Appartement d'Harkaitz Rocstone

(date indéfinie, après le bal masqué )

Lareless a frappé trois fois. Aucune réponse, mais la porte est déverrouillée comme à chaque fois qu'il est à l'intérieur.

La jeune femme entre, regarde autour d'elle d'un oeil critique. Il n'y a pas trace de son ami dans la pièce. Dégainant sa baguette, elle avance lentement, refermant la porte derrière elle.

C'est alors qu'une lumière derrière une porte attire son attention. Souriante, elle s'y dirige, écoute un moment. Le clapotis de l'eau lui confirme qu'il est en train de se laver. Se détournant de la porte, elle avise un bouquin et un fauteuil.

Elle s'installe confortablement, ca risque d'être long.

Effectivement, ça risquait d'être long. C'était bien connu, Kaitz aimait traîner sous l'eau chaude lorsque rien d'autre ne l'intéressait au dehors. C'était un de ses moments intimes de détente, les rares moments où il se retrouvait seul avec lui-même. Des moments de solitudes appréciés, mais dont il n'abusait pas. Il n'aimait pas trop être seul... sauf sous la douche !

Et puis, seul sous la douche, on pouvait imaginer n'importe quoi, penser à tout sans devoir s'expliquer. Et puis, aimant expérimenter, Kaitz avait découvert depuis longtemps les effets que la vapeur faisait sur la voix...

- Roxaaane You don't have to put on the reeeeed liiiiiight Those days are oveeer You don't have to seeeeell your boooooody to the night !

Il laisse l'eau chaude couler sur sa tête et sa peau, appréciant la chaleur. Il n'entend rien de ce qui se passe au-delà-du rideau de douche, que le son de l'eau dans la tuyauterie... et sa voix...

- Roooooooooxaaaaane You don't have to wear that dress tonight Walk the streets for money You don't caaaare if it's wroooong or if it's right !

Un petit coup de savon, on se frotte derrière les oreilles, on se savonne partout, sans cesser sa chanson, mais avec moins de force.

- Roooooooxaaane You don't have to put on the red liiiiiiight. Roooooooxaaane You don't have to put on the reeeeeed liiiiiiight. You don't have to put on the reeed liiiiiiight. You don't have to put on the reeeed liiiiiiight.

Un petit coup sous l'eau, il cesse de chanter, question de pouvoir se passer la tête sou l'eau... il a déjà expérimenter, c'est dangereux de chanter « sous » l'eau. Une petite dose de shampoing et il poursuit.

- I loved you since I knew yoooou I wouldn't talk dooown to youuuuuu I have to tell you just how I feel I won't share youuuu with another boooy

Un autre silence, c'est un retour sous l'eau. Il se rince totalement, puis coupe l'eau. La joie de savoir que même si l'eau est coupée, la vapeur y est toujours.

- I know my mind is made uuuuuup So put away your make uuuuuuup Told you once I won't tell you again It's a bad way. Rooooooooooooooooxanne You don't have to put on the red light Rooooooxaneeeee... you'dont have to put on the re...

La peau sèche, il sort de la minuscule salle de bain, serviette non pas autour de la taille, mais sur la tête, à s'éponger vigoureusement les cheveux. Il aimait bien cette chanson. Ça lui faisait penser à une ancienne maîtresse qu'il avait eu à peu près à la même époque que cette chanson était sortie.

- I loved you since I knew yoooou... AAARG !!! Ah ! Less !

En retirant la serviette de devant ses yeux, il ne s'attendait pas à voir quelqu'un dans sa chambre.

- Tiens, j'suis bien content que ce soit toi... j'ai encore oublié de verrouiller la porte, hein ?

Il hoche la tête, l'air penaud, sous les mèches mouillées.

I loved you since I knew yoooou... AAARG !!! Ah ! Less !

Avec un sursaut, Lareless lève les yeux du bouquin. Elle fixe Kaitz dans les yeux avec l'air de ne pas y croire.

Tiens, j'suis bien content que ce soit toi... j'ai encore oublié de verrouiller la porte, hein ?

Elle prend son temp pour répondre, regarde Kaitz de haut en bas. Un petit sourire mystérieux se dessine sur ses lèvres, les yeux verts pétillent de malice. Elle le connait par coeur, il est son ami, fut son amant. Mais même platoniquement, c'est toujours un plaisir de contempler ce dont la nature a pourvu Kaitz. Son regard passe brièvement sur les 3 cicatrices qu'il arbore fièrement. descend un peu avant de revenir se planter dans ces prunelles trop bleues.

Elle dépose le bouquin ou elle l'a pris. Prend son temp pour pouvoir apprécier le spectacle le plus longtemp possible. Elle lui lance à la blague.

Eh bien... Tu n'a pas peur qu'elle prenne froid? Je te dérange peut être Kaitz? Je peux revenir tu sais?

Il a visiblement surprit Less autant qu'elle l'a surprit. Pourtant, c'est elle qui est chez lui. M'enfin bref. Elle le détaille de la tête aux pieds, attentivement. Kaitz sourit, nullement intimidé. On ne pouvait être gêné que lorsqu'on avait des doutes et sur son apparence, il n'avait aucun doute. Et puis, c'était Less, sa meilleure amie, son âme soeur, celle qui ne le quitterait jamais. Ils avaient beau ne plus être amant, il n'avait rien contre le fait de se balader nu devant elle.

- Eh bien... Tu n'a pas peur qu'elle prenne froid? Je te dérange peut être Kaitz? Je peux revenir tu sais?

Sourire en coin de celui qui aime se faire regarder et surtout qui sait que celle qui le regarde apprécie la vue, il n'a absolument aucune mouvement pour se cacher, rien du tout. Il remet sa serviette sur sa tête et se frotte les cheveux pour les éponger. Avec toute l'assurance qu'il peut dégager en connaissance de cause, il fait exprès de passer devant Less.

- Puisque tu es là. Tu ne me dérange pas. Tu me surprend parfois, mais tu ne me dérange jamais.

Il lance la serviette plus loin, vers la salle de bain, comme il le ferait s'il était seul.

- Et non, elle n'aura pas froid. Le feu est vif... enfin, il l'était, dit-il en regardant les faibles flammes.

Un regard de biais, toujours le même sourire en coin, aucun signe d'une possible tentative de se cacher.

Et non, elle n'aura pas froid. Le feu est vif... enfin, il l'était, dit-il en regardant les faibles flammes.

Elle rallume le feu d'un simple geste. Un gros feu ronflant et chaud. Elle toussote un peu, lève la tête. Il passe devant elle, se pavanant le salaud! Il sait très bien ce qu'il fait et en profite. Elle a une grimace amusée, plissant le nez pour le faire rire avant d'en faire autant.

Elle ricane un petit peu. D'un rire chaud et rauque qu'il connait bien. Lareless se rasseoit correctement sur le fauteuil, croise les jambes et tape légèrement du pied.

Heu.. ca te dirais de t'asseoir un peu? Je n'ai pas le meilleur point de vu pour te dire ce que j'ai à t'annoncer vieux. C'est très distrayant mais ce n'est pas à elle que je veux parler.

Et oui, il fait exprès, à quoi s'attendait-elle de sa part ? Le feu s'active sur un seul geste de sa part, comme toujours. Elle grimace et il rigole, sachant très bien qu'elle, ça l'intimide un peu. Oh, il sait aussi que ça ne lui est pas désagréable, mais qu'elle ne fera rien non plus. Elle est sa meilleure amie. Elle rit à son tour. Il adore ce rire. Son rire chaud, un musique incendiaire pour le bois d'allumette qu'il est.

- Heu.. ça te dirais de t'asseoir un peu? Je n'ai pas le meilleur point de vu pour te dire ce que j'ai à t'annoncer vieux. C'est très distrayant mais ce n'est pas à elle que je veux parler.

Il éclate de rire et va docilement s'asseoir sur son lit, adoptant une pose des plus équivoque.

- Je t'écoute, dit-il d'un ton sérieux avant d'accentuer la provocation dans sa pose.

Ok, Kaitz ne pouvait mentir à Less. Elle était capable de déceler le moindre des mensonge qu'il aurait pu tenter. Elle ne pouvait donc pas non plus ne pas voir qu'il la narguait, malgré le fait qu'il s'était bel et bien assit, comme elle lui avait demandé. Le sourire en coin, l'éclat dans l'oeil bleu, la pose, autant d'indices pour marquer la provocation volontaire.

Mais il le fait réellement exprès. En d'autres temp et d'autres circonstance elle aurait déjà succombée. Un régal pour les yeux... Mais il faut pas trop charrier non plus.

Pour rire de lui un peu, elle l'imite, prend une pose similaire sur le fauteuil. Le fixant de son oeil vert avec le même lueur qu'il a lui, elle sort un papier de sa poche de jeans et le lui tend. Sa mutation de prof d'arithmancie a prof de DCFM.

Tiens, lis.

Elel le laisse s'étirer, prendre la missive et la parcourir du regard.

Ils ont aimé mon remplacement ca l'air... Kaitz... merci de m'avoir tordu un bras pour avoir apposé ma candidature.

- Tu n'a pas l'habit pour rivaliser, Less, blague-t-il en s'étirant tout de même, sans se lever, pour prendre le papier.

Il le parcours rapidement et il a à peine le temps de le terminer que Less lui confirme son poste de DCFM. Il s'assoit sur le bord du lit, un sourire visiblement ravi sur les lèvres. Son visage s'éclaire, il regarde Less et frappe dans ses mains.

- Ah, Yessss ! J'le savais ! Je savais que t'étais la meilleure !

Il se lève d'un bond, il a l'air encore plus excité par la nouvelle que Less. Il relit la lettre attentivement, le regard brillant.

- C'est génial ! Faudra aller fêter ça ! Quand Muelle l'apprendra ! Tu l'as raconté à Muelle ? Waw ! Je savais que tu l'aurais, le contraire était impensable !

Un peu plus, il en sauterait de joie. Il lit et relit la lettre, surexcité.

Elle se relève, elle déteste... bon, pas tant que ca, mais c'est incongru le niveau de vision qu'elle a assise. Elle préfère donc se mettre à sa hauteur... de yeux.

Je pensais vous inviter, toi Samuelle, Selpanius et sa charmante soeur pour fêter ca. Menu, homard et dessert avalanche au chocolat.

Par la même occasion, elle espère remettre un sourire dans ces yeux bleus. Elle se rappelle bien trop la cuite mémorable qu'il a eu ainsi que la réaction étrange lorsque Selpanius lui a parlé d'elle.
Justement, elle devient un peu plus nerveuse.

Je voulais justement en parler avec toi Kaitz. Ca semble t'avoir plus que dérangé que...

Elle laisse sa phrase en suspend, baisse les yeux mais les remonte vite.

nous ayions eu quelques rapports intimes lui et moi.

Termine t elle avec sa franchise habituelle.

Tout content, il l'est un peu moins lorsqu'elle fait allusion à Selpanius. Il grimace même. Le souper avec Samuelle, et Lihinie l'intéresse, mais pas le Selpanius. Et d'ailleurs, il n'aime pas que Less traîne avec lui. Il roule des yeux et soupire.

- J'aime pas que tu traînes avec lui, c'est vrai. C'est pas le genre de type qu'il te faut, même pas pour s'amuser. Il a un quelque chose de pas net Selpanius.

Il se détourne, visiblement contrarié, mais il tente tant bien que mal de ne pas gâcher la bonne nouvelle du changement de poste de Less avec ses impressions. Il choisit de détendre l'atmosphère qu'il a lui-même tendu.

- Et d'ailleurs, je sais vraiment pas ce que tu peux lui trouver à Selpnaius quand t'as déjà vu ce que moi j'ai, dit-il en faisant volte-face et en se désignant dans son intégralité.

S'en suit le sourire de la mort qui tue si caractéristique à Kaitz.

Et d'ailleurs, je sais vraiment pas ce que tu peux lui trouver à Selpanius quand t'as déjà vu ce que moi j'ai, dit-il en faisant volte-face et en se désignant dans son intégralité. Il a ensuite LE sourire. Celui auquel personne, et surtout pas elle, ne peut résister.

En effet, approuve t elle. Je vois très bien ce que Toi tu as. Très alléchant, tu me tente là.

Elle a une étincelle dans le regard, une moue boudeuse... Elle s'avance, juste devant lui. Pour le narguer, l'enflammer et le consumer peut-être. Elle pointe un doigt effilé sur la poitrine de l'homme, la frôle doucement.

Elle approche son visage à 2 pouces de celui de son ami, les yeux mi-clos, le regard de braise. Sa main remonte, écarte une boucle trempée pour passer délicatement sur le contour de l'oreille. Elle lui dit d'une voix basse.

es tu prêt à me donner la même chose? A chaque fois que je le demande?

C'est fou à quel point le vent peut tourner rapidement dans certaines situation. D'un Kaitz plein d'assurance et moqueur des dernières minutes il passe soudain à un Kaitz hésitant, presque terrifié. C'est fou à quel point un simple contact à un moment donné peut avoir des répercussions dévastatrice sur un corps, le sien. Il a une brusque inspiration qu'il tente de masquer et recule lentement.

- Arg...

Il se détourne brusquement et s'éloigne, sans répondre à la question. Il file droit vers son bureau et sa penderie et en sort brusquement des vêtements, qu'il jette sur le lit, sèchement, et s'habille en un temps record. Il aurait aimé trouver une réplique, mais il a beau chercher, rien ne vient.

Un lourd silence plane dans la chambre pendant qu'il boutonne sa chemise avec hargne. Il le brise avec des mots et sur un ton qu'il regrette aussitôt.

- Bah, si ça t'amuse pour le moment, tant mieux...

Non, c'est pas ce qu'il aurait du dire, il aurait du dire que Selpanius était un chic type, mais de ne rien attendre, qu'il était aussi girouette que lui, que Selpanius et lui étaient le même genre de type et surtout qu'elle ne devait pas s'y attacher, car il finirait par la repousser lâchement, comme il l'avait fait des années plus tôt...

- Non... enfin... ce que j'veux dire c'est que comme j'le connais, il va rapidement passer à autre chose... avant même que t'ai eu le temps de t'ennuyer.

Bon, c'est boiteux... pas tout à fait vrai, mais pas faux non plus...

Elle s'attendait à cette réaction à vrai dire, aurait souhaité autre chose, mais est restée réaliste.Less s'attendait à cette panique dans l'oeil... Elle est décue, mais ne le montre pas. Elle le pensait jaloux. Elle s'est trompée. Cest seulement le Kaitz protecteur qui fait surface.

- Arg...

Il se détourne brusquement et s'éloigne, sans répondre à la question. Il file droit vers son bureau et sa penderie et en sort brusquement des vêtements, qu'il jette sur le lit, sèchement, et s'habille en un temps record.

Un lourd silence plane dans la chambre pendant qu'il boutonne sa chemise avec hargne. Elle le regarde faire, les bras croisés avec son sourire en coin.

- Bah, si ça t'amuse pour le moment, tant mieux...

Elle hausse les sourcils, rit un peu silencieusement.

- Non... enfin... ce que j'veux dire c'est que comme j'le connais, il va rapidement passer à autre chose... avant même que t'ai eu le temps de t'ennuyer.

Alors c'est tant mieux, mes deux dernières relations ont été trop sérieuses et marquantes. Je veux regoûter à ce que j'avais avant...

Toi, passe t elle proche de terminer. Mais elle est sûre qu'il a compris. Elle a eu des tas d'amants avant lui et un seul après... Elle se rattrappe du mieux qu'elle peut. S'approchant de son ami, elle lui arrange le col de sa chemise.

Merci de t'inquiéter pour moi Kaitz... Mais je ne recherche pas quelque chose dans lequel j'y laisserais quelques lambeaux d'oreillettes. C'est très clair entre nous. Ce n'est que pour le plaisir. Si tu vois que je m'entiche, je te donne le devoir de me le dire d'accord?

Elle lui époussette une poussière imaginaire sur l'épaule, le regarde dans les yeux et sourit franchement.

Alors, tu viens souper chez moi pour faire ton grand Kaitz protecteur?

- D'accord, ça me rassure, répond-il, penaud, sans être vraiment rassuré.

Non, mais pour qui il se prenait de lui dicter quoi faire ? Il sait très bien que d'un autre, ça n'aurait pas eu le même effet. Il n'avait jamais eu une telle réaction face à Lucius. Il ne le connaissait pas beaucoup, mais de ce qu,il en connaissait, il lui aurait confié ce qu'il a de plus précieux, c'est à peu près ce qu'il avait fait d'ailleurs. C'était vraiment un brave type... Selp, c'était un... bref...

- Évidemment que je viendrai. Personne ne pourrait résister à ton Avalanche au chocolat. Et tu sais bien que j'me damnerais pour y goûter encore et encore.

Il sourit, un peu en coin.

- D'accord, j'te le dirai. Et j'te jure que s'il te blesse, j'le démolis.

Il lui adresse un des sourire qu'il utilise lorsqu'il ment effrontément, sachant très bien que personne ne le croit, mais cette fois, il y a tout de même un fond de vérité.

- Remarque que j'vais démolir aussi tout ce qui pourrait te blesser, Selp ou pas, ajoute-t-il d'un ton blagueur.

Remarque que j'vais démolir aussi tout ce qui pourrait te blesser, Selp ou pas

Avant ou après que je l'ai démoli moi même?

Elle éclate de rire, regarde sa montre. Bon, il faut que j'y aille. Des corrections à terminer avant cette fin de semaine.

Elle lui donne un baiser sur la joue, disparait dans le corridor. Un instant plus tard elle repasse la tête par la porte.

Kaitz?

Moui?

Elle hésite, puis lui dit tranquillement.

Tu sais Kaitz, se promener en bas de pijamas dans les dortoirs des étudiants ca ne se fait pas. Déjà que tu invite à l'orgasme d'un mouvement d'épaule... Tu dirais quoi si je sortais mes déshabillés de dentelles dans les dortoirs masculin?

Il lui sort un de ses grands sourires niais.

"Je dirais que j'aimerais bien être Gryff"

Less éclate à nouveau de rire. J'aimerais bien être Poufsouffle, mais le bruit court dans les corridors... fais attention tu t'attire du trouble vieux. Je dois y aller, je t'attends vendredi soir â 19 heures. Salut!

Sur un dernier signe de la main, elle referme la porte.

On est le soir. Less, en robe de chambre en ratine de velours parcoure le peu de corridor la menant à la chambre de Kaitz rapidement.

Elle n'est pas à l'aise de se promener en petite tenue ainsi dans les corridors, d'Ou l'épaisse robe de chambre. Une invitation à la main, elle cogne à la porte de la chambre de Kaitz, trépignant comme une gamine.

Pas de réponse... A tout hasard, elle tourne la poigné. Non mais le sale con! Il passe proche de se faire empoisonner et il ne barre même pas. Elle le frapperait tiens.

Passant la tête , elle voit Kaitz étendu sur le ventre dans el lit, Jack sur son dos , son grand ami Cognac à la main et un épais bouquin devant lui.

Je te prends en grande conversation avec Cognac Kaitz? Je peux repasser demain.

Dit elle d'un ton faussement gêné, le corp dans le corridor et la tête dans la chambre.

La soirée était très avancée, mais Kaitz s'était prit à lire un truc intéressant. Il avait commencé tout bêtement, à chercher une idée pour un prochain cours, genre celui du lendemain, mais visiblement, une partie lui avait agacé les sens.

Cognac, à plat vendre sur son lit, il profitait d'un massage du dos par le ronronnement incessant de Jack. C'était un passage assez détaillé sur la description d'une rituel de sacrifice particulièrement sadique et sanglant. C'était une description horrible, mais l'auteur avait une plume plutôt bien tournée, ça en devenait presque banal.

On frappe à la porte, mais il réagit à peine.

- Mrrrrw
- Hum...

Dans la tête de Kaitz, il avait prononcé bien clairement "ENTREZ !", mais des fois la réalité était tout autre.

- Je te prends en grande conversation avec Cognac Kaitz? Je peux repasser demain.

Il lève vers Less un regard concentré sur ce qu'il lisait, mais tout disparaît d'un coup pour laisser place à un regard brillant et un sourire en coin.

- Demain sera beaucoup moins à propos que maintenant. Il prend une petite gorgée de son cognac et ajoute, faussement vexé ; tu sauras, Lareless Mainella, que c'est mon premier verre depuis 21h et il n'est pas encore terminé, donc, c'est bien maigre comme grande conversation.

Il referme le bouquin et va soigneusement le glisser sous son lit. Bon, il était prof de Magie Noire certes, c'était un secret pour personne, mais il n'aimait pas trop l'étaler devant Less. Ses lectures, contrairement à ses enseignements, n'étaient surtout pas pour les enfants. Et il attend. Il hausse un sourcil et désigne la bête sur son dos.

- Comme tu peux voir, je suis un peu prit, mais ne te gêne pas, fais comme chez toi.

Sourire rayonnant, regard ciel d'été, il la détaille de la tête aux pieds.

- C'est le genre de truc qui m'a manqué terriblement, de te voir entrer dans ma chambre dans autre chose que l'uniforme décent, dit-il d'un ton rêveur, l'air gourmand.

Demain sera beaucoup moins à propos que maintenant. Il prend une petite gorgée de son cognac et ajoute, faussement vexé ; tu sauras, Lareless Mainella, que c'est mon premier verre depuis 21h et il n'est pas encore terminé, donc, c'est bien maigre comme grande conversation.

Il referme le bouquin et va soigneusement le glisser sous son lit. C'est vexant... Tout les hommes qu'elle connait essaient de lui cacher leur activités plus ou moins croches... Décidément auror est pas un métier à mec. Ils se sentent toujours en faute... Ah l'orgeuil masculin. Elle a son petit sourire malin.

- Comme tu peux voir, je suis un peu prit, mais ne te gêne pas, fais comme chez toi.

Elle fini par entrer, referme doucement la porte derrière elle. Un ptit clic dans son dos. La porte est verrouillée. Sans gêne, elle va prendre place sur le lit et lui pique cognac qu'elle vide d'un trait avant de le lui rendre. Sourire rayonnant, regard ciel d'été, il la détaille de la tête aux pieds.

- C'est le genre de truc qui m'a manqué terriblement, de te voir entrer dans ma chambre dans autre chose que l'uniforme décent

Ah toi j'te jure, tu n'en manque pas une hein? J'ai recu une invitation et je voulais avoir ton avis sur la question.

Elle lui balance l'invitation devant les yeux avant de commencer à frotter les oreilles de Jack jusqu'à ce que le matou pilonne voluptueusement le dos de Kaitz.

Elle vient s'assoir sur le lit. Il la suit du regard, sourire en coin.

- Ah toi j'te jure, tu n'en manque pas une hein? J'ai recu une invitation et je voulais avoir ton avis sur la question.

Le sourire devient plus grand, ravi qu'elle ait remarqué sa perspicacité. Et elle lui brandit un carton devant les yeux. Il s'en empare et en fait une lecture attentive. La sentence tombe comme un couperet.

- Pauvre garçon... se faire piéger si jeune, c'est tragique , dit-il avec le plus grand sérieux.

C'était son avis. Il tend le carton à Less. Elle voulait son avis, il le lui a donné. La question était réglée. La suite étant de répondre à la prochaine question et d'avoir les réponses immédiatement. La question étant "Mais qu'est-ce que porte Less sous sa robe de chambre ?", il pouvait répondre à cette question dans moins de 3 secondes. Avec un naturel désarmant, il repousse un pan de la robe de chambre et regarde en-dessous, l'oeil avide. Il étouffe une exclamation.

- C'est de la P-U-R-E provocation !

- C'est de la P-U-R-E provocation !

Bon, spécifions. Si une grande robe de nuit arrivant aux chevilles, en flanelle de coton et boutonnée jusqu'au cou c'est provoquant, alors Less l'est.

Franchement Kaitz. Faut que je montre l'exemple.

Elle rabat la robe de chambre d,une petite tape sèche. Avec tact, elle demande ce qui lui taraude l'esprit depuis leur week end.

Je voulais te demander si Dite serait d'accord à ce que je t'emprunte une fin de semaine. Pour y aller afin de ne pas faire tapisserie?

Manière détournée de lui demander ou il en est rendu. S'il y a au moins pensé. Elle ne fait que ca y penser, mais elle se refuse de se mettre entre Aphrodite et Kaitz. En fait, elle pense bien trop ces temps ci.

C'était une robe de nuit horrible ! Vraiment horrible. Même sa mère ne portait pas des trucs du genre. De la P-U-R-E provocation !

- Franchement Kaitz. Faut que je montre l'exemple.

Elle rabat la robe de chambre d'une petite tape sèche. Mais ça ne lui fait pas perdre le fil de ses pensées... ou de ses non-pensées, disons que c'est une réaction plutôt qu'une pensée. Du regard, il cherche la moindre faille dans la robe de chambre de Les pour passer à lattaque. Il la trouve, mais il ne l'atteindra pas de cette façon. Il l'écoute distraitement, n'ayant pas l'air de l'écouter, meis les mots viennent se mettre tout seul dans la zone de compréhension du cerveau de Kaitz.

- Je voulais te demander si Dite serait d'accord à ce que je t'emprunte une fin de semaine. Pour y aller afin de ne pas faire tapisserie?

Sans égard pour le chat-flamme, Kaitz se redresse, provoquant une exclamation outrée du dit chat. Il contourne prudemment Less, tout en répondant à sa question... enfin, ça avait l'air d'une question.

- Aller où ? Il retrouve la faille qu'il avait aperçu de l'autre côté et s'y approche à pas de loup... enfin, façon de parler. Oh, le mariage de Parker et de Rosenberg ? Non, elle ne serait pas d'accord. Il vient chercher la ceinture de la robe de chambre, l'oeil avide. Mais il est hors de question que tu fasses tapisserie sans moi. C'est quand déjà ?

Il compte bien sur la possibilité que la question qu'il pose détourne assez l'attention de Less pour lui laisser toute la lattitude possible pour lui retirer cette affreuse robe de nuit. Mais d'abord la robe de chambre.

Aller où ? Il retrouve la faille qu'il avait aperçu de l'autre côté et s'y approche à pas de loup... enfin, façon de parler. Oh, le mariage de Parker et de Rosenberg ? Non, elle ne serait pas d'accord. Il vient chercher la ceinture de la robe de chambre, l'oeil avide. Mais il est hors de question que tu fasses tapisserie sans moi. C'est quand déjà ?

Harkaitz Rocstone...

Dit elle mi figue, mi raisin. Elle sait très bien ou peser, ou est le bobo. Le connaissant, il n'y a même pas pensé. Le niveau de son ami Whiskey est révélateur sur le sujet.

Tu lui a parlé dernièrement? Tu a au moins pensé ? Je ne serai pas ta maitresse... Pas entre toi et elle.

Elle retient la ceinture de sa robe de chambre. Doucement. Mais Kaitz la connait très bien et sait comment manoeuvrer avec. C'est la conscience et la droiture de Less qui est un peu plus problématique. Si Less va annoncer leur escapade à Dite, ca sera sûrement pas mal moins facile à avaler.

- Harkaitz Rocstone...

Prit en faute... faussement en faute, il suspend son geste, prend un air coupable, puis sourit de toute ses dents, l'air espiègle.

Tu lui a parlé dernièrement? Tu a au moins pensé ? Je ne serai pas ta maitresse... Pas entre toi et elle.

Le sourire s'efface, le bleu ciel ensoleillé vire au un peu plus nuageux, mais il ne désespère pas. Elle retient la ceinture de sa robe de chambre, mais lui ne la lâche pas pour autant. Il insiste même, tout en répondant avec la plus pure innocence.

- C'est moi qui suis au centre, pas toi. J'lui ai retourné le hibou, mais rien. J'ai essayé par le foyer, rien. J'me suis rendue chez elle, elle n'y était pas. Me reste que son boulot, mais vu son horaire et le mien, ça risque pas. Donc, je peux bien t'accompagner au mariage de Parker et Rosenberg...

Il tire un peu plus sur la ceinture de la robe de chambre.

C'est moi qui suis au centre, pas toi. J'lui ai retourné le hibou, mais rien. J'ai essayé par le foyer, rien. J'me suis rendue chez elle, elle n'y était pas. Me reste que son boulot, mais vu son horaire et le mien, ça risque pas. Donc, je peux bien t'accompagner au mariage de Parker et Rosenberg...

Elle le laisse tirer un peu sur la ceinture de sa robe de chambre avant de l'interrompre. Hésitante.

Si ca te tente d'être le centre d'un trio, ca ne me tente pas vraiment d'être la faire valoir. Je veux savoir ce que tu compte faire?

Elle se cambre doucement sous l'effet de la traction de Kaitz. Mais elle ne lâche pas son regard. La jeune femme adore ce regard pluvieux... Mais l'aime bien mieux en ciel d'été.

Sans le vouloir, elle a un petit sourire. Il a à moitié gagné.