paisiblement, émettant des ronronnements qu’on aurait pu entendre à des kilomètres de là. La Lune était écarlate, telle une peinture encore fraîche qu’on n’osait pas toucher, de peur de tout gâcher…Ce tableau éphémère qui est la vie, ce tableau qu’on envisage, qu’on dévisage et puis qu’on jette, parce qu’il est démodé… C’est ça, le bonheur : quelque chose qu’on jette, parce qu’il est dépassé. Alice poussa un long soupir. Elle était donc la seule à cette heure ci ? Pourtant, habituellement, les élèves restaient éveillés jusqu’à tard le soir… Oui, elle ne comprenait plus rien, à croire qu’elle était faites pour tout tenir en échec. Elle rapprocha soudain sa plume vers son petit bout de parchemin, le trempant dans l’encrier sombre qui était délicatement posé sur la table basse. D’un geste brusque, elle nota un mot…un seul.
« Hate »
BAM ! Son cœur venait de décrocher, laissant les larmes couler le long de ses joues blanchâtres. La jeune demoiselle, à l’apparence d’une poupée en porcelaine, rapprocha délicatement ses mains de son doux visage. Elle entendait milles et une voix qui trottinaient dans sa tête…Des reproches, que ça, partout, et elles ne cessaient d’accroître. La jeune Alice serra les poings, s’empêchant de crier, mais la tentation était très forte, trop forte même… Mais elle ne devait rien dire, faire semblant, comme tous les jours de l’année. Etait-ce si difficile ? Non, bien sûr que non ! Elle était habituée à ne rien dire, à garder tout ça en secret. Son cœur était fermé à doubles tours, oui, c’était connut…Alors pourquoi craqué là, maintenant ? Pourquoi tant de solitude ? Et pourquoi pleurait-elle ? Elle-même ne savait pas pourquoi…sans doute le stress. Et quel stress. Ses mains s’étaient mises à trembler d’avantage, mais ça ne l’empêcha pas de reprendre son parchemin à présent plein de tâches d’encres. Sa plume en main, elle continua, ses larmes perlant toujours autant le long de son visage…
« Le fort d’un être, c’est de savoir souffrir…sans ça, il est voué à l’échec complet. Je ne suis sûrement pas assez forte, mais quand le jour viendra, je dirais tout…mais pour le moment, le jour n’est pas encore venu. »
Ses yeux d’un gris éblouissant se remplissaient d’eau. De l’eau qu’on aurait voulut prendre d’un geste, pour qu’elle cesse de pleurer sur l’état du monde, pour qu’elle cesse enfin de souffrir en silence. Mais rien n’y faisait, pourtant on la voyait sourire en même temps. C’était de l’ironie… Stop. Le silence revint alors, plus rien n’aurait pu retenir son attention à part le crépitement du feu. Plus rien, même pas ces voix qui va et venaient…même pas ce bruit étrange qui venait de s’interposer entre le ronronnement de Pucky et le scintillement des bougies. En fait, quand on écoutait de plus près, c’était des bruits de pas. Alice retint alors son souffle, essayant tant bien que mal d’arrêter ses larmes…elle se mit à empoigner le bout de parchemin, puis le froissa dans tous les sens. S’en était assez ! D’un geste quasi-immédiat, elle balança la « boule » à l’autre bout de la pièce…Son coeur battait la chamade, ses yeux étaient fermer, ne voulant pas voir la réalité en face : tout le monde change. | |
| | | Natalia J. Newberry
Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 05/11/2007
| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Mar 6 Nov 2007 - 1:59 | |
| Natalia restait allongée sur son lit, incapable de s’endormir, les jambes et les bras croisés, elle restaient là inerte, a réfléchir, ou plutôt a rêver, comme a son habitude. Elle ferma ses yeux quelques instants, faisant disparaître ses iris bleu, puis les rouvrit calmement, décidément, elle ne dormirais pas cette nuit. Depuis quelques temps la bleue et argent, était prise d’insomnie inexplicable. Elle n’en parlait bien évidement a personne, car elle n’était pas du genre a ce confier. Habillée d’un short et d’un débardeur, par-dessus lesquels, elle enfila une chemise trop grande pour elle, Natalia fit glisser ses pieds sur le côté. Au contact de sa peau sur le parquet froid, un frisson lui parcoura le corps tout entier. Décidément, elle n’aimait vraiment pas l’hiver, c’était bien trop froid, pour la jeune étudiante de Poudlard qui au contraire, aime les beaux jours. Silence. Elle se leva en silence, se dirigeant a pas feutrés vers la salle de bain. Le dortoir plongé dans l’obscurité, elle entendait la respiration lente des autres filles avec qui elle le partageait. Lorsqu’elle arriva à l’endroit voulu, elle sortit sa baguette et murmura un vague « Lumos » a peine audible. Quoi qu’il en soit, il apparu au bout de sa baguette, une petite lumière verte, qui l’éclaira assez, pour que Natalia puisse s’emparer du premier élastique qu’elle trouva, pour ainsi, s’attacher les cheveux en une queue de cheval haute, faite a la va vite. Une mèche retombant devant ses yeux, elle la cala derrière son oreille droite, puis se dirigeant a présent vers les escaliers, elle mettait sa baguette en direction du sol, pour éviter de marcher sur quelque chose qui ferait du bruit, ou bien qui pourrait la faire tomber. Prenant ensuite la direction de l’escalier en colimaçon, elle entendit toute fois du bruit en bas, et s’arrêta à quelques marches de la fin de celui-ci. D’où elle était, elle ne voyait pas encore qui c’était, et si elle tombait sur la préfète, elle sentait a trois kilomètres a la ronde, la leçon de morale a laquelle elle aurait le droit. Silence. Seulement un grattement de plume. Zut. Si cette personne était toute seule, elle n’allait pas parler, à moins qu’elle soit folle. Elle s’étira alors du mieux qu’elle pu pour sortir sa tête et regarder qui s’était. Manquant de tomber, elle provoqua un bruit d’enfer. Une grimace sur son visage, elle releva son regard vers les escaliers, peut être que certains descendrait voir ce qu’il se passait. Puis, elle s’intéressa enfin à la personne qui était présente dans la salle commune.
Alice. A la vue de son amie, Natalia ne pu alors réprimer un immense sourire. Alice. Alice. Ce seul mot, procurait une euphorie en Natalia. Elle. Seulement elle. C’était une longue histoire, une longue amitié, qui remontait a présent à de nombreuses années. Effaçant son sourire doucement, elle s’approcha de son amie, la serrant dans ses bras quelques secondes, elle alla s’asseoir dans le fauteuil le plus près de la cheminée. Etant une grosse frileuse, elle sortit sa baguette, et le fit battre du tonnerre à l’aide d’un sortilège basique. Se recroquevillant sur le fauteuil, elle entoura ses jambes avec ses bras, puis reposa son regard bleu flamboyant sur son amie, elle se demandait bien ce qu’elle faisait a une heure pareille a écrire dans la salle commune, alors qu’elle aurait pu se faire prendre a tout moment. Mais elle reconnaissait là, le tempérament d’Alice, si semblable au sien. Toujours prendre des risques, sinon ce n’est pas drôle. Silence. Elle la regarda encore quelque seconde avant de prendre la parole.
« Alice » Elle marqua une pause. « Tu peux me dire ce que tu fabriques ? »
Un sourire amusé sur les lèvres, la jeune femme connaissait déjà la réponse, elle écrivait ses pensées, comme toujours. Eternelle rêveuse. Silence. Et si on s’enfuyait toutes les deux dans un autre monde, notre monde, et imagine qu’il serait comme on le voudrait. Oui. C’était généralement les sujets de conversations des deux Serdaigle. Silence. Elle reporta une dernière fois son regard sur son amie, avant de prendre sa baguette de l’agiter faiblement, et des rubans sortirent alors de celle-ci pour former un seul et unique mot.
« Dream. » | |
| | | Atreus Calgar
Nombre de messages : 1090 Age : 33 Maison : S.E.R.D.A.I.G.L.E Message Perso : Vous aimeuuuuh ! (L)Tigresse, Evanounette, Stephichou, Jumelle, Meeeeel', Thominou, Maureen... (L) Age du Perso : 17 ans Date d'inscription : 17/07/2007
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| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Mar 6 Nov 2007 - 3:21 | |
| « Brrrr. On s’les gèle. Allez, j’me casse. »Nuit. Parc. Atreus. Là encore, ces trois mots résumaient bien la situation. L’Irlandais n’avait pu s’empêcher de faire une petite escapade nocturne. Il y était accoutumé mais, comme on dit souvent, « On ne change pas les vieilles habitudes ». Ses fonctions de préfet ? Boaf. Pas une raison pour respecter à la lettre le règlement. Si ? Tant pis.
La silhouette du jeune homme, non reconnaissable dans l’obscurité, bougea. Elle se mit en marche vers le château, prenant garde au sol traître du parc. Pour un observateur attentif et proche, on pouvait apercevoir un objet dépassant de la ceinture du Serdaigle. Une lame. Ensanglanté. Pas besoin de vous rappeler ce qu’il fait avec. De toute façon, on le devine facilement. Le jeune homme continua son chemin, éclairant son passage du mince faisceau que lui procurait sa baguette.
C’était une nuit claire et fraîche de Septembre. Le silence de la nuit était agréable. Reposant. Même le vent se faisait discret. Seul le léger bruit étouffé des pas de l’étudiant se faisait entendre. Mais, fatigué de cet absence de bruit, un hibou lança un hululement sonore qui fit sursauter la silhouette. Tssss. Saleté de volatiles nocturnes. L’élève reprit sa route.+ + + + + + + + Se faisant discret quand il le voulait grâce à son don, Atreus ne tarda pas à arriver sans encombre devant l’escalier qui menait à sa salle commune. Donnant sans hésitation la réponse à la question habituel du Gardien, un Aigle en bronze, le jeune homme s’engouffra avec joie dans la salle, emmitouflé dans une veste grise. Le feu crépitait avec tant ardeur qu’il s’en étonna premièrement. C’est alors qu’il aperçu les deux silhouettes assises auprès du foyer. Elles s’étaient retournaient à son entrée et l’observaient à présent. L’Irlandais n’y prit pas garde dans l’instant et entreprit de se rapprocher de l’âtre, car il grelottait de froid. Ne pouvant que s’approcher des deux silhouettes, ils se tourna vers elle. C’étaient deux jeunes femmes. Parmi-elles, se trouvait Junie. De même année que lui, Atreus s’était lié d’amitié avec cette jeune femme dès le début de sa scolarité. Malgré leurs caractères diffèrent (remarquez, Atreus est différent de la majorité des Serdys), ils s’apprécient mutuellement. L’autre jeune femme n’était qu’autre que Alice, grande amie de Junie et en Sixième Année. Atreus l’a connaissait bien aussi mais nourrissait moins de liens avec elle. En tout cas, en apercevant leurs visage, le jeune homme eut un sourire. Atreus : « Junie. Alice. Vous allez bien vous deux ? » Atreus se laissa tomber sur le divan faisant face à la cheminée mais proche des deux filles et se mit en devoir de réchauffer ses membres engourdis par le froid. Il tourna la tête et observa les deux jeunes femmes.
Seul le bruit du bois qui craquait se faisait entendre. Les ombres des trois Serdaigles valsaient sur les murs. Atreus. Alice. Junie. Trois étudiants. Une nuit. Voilà le tableau.
Dernière édition par le Mar 6 Nov 2007 - 14:11, édité 2 fois | |
| | | Alice Brown
Nombre de messages : 61 Maison : Serdaigle Message Perso : L'amour est une catastrophe magnifique ; savoir que l'on fonce dans un mur mais accélérer quand même Age du Perso : 16 ans Date d'inscription : 05/11/2007
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| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Mar 6 Nov 2007 - 13:05 | |
| Ce sentiment avait disparus en quelques secondes. La peur d’être prise sur le fait, d’être découverte… Junie avait fait son apparition, toujours aussi radieuse. C’était automatique chez Alice quand elle voyait son amie : sourire bêtement. Elle détestait ça, mais ne pouvait s’en empêcher. Ah, si vous saviez… Si vous saviez comme Junie était importante pour la jeune Alice. C’était une amie remarquable, et toutes deux étaient très semblables. La jeune Brown se dégagea la gorge, touchant délicatement ses yeux ; mais ça ne servait à rien de le cacher, Natalia saurait qu’elle avait versé quelques larmes… C’était ça, leur amitié. Connaître l’autre sur le bout des doigts, savoir ce qu’elle ressent sans même lui accorder un regard ; ça c’était la vraie amitié, celle qu’on voit dans les contes de fées, celle dont on rêve toute sa vie, celle qu’on a peur d’imaginer… Alice avait eut de la chance ; elle l’avait trouvé. Ca ne collait pas trop dans son caractère de s’attacher à quelqu’un, mais dans le cas là, elle n’avait pas vraiment eut de mal. La jeune Alice avait rencontré Junie quelques années auparavant, et depuis, elles ne se quittaient plus… Dans un toussotement léger, la Serdaigle écouta la voix de son amie. Ce qu’Alice fabrique ? Hum…Junie le savait au fond, car c’était devenu une « coutume » pour la jeune Brown ; écrire. « Oh…Eh bien, j’écrivais. »Elle eut une pensée pour la boule de parchemin qui avait voltigé à l’autre bout de la salle commune. Puis elle émetta un bref soupir, le regard gêné. C’est vrai, et si Junie lui demandait ce qu’elle avait écrit, qu’aurait-elle à répondre à part « je sais plus » ? Rien, strictement rien… Mais cette idée ne fit que lui traverser l’esprit, trop occupée à regarder l’élève qui venait d’entrer dans la salle commune. Alice ne s’occupa pas trop de lui, pensant que c’était encore un de ces élèves de Troisième année qui cherchait absolument à se faire remarquer – d’ailleurs, vu le bruit, ce n’était pas étonnant. Mais elle ne tarda pas à comprendre qu’il ne s’agissait d’en aucun cas d’un troisième année, mais plutôt de Atreus Calgar, le Préfet. Bon, Alice ne le connaissait pas énormément, mais d’après Natalia, il en valait la peine… La jeune Serdaigle lui accorda un sourire ravissant, jusqu’à ce qu’il prenne la parole… A priori, Junie et lui était frigorifié ; à les voir, Alice ressentit un frisson. Maintenant, ils étaient trois. « Ca va, ça va… » mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir un sourire hypocrite en disant ça, puis elle continua sur sa lancée « …et toi ? »Pas très crédible, sûrement. Mais les mots qu’avaient dessiner Junie avec sa baguette venaient de lui rendre l’espoir. DREAM. Elle avait raison, la vie c’est avant tout vivre ses rêves… Fallait-il pour autant en oublier le principal ? « Rester sur Terre, rester sur Terre » la jeune Serdaigle se l’était dit des milliers de fois. Pourtant, rien ne faisait, elle restait dans sa bulle, n’osant plus regarder la réalité en face. Elle fut écoeurée rien qu’à la pensée d’être « appréciée ». Non, c’était impossible… Son regard se posa étroitement sur Atreus. Quand elle s’en rendit compte, elle n’osa plus bouger un cil, se contentant d’écouter la mélodie que produisait le crépitement du feu… Puis Junie. Elle était toujours là, toujours avec cet air rêveur. Alice se sentit pousser des ailes, et comme avait fait son amie un peu plus tôt, elle prit sa baguette et dessina quelque chose dans l’atmosphère. En forme de vapeur, quelques lettres manuscrites firent leurs apparitions. « Friends ». Puis sa pensée revint pour la boule de parchemin, perdue sans raison dans un coin de la salle commune. Mais il lui était impossible de dire la vérité, sa vérité… Pas pour l’instant, en tout cas.
« Imagines toi dans un monde où il n’y a que nous, où tu as des ailes et où les seuls sentiments qui y règnent sont l’amour et la joie. Imagines ce monde, et appelles moi quand tu l’as trouvé… Appelles moi quand tu auras pris conscience que ce monde, c’est le Paradis. » | |
| | | James I. Invité
| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Mar 6 Nov 2007 - 22:06 | |
| PRÉCISION - Normalement vous l'appelez Ian vu qu'il n'aime pas se faire appeler James. Et désolé, j'ai fait un truc pourri -___-
Dernière année. Nouvelle année. C’était carrément une partie de son adolescence qui allait bientôt se terminer. De toute manière, depuis maintenant presque un an, il était majeur dans le monde magique. James avait 17 et dans deux mois, il allait en avoir 18. Oh non, il n’avait pas redoublé. Il avait simplement perdu une année pour cause qu’il était né en novembre. Mais ça, ce n’était ni de la faute de ses parents, ni de la sienne. De personne en fait. Et puis. On ne va pas écrire tout un texte sur sa naissance, ce n’est pas important.
Ian était dans son dortoir. Sa baguette émettait une petite source de lumière, baguette qui était posée contre la petite table au côté du lit. Elle était suffisamment forte pour permettre au jeune homme de lire, assez faible pour ne pas réveiller le reste des septièmes années. Mais il en manquait un. Encore. Atreus Calgar. Depuis le nombre d’années qu’ils se connaissaient, Ian commençait à très bien le connaître. Ils étaient quand même assez proches. Le préfet était probablement parti se promener quelque part dans l’école. Plusieurs fois, il était venu, mais pas cette fois. Un petit bouquin avait attiré son attention. Durant l’après-midi, il était passé faire un tour à la bibliothèque, comme à son habitude, mais il était tombé sur un petit ouvrage bien particulier. Il n’avait pas de titre. La couverture était rouge foncé, et on pouvait y voir une sorte de dessin abstrait sur la couverture. Mais quoi ? C’était impossible à déchirer, et Ian ne l’avait pas lâché depuis. Même le texte semblait assez complexe. Il n’était rendu qu’à la cinquième page et encore il était même pas certain d’avoir tout saisit. C’était un univers spécial qu’il devait absolument découvrir. Il était tellement absorbé qu’il n’avait même pas vu un autre étudiant se levé et venir à côté de son lit.
« Ian. » murmura-t-il.
Silence.
« Ian ? » dit-il un peu plus fort. « Hum ? » se contenta de dire Ian sans même lever un regard. « Qu’est-ce que tu fais ? »
Le jeune homme s’arracha difficilement de son livre et posa son regard foncé sur son ''ami''. Car oui, ils se connaissaient quand même.
« Je lis. Ça ne se voit pas ? » « Tu peux pas aller lire ailleurs ? La lumière de ta baguette m’arrive directement dans les yeux. »
James arqua un sourcil. Ecnore. S’il voulait dormir, il n’avait qu’à fermer les yeux ou se tourner de l’autre côté. Le jeune homme haussa les épaules, et referma doucement le livre, avant de sortir de son lit. En fait, les couvertures n’avaient pas été défais. Il était simplement assis, dos contre son oreiller, qui était contre le mur. Il portait une paire de pantalon bien normal noir, avec un t-shirt blanc. À la tombée de la nuit, il avait enfilé une veste bleu foncé et avait mis le capuchon sur sa tête. Allez savoir pourquoi. Tout portait à croire qu’il ne s’était pas encore changé pour dormir. Bref. Il attrapa sa baguette qu’il éteignit de façon informulée et sortit silencieusement du dortoir. Il descendit à son tour les escaliers en colimaçon, et s’arrêta dès qu’il eut enlevé le pied de la dernière marche.
Immédiatement il eut une impression de déjà vu. Trois personnes. Atreus. Junie. Alice. Ce n’était pas la première fois qu’ils se retrouvaient tous les quatre dans la salle commune. Tenant sa baguette et son livre avec la même main, il eut un petit sourire en coin et s’approcha d’un des fauteuils et s’installa aux côtés d’Atreus.
« Bonsoir à tous. »
Toujours le capuchon sur sa tête, il porta son regard sur son ami, toujours ce petit sourire flotta sur ses lèvres.
« Xavier m’a gentiment foutu dehors du dortoir. Encore. »
Ce type n'était pas tellement apprécié d'ailleurs avec tous ses petits caprices. Ce Xavier je-ne-sais-trop-quoi. |
| | | Natalia J. Newberry
Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 05/11/2007
| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Mar 6 Nov 2007 - 22:31 | |
| Natalia resta silencieuse un instant. Elle savait qu'avant son entrée Alice avait versée quelques larmes, mais elle ne lui fit aucune remarque la dessus, elle savait ce qu'était la pudeur, et elle même detestait qu'on la force a parler, lorsqu'elle ne le faisait pas d'elle même. Laissant alors son regard vagabonder sur les flammes dansantes, elle laissa alors le temps qui lui fallait, a Alice, pour s'essuyer les yeux correctement, et ainsi effacer toutes traces de chagrin de son visage. Lorsqu'elle reposa ses yeux bleu sur son ami, elle afficha un sourire, mais celle ci n'eu pas le temps de lancer un nouveau sujet de conversation, que quelque chose provoquait un bruit d'enfer. Instinctivement, Natalia porta son regard vers le dortoir, mais après quelque seconde a scruter cet endroit endormit, elle compris, qu'elle s'était trompée et que le bruit ne provenait pas de là. Silence. Il se rapprochait, soudain, elle vu personne d'autre qu'Atreus, arrivée dans la salle commune, un air joyeux sur le visage. Encore partie en vadrouille, et il avait oser ne pas en parler a Natalia. En même temps, il faut dire que lorsqu'on lance la bleue et argent, on n'arrive plus a l'arrêter pas même Atreus, James, Alice, ou bien encore Leslie sa soeur jumelle. Non. Personne. Elle le vit alors se rapproché des deux amies, a son expression cela ne l'étonnait guère de trouver Alice et Natalia dans la salle commune a cette heure ci, mais en même temps au bout de sept ans, il devait s'y être habituer.
« Junie. Alice. Vous allez bien vous deux ? » « Ca va, ça va… et toi ? »
Natalia ne répondit pas tout de suite, elle aimait se faire attendre. Elle vit alors le préfet de sa maison s'installer dans un fauteui proche du sien, et se réchauffer grâce au feu qu'elle avait allumée quelques minutes a peine auparavant. Puis elle reporta son attention sur Alice. Alors que le mot que Natalia avait tracer, s'ffacer doucement, Alice, elle, en inscrivit un nouveau. c'était comme un jeu pour les deux amies, et en même temps une façon de s'entrainer pour les sortilèges. Elles étaient ce que l'on pouvait qualifer de réeles sorcières, ne faisant pratiquement rien sans leurs baguette, même lacer leurs chaussures. Silence. Se massant doucement le front, elle prit enfin la parole, cassant le silence, bercer par le crépitement des flammes.
« Je pète la forme. »
L'arrogance de Natalia était quelque chose de phénoménal, les répliques de la bleue et argent cultes. On ne pouvait y échapper, elle avait toujours le dernier, et surtout, elle avait toujours quelque chose a répliquer. Ce qui ne se fit pas attendre. Au regard interrogateur d'Atreus, elle fournit alors très vite une explication a son sarcasme.
« J'aime tellement ne pas être conviées aux virées nocturnes. Non. Sincèrement ca m'va droit au coeur. »
Fixant Atreus d'un air de défi, elle n'eu pas le temps d'entammer une guerre que quelqu'un d'autre faisait son entrée. Silence. Tournant la tête, cette fois ci, cela provenait bien des dortoirs. Elle fit alors une légère grimace jusqu'a ce qu'elle s'appercoive, que ce n'était que James. C'était quelqu'un avec qui elle s'était rapprochée dès le début de sa scolarité, et avec qui elle était a présent étroitement liées. D'ailleurs, il n'est pas rare qu'elle s'amuse a la titiller en l'appelant James, où alors son jeu favoris est de se faire passer pour Leslie, et que Leslie se fasse passer pour elle. La seule personne qui ai jamais su la reconnaitre, c'est Alice. Mais en même Alice, c'est Alice, et elle connait tellement bien Natalia, qu'on comprend qu'elle ne la confonde pas aussi facilement, même avec sa soeur jumelle. Silence.
« Bonsoir à tous. » « Jaaaames. Il ne manquait plus que toi. »
Ne me demandez pas ce qu'a Natalia ce soir, elle est déchainée. La provocation et l'arrogance sont de mise. Mais en même temps, cela fait bientôt sept ans qu'Atreus comme James, supporte le caractère arrogant de la jeune bleue et argent, alors une nuit de plus qu'est ce que c'est ? | |
| | | Atreus Calgar
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| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Jeu 8 Nov 2007 - 1:13 | |
| Alice - « Ca va, ça va… et toi ? » Atreus - « On fait avec… » Atreus fit un léger sourire à Alice tout en appréciant avec douceur la bonne chaleur du feu. Le meilleur moyen pour se réchauffer tiens. Après un instant de réflexion avec sa conscience il rectifia sa pensée. Non. Le meilleur moyen était un bon verre d’alcool. Mais faute d’en avoir dans l’immédiat, c’était l’idéal pour l’instant. Le Serdy fixa alors Junie. Hmmm… Qu’avait-elle encore ? Elle ne lui avait rien dit jusqu’à présent. Elle faisait la gueule ? Ca serait pas la première fois. On va dire qu’Atreus était accoutumé de ses petites renfrogneriez. Il lui arrivait souvent de déconner sur ça avec Ian. Tiens. En pensant à lui, il était sûrement en train de bouquiner encore. Le jeune homme eut encore un p’tit sourire. Une manie de Ian ? On pourrait dire ça. Mais ça empêchait pas Atreus de l’adorer comme un frère. Tout comme il adorait Junie et son caractère. Et Alice avec sa gentillesse et sa mélancolie. Junie - « Je pète la forme. » Atreus eut un léger sursaut et observa Junie. Aïe. J’vous avez dit qu’il y avait quelque chose qui clochait. Après sept ans passé en sa compagnie, j’la connaît comme ma sœur la Junie. L’Irlandais haussa les sourcils et lui lança un regard interrogateur. Il voyait pas du tout ce qu’il avait fait qui pouvait déplaire la jeune femme. Junie - « J'aime tellement ne pas être conviées aux virées nocturnes. Non. Sincèrement ca m'va droit au coeur. » Et merde. Voilà qu’ça recommence. Comment il avait pu ne pas penser à ça ? Atreus leva les yeux aux ciel tout en se retenant de ne pas rire. Combien de fois n’avait-il pas eu à essuyer les réprimandes de la jeune femme pour une vadrouille nocturne solitaire ? Hum. J’ose même plus les compter. Sans rien dire, il retroussa les manches de son pull. Ses bras nus apparurent où se démarquaient de longues estafilades encore humides de sang. Il les présenta devant la bleu et argent. Lui rendant son regard de défi, Atreus reprit la parole, un peu sèchement mais toujours d’un ton cynique. Atreus - « T’veux vraiment m’accompagner pour m’voir faire ça ? J’croyais que ça te plaisait pas. » Mais avant qu’aucun des trois étudiants ne puissent parler, un bruit se fit entendre. Atreus se tourna complètement pour faire face à l’escalier des dortoirs, prêt à remballer aussi sec tout élève qui se serait pointé. Quelques bruits de pas. Et Ian apparut. L’Irlandais esquissa un sourire en voyant son pote se ramener, un éternel bouquin à la main. Il changera jamais. Ian - « Bonsoir à tous. » Junie - « Jaaaames. Il ne manquait plus que toi. » Atreus ne put s’empêcher d’éclater de rire. Les taquineries de Junie. L’irritation qu’éprouvait Ian à l’évocation de son autre prénom, James. Fallait dire ce qu’il fallait. Ils lui avaient quand même manquer pendant les vacances. Tous.
James s’installa aux côté de l’Irlandais. Ce dernier se retourna et, ne pouvant s’empêcher de repasser une couche après la remarque de la jeune blonde, embrancha sur un ton totalement moqueur. Atreus - « Hey. Comment qu’y vas aujourd‘hui le James ? Bien ou quoi ? » Les lèvres retroussées en un sourire complètement stupide mais énervant, Atreus observa la réaction de son ami. Elle allait pas tarder. Et c’était toujours un grand moment de plaisir. Juste avant que Ian ne réalise les moqueries, il avait eu le temps de dire discrètement à Atreus : Ian - « Xavier m’a gentiment foutu dehors du dortoir. Encore. » Tssss. Ce Xavier. Un jour, il allait le cogner celui-là. Toujours à râler, se plaindre, gémir pour des broutilles. Atreus leva les yeux au ciel avant de lui répondre, d’une voix exaspérée et légèrement dur : Atreus - « P'tin. J’te jure, s’il nous refait l’même coup que l’année dernière, j’vais pas pouvoir me retenir… » Le jeune préfet lui lança un regard éloquent et complice avant de se laisser aller contre le divan, levant la tête vers le plafond. Putain. Il se sentait quand même bien là. En osmose avec lui-même, entourait de ses amis, sous une agréable chaleur. Tout ce qu’il fallait. Il sentit soudain un objet lui rentrait dans les côtes. Il baissa les yeux et lança négligemment sa lame sur la table posé à quelques pas de lui. Le jeune homme se renversa une fois de plus sur le dossier moelleux. Passeraient-ils encore une nuit blanche à bavarder tout les quatre ? Possible… | |
| | | Alice Brown
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| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Jeu 8 Nov 2007 - 19:00 | |
| HRP - Désolée du truc merdique... Alice esquissa un sourire complice, regardant de droite à gauche, comme ci elle cherchait quelqu’un. C’était habituel, et s’en en devenait maladif cette sensation…celle d’être de trop, de ne jamais rien dire, ce silence renfermant la plus grande souffrance. Elle regardait ses amis, ne pouvant dire quelque chose ; elle était comme paralysée. A force, elle ne regardait même plus autour d’elle, sachant par cœur ce qui allait se produire car c’était sans cesse le même scénario. Elle restait là, figée, incapable de penser autrement. Alice en devenait pathétique… Très vite, elle posa la main sur son chat, le caressant avec douceur, mais ne pouvant retirer ses yeux des flammes. Les deux autres parlaient, elle les entendait mais n’écoutait rien. Les seuls mots qui en sortirent étaient « virée nocturne…sans moi… ». Junie aimait ça, et Alice aussi, mais c’était différent. Junie prenait ça comme un défi, ou du moins c’est ce qu’avait toujours penser Alice, alors que la jeune Brown en faisait juste pour…respirer. Oui, la jeune Alice était très loin d’être la fille que l’on croit, oui, très loin. Ses ongles ornés de vernis rouge laqué se glissaient dans le pelage de Pucky, faisant des va-et-vient incessants. Elle restait silencieuse, encore et encore, se sentant toujours mal, avec cette boule dans la gorge. Elle était incapable de faire le moindre geste, ses yeux d’un gris étincelant formant une barrière entre son esprit et…le reste. S’en était trop, et même l’arrivée de Ian ne changea rien à la donne. Elle lui avait fait un sourire, mais rien de plus. Les trois autres s’étaient remis à parler, d’après les moindres parcelles de phrases qu’elle captait, ils titillaient Ian en l’appelant James…il détestait ça.
Ses mains tremblaient peu à peu, et dans sa mystérieuse quête de solitude, elle avait trouvé les répondes ; elle n’était qu’une moins que rien. Ses amis continuant de parler, Alice se leva, l’air de rien, se dirigeant vers l’autre côté de la salle commune. Sa petite taille faisant qu’elle pouvait passé n’importe où, elle se faufila derrière un meuble gigantesque, disparaissant de leur vue. Quelques minutes après, elle en ressortit, cet air toujours aussi « Alicien », une boule de parchemin dans les mains. La jeune Serdaigle le défroissa, espérant qu’ils ne l’avaient pas remarqué…de toute façon c’était sûrement le cas. C’est vrai, elle était très discrète, même si des fois elle avait l’envie d’hurler « JE SUIS LA ! » elle ne faisait rien. Repensant tout à coup aux mots qu’elle avait employés dans son parchemin, elle se rapprocha du canapé où était Junie, s’asseyant à côté d’elle. D’une traite, elle reprit sa plume, la trempant délicatement dans l’encre, puis elle se remit à écrire des mots comme « la fin », « les autres », « différents » ou « nulle ». C’était un cercle vicieux, un peu comme dans celui où était tombé Atreus et sa lame. Alice n’avait rien dit, ne voulant pas lui faire de leçon de moral, et encore moins lui dire qu’elle ne supportait plus de le voir ainsi. A quoi bon fondre en larmes devant eux ? Alice regarde toi, tu es tellement faible…Stop. Elle continua à écrire, ses iris gris se posant quelques fois sur le visage de ses amis. D’un coup, sans savoir pourquoi, elle sortit machinalement… « Atreus, la prochaine fois que tu fais une virée nocturne, dis le moi…enfin bon, si tu veux bien de moi, bien sûr »Miracle, elle avait su décroché une phrase, et sans se forcer. La jeune Alice n’osa même plus relever la tête, faisant toujours semblant d’écrire. D’ailleurs, ce qu’elle avait écrit n’avait aucun sens… Des phrases incompréhensibles, remplissant le parchemin d’une encre noire tellement sombre qu’on aurait penser à du sang. Le crépitement des flammes faisait qu’elle n’entendait plus le ronronnement de Puck’, ce qui ne la rassura pas. Elle aimait le sentir à ses côtés, elle se sentait en sécurité, prête à braver milles et une étapes, milles et un dangers… Mais finit, son silence étant rompu, elle jeta sa plume au niveau de l’encrier, se fourrant dans le canapé moelleux. Son regard, en priorité, se dirigea vers la direction de Junie. Elle lui adressa un sourire, incapable de lui dire ne serait-ce qu’une petite phrase. Mais le silence n’est-il pas le plus criant des mots ? Il sait dire tout à la fois, sans qu’on prenne la peine d’ouvrir la bouche, sans qu’on prenne la peine de tout gâcher… Boom-Boom. Son cœur battait la chamade, comme d’habitude. Alice était trop nerveuse, trop mélancolique et bien trop gentille et « seule » comme dirait si bien l’homme de Pré-au-Lard… Levant les yeux au ciel pour empêcher ne serait-ce qu’une larme de couler, elle soupira doucement, ne voulant pas déranger leur fabuleuse conversation. Xavier, Xavier, Xavier… Alice avait eut l’occasion de lui parler une seule fois, et il avait fait tout pour qu’elle comprenne qu’elle ne valait rien, qu’elle était bête, moche, sans cœur et…passons les détails. Xavier était un garçon narcissique, et Alice se demandait comment faisait Ian et Atreus…Ils étaient courageux. « Je compatis » Elle avait lancé cette phrase avec un fond moqueur, mais sans le faire voir réellement. Ses yeux gris brillants comme un miroir, elle fit volte face et regarda en direction de Ian, lui adressant un sourire des plus chaleureux. Ouais, on l’aimait bien pour ces sourires, Alice. Mais pour rien d’autre…c’était de sa faute. | |
| | | James I. Invité
| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Jeu 8 Nov 2007 - 22:06 | |
| - Ça, c'est un truc merdique T__T « Jaaaames. Il ne manquait plus que toi. »« Hey. Comment qu’y vas aujourd‘hui le James ? Bien ou quoi ? »Oh. Il avait bien essayé de ne pas y faire attention. Mais quand ils étaient au moins deux, c’était un peu moins évident. Ça faisait des années, et des années, plus précisément sept ans qu’il leur disait de ne pas l’appeler James, et pourtant, le message ne semblait pas s’être rendu aux oreilles de Junie et d’Atreus. Encore moins eux. Ils trouvaient même ça drôle. Regardez juste le sourire d’Atreus en ce moment même. Sans rire. Même Xavier avait compris. Bon. Lui, fallait croire que Ian l’avait peut-être un peu forcé… Inutile de savoir comment. La seule qui prenait encore le soin de l’appeler Ian, était Alice, et le jeune homme lui en était très reconnaissant. L’anglais serra légèrement les dents sans que ça paraisse, une légère lueur d’agacement passa dans son regard foncé et se contenta d’écouter la réponse du jeune irlandais, à propos de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom-car-ça-nous-fait-vomir. (xD) Mais juste avant, il remarqua qu’Alice s’était éclipsé le temps de quelques secondes, pour en ressortir avec un boule de papier, mais il n’en dit pas moins. « P'tin. J’te jure, s’il nous refait l’même coup que l’année dernière, j’vais pas pouvoir me retenir… »À son tour, un petit sourire en coin apparu sur les lèvres du septième année. Quand les deux jeunes hommes s’y mettaient ensemble, rarement on revenait pour continuer à les agacer. Xavier a lui tout seul devait être le garçon le plus narcissique de Serdaigle. Il se prenait carrément pour un prince. Il ne fallait pas que ça soit trop ci. Il ne fallait pas que sa nourriture soit trop froide. Il fallait toujours qu’il y ait quelqu’un à son service. Et surtout, il ne fallait pas déranger MONSIEUR durant ses précieuses heures de sommeil, oh ! Ian suivit du regard son pote qui lançait sa fameuse lame ensanglantée de son ami sur la table. Mille et une fois, il avait tenté de l’aider, mais ça l’avait été sans succès. Soupirant, il jeta un regard vers Junie et Alice, puis, se tourna vers Atreus, poursuivant sa lancée.« Tu t’souviens dans le cours de potion ? Monsieur avait refusé de couper ses propres ingrédients parce que Monsieur ne voulait pas s’tâcher les mains… » Le jeune homme passa une main dans ses cheveux, ce qui fit tomber le capuchon sur ses épaules. Il se mit à faire tourner le petit livre entre ses mains, observant chacun de ses amis. Ils étaient tous réunis autour du feu, chacun installé sur un fauteuil. Atreus et Ian d’un côté. Junie et Alice de l’autre. N’étaient-ils pas un beau petit groupe ? Deux gars, deux filles. Leur petit rassemblement noctune.« Je compatis »Le bleu et argent tourna son regard foncé vers la sixième année. C’était lui, qu’elle regardait. Il lui rendit doucement son sourire, avant d’hausser les épaules. Cette année, ils ne se laisseraient pas faire. Mais pas du tout. Ça, il aurait pu le jurer haut et fort. Xavier s’en donnait à cœur joie de parler contre tout le monde. Alice ne leur avait rien dit, mais Ian savait pertinemment qu’elle avait eu à faire avec lui. Combien de fois Xavier en avait-il parlé durant les cours de Ian et cie ? Si ça n’aurait pas été d’un minimum de contrôle, Ian lui aurait facilement parlé à deux pouces du visage. Ce type allait décidément trop loin. Pourtant on se demandait bien ce qu’il faisait chez les Serdaigle, Ian ne lui avait jamais trouvé la moindre parcelle d’intelligence dans ce qui pouvait lui servir de cerveau. Silence. Changement de sujet. Mais il ne savait pas trop quoi dire. Il tourna son regard vers les flammes, écoutant le silence. Il se pencha légèrement pour lancer le petit livre rouge sur la petite table qui se trouvait au côté d’Atreus. Étrangement, le bouquin ne fit pas de bruit et se contenta de glisser sur la table. Il arrêta son chemin lorsqu’il percuta la lame et sans plus. Ian se replaça contre le dossier. En ce moment même, Atreus et lui, faisait un duo d’enfer. Les deux mecs écraser dans leurs coussins…
Il se contenta de lancer sa baguette dans les airs et de la rattraper. Lorsqu’elle était dans la hauteur, sa baguette faisait quelques cercles, et retombait dans la main du bleu et argent. C’était une de ses nuits où il pouvait parfois se passer de nombreux silences. Personne ne disait rien et d’un côté, c’était peut-être mieux ainsi. Qui allait être le prochain à briser ce moment silencieux ? |
| | | Natalia J. Newberry
Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 05/11/2007
| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Sam 10 Nov 2007 - 18:13 | |
| Natalia vit Atreus soupirer, et lever les yeux au ciel. Elle le fixa alors de son regard bleu tel l'océan, elle ne comprenait pas qu'il ne lui dise pas qu'il allait faire une vadrouille dans Poudlard la nuit. C'était ce gût de l'adrénaline, de la peur, de la fuite, qui plaisait tant a Natalia. Le fait de se rendre compte que l'on ai vivant. Silence. Elle ne décrocha pas un seul regard, jusqu'a ce que celui ci pose un couteau ensanglanté sur la table qui se trouvait devant eux. Silence. Du sang. Son sang ? Elle eu la réponse a sa question pas plus de quelques secondes plus tard, lorsque Atreus releva les manches de son pull, et qu'elle vit alors de longues et fines coupures sur ses avant bras. Il avait recommencer. Il lui avait pourtant promis. Silence. Elle lui adressa alors un regard noir, mais avant qu'elle ai pu riposter, Ian avait fait son entrée a son tour dans la salle commune. Puis tout s'enchaina très vite, instinctivement, elle reporta son regard sur Alice, lui adressant un regard doux, et un sourire chaleureux. Silence. Elle ne comprennait tout ce qui se passait, elle était dans ses pensées, Natalia le voyait bien. Silence. Elle n'en dit pas un mot cependant jusqu'a ce que la conversation reprenne son fil. Elle vit que les deux jeunes se plaignaient de quelqu'un.
« P'tin. J’te jure, s’il nous refait l’même coup que l’année dernière, j’vais pas pouvoir me retenir… »
Natalia fronça les sourcils, elle ne voyait pas encore de qui il parlait, mais rien que le fait qu'il parle de se battre, elle detestait ça. C'était tellement puérile pour elle d'en venir au mains quand on avait la parole, mais soit, les garçons ne réfléchissent pas comme les filles c'est bien connu. Elle ne rajouta rien, essayant de trouver de qui il parlait.
« Tu t’souviens dans le cours de potion ? Monsieur avait refusé de couper ses propres ingrédients parce que Monsieur ne voulait pas s’tâcher les mains… »
Toutes ces paroels commencaient a faire leurs petit bout de chemin dans le cerveau de Natalia. A présent, elle voyait de qui il parlait. Xavier. Qui d'autre pouvait être aussi chiant ? Elle ne comptait même plus le nombre de fois où, il lui avait demander d'explorer son lit, alors qu'elle allait voir James et Atreus dans leur dortoir. A chaque fois ca terminait de la même façon, celle ci soupirait lui explicait que même si c'était son seul choix, elle préférait se faire lesbienne, puis celui ci devennait grossier, et soit Atreus soit James, finissait par lui cogner dessus.
« Je compatis »
Natalia afficha alors un regard compatissant a Alice. Elle l'avait retrouver dans un de ses états ce jour là. Elle avait été tellement en colère qu'il parle comme ca a sa meilleure amie, a son Alice, qu'elle était montée directement dans le dortoir et lui avait collée sa main sur sa joue. C'était la seule et unique fois dans sa vie que Natalia avait portée la main sur quelqu'un. Silence. Elle se leva alors pour se rapprocher du feu. Mettant ses mains a quelques centimètres des flammes, elle retourna sa tête vers ses trois amis avant de prendre a son tour la parole.
« Quel con. J'le deteste, et le pire c'est qu'il croit que je suis sa pote. C'est toujours Junie chérie par là, ma Junie par ci. Et a chaaaaque fois, il faut que je lui répète, que moi c'est Natalia. »
Elle soupira et montra un air exaspéré sur son visage, avant d'exploser de rire. Silence. Une Natalia en colère, ce n'est vraiment pas quelque chose de positif pour la personne qui est dans son champs de mir. | |
| | | Atreus Calgar
Nombre de messages : 1090 Age : 33 Maison : S.E.R.D.A.I.G.L.E Message Perso : Vous aimeuuuuh ! (L)Tigresse, Evanounette, Stephichou, Jumelle, Meeeeel', Thominou, Maureen... (L) Age du Perso : 17 ans Date d'inscription : 17/07/2007
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| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Dim 11 Nov 2007 - 2:05 | |
| Atreus avait sentit la légère tension de Junie lorsqu’il lui avait montré ses bras mutilés. Oui. Je sais. Ca ne lui plaisait pas. Ni d’ailleur à Ian et Alice. Il le savait. Il avait entendu leurs paroles d’aide et leurs essais de le convaincre d’arrêter. Et voilà comment il remerciait ses amis : en continuant. « T’es vraiment qu’un sale con Atreus. » Il l’entendait cette voix dans sa tête. Il l’entendait mais ne faisait rien. C’était plus fort que lui. C’est tout. Une sorte d’addiction à la scarification. Mais en voyant ses mais à ses côtés, Alice, Junie, Ia,, il sentit vraiment le pincement au cœur qui apparut. Il baissa la tête doucement et son regard mélancolique se perdit dans l’océan des flammes. La voix d’Alice le sortit de sa torpeur spleenétique. Alice - « Atreus, la prochaine fois que tu fais une virée nocturne, dis le moi…enfin bon, si tu veux bien de moi, bien sûr » L’Irlandais sourit doucement avant même de tourner la tête vers elle. Il lui adressa un regard chargé de tendresse, d’affection avant de lui répondre. Atreus - « Pas d’problème Alice. T’sais bien que je pourrai pas te dire non. » - Il détourna le regard vers Junie, tout en gardant son léger sourire - « Tu pourras nous accompagner Junie. Toi aussi Ian. Nan vraiment j’voulais être seul ce soir pour… Pour c’que vous savez. Vous n’aurez pas apprécier ça de toute façon. » La voix du Serdaigle se tut. Silence. Il regarda ses coupure à la lueur du feu. Les plaies brillantes étaient nettement visible. Soudain, tout lui parut stupides. C’était vrai. Il fallait le dire. C’était complètement con ce qu’il faisait. Sa conscience tordu et maligne choisit bien-sûr ce moment pour lui faire rappeler le bonheur que cela procurait. Oui. Ca aussi c’était vrai. Une fois de temps en temps. Seulement. C’était ça qu’il devrait faire. C’est ce qu’il lâcha sans préambule. Atreus - « J’vais me calmer de ce côté-là… Pour vous. » Atreus était conscient qu’il aurait du prendre cette décision depuis des années. La volonté. C’était ça qu’il l’avait empêché. La volonté d’arrêter ne lui était jamais venu. Jamais. Même pas pour eux. Il secoua la tête doucement. Allez. On oublie ça. La soirée était belle, agréable. Il n’avait aucune envie de plomber l’ambiance avec ses petits problèmes merdiques, sans intérêts.
La discussion était en c’moment sur Xavier. Ce connard. Ian évoquait le cours de potion. Tsss. A ce souvenir, même sa mélancolie passagère disparu. Comment qu’il le détestait c’gars. Ce dernier s’en apercevait bien mais persistait à toujours faire son « grand ». Combien de fois Ian et lui l’avait cogné ? Il se tenait tranquille envers eux mais voilà… A chaque fois il remettait ça sur n’importe qui. Même Alice y avait eu droit. Ce jour-là, le trio Ian-Junie-Atreus avait eu du mal à ne pas l’écorcher vif. L’Irlandais s’aperçu qu’il avait serré les poings, les jointures nettement visible et blanche. Il desserra ces derniers avant d’entendre Junie proférait sa colère, elle-aussi contre Xavier. Junie - « Quel con. J'le deteste, et le pire c'est qu'il croit que je suis sa pote. C'est toujours Junie chérie par là, ma Junie par ci. Et a chaaaaque fois, il faut que je lui répète, que moi c'est Natalia. » Le ton tellement exaspéré de la jeune femme fit naître un sourire sur le visage d’Atreus. Junie et ses réactions crû. Il l’adorait. Fallait dire aussi que leur caractère étaient légèrement semblables. Autant elle ne passait pas aux mains comme le faisait trop souvent l’irlandais, elle n’était pas la dernière à dire ce qu’elle pensait. Bref. Le silence avait repris ses aises. Voulant changer de sujet, sachant pertinemment que si ça continuait comme ça il pourrait pas s’empêcher d’aller frapper l’autre con de Xavier, Atreus avisa le bouquin qu’avait jeté Ian sur la table, prêt de sa lame. Un regard interrogatif sur la couverture unie et nue, avec seulement une sorte de dessin étrange. Avec un air intéressé, il montra de la tête le livre à James. Atreus - « Ca traite de quoi ton bouquin Ian ? « Bon. Ce n’était peut-être pas le mieux à demander pour changer de sujet mais c’est tout ce qu’il avait trouvé. De plus, le motif du bouquin l’attirait. Étrangement… | |
| | | Alice Brown
Nombre de messages : 61 Maison : Serdaigle Message Perso : L'amour est une catastrophe magnifique ; savoir que l'on fonce dans un mur mais accélérer quand même Age du Perso : 16 ans Date d'inscription : 05/11/2007
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| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Dim 11 Nov 2007 - 12:53 | |
| Comment expliquer ça ? Qu’en si peu de temps, qu’en quelques secondes, Alice s’était mise à sourire. C’était son premier « vrai » sourire de la soirée, et elle sentait que ça n’allait pas être le dernier. Ian lui lança un sourire, qu’elle lui rendit immédiatement. Puis Atreus prit une bonne résolution, qu’il n’avait pas prise avant : se calmer. La jeune Serdaigle lui lança un sourire, elle savait qu’il y arriverait, et de toute façon, elle serait là pour l’épauler…tous serait là pour l’aider. Et puis ils se remirent à parler de Xavier… Alice étant la plus petite des Quatre, il avait facile à lui pourrir l’existence. Un jour, il avait même réussit à la bloquer dans un coin pour lui dire ses quatre vérités, forçant un peu trop au goût d’Alice sur les mots « tu viendras dans mon lit » et « t’es vraiment nulle ». Mais la jeune Sixième Année ne s’était pas laissée faire, elle lui avait simplement foutus une gifle, histoire qu’il se calme un peu. Depuis, elle avait plus le droit aux menaces et aux regards noirs, mais maintenant, elle était habitué. Il avait sûrement raison : elle était bonne à rien, mais la seule chose qui était sûre, c’est que quoi qu’il dise, il avait toujours Junie, Atreus et Ian sur le dos – ce qui était toujours marrant, d’ailleurs. Soupirant rien qu’en y repensant, la jeune Brown écouta attentivement la phrase de sa meilleure amie. En quelques secondes, Alice s’était mise à rire, un rire presque inaudible qu’on remarquait grâce à son sourire. Pour l’enfoncer encore plus, ça, Junie était toujours là ! Elle non plus ne pouvait pas le voir en peinture, pourtant, c’était loin d’être réciproque…
« Un jour je l’ai surpris en train de dire : "Junie ? Je vais me la faire avant la fin de l’année !" Ce type est tellement bête qu’il ne voit même pas que personne ne l’aime, même ses propres amis ne peuvent pas le voir… Et j’en sais quelque chose, j’ai eut l’occasion de parler avec Jesse, et il m’a dit qu’à chaque fois que Xavier m’insultait, il me défendait. Et vous saviez que son ancienne petite amie l’a trompé avec Peter, son sois disant grand ami ?! Quand on me l’a dit, j’étais plié… C’est la preuve que, quand même, on n’est pas les seuls à ne pas pouvoir le voir en peinture. D’ailleurs, ce type, je me demande comment il a pu sortir avec des filles…Rien qu’en y pensant, ça me donne envie de vomir. »
Les rumeurs et les comérages. Ca, s’était le domaine d’Alice et Junie. Bon, sûrement pas de Ian et d’Atreus, mais des fois il y en avait des très drôle qui circulait. Tout en regardant Junie, la jeune bleu et argent frissonna. Il faisait chaud, oui, surtout grâce au feu mais il y avait toujours un petit courant d’air glacial… Il était tard, mais la fatigue ne se fit pas ressentir. Ses yeux gris étaient encore grand ouverts, se posant sur tout et n’importe quoi. Elle repensait à Atreus qui lui avait dit, quelques minutes plus tôt, qu’il ne pourrait pas lui dire non pour une virée nocturne. Elle s’imaginait déjà y aller avec eux : depuis la rentrée, elle n’en avait fait que deux. Habituellement, c’était rare quand elle n’en faisait pas, mais là, c’était carrément le contraire. Mais stop, elle verrait ça demain en se levant. Il ne fallait pas gâcher ce si bon moment. Le silence s’imposa durant quelques secondes, des secondes où le cœur de la jeune Alice battait la chamade. Ses mains tremblaient, puis s’arrêtaient, puis elle recommençaient…c’était un cercle vicieux, et elle ne savait pas quel était la cause de ses tremblements soudains. Mais elle cessa d’y penser qu’en la voix d’Atreus retentit. Il cassa le silence avec douceur, surprenant la jeune Alice, qui ne s’en doutait pas. Le regard à présent dirigé vers Atreus, elle l’écouta, comme les autres.
« Ca traite de quoi ton bouquin Ian ? »
La jeune Brown dirigea immédiatement son regard vers le livre de Ian. Sa couverture était étrange, avec une inscription qui capturait votre regard en quelques instants. Sa couleur unie vous scotché sur votre canapé, oui, c’était sûr : ce livre attiré l’œil. A sa vue, Alice se dit qu’elle devrait passé plus souvent de temps à la Bibliothèque. C’est vrai ça, elle n’y allait jamais à part quand elle devait y rejoindre quelqu’un, mais à chaque fois qu’elle y mettait les pieds, elle était forcée. Sourire. Alice se tourna vers Junie, puis vers Puck’ qui ronronnait toujours autant sur ses genoux. A présent, elle se voyait très mal dormir comme lui, surtout maintenant… | |
| | | James I. Invité
| Sujet: Re: Everybody's Changing - Libre Sam 17 Nov 2007 - 22:06 | |
| HRP _ Désolé du retard.
« Quel con. J'le deteste, et le pire c'est qu'il croit que je suis sa pote. C'est toujours Junie chérie par là, ma Junie par ci. Et a chaaaaque fois, il faut que je lui répète, que moi c'est Natalia. »
Le Serdaigle fixait Natalia de son regard foncé, un léger sourire sur les lèvres, suite au comportement de cette dernière. Ce type avait vraiment le don de se mettre les pieds dans les plats, et malheureusement, il se heurtait souvent à des personnes plus fortes que lui. Pourtant le message ne semblait jamais se rendre au cerveau du fait qu’il ne fallait pas se moquer de Atreus, James et Natalia en particulier. C’était probablement ceux qui n’avaient aucunement peur des conséquences qui pouvaient y avoir s’ils osaient touchés Xavier. Il était une sorte de défouloir au final… Bref. Les deux bleues et argents, Natalia et Alice s’étaient mis à rire, et Ian observa la sixième année lorsqu’elle prit la parole.
« Un jour je l’ai surpris en train de dire : "Junie ? Je vais me la faire avant la fin de l’année !" Ce type est tellement bête qu’il ne voit même pas que personne ne l’aime, même ses propres amis ne peuvent pas le voir… Et j’en sais quelque chose, j’ai eut l’occasion de parler avec Jesse, et il m’a dit qu’à chaque fois que Xavier m’insultait, il me défendait. Et vous saviez que son ancienne petite amie l’a trompé avec Peter, son sois disant grand ami ?! Quand on me l’a dit, j’étais plié… C’est la preuve que, quand même, on n’est pas les seuls à ne pas pouvoir le voir en peinture. D’ailleurs, ce type, je me demande comment il a pu sortir avec des filles…Rien qu’en y pensant, ça me donne envie de vomir. »
Si l’on sort du contexte de Méfaits Accomplis. J’aurais pu vous dire que Xavier était le portrait craché de Malefoy, mais à Serdaigle. Prenez ce comportement et transposé le sur Xavier et ça reviendra au même. Retournons au RP à présent. Un nouveau sourire apparu sur les lèvres du septième année, avant d’échanger, à nouveau, un air complice avec son ami, Atreus. En effet, les potins n’étaient pas spécialement le domaine des garçons, mais les rumeurs circulaient toujours aussi rapidement dans l’école de sorcellerie. Ian n’était pas le type qui allait en raconter, mais plutôt écouter. Par exemple, lorsqu’il attendait quelqu’un dans les couloirs et qu’un groupe de personnes près de lui parlent de quelque chose qui pouvait s’avérer intéressant, il écoutait. Sinon, sans plus. Savoir qu’untel ou untel était sortit lui ou l’autre, au final, ça ne changeait strictement rien à sa vie. Mais savoir que Jesse défendait également Alice, eut une sorte d’effet de soulagement pour le septième année. Pour ce qui était de Peter… Sans commentaire. James tourna, à son tour, le regard vers les flammes, se sentant bien. Parler entre eux, était toujours bien agréable. Sortant un peu de l’habituel étouffant de tous les élèves en plein jour. La nuit était une sorte de refuge pour plusieurs.
« Ca traite de quoi ton bouquin Ian ? »
Hum… Hein ? Quoi ? Ian se redressa lentement et posa, comme tous les autres apparemment, sur son propre bouquin. C’était vrai qu’il était étrange, et c’était bien ça qui obsédait le bleu et argent. Il y avait quelque chose de pas normal, mais il n’arrivait pas à trouver quoi. Et ça, ça l’énervait.
« Je ne sais pas trop… C’est assez complexe à vrai dire… » commença-t-il tout en se levant du fauteuil pour aller reprendre le livre.
Lorsqu’il posa sa main sur le livre et l’attira contre lui, un drôle de phénomène se produisit. La lame le suivait. Elle glissa sur la table, jusqu’à temps qu’elle tombe sur le sol, alors que Ian éloignait le livre de la table, observant se qui se passait. Il lança un regard perplexe aux trois autres et tourna le livre sur lui-même. Sur le côté, les pages avaient été tâchés légèrement du sang de la lame, et du coup, on aurait dit que ça agissait comme une sorte d’aimant. Le jeune homme s’accroupit et rapprocha / éloigna le bouquin de la lame, qui elle, avançait toujours plus vers le livre, et vers Ian par le fait même.
« Ok… Ça, c’est pas normal… »
Petite expérience. Il fit glisser rapidement le livre contre le sol, qui partit quatre ou cinq mètres plus loin. La lame tourna sur elle-même et, comme je l’ai dit, comme un aimant, elle glissa à la vitesse de la lumière juste à côté, mais sans y toucher, manquant de couper Ian au passage. |
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