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 Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]

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Charles Oxenford

Charles Oxenford


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MessageSujet: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyMer 13 Fév 2008 - 22:46

Il n’y avait rien de plus rassurant pour un sorcier que de se dire qu’il était efficacement protégé des nuisances – sorcières ou moldues – par le Ministère de la Magie. En effet, contrairement aux pathétiques moldus, dès qu’il problème pointait le bout de son nez les sorciers n’avaient qu’à faire quelques coups de baguettes et, dans un « ploc » sonore, les garants de la sécurité surgissaient grâce au transplanage. Cette résolution instantanée des problèmes – en particulier des agressions – n’était bien sûr pas sans faille mais même les sorciers les plus tolérants pouvaient plastronner en vantant la sécurité de l’Angleterre sorcière par rapport à son vis à vis moldu. Et pourtant cela avait changé depuis un certain temps, l’inviolable et inaliénable sécurité tendait à s’envoler tel les oiseaux migrateurs. Oh le changement s’était fait subtilement, tout en douceur, les aurors par exemple, ils n’affichaient plus une expression ouverte et agréable en public, non, plutôt une expression dure et fermé, la brigade de la police magique ne traînait plus dans les pubs douteux jusqu’à pas d’heures mais, au contraire, faisait des descentes dans les dits pubs jusqu’à des heures indues. La population magique anglaise n’étant pas stupide – quoique ça se discute – elle s’était rapidement rendue compte du changement. Ainsi les adversaires politiques du ministère assez habiles pour arriver à prendre la parole parlaient d’un « vent sinistre qui parcourt le pays », les jeunes dans leur conversation vantaient les mérites de tel ou tel voyou. Bref, l’Angleterre ne tournait plus très rond et le premier touché était le ministère de la magie, première instance du pouvoir, de la sécurité et du maintien de la loi.

Ce que, en revanche, le public ne pressentait ni ne savait c’était les raisons réelles du changement d’atmosphère, prompts à blâmer le gouvernement incompétent – bon en l’occurrence le gouvernement n’était pas blanc comme neige – les citoyens oubliaient de creuser le fond, à savoir, qui avait réellement le pouvoir, le pourquoi des « changements d’urgence » des fonctions des différents gouvernements. Si ils savaient… tout avait été fait pour que la population soit contrôlée, dirigée, qu’elle n’ait rien à dire ou à décider, les indices de cette volonté étaient simple à trouver, d’une part la présence policière renforcée dans à peu près toutes les rues sorcières, d’autre part la campagne de propagande subtile mais visible glorifiant le ministère et son action. Enfin le signe le plus évident était les condamnations pour haute trahison qui avaient tendance à pleuvoir sur le pays et ses habitants. Tous les départements du ministère étaient responsables, bien sûr, de ces actions, mais un département en particulier pouvait porter haut l’iniquité, l’injustice et la manipulation.

Ce département c’était celui du Contrôle et de la Surveillance des Populations Magiques dirigé par Charles Oxenford. Sa sinistre tâche était exactement celle que l’intitulé du département laissait supposer : contrôle et surveillance. Et on peut dire qu’Oxenford exécutait son travail avec un zèle méthodique et sans concession, qu’il s’agisse de contrôler les actes, la façon de penser, de surveiller les publications, d’interdire tel ou tel journal. Sans compter que le département disposait d’un puissant réseau d’espions et d’indicateurs redoutables qui permettait à Oxenford – et à ses seconds couteaux – d’être informé de tout ce qui se passait dans le pays. Un autre signe visible du déclin de la probité au Ministère c’était, justement, la multiplication des seconds couteaux, des représentants, des portes paroles et autres substituts. En effet les directeurs prenaient rarement la peine de venir au Ministère eux même, préférant, avec une grande arrogance, déléguer leurs tâches. Dans un premier temps le personnel de base du Ministère de la Magie en avait été surpris, voire même choqué, puis ils s’y étaient habitués considérant l’absence de leurs chefs comme la norme, comme ce qui devait être.

Aussi Edward Stock, jeune réceptionniste du Ministère de la Magie fut extrêmement surpris quand il vit arriver, de sa démarche féline, Charles Oxenford. Le directeur de l’un des départements capitaux du Ministère ici, un Samedi ! Incroyable ! Cependant Stock n’en était pas ravi. Il craignait les directeurs et directrices, ces hommes et ces femmes glacés, pleins d’arrogance qui traitaient le petit personnel comme de la vermine, ne leur adressant la parole qu’avec mépris et uniquement quand c’était absolument nécessaire. Mais Edward craignait en particulier Oxenford pour une autre raison : au Ministère quand le directeur du département de la population magique entrait dans une pièce, beaucoup de gens le regardaient, comme si ils attendaient des directives, voire des ordres… même quand ils étaient d’un rang théoriquement égal à celui de Charles Oxenford. Cette attente, cette déférence était étrange et inquiétante et quand les membres du personnel dit inférieur croisaient Oxenford ils s’écartaient aussi loin que le permettait la politesse.

Pendant qu’il se faisait ses réflexions Edward ne vit pas arriver l’homme despotique. Oxenford repéra son air distrait, en temps normal il en aurait profiter pour tourmenter le réceptionniste mais cette fois il avait d’autres choses à faire, plus importantes que de s’amuser au dépends d’autrui – ce qui était pourtant un de ses loisirs favoris. Ce fut d’un ton sec et glacial, comme d’habitude, qu’il s’adressa à Edward.


- Vous, annoncez au cabinet de la Ministre que je souhaite une audience.

En effet Oxenford voulait voir Ishitzu Eloredia, le protocole aurait exigé qu’il se fasse annoncer, qu’il attende plusieurs heures, puis, enfin, qu’il soit autorisé à entrer. On comprendra que ça n’allait pas être le cas. Il ignora complètement les bégaiements pathétiques du jeune réceptionniste et gagna rapidement le niveau 1. Une fois arrivé il se permit un sourire torve : enfin il allait pouvoir montrer tout son mépris à la pseudo ministre. Avant elle ne manquait pas de lui rappeler qu’il devait obéir à Mustang et qu’il n’était que son second. Désormais la situation avant changée ! Oxenford était le Maître, le Seigneur qui avait tout pouvoir. Et il comptait bien le faire sentir à la jeune femme qui, aux yeux du monde magique, dirigeait l’Angleterre. Négligeant les secrétaires et les huissiers il marcha d’un pas rapide vers le bureau de la Ministre, se faisant la réflexion qu’il n’aurait pas dû la faire prévenir, ça aurait ajouté à sa confusion, mais d’un autre côté il était sûr de la trouver seule, de cette façon. Charles ouvrit la double porte du bureau et regarda Eloredia, dans son bureau. Il s’assit sans invitation, pour bien marquer que le temps où il « prenait racine » était bel et bien terminé. Il ne prononça d’abord que deux mots, pour voir la réaction d’Ishitzu Eloredia.

- Bonjour, Ishitzu…


Dernière édition par Ishitzu Eloredia le Sam 23 Fév 2008 - 2:02, édité 3 fois
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Ishitzu Eloredia

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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyJeu 14 Fév 2008 - 1:14

- Pour la dernière fois, je vous répète qu’il faut vous adresser au département de la culture ! Il y a tout un tas de membres prêt à vous servir…
- Oui, mais en y réfléchissant…
- Par pitié, laissez les miroirs réfléchir et contentez vous d’obéir à ce qu’on vous dit.

D’un côté, Ishitzu Eloredia, ministre de la magie. De l’autre, Barbara Micro, employée au ministère de la coopération magique internationale. Petite, grosse, possédant un triple menton, les cheveux grisés, arborant une robe rouge passé lui arrivant aux chevilles, la femme – ou le fardeau, plutôt – ne cessait d’harceler la Ministre à propos d’un problème survenant dans le championnat de Quidditch, une histoire de dopage. Ishitzu lui répétait, pour la énième fois, qu’il fallait s’adresser au département approprié : mais rien à y faire, cette sorcière était encore moins futée qu’un Lutin de Cornouaille.

C’est après plusieurs tentatives vaines et désespérées qu’Ishitzu parvint à se libérer de cette vieille bonne femme. Elle se dirigea vers son bureau, d’un pas nonchalant, s’arrêtant de temps à autre pour discuter avec des membres ou leur donner des directives.
Elle finit par arriver à « l’Argos », et se laissa tomber dans son fauteuil. Dure journée…

Cependant, elle avait l’esprit préoccupé : depuis quelques temps, des bruits courraient dans le Ministère, des bruits comme quoi Heinrish Mustang avait succombé et était passé de l’autre côté, dans un monde plus à même de comprendre son machiavélisme. Même si la ministre n’avait pas réellement pris en compte ces rumeurs, il est vrai que l’absence de nouvelles de celui-ci commençaient sérieusement à l’inquiéter : non pas qu’elle le regretterait, mais que ses prétendants à la succession étaient soit pire, soit qui n’aimaient pas Ishitzu… Soit les deux. Ce qui serait problématique pour la suite des affaires de la ministre infiltrée.

Cependant, un crépitement vient troubler ses pensées, un crépitement provenant de la cheminée de son bureau. Elle se leva, tranquillement : Eric Lensherr, ministre de la Justice Magique, devait lui envoyer un rapport qu’elle lui avait demandé. Elle s’attendait à la recevoir. Mais non, la note provenait de l’accueil Elle la lut rapidement et ouvra de grands yeux, surprises et abattues.

Son esprit n’avait fait qu’un tour et tout les morceaux du puzzle s’était rassemblés en une fois. La note disait :
« Madame la Ministre,

On me charge de vous annoncer que Charles Oxenford, directeur du département de Contrôle et Régulation des Populations Magiques, se présentent à l’heure même dans votre bureau.
Très cordialement. »

Avec cette note, elle était désormais sûre que Mustang avait disparu, mais qu’Oxenford lui avait succédé, ce qui était assez problématique : il détestait Ishitzu, qui l’avait rappelé à l’ordre plusieurs fois, et il était encore plus cruel que son prédécesseur : en effet, la seule personne pouvant prétendre entrer dans le bureau d’Ishitzu sans prendre rendez-vous était soit ses amis intimes, soit son assistant, soit son censé supérieur. Oxenford se présentant directement… il ne faisait aucun doute qu’il avait remplacé Heinrish.

Elle froissa la note avec rage, et la jeta dans les flammes, serrant les dents et ruminant. Elle n’eut pas le temps d’inspirer que la porte du bureau s’ouvrit. Elle leva les yeux, sans broncher, sans sursauter, et fixa Charles dans les yeux. Il prit le fauteuil en face d’Ishitzu et s’assit en souriant. La ministre se retint de lui proposer de mettre ses pieds sur le bureau. Elle ajusta son contrôle d’occlumencie. Elle ne sourit même pas quand il prononça ces deux mots :


- Bonjour, Ishitzu…

Elle respira profondément. Bien que le fait d’envoyer paitre Oxenford la titillait, elle se reprit à temps.

- Bonjour, Charles. Je ne vous invite pas à vous asseoir, je crois que vous avez su vous invitez vous même.

Petite dose d’humour, pour faire comprendre explicitement à son interlocuteur que sa présence ne lui plaisait pas forcément.

- Vous voulez quelque chose en particulier ?
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Charles Oxenford

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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyJeu 14 Fév 2008 - 17:49

Charles Oxenford ne se sentait plus, il était en joie. Avant il avait dû accompagner Mustang ou venir sur ses ordres, et à chaque fois la pseudo Ministre qui dirigeait l’Angleterre pour les mangemorts le regardait de haut, le dédaignait, voire, le méprisait ! Lui ! Un être si brillant, si infiniment supérieur à cette jeune femme qui avait été installée au pouvoir par et pour Heinrish Mustang mais qui, malgré tout, osait se faire passer pour plus intelligente qu’elle ne l’était ! Mais maintenant, se disait Oxenford, on pourrait voir à quel point Mme la Ministre était dépassée. Il regarda autour de lui d’un air satisfait, laissant planer un lourd silence qui n’augurait rien de bon, notant les œuvres d’art, la beauté des lieux, en ignorant soigneusement son interlocutrice, pour bien faire comprendre qu’il n’allait lui accorder ni crédit, ni considération. Finalement il se décida à la regarder, et, pour la première fois, put la dévisager, la sonder, sans avoir rien à craindre de ses rappels à l’ordre ou de ses répliques mordantes. Nul doute qu’en matière de réplique mordante Ishitzu savait y faire, il n’y avait qu’à noter le nombre de fois ou elle s’était permis de le faire taire, de le moucher. Oh il aurait pu lui répondre et déclencher une vraie joute verbale, mais sachant que Mustang était plutôt tolérant avec son pion de Ministre, Charles évitait de trop la titiller. Mustang… Certaines de ses décisions avaient irrités Oxenford, il était inutile de chercher à le nier, sa fidélité avait été exemplaire mais ce n’était pas par loyauté, juste par ambition et par envie d’avoir le pouvoir, d’être du côté des gagnants, de ceux qui dominaient, et ne surtout pas se retrouver du côté des dominés, car des dominés il y en avait en ce monde… Charles se permit quelques fractions de secondes de réflexion sur la situation.

Poudlard était sévèrement tenu, mais pas par les mangemorts ce qui était assez gênant quand on savait que l’école était le meilleur centre de recrutement pour les assassins encagoulés. La population était plongée dans une torpeur glacée, manipulable, rien à craindre de ce côté. Par contre d’autres problèmes existaient, un en particulier : l’Ordre du Phénix. Ces gens, dérangeants, vils, infiltrés dans tous les niveaux de la société n’avaient de cesse d’harceler les mangemorts et leurs pions, de déranger leurs activités et d’insupporter Oxenford. Or, d’habitude, quand quelque chose insupportait Oxenford écrasait la source de son malaise comme un citadin face à énorme moustique au dard effilé, cependant, dans le cas présent, il ne pouvait pas écraser l’Ordre du Phénix car il avait le plus grand mal à en trouver les membres puis à les avoir en vie pour les faire parler, et même si il réussissait à les capturer dans un, relatif, bon état, la plupart du temps il ne parlaient pas malgré la torture et disposaient d’antidotes au sérum de vérité. « La plupart du temps » car certaines exceptions avaient permis de réaliser des progrès significatifs.

Charles se rendit compte qu’il était resté silencieux pendant cinq bonnes secondes, à réfléchir. Agaçant. Heureusement qu’il avait conservé une expression suffisamment hautaine pour ne pas paraître songeur, et donc indécis sur les réponses à apporter aux paroles d’Ishitzu Eloredia, car des paroles elle en avait prononcées. Peu mais elles étaient suffisantes pour montrer à Charles l’insolence dont l’impudente était capable. Croyait elle qu’il était incapable de reconnaître les reproches voilés, en l’occurrence elle lui reprochait d’être présent ! Comment osait elle ? Que croyait elle ? Qu’il avait le moindre compte à lui rendre ? Qu’elle avait la moindre remarque à formuler ? Non ! Ce temps était passé et elle allait rapidement comprendre qu’Heinrish Mustang n’avait pas laissé place à un homme faible mais à un chef au moins aussi puissant et déterminé que son prédécesseur. Il fit un sourire torve en pensant aux dernières paroles d’Eloredia. Elle se demandait ce qu’il faisait ici ? Elle allait avoir une réponse.


- Oui je viens pour quelque chose en particulier, pensez vous que je vienne pour vous admirer ? Les flagorneurs dont vous êtes entourés vous ont rendue orgueilleuse à ce que je vois. Mais passons… dites moi plutôt, n’avez vous pas entendu des bruits de couloirs sur la disparition d’Heinrish ? Et si c’est le cas pourquoi n’êtes vous pas venu au nouvelles ? J’aurais été désolé de vous informer que Mustang est mort, mais ravi de vous annoncer que j’ai su m’ « inviter » à sa place…
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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyJeu 14 Fév 2008 - 21:04

La réponse du directeur se fit attendre, longuement attendre… Mais Charles ne semblait pas attendre pour réfléchir : on aurait dit qu’il se faisait désirer, attendant une quelconque réaction de la ministre. Mais ce ne fut pas le cas : connaissant un peu Oxenford, elle décida de ne pas le presser et de le laisser mener à la baguette la conversation. Après tout : c’était un peu son rôle de ministre « infiltrée », de brosser dans le sens du poil les Mangemorts, et en priorité leur chef. Ca exigeait du sang-froid et de la concentration, ce que le chef des Mangemorts avait le don d’ôter chez la ministre. Un ton hautain, des airs supérieurs, des répliques tranchantes… Tout ce qu’elle détestait.

Ce fut après plusieurs secondes – secondes où Charles semblait admirer la décoration du bureau de la Ministre – qu’il prit enfin la parole. Sans surprise, la réponse fut froide.


- Oui je viens pour quelque chose en particulier, pensez vous que je vienne pour vous admirer ? Les flagorneurs dont vous êtes entourés vous ont rendue orgueilleuse à ce que je vois. Mais passons… dites moi plutôt, n’avez vous pas entendu des bruits de couloirs sur la disparition d’Heinrish ? Et si c’est le cas pourquoi n’êtes vous pas venu au nouvelles ? J’aurais été désolé de vous informer que Mustang est mort, mais ravi de vous annoncer que j’ai su m’ « inviter » à sa place…

Ah oui ! Ishitzu avait oublié la manie de Charles a pensé qu’elle se pensait supérieure et toute puissante. Si seulement il savait…

Donc, à écoutez ses paroles, les déductions de la Ministre étaient correctes. Voilà qui allait poser d’énormes problèmes dans la suite des actions de celle-ci : elle avait pour objectif principal de diminuer les actes machiavéliques des Mangemorts, en agissant – tout en restant dans son jeu – pour qu’ils ne soient pas trop cruels avec leurs victimes. Concrètement, si un Mangemort voulait tuer un sorcier pour une quelconque raison, elle faisait en sorte qu’il ne se fasse que torturer, ou enfermer à Azkaban. Et dans des rares moments, elle parvenait à annuler les peines, arrivant à faire comprendre aux comités chargés de tel ou tel crime que ça ferait trop suspect aux yeux des populations magiques, et qu’une rébellion serait très mal venue.
Mais avec Oxenford aux commandes, ce temps était révolu. Ishitzu n’allait plus que servir de plante verte et d’intermédiaire entre les journalistes et le ministère. Les directives seraient désormais prises par Charles… Et sans doute que les Mangemorts du ministère la dénigreraient… Mais sachant que c’est eux qui occupent les plus hauts postes…

Non, il fallait trouver quelque chose, pour continuer à agir en bonne cause pour la population magique, et ne pas se laisser abattre par la nomination d’Oxenford. Ah il s’était invité ? Et bien, il ne sera pas déçu de l’accueil.


- Non, je ne pense pas que vous êtes venu pour m’admirer : seul l'imbécile admire, l'intelligent n'admire pas, il respecte, estime et comprend.

Bien entendu, ce n’était que de l’ironie, qu’Oxenford ne manquera pas de remarquer. C’était, aux yeux d’Ishitzu, qu’un parfait idiot. Elle reprit.

- Si, j’ai entendu ces fameuses rumeurs : mais je suis profondément navrée de ne pas avoir accouru aux nouvelles. Si je devais écouter tous les bruits qui courent, Charles, je serais constamment pointée à votre bureau – ce que ni vous ni moi ne souhaitons. Mais je suis enchantée d’apprendre que vous serez toujours là pour m’éclairer – même si vous ne brillez pas par votre lumière.

Un nouveau pic : voyons voir comment Oxenford, de son tout nouveau piédestal, réagira à cette remarque.

- Et ravie d’apprendre que vous êtes désormais… le nouveau chef… Cirer les bottes des hautes sphères a parfois du bon. Il faudrait que j’en prenne de la graine, tiens…

Finalement, Ishitzu n’avait pas du tout gardé son sang-froid, ce qu’elle regrettait à moitié : elle n’était pas hypocrite, et avait un fort franc parlé.
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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyVen 15 Fév 2008 - 1:00

Flash Back

[i]Le parc d’attraction « Mowiland ». Un gouffre financier tel que les actionnaires pensaient le vendre, lui et ses manèges ruineux. Mais un jour un homme étrange, portant un costume bizarrement ajusté, mais de grande marque, avait racheté le parc dans son ensemble en couvrant les dettes, laissant juste quelques parts aux investisseurs, sa seule condition : un contrôle total sur les gens qui entraient, y compris au niveau des actionnaires. L’offre était un peu bizarre mais l’homme désespéré ne crache pas dans la soupe qu’on lui tend, sauf exception. Donc ils avaient acceptés, et leur décision s’était révélé la bonne puisque sans bouger des chez eux les actionnaires engrangeaient des profits records dans le genre et les liasses de billets s’entassaient, c’était presque… magique. Et si ils avaient pu entrer dans leur parc les actionnaires auraient été éminemment satisfaits du résultat des opérations sur l’infrastructure du parc : des manèges flambants neufs, des rails de montagnes russes rutilants, des services d’une qualité supérieure à celles qui existaient avant. Bref un Mowiland V2 ! Et chaque jours dans le parc se pressaient plus de deux mille visiteurs dont une grande majorité de jeunes ainsi que quelques tout jeunes et leur parents ou autres accompagnateurs.

Un bon score, dans la moyenne des parcs à succès. Sauf que ce n’était pas un parc à succès ordinaire. Le mystérieux actionnaire majoritaire qui avait couvert les dettes se nommait Oscar Von Trapers, il s’agissait d’un sorcier. Un sorcier qui de plus appartenait à l’Ordre du Phénix où il occupait un rang éminent. On se demandera ce qu’un chasseur de mage noir travaillant pour une organisation secrète faisait à la tête d’un parc d’attraction moldu. Von Trapers n’avaient pas d’intérêt particulier pour ceux qui ne pratiquaient pas la magie, évidemment il n’avait aucune haine particulière à leur égard, mais il était en revanche très imaginatif quand il s’agissait de combattre l’ennemi ancestral : les mangemorts. Une de ses idées les plus brillantes et les plus efficaces consiste à utiliser un endroit ou la population moldue était très concentrée pour installer une base d’opération. Les mangemorts ne soupçonnent en général pas que des sorciers redoutables et dangereux puissent se cacher parmi ceux qu’ils méprisent cordialement. C’est ce que Trapers avait fait avec ce parc, une quinzaine de membres de l’Ordre y étaient présent en permanence. Evidemment il était délicat de repérer quinze personnes perdues dans une masse de visiteurs.

C’est précisément ce que se disaient les mangemorts qui attaquèrent le parc ce jour là se disaient. Ils étaient une trentaines, meurtriers, déterminés et enchantés à l’idée de faire couler le sang de leurs ennemis, et, accessoirement, des parasites moldus. Ils frappèrent aussi brutalement que violemment. Les mangemorts pénétrèrent dans le parc par la voie des airs, via des ballets de sport qui passèrent si rapidement que nul ne pouvait les voir ou les détecter, puis ils commencèrent leur œuvre de massacre. Le premier à en faire les frais fut un tout petit garçon de neuf ans, il était sur une montagne russe et dévalait les pistes, en hurlant d’une joyeuse terreur. Puis tout d’un coup il n’y eut plus de rails devant son appareil. Ses hurlements d’amusements se transformèrent en hurlement de terreur jusqu’à ce que l’appareil de montagne russe s’écrase au sol dans une boule de feu incandescente et que Thomas, neuf ans, éclate en morceaux calcinés. La même scène se reproduisait partout dans le parc, jusqu’à ce qu’au bout de quatre heures le parc soit entièrement détruit. Finalement treize silhouettes se dessinèrent à l’horizon. Elles ne purent pas profiter lontemps de leur tranquillité, trente tueurs encagoulés bondirent sur leurs proies et tirèrent douze éclairs verts. Douze des treize s’effondrèrent, comme des quilles sous l’effet d’une boule de pétanque. Un seul subsistait qui fut rapidement réduit à l’impuissance. Torturé pendant des heures par le chef des tueurs noirs il finit par être exécuté. Le chef des mangemorts dévoila son visage… celui de Charles Oxenford, rayonnant.


Fin du Flash Back

Justement, le chef des mangemorts, Oxenford, devait faire appel à tous ses souvenirs les plus joyeux pour s’empêcher de bondir sur l’insupportable pimbêche qui se trouvait en face de lui. Quelle perfidie, quelle insolence aussi ! Charles comprenait très bien la phrase de la pseudo ministre et sa nature colérique se réveillait d’autant plus. Ses jeux de mots n’avaient aucun effet face à la froide réalité des faits, réalité qui était la suivante, aux yeux de Charles : Eloredia n’était que l’exécutante des volontés des mangemorts et cela n’était pas près de changer. Néanmoins elle faisait preuve d’une nature revêche et cassante qui déplaisait vivement à Oxenford, oh bien sûr le ministre (en l’occurrence la ministre) était un personnage public, on ne pouvait pas le tuer et le remplacer comme avec beaucoup d’autres postes et grades dans la société sorcière anglaise. Cependant on pouvait l’intimider et la briser, et Charles était un expert en destruction mentale, d’ailleurs son premier poste chez les mangemorts ça a avait été l’interrogation des prisonniers – bon il n’avait exercé ces charges que peu de temps, ses indéniables facultés pour faire le mal étant d’un meilleur emploi aux plus hauts sommets de la hiérarchie – et leur conditionnement.

« Même si vous ne brillez pas par votre lumière » était ce comme « vous n’êtes pas une lumière » ? Ou cela voulait il simplement dire que Charles était un monstre sanguinaire froid et diabolique qui ne portait aucune lumière en lui ? Dans le premier cas ça énervait profondément Oxenford puisque c’était aussi faux qu’insultant, dans le second cas peu importe puisqu’Oxenford savait qu’on pouvait lui appliquer tous les qualificatifs cités et qu’il n’en avait strictement rien à faire, bien au contraire, être craint et avoir mauvaise réputation aidait considérablement dans toutes les manœuvres d’intimidation que Charles était prompt à pratiquer. Mais de toute façon la remarque d’Ishitzu agaçait le chef des mangemorts pour des raisons déjà cités : il pensait qu’elle lui était inférieure donc qu’elle n’avait rien à dire. Sa précédente phrase pour l’imbécile et l’intelligent l’insupportait, encore une fois. Maintenant qu’il y pensait c’était peut être la plus insolente du lot puisqu’évidemment selon la ministre si il voulait être parmi « les intelligents » il devait respecter, admirer, estimer, et comprendre… qui ? Elle bien sûr ! Comme si elle était digne du moindre respect, elle qui se pavanait dans son ministère à la botte des mangemorts, totalement inutile, totalement dénué du moindre pouvoir, de la moindre once de légitimité. Pathétique.

Sa dernière pique, ou plutôt son insulte, qui visait à démontrer que Charles n’était qu’un infâme lèche botte qui avait obtenu son poste via la flagornerie, via les plaintes et les compromissions était si ridicule qu’elle en devenait drôle. Pour surmonter les terribles luttes de pouvoir internes au sein des mangemorts il avait dû assassiner, tuer, torturer des sorciers combattants et puissants, ainsi que leurs femmes, que leurs enfants, que leur famille entière ! Il avait dû commettre des actes si ignobles et difficiles à organiser qu’à côté les grands tueurs en série moldus passeraient pour des gens parfaitement fréquentables ! Et elle prétendait qu’il était arrivé là en cirant les bottes d’Heinrish Mustang ? Non, décidément, c’était si ridicule que se mettre en colère conduirait à devenir aussi pathétique qu’Ishitzu Eloredia ce que Charles refusait de devenir quelque soit les arguments fallacieux employés contre lui. Alors plutôt que de se venger d’une quelconque manière sur son interlocutrice Charles Oxenford éclata d’un rire violent, tapageur, qui dura pendant quatre bonnes secondes. Puis il se décida à parler d’un ton aussi glacial que son précédent rire pouvait paraître chaleureux.


- Ah, je comprends que vous ayez été protégé par Mustang… il devait apprécier votre sens des plaisanteries. En effet, si je ne brille pas par ma lumière c’est parce que pour accomplir de grandes choses il faut parfois savoir sacrifier sa bonté, par contre, vous et votre Ministère il est vrai que vous disposez d’une telle capacité d’éclaircissement, la nouvelle de la disparition de Mustang vous est en effet parvenue par… moi ? Oh et il y a aussi mon « lèche-bottisme », qui serait sans doute vrai si Henrish m’avait cédé sa place de plein gré, hors peut être ne l’avez vous pas compris mais c’est une place que j’ai prise… contrairement à vous, je sais.

Subtile façon de souligner qu’elle n’avait pas bataillé pour cette place de ministre mais que Mustang l’y avait tolérée, subtile nuance qu’Ishitzu était sans doute assez futée pour comprendre.

- Passons maintenant à la raison de ma visite, bientôt on vous communiquera une liste de noms, vous les ferez arrêter puis vous les supprimerez, attention, pas Azkaban, pas de libération, non, la suppression. Par ailleurs la seconde raison de ma visite est la suivante : je veux que vous dépêchiez tous les agents dont vous disposez à Poudlard, j’exige d’être tenu informé de ce qui s’y passe de façon optimale, et qui mieux que le Ministère peut faire des enquêtes sans être inquiété ? Vous me ferez un rapport détaillé de vive voix, vous me ferez bien sûr prévenir quand vous aurez trouvé quelque chose d’intéressant. Mais vous pouvez dès maintenant m’entretenir de ce que vous savez sur la situation à Poudlard. Je dirais même, vous allez le faire.
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Ishitzu Eloredia

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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyVen 15 Fév 2008 - 17:03

Charles éclata d’un énorme rire, un rire glacial, terrifiant : ce genre de rire qui vous fait dire que les minutes qui allaient suivre n’aller pas être de tout repos. Et en effet, la réponse du chef des Mangemorts, et accessoirement du « chef » d’Ishitzu, était aussi chaleureuse qu’une huitre normande posée sur la banquise.

- Ah, je comprends que vous ayez été protégé par Mustang… il devait apprécier votre sens des plaisanteries. En effet, si je ne brille pas par ma lumière c’est parce que pour accomplir de grandes choses il faut parfois savoir sacrifier sa bonté, par contre, vous et votre Ministère il est vrai que vous disposez d’une telle capacité d’éclaircissement, la nouvelle de la disparition de Mustang vous est en effet parvenue par… moi ? Oh et il y a aussi mon « lèche-bottisme », qui serait sans doute vrai si Henrish m’avait cédé sa place de plein gré, hors peut être ne l’avez vous pas compris mais c’est une place que j’ai prise… contrairement à vous, je sais.

A cet instant, Ishitzu voulut se lever et lui cracher à la figure, l’insulter de tous les noms d’oiseaux possibles et tout ce qui s’en suit. Mais elle se calma : de nature calme et posée, elle se devait de préserver son sang-froid. De toutes manières, Charles ne souhaitait que ça, faire perdre son calme à Ishitzu. Elle savait qu’il ne souhaitait qu’une chose : voir la ministre évincée. Pour cela, il userait de tous les moyens, mais surtout de la destruction morale. Il jouerait sur ses sentiments, sur ses émotions, ses humeurs… Et elle devait admettre qu’il était très doué en cette matière. Mais la ministre savait y faire avec ce genre de personne, elle avait déjà vécu ce genre de torture…

Flash Back


C’était il y a cinq ans. Ishitzu Eloredia, alors Médicomage, se trouvait chez elle, dans une banlieue calme de Londres. Elle écrivait un rapport à propos d’un accident survenu à Ste Mangouste, au Niveau 2. Le directeur l’avait obligée à rédiger ce dossier, alors qu’elle était, à ce moment là, au Niveau 4.
A l’époque, Ste Mangouste était tenue par un homme du nom de Philippe Newton, un vieil homme barbu, chauve, portant des lunettes rondes. Il était gras et possédait un triple menton. Il avait le don d’énerver Ishitzu, l’harcelant chaque fois qu’il le pouvait. Depuis qu’il était arrivé au pouvoir, il ne cessait de lui faire des avances… Et plus elle refusait, plus il insistait et devenait odieux.

Ce jour-là, Ishitzu se présentait à son bureau avec le rapport de l’accident du Niveau 2. Elle frappa en entra. L’homme, arborant fièrement une robe vert kaki trop courte et trop moulante, laissant visible les quelques centaines d’amas de graisse dépassant de son corps, étais assis dans un énorme fauteuil. Il était visiblement en train d’écrire quelque chose : mais ce n’était sans doute pas pour le travail…
Philippe Newton n’était qu’un pauvre chômeur quand il accéda à la direction de Ste Mangouste. Les moyens qu’il avait employé n’était pas des plus corrects : chantage auprès de l’ancien. Mais Ste Mangouste avait perdu de sa crédibilité et de son efficacité avec cet homme, qui, faut l’avouer, ne foutait rien.

Elle se présenta donc en face de cet homme. Il se leva et alla fermer la porte. Ishitzu soupira : une fois de plus, elle allait avoir droit aux fameuses avances. Il s’approcha d’elle et tapota son épaule. Il se rassit et prit la parole.


- Ma chère Ishitzu, vous êtes toute en beauté aujourd’hui.

- Mon cher Philippe, je regrette de ne pas pouvoir vous renvoyer le compliment…
- Que de mauvaise foi !... Vous m’avez fait ce rapport ?
- Oui, bien sûr. Contrairement à certains, j’ai plus tendance à bosser qu’à ne rien faire.

Elle jeta le dossier jaune sur le bureau poussiéreux. Il le lut rapidement, marmonnant plusieurs choses… Puis il se leva, et se positionna derrière Ishitzu…

- Avec votre potentiel, vous pourriez aisément monter en grade…

Sans attendre, l’homme prit la taille de la jeune femme en collant son bassin à son corps. Ses mains, avec ses petits doigts boudinés, remontèrent rapidement sur la poitrine d’Ishitzu.
Elle mit ses mains dans sa poche, et, sortant sa baguette, envoya une décharge à Newton.


- Je suis navrée, mais ma place me convient parfaitement. Vous en revanche, vous serez tout aussi utile chez vous à lire le journal et buvant. Oh, mais que dis-je : c’est ce que vous faites ici.

Fin


Bref, autant dire que les mecs pourris et les attaques morales, Ishitzu connaissait. D’ailleurs, une fois de plus elle décida de ne pas se faire marcher sur les pieds, et lui rétorquer, d’un ton aussi glacial que lui :[/i]

- Et je comprends pourquoi il vous garder à ses côtés : il devait apprécier votre capacité à rapporter du café. Et je suis ravie d’apprendre que, à défaut d’avoir eu un cerveau, vous avez un de la bonté.

Elle ne jugea pas nécessaire de relever ses allusions quant à l’arrivée d’Ishitzu au pouvoir : de toutes manières, il avait plus ou moins raison…

- Passons maintenant à la raison de ma visite, bientôt on vous communiquera une liste de noms, vous les ferez arrêter puis vous les supprimerez, attention, pas Azkaban, pas de libération, non, la suppression. Par ailleurs la seconde raison de ma visite est la suivante : je veux que vous dépêchiez tous les agents dont vous disposez à Poudlard, j’exige d’être tenu informé de ce qui s’y passe de façon optimale, et qui mieux que le Ministère peut faire des enquêtes sans être inquiété ? Vous me ferez un rapport détaillé de vive voix, vous me ferez bien sûr prévenir quand vous aurez trouvé quelque chose d’intéressant. Mais vous pouvez dès maintenant m’entretenir de ce que vous savez sur la situation à Poudlard. Je dirais même, vous allez le faire.

Ishitzu inspira profondément… Il fallait qu’elle évite de les supprimer, mais désormais, elle était au pied du mur… Si elle ne faisait pas ce qu’il demandait, elle allait se trahir… elle sera les dents, sans que Charles le voit…
Pour Poudlard…


- Tiens donc, on a besoin de moi maintenant ? Vous n'avez pas assez de larbins pour qu'ils s'en occupent eux-mêmes ?
Bref. Dois-je vous rappeler que les Maraudeuses ont déserté et que le Ministère n’a plus le contrôle de Poudlard depuis plusieurs années ? Je ne sais rien de ce qu’il s’y passe, rien du tout. En revanche, je suppose que, peut-être, ça a rapport avec ce que vous trafiquez dans le département des mystères.


Ishitzu parlait évidemment du fait qu’Oxenford passait énormément de temps dans ce département, pourtant éloigné de celui qu’il dirige (HJ : C’est à propos des talismans ^^).

- Mais si vous le souhaitez, j’ai quelques contacts qui pourraient… « faire l’affaire »… Iranoe Sayuri, professeur de potions et Henri de Hurlevent, professeur d’Histoire de la magie, ou même Youghy Mégami, professeur de DCFM… Ils pourraient peut être vous renseigner…

Elle sourit, peut-être allait il réagir à l’un des deux noms…
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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptySam 16 Fév 2008 - 2:04

L’attachement. Une sensation peu connue de Charles Oxenford. Oh il pouvait ressentir des succédanés, le plaisir de posséder, le désir de conserver, le désir tout court… Mais s’attacher à quelqu’un ? Ca ne lui était jamais arrivé. En fait il considérait cela comme étant la pire des faiblesses, en effet quand on s’attachait à autrui on était prêt à dépenser de l’énergie pour lui, à agir pour lui ! Chose qui, aux yeux de Charles, était inepte. C’est vrai pourquoi utiliser son temps, et éventuellement son potentiel combatif, pour protéger ou défendre une personne et ses interêts. Bon il y avait un cas où il en était tout à fait capable : si cela lui rapportait un bénéfice quelconque, si cela lui permettait de consolider sa position de façon durable dans quelque endroit que ce soit. Mais à part ça il n’avait jamais ressenti le besoin d’aider ou de protéger gratuitement. Par contre il savait fort bien que l’amour, l’attachement, la tendresse, étaient des tares très répandues parmi la population. Le pire c’était que ce n’était pas spécialement une affaire moldue, comme la majorité des défauts humains selon Charles, non, ces « maladies », ces affres, ces maux, pouvaient frapper n’importe qui dès la naissance et ils épargnaient peu de personne si bien que ceux qui réchappaient à la contamination par les bons sentiments, eux seuls, méritaient, selon le chef des mangemorts, de diriger le monde. Donc Oxenford, selon sa propre doctrine pouvait faire un bon candidat au poste d’Empereur mondial comme ne manquaient pas de l’exprimer ses divers opposants dans son dos – puisque quand ils lui disaient en face leurs organes finissaient mêlés aux tapis de réceptions des diverses propriétés et terrains des mangemorts à travers l’Angleterre et nul ne le remarquait, excepté certains chiens à l’odorat très développés.

Charles regarda Eloredia, en face de lui, bien sûr avant de l’installer à son poste Heinrish Mustang, homme très intelligent, avait mené une enquête très approfondie sur la jeune femme. Il avait confié la plupart de ses trouvailles à son favori de l’époque : Charles. Donc celui-ci savait qu’Ishitzu était née de parents inconnus – même par son considérable réseau d’espion donc dans ce cas « inconnu » n’était pas un vain mot – mais qu’elle avait été élevée par sa grand-mère… grand-mère à laquelle, probablement, forcément, Eloredia tenait. Charles Oxenford avait prêté une oreille distraite à son maître quand celui-ci parlait de la jolie plante verte qu’il avait poussée au pouvoir et qu’il dirigeait comme une marionnette. Aussi il ne se souvenait pas si elle était particulièrement émotive, mais à son avis non, en effet elle n’assassinait personne directement mais elle était derrière toutes les arrestations arbitraires commandées par Mustang – et maintenant par Oxenford – elle avait donc, indirectement, du sang sur les mains. Cela dit Charles savait fort bien que souvent même ceux qui passaient pour être des monstres froids aux yeux du public ou de leur entourage ne supportaient pas qu’on touche à un seul des cheveux de leurs amis ou de leurs proches. Et il comptait bien jouer là dessus.

D’abord il garda le silence. Il ne l’avouerait jamais mais il était relativement impressionné : Eloredia faisait preuve d’une grande vivacité d’esprit et contrairement aux fanfaronnades d’Heinrish Mustang elle n’était pas absolument pas stupide et sûrement pas aussi manipulable qu’on voulait bien le dire parmi les mangemorts. Oxenford l’estimait plus d’un côté et la détestait moins mais de l’autre côté il allait renforcer la surveillance et tout faire pour l’évincer : il avait besoin de la plante verte dont parlait Heinrish et non pas d’un cactus roi au poste de ministre de la magie ! Et puis, aussi, elle semblait savoir des choses sur les recherches du département des mystères. Quoique, le plus probable était qu’elle ne veuille qu’une chose en en parlant : pousser le chef des mangemorts à parler de ses projets secrets et de ce qu’il faisait dans l’endroit le plus secret du Ministère de la Magie. Elle n’aurait pas satisfaction, nul ne devait être au courant pour les talismans. Du moins pas avant que la chasse ne commence, alors, inévitablement, toutes les factions en présence, Ordre du Phénix, Mangemorts et indépendants se déchireraient pour la possession des dangereux joujous. Cela arracha un sourire torve à Charles, qui pensait au combat à venir en se réjouissant : il allait gagner en puissance tout en faisant couler le sang de ses ennemis. Bref, l’occupation qui combinait ses deux plaisirs favoris. Il répondit à Ishitzu d’un ton faussement chaleureux, absolument plus glacial.


- Mademoiselle la Ministre quelle verve et quelle maîtrise du verbe vous avez ! Toutefois votre belle langue peut se faire mal à force de chercher à me contrarier, et pas seulement elle… je crois que vous avez une grand-mère ? Il serait dommage qu’il lui arrive quelque chose n’est ce pas ? En plus avec l’actuel climat d’insécurité et le ministère qui n’agit pas beaucoup… enfin nous nous comprenons.

Le ton du chef des mangemorts redevint ce qu’il était précédemment, froid, glacial, absolument pas en joie par l’idée d’assassiner une vieille sans défense et de commettre ainsi un acte si ignoble qu’il choquerait et détruirait Eloredia si elle ne se tenait pas tranquille.

- Par ailleurs… je n’ai pas « besoin » de vous, c’est vous qui êtes là pour servir mon groupe. Nuance subtile je vous l’accorde. Ensuite ce que je « trafique » au département des mystères ne vous regarde aucunement. Enfin… Mégami est prof de défense contre les forces du mal. Inadapté. Et croyez vous que j’ignore qui est Henri de Hurlevent ? Chef de l’Ordre du Phénix… Si un jour je l’interroge ce sera dans un cachot à l’aide de chaînes pénétrantes, son cœur battant devant ses yeux et lui maintenu en vie par la magie mais pouvant ressentir la douleur. C’est clair non ? Et c’est aussi ce qui arrive à ceux qui se montrent trop impertinents parmi les mangemorts… où ailleurs.
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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyDim 17 Fév 2008 - 2:30

Flash Back


- Voyons, Ishitzu, pourquoi je devrais absolument m’en aller ?

Dans une très belle maison de Londres, Ishitzu et sa grand mère étaient en train d’empaqueter les affaires de la vieille dame. Depuis quelques jours, la jeune fille avait accepté le poste de Ministre de la Magie, sous la tutelle des forces des ténèbres. Cependant, il était clair qu’elle ne pouvait pas laisser les gens qu’elle aime sans protection, ça, hors de question. En cas de soucis de son plan d’infiltration, sa grand-mère aurait été en danger. Et si il lui arrivait quelque chose, Ishitzu ne s’en remettrait sans doute pas, surtout si c’est de sa faute si elle périssait.

Elle avait donc imaginé tout un subterfuge pour que sa grand-mère soit sûre d’être protégée, et ce en toutes circonstances. Elle avait commencé par lui trouver un endroit sûr, loin, en Amérique. Elle avait contacté sa meilleure amie d’enfance, Mélodie, ministre américaine, qui la protégerait de toutes les menaces, tout en gardant un contact régulier avec la Ministre Britannique. Une garde rapprochée devait bientôt arriver, et la grand-mère d’Ishitzu ne voulait pas partir, sous prétexte qu’en cas d’attaque, elle serait apte à se défendre elle-même, et qui « en prendrait plein la gueule ces foutus mangemorts ».

Coralia Eloredia était une sorcière plus que réputée à son époque. Près de mille arrestations durant sa prestigieuse carrière d’Auror, avant d’en prendre le commandement. Selon certains dires, elle serait à l’origine de la plus grande apogée que le bureau des Aurors n’ait jamais eu. Dynamique, puissante, sans peur, honnête, c’était un Auror respectable et quasi parfait, aimé de tout son service. Elle savait délirer quand il le fallait, elle savait détendre les troupes ainsi que les motiver. Les entraînements étaient parfaits : pas trop éprouvants mais avec la particularité d’avoir un résultat parfait. Elle avait su se tailler une réputation là où les femmes perçaient rarement à l’époque : le monde sorcier restait machiste à souhait, surtout en ce qui concernait leur sécurité. Ils jugeaient que seuls des hommes pouvaient efficacement les protéger de la menace des mages noirs (ce qui était bien entendu faux.). Et Coralia leur en avait mis « plein les lorgnons », comme elle disait.

Mais il se fallait se mettre à l’évidence et se faire une raison : avec l’âge, Coralia était diminuée et les Mangemorts plus forts que jamais, surtout avec le ministère à leurs pieds… Non, il ne fallait pas qu’elle reste là, déjà qu’elle avait une mauvaise réputation auprès des mages noirs, si en plus ils apprenaient, dans le cas où Ishitzu se ferait remarquée, que sa petite fille était Ministre sous la tutelle des Mangemorts en étant blanche, ça ferait très mal… pour la vieille dame.

Elle avait donc pris des mesures. En plus d’être sous la protection des Etats-Unis, elle serait également passée pour morte auprès des autorités Anglaises. Ministre, elle aurait tout le loisir d’aller modifier les registres afin de modifier tout ça.

La dernière valise bouclée, Coralia toujours rabâchant qu’elle se débrouillerait très bien toute seule, la garde américaine arriva. Après quelques formules d’usages et d’assurages, ils transplanèrent en direction des Terres Nouvelles. Ishitzu, une boule au ventre tout de même, essaya de se convaincre que c’était la meilleure chose à faire pour la sécurité de ce qu’elle considérait comme sa propre mère. Elle sourit, une flamme s’ouvra dans ses yeux… Tout était fin prêt… le plus grand tour de prestidigitation que le monde de la magie n’avait jamais connu allé commencé… sous les yeux de tous…


Fin du Flash Back


- Mademoiselle la Ministre quelle verve et quelle maîtrise du verbe vous avez ! Toutefois votre belle langue peut se faire mal à force de chercher à me contrarier, et pas seulement elle… je crois que vous avez une grand-mère ? Il serait dommage qu’il lui arrive quelque chose n’est ce pas ? En plus avec l’actuel climat d’insécurité et le ministère qui n’agit pas beaucoup… enfin nous nous comprenons.
Par ailleurs… je n’ai pas « besoin » de vous, c’est vous qui êtes là pour servir mon groupe. Nuance subtile je vous l’accorde. Ensuite ce que je « trafique » au département des mystères ne vous regarde aucunement. Enfin… Mégami est prof de défense contre les forces du mal. Inadapté. Et croyez vous que j’ignore qui est Henri de Hurlevent ? Chef de l’Ordre du Phénix… Si un jour je l’interroge ce sera dans un cachot à l’aide de chaînes pénétrantes, son cœur battant devant ses yeux et lui maintenu en vie par la magie mais pouvant ressentir la douleur. C’est clair non ? Et c’est aussi ce qui arrive à ceux qui se montrent trop impertinents parmi les mangemorts… où ailleurs.


Décidément, il parle beaucoup ce chef. Et pour déblatérer un amas de conneries concentrés… il aurait pu se taire, ça aurait fait meilleur effet… Elle serra le poing, et se reprit pour lui répondre.

- Ce qui est ironique, je trouve, c'est que vu votre… statut, vous n'êtes pas aussi au courant que vous ne le paraissez. Vous vous flattez d'être le meilleur. Forcé de constater que ce n'est pas le cas. Du moins pour ce domaine. Ma grand mère n'est plus… ici. Et si vous parvenez à la retrouver là où elle est… Mais je m'égare. Mais vous avez raison, je suis là pour servir votre "groupe". Enfin servir… Il vous fallait bien quelqu'un pour parvenir à gérer tout une administration. Peu de vos… comparses seraient suffisamment doués pour le faire, n'est ce pas? Et vous ne pouvez pas vous permettre d'en laisser un ici, vous avez trop besoin de vos soutiens pour garder votre pouvoir.
Quant à vos projets de torture… Epargnez les moi. Je n'ai pas envie de découvrir le seul moyen par lequel vous êtes capable d'avoir le moindre plaisir et la seul expression de votre… rang.
La seule chose que je sais à propos de Poudlard c’est qu’ils ont changé tout le service administratif et qu’ils semblent avoir le même but que vous.


Ca lui avait échappé… Mais peut-être qu’Oxenford ne verrait pas l’allusion aux talismans, parfaitement connus d’Ishitzu…
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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyDim 17 Fév 2008 - 15:56

On pouvait dire de Charles Oxenford qu’il se laissait rarement surprendre, c’est le cas de le dire. Qui parmi ses mangemorts où parmi la population magique en générale – inutile de parler des moldus, ce sont des animaux – l’avait déjà vu surpris ? Personne. Etonné ? Personne. Du moins personne de vivant puisque tous ceux qui étaient trop impertinents, trop dérangeants pour le chef des mangemorts voyaient son expression passer de la colère à une surprise ravie, juste avant qu’ils ne doivent s’exercer à retenir leur sang qui coulait, dans ces cas là, par diverses plaies monstrueuses et douloureuses au-delà du supportable et de l’humain. Bref tout ceci pour énoncer une seule évidence, cruciale, capitale pour bien comprendre la suite des événements : Oxenford était rarement surpris et tous ceux qui l’avaient vu étonné étaient morts et non indispensable. Pourquoi n’était il jamais étonné, ce chef des mangemorts despotique et sanguinaire ? Parce que les gens avaient peur de lui et qu’ils étaient ravis de lui raconter tous leurs petits secrets, toutes leurs petites combines, et tous leurs secrets les plus intimes… du moins une fois qu’ils avaient été « convaincu » de parler par des moyens inavoués et inavouables. En plus il avait son réseau d’espion, ses sbires qui battaient la campagne à la recherche de la moindre info utile pour leur maître, tels des chiens de chasse recherchant avidement des proies pour leur dresseur qui était juché sur un cheval, attendant la mise à mort, attendant le flot de sang. Bon, on pourrait, en revanche, difficilement comparer Charles Oxenford à un chasseur. D’une part il détestait ce sport car les animaux l’intéressaient… quoi le chef des mangemorts fan des lapins et autres choses mignonnes !? Non bien sûr. Les animaux intéressaient Charles Oxenford du point de vue de la nuisance qu’ils pouvaient causer une fois qu’ils étaient convenablement dressés, convenablement éduqués, convenablement formés à tuer, à assassiner. Bref à accomplir toutes les tâches qu’un chef des mangemorts pouvait attendre de ses auxiliaires animaliers.

« Auxiliaires animaliers », qu’est ce qui se cachait derrière ce nom aussi barbare qu’inquiétant – oui parce que chaque mot devient inquiétant quand il touche à Oxenford, y compris des mots aussi mignons que « amitié », « amour »… - et passablement étrange ? Oh c’est très simple, il existe, dans le monde des sorciers, des endroits où on ne peut pas utiliser la magie, du moins sans courir de risque, alors c’est dans ces cas précis que les auxiliaires animaliers entrent en action, par les conduits d’aération, par les bouches d’égouts, par absolument tous les orifices possibles et inimaginables auquel personne ne penserait – à moins d’être très, très paranoïaque, et très, très tordu – et ils accomplissaient leur mission. Missions absolument variés et diverses ! Ca allait de l’intimidation – un gros ours psychopathe dans une petite ruelle -, du vol – un petit leming se glissant dans les canalisations pour saisir un document sensible au nez et à la barbe des gardes incompétents -, et bien sûr le meurtre était l’activité principale. Pour cela les combinaisons étaient variés… une chauve souris porteuse d’un poison mortel, un serpent étouffant un homme sans que celui-ci puisse faire un bruit. Bref les combinaisons étaient aussi variées que mortellement efficace, en effet qui soupçonnait un animal d’être au service des mangemorts !? Très peu de monde pour la bonne raison que les animaux – dans l’inconscient populaire – étaient stupides et peu fiables, idée ô combien fausse ! Quand on connaissait le potentiel d’un familier quelconque croisé avec des sorts de contrôle mental et physique… on n’hésitait pas l’utiliser, ce potentiel ! Il se trouve, malheureusement pour le monde magique, qu’Oxenford est un des pionniers du genre et qu’il adore tout particulièrement voir un ours ou fauve déchiqueter un de ses opposants qu’il lui aura préalablement en pâture.

Le pionnier, justement, était pâle de fureur et de surprise – et non rouge comme les pathétiques personnages qui croyaient que l’énervement était la clé du succès – et il y avait de quoi. On lui avait caché ! On l’avait trompé par l’incompétence ou la dissimulation ! Il venait de perdre la face pour un temps très court mais tout de même ! Jamais ses agents ne lui avaient signalés que la vieille grand-mère de « marionnette » - nom de code de la Ministre – était morte ! Et Ishitzu Eloredia n’avait absolument pas l’air de mentir ! Charles était sidéré. Il leva sa baguette et d’un geste fit apparaître un serpent. Il était aussi énorme qu’un anaconda et aussi venimeux qu’une migale noire. Bref particulièrement dangereux. Oxenford pointa sa baguette vers lui un chuchota des mots dans une langue incompréhensible qui n’était pas du fourchelang, juste une formule de contrôle. Aussitôt le serpent partit par la porte qui venait de s’ouvrir. Il avait une mission : tuer l’homme qui avait mal renseigné Charles sur la famille d’Eloredia. Puis Oxenford se leva et avec une rapidité considérable et que nul n’aurait cru possible il se plaça derrière la jeune Ministre. D’un ton aussi glacial que la mort et tout aussi inquiétant il commença à parler tout doucement, tout faux semblant envolés, comme un père qui s’apprêterait à assassiner l’un de ses enfants…


- Ishitzu… votre grand-mère est morte mais il existe des moyens de vous faire mal si… raffinés. Si délicieux – la main d’Oxenford effleura les cheveux de la jeune femme, d’un geste fluide, comme pour souligner la fragilité de l’humanité, sa mortalité et le pouvoir de vie et de mort que le chef des mangemorts avait sur Eloredia – mais si douloureux pour vous… des moyens de vous faire mal si humiliants et vous rendant si pathétique… Vous n’aimeriez pas du tout les découvrir. Et…

Brusquement, sans aucun signe annonciateur, avec la vivacité et la rapidité d’une tornade, avec la détente d’un félin, d’un lion, d’un prédateur puissant, Oxenford s’écarta de la Ministre et brandit sa baguette qui pulsait d’une lueur rougeâtre et sanglante, annonçant l’état d’esprit de son propriétaire, annonçant sa propension à la violence.

- J’en ai assez de vos mensonges Mlle la Ministre de pacotille, que savez vous de mon « but » !? Ces allusions au département des mystères… cette insolence, et maintenant cette évocation de mon « but »… Si tous ces éléments abusaient Heinrish ce n’est pas mon cas, vous tramez quelque chose n’est ce pas ?

Oxenford était dans une colère monstrueuse qu’il avait rarement éprouvée. L’allusion à son « but », aux talismans qu’il convoitait par-dessus tout et sur lesquels ses éléments les plus dévoués, ses fidèles les plus acharnés, travaillaient. Eh bien cela combinait au reste… la paranoïa d’Oxenford s’était réveillée et on ne la rendormirait pas facilement.
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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyLun 18 Fév 2008 - 21:48

Vert, visqueux, froid, énorme, immense… Tout un tas d’adjectif pour qualifier une seule chose : le serpent qu’Oxenford avait invoqué. Les yeux écarquillés, il avait simplement levé sa baguette pour faire une invocation de ce genre… Ishitzu ne manqua pas de le soulever : le sorcier en face d’elle était réellement un puissant mage… Il lui raconta quelque chose dans une langue qu’elle reconnut pas, et le serpent, glissant monstrueusement sur le sol, s’engouffra dans le couleur à moquette rouge du Niveau 1.

Auparavant, elle aurait été apeurée par cette bête répugnante… le serpent était une de ces phobies communes à tous, sans que personne ne sachent pourquoi, une peur qui nous contrôlait plus que le contraire… Mais elle avait appris à contrôler ses phobies. Mieux : elle les avait fait disparaître… pas toutes, mais la plupart. Sa phobie des serpents étaient l’une qu’on lui avait appris à surmonter et à détruire… Ca avait été éprouvant, difficile… Mais au moins, elle ne se rendait pas ridicule lorsqu’un serpent se trouvait face à elle…


Flash Back


- Bordel Ishi’, tu casses les couilles… Remue tes fesses un peu…

Cette agréabilité, aussi agréable que Charles, était celle d’un homme mystérieux, grand, aux cheveux mi-longs, avec une carrure d’Apollon et les yeux bleus. Durant sa jeunesse, cet homme, dont elle n’a jamais su le nom, lui avait inculqué des valeurs sûres de la société. Mais pas que ça : il lui avait aussi appris à se défendre, à attaquer, à provoquer… Bref, c’était un peu son mentor.
Au temps où elle était Médicomage, elle avait sauvé la vie d’un homme dont elle était tombée sous le charme. Très vite, elle passait ses nuits en sa compagnie, pendant deux semaines intenses.

Pour la remercier de ses… « bons soins », il la prit sous son aile afin qu’elle devienne une puissante sorcière, encore plus puissante qu’elle ne l’était déjà. Il lui apprit à utiliser ses pouvoirs à bon escient, à garder son sang-froid en toutes circonstances, à vaincre ses peurs, à voir la réalité en face… bref, tout ce qu’un grand Homme devait savoir pour percer dans ce monde et surtout s’en sortir indemne dans l’avenir sombre qui les menaçait.

Une de ses leçons fut les maîtrises de ses peurs. L’homme, ne reculant devant rien, mettaient d’étranges créatures – araignées, serpents, scorpions… - sur le corps dénudé de la jeune femme…
La leçon fut difficile au départ, s’évanouissant à chaque fois. Puis, peu à peu, elle résistait plus longtemps avant de s’en aller vers le monde des rêves… Et pour finir, elle ne partait plus du tout, surmontant et ayant supprimé sa peur.


Fin du Flash Back


C’est grâce à ces leçons qu’Ishitzu regarda sans broncher la bête visqueuse s’en allait. Charles se leva, lentement, et se positionna derrière Ishitzu, caressant délicatement ses cheveux… Des caresses cependant pas affectives pour le moins du monde…

- Ishitzu… votre grand-mère est morte mais il existe des moyens de vous faire mal si… raffinés. Si délicieux mais si douloureux pour vous… des moyens de vous faire mal si humiliants et vous rendant si pathétique… Vous n’aimeriez pas du tout les découvrir. Et…

Il marqua une pause, les yeux plongés dans le vide, fixant un point qu’il n’arriverait sans doute jamais à atteindre… Puis il sortit rapidement sa baguette qui brillait déjà.

- J’en ai assez de vos mensonges Mlle la Ministre de pacotille, que savez vous de mon « but » !? Ces allusions au département des mystères… cette insolence, et maintenant cette évocation de mon « but »… Si tous ces éléments abusaient Heinrish ce n’est pas mon cas, vous tramez quelque chose n’est ce pas ?

Elle lâcha un soupir las… Elle s’était trahie toute seule, elle ne pouvait que s’en vouloir… Mais bon, maintenant qu’Oxenford l’avait remarqué, il fallait qu’elle trouve un subterfuge… Elle se leva à son tour sortant sa baguette, par précaution, et se mit face à Charles.

- Charles, vous êtes aussi futé qu’un bison. Vous êtes aussi capable de tirer des conclusions justes qu’un scroutt à pétard est capable de jouer du violon. Je ne trame rien, et n’est pas l’intention quoi que ce soit. Je crois que j’ai assez prouvé ma loyauté envers les Mangemorts en allant jusqu’à faire tuer des enfants.

Ce qui était faux. Elle avait envoyé son assistant les cacher en France tandis qu’elle avait utilisé d’un ancien sortilège pour faire un faux cadavre.

- Mes allusions ne sont que pures coïncidences, et vous devenez parano à souhait. Concernant votre but, je n’ai aucune idée de ce qu’il s’agit, c’était juste un pique de plus comme je n’arrête pas d’en faire depuis le début. Une fois de plus, vous avez plongé à pied joint dedans. Maintenant rangez votre baguette avant de faire quelque chose de stupide. Vous savez tout aussi bien que vous avez besoin de moi en ministre.

Ce qui était vrai : en quelques mois, elle avait su se faire aimer de l’ensemble de la population anglaise. La parte du Ministre Eloredia n’arrangerait pas les affaires des Mangemorts…
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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyLun 18 Fév 2008 - 23:00

NC - 17 sur ce post, violence décrite clairement

Charles Oxenford ne pouvait pas être considéré comme fou. Non vraiment pas, il était intelligent au possible, redoutablement malin et il ne craignait personne en stratégie. Et il ne se considérait pas comme fou, oh certes les fous c’était comme les vampires, ils ne disaient jamais qu’ils étaient fous jusqu’à ce qu’on le découvre, généralement aux dépends de ceux qu’on avait tenu dans l’ignorance. Pourtant dans le cas de Charles Oxenford c’était justifié. Il ne pensait pas être paranoïaque, schizophrène ou atteint d’une quelconque maladie mentale et on pouvait le croire. Oh certes il était un peu paranoïaque mais juste ce qu’il fallait quand on connaissait les fonctions qu’il occupait au ministère et La Fonction qu’il occupait chez les mangemorts, le leader, le dirigeant, le Maître, le Seigneur, bref vous avez compris une fonction qui fait instantanément obéir autrui et qui rabat le caquet des plus téméraires. Bon il n’y avait pas que ça qui rabattait le caquet des plus téméraires, il y avait aussi l’indescriptible sensation qu’on devait obéir à Charles Oxenford. Une sensation que ses actions, que sa vie, avait créé, il se donnait volontiers l’image d’un chef et faisait tout pour qu’elle soit entretenue, il faut dire qu’il aimait qu’on lui obéisse. Depuis tout petit il adorait ça, il s’était même constitué un dossier sur les plus grands chefs qui avaient parcouru le monde de leur auguste foulée. La chose surprenante c’est que ce n’était pas seulement des sorciers. Il avait aussi des fiches sur Alexandre le Grand, le Kaiser Guillaume II. On retrouvera là la grande intelligence de Charles Oxenford qui, s’il les méprise, ne manque jamais de s’informer sur les moldus qu’il considère comme une sorte de maladie qu’il faut combattre, et nul ne sait mieux que Charles Oxenford comment combattre un ennemi, en l’occurrence il a bien appris la première maxime de cet art : pour combattre un ennemi il faut le connaître, et pour connaître un ennemi il faut l’étudier, le traquer, puis quand on sait ce qu’il a de plus dangereux – en l’occurrence les moldus étant des animaux conscients, le plus dangereux comme dans tous les cas semblables c’est les commandants de la maladie, du chancre, en l’occurrence leurs dirigeants – et en finir une bonne fois pour toute.

A propos d’en finir Charles Oxenford commençait à trouver singulièrement énervante la ministre « plante verte » d’Heinrish Mustang. Il pensait à ce dernier en des termes totalement irrévérencieux, pour ne citer qu’une de ses pensées : « mais qu’est ce qui a pris à ce dégénéré congénital ascendance ours de Mustang ? Nommer un être intelligent comme marionnette ». Et s’il ne se retenait pas l’éclair vert luisant qu’il avait déjà conjuré des centaines de fois serait surgi de sa baguette pour frapper l’agaçante Ministre et l’envoyer dans un pays où elle ne pourrait nuire à la tension d’aucun chef mangemort impitoyable et passablement furieux. Le chef mangemort en question s’écarta d’elle d’un seul coup, comme pris d’un violent dégoût. C’était désormais clair pour lui : elle n’était pas autant avec les mangemorts qu’elle aurait dû l’être. Et il comptait bien prendre toutes les mesures pour en finir avec elle dès que ce serait humainement – ou inhumainement, ce n’était qu’un détail – possible. Soudain un sifflement, inhumain précisément, se fit entendre derrière le Maître des mangemorts, ce dernier reconnut immédiatement le sifflement d’un serpent. Aucun risque que ce ne soit un autre que celui qu’il avait invoqué précédemment mais pourtant… Sans quitter Eloredia des yeux il recula et sentit des écailles lisses, derrière lui. En effet c’était « son » serpent. D’un geste vif Oxenford attrapa le reptile dans sa main gauche, celle qui ne tenait pas la baguette. Il jeta un regard froid sur la tête de l’animal, elle était pleine de sang et de morceaux d’os. Très bien, très bien. Au moins une source de satisfaction. Et dieu sait qu’il en avait eu peu, des sources de satisfaction, depuis qu’il était entré dans ce Ministère. Puis il regarda Eloredia et la fureur revient au galop. Son insolence, ses pics, ses dissimulations abjectes… la main d’Oxenford se resserra autour du serpent qui se débattit, mais le chef des mangemorts, dans sa colère, ne se rendait compte de rien, alors à force de serrer le reptile comme un citron ce dernier mourut étranglé, un comble pour un serpent qui précisément étouffait ses proies avant de les enfourner dans sa monstrueuse gueule. Se rendant compte de ce qu’il avait fait Oxenford lâcha mollement le serpent qui retomba sur le sol avec un bruit mat, comme n’importe quel corps d’animal. Puis Charles se tourna vers la Ministre. Non décidément il était trop furieux pour laisser passer quoi que ce soit.

Il pointa sa baguette vers le crâne d’Ishitzu et un rayon noir frappa la jeune femme, la reliant à Oxenford. Ce fut une des pensées de celui là qui gagna le cerveau de la jeune femme. Tout devint noir autour des deux protagonistes, le décor du bureau s’éclipsant peu à peu pour laisser place à un autre environnement. Ce dernier était d’une sobriété déconcertante. Une immense salle de pierre, sans fenêtre et sans porte apparente. A l’intérieur tout était très propre, sans une seule trace de poussière. La vision aurait pu être monotone si on exceptait ce qui était au centre de la salle… un lourd siège d’acier sur lequel était attaché un homme maintenu par des chaînes. L’homme était blanc, il avait manifestement la quarantaine et il avait le crâne rasé. Excepté cela on ne distinguait rien de lui. Et pour cause son corps n’était qu’une grosse masse saignant par tous les pores de peau, plein d’hématomes, de bleus, de plaies. Puis Oxenford et Eloredia virent le mur s’ouvrir en un endroit, par l’espace ainsi formé on distinguait une pièce luxueusement aménagée, toutefois cette vision ne dura qu’un temps puisque rapidement un homme apparut dans l’embrasure. C’était Oxenford avec quatre ans de moins. Le mur se referma derrière lui. Dès qu’il posa un pied dans la pièce les murs se couvrirent d’instruments en tout genre, des fers, des scies, et autres joujous utiles. Le jeune Charles s’avança vers le côté ouest et prit un pic de bois à la pointe d’acier. Il agita sa baguette et le pic devint incandescent. Le jeune Oxenford eut un sourire assassin, d’un pas souple il gagna le torse du prisonnier en touchant le fauteuil d’acier qui illumina son prisonnier d’une lueur verte, le réveillant. Le prisonnier poussa immédiatement des hurlements de douleurs… qui s’accentuèrent quand le jeune tortionnaire planta le pic brûlant dans la poitrine du détenu. Ce dernier hurlait de façon inhumaine pendant que les bords de la blessure se tuméfiaient et enflaient, le sang coulant à flot. Mais le prisonnier ne mourrait pas, grâce au siège qui avait pour tâche de le maintenir en vie.

Le jeune Oxenford laissa le pic là ou il était et alla chercher autre chose. Un marteau. Un gros marteau à pointe arrondie, très lourd. Un autre sourire barra la face blême du jeune Charles. Il brandit le marteau bien haut et frappa dans les côtes. Qui éclatèrent aussitôt, des morceaux d’os et de chair volant dans tous les coins, un second coup de l’autre côté, pour faire bonne mesure. Encore des éclats d’os. Encore du sang. Puis le jeune Charles sortit sa baguette, il la brandit bien haut et visa la tête de l’homme. « Endoloris ». Le prisonnier se tordit de douleur, hurlant si fort que le jeune Charles dû utiliser un sort pour réduire le volume, à chaque spasme c’était des quantités phénomènales de sang qui aspergeaient les murs et le plafond, des centaines de petits éclats d’os et d’autres choses indéterminées qui volaient dans tous les coins. Le jeune Charles était protégé grâce à un bouclier qui lui évitait de se salir. Rangeant sa baguette il alla prendre un bâton d’aspect inoffensif. Il l’effleura de sa baguette. Aussitôt une électricité visible se répandit sur le bâton noir. Ce dernier frappa violemment la tête du prisonnier. Aussitôt celui-ci fut parcouru par le courant. Un de ses reins éclatant dans un nuage infâme et puant, sa chair brûlant petit à petit dégageant une odeur pestilentielle malgré le sort qui était sensé éviter au prisonnier de mourir à cause de blessures qui ne pourraient pas être guéries immédiatement. Puis, peu à peu, la fumée de la chair brûlée monta au plafond et le sang aux pieds du prisonnier devint un étang. Quand la fumée fut dissipée et qu’on put à nouveau voir le visage du prisonnier celui-ci était en train de s’altérer, de changer. Et Ishitzu ainsi que le vrai Charles Oxenford purent voir le visage et le corps du prisonnier, mutilé se changer en celui... de la jeune ministre, tout aussi mutilé tandis qu’aux pieds de celle-ci se forme un message en lettres de sang « et il y est toujours » .

Retour à la réalité. Charles Oxenford, chef des mangemorts est très content de son petit effet, nul doute que cette vision terrifiante éclaircira les idées d’Eloredia. Il a un petit sourire satisfait. Avant de partir du bureau il attend de connaître la réaction de sa victime.
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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyMar 19 Fév 2008 - 4:04

Dans sa vie, Ishitzu en avait vu des vertes et des pas mûres, et surtout durant sa « formation » avec l’homme dont elle ne connaît pas le nom. Il lui avait inculquée tout ce qu’il savait, allant de la chose la plus normale à la chose la plus répugnante. Ainsi, elle avait vu des cadavres calcinés, des corps en décomposition, des êtres brûlés vifs… bref, tout un tas de choses marquantes qui ne laisse pas indifférente et qui vous marque à vie… Ca lui avait entre autre permis de ne plus être dégoutée à chaque fois qu’elle voyait des choses affreuses…

Mais ce que Charles lui montra fut le comble de l’abomination. Ce qu’elle avait vu jusqu’à présent n’était rien comparé à cette vision. Torture, destruction, répugnance, mépris, dégoût… Tout résumé en un seul geste, les gestes d’Oxenford un peu plus jeune. L’homme semblait apeuré, effrayé, terrorisé. Et Charles semblait heureux, joyeux, comblé. Un tel contraste dans une même pièce était tellement irréel qu’on aurait pu se croire dans une peinture. Ishitzu regardait avec des yeux luisants… La scène qui se déroulait sur ses yeux lui donnait des nausées ainsi que de la pitié envers la personne qui subissait les humeurs d’Oxenford. Elle avait envie d’hurler, de tuer Charles et d’abréger les souffrances de la victime… avant de se souvenir qu’elle n’était que dans une projection d’un souvenir d’Oxenford, et qu’agir ne ferait que le conforter dans sa pensée « Ishitzu n’est pas de nôtres ». Elle regardait, impuissante, la scène se passait devant elle…

La froideur de la cellule redevint la chaleur de l’Argos. Ishitzu, secouée, dû se mettre à genou pour éviter de vomir. Haletante, elle ressentit une vague de rage immense envers son interlocuteur, qui semblait très satisfait de ce qu’il venait d’accomplir. Elle se releva tant bien que mal, sa main serrant sa baguette, et se mit à hauteur d’Oxenford. Elle ignorait quelle force cachée l’empêchait de lui cracher à la figure. Elle sentait en elle une chaleur, cette chaleur qu’on a quand on a envie de donner le baiser de la mort à la personne qui se trouve en face d’elle. Elle n’avait qu’une envie : envoyer cet homme en Enfer, là où il serait avec ses semblables… Et encore, Satan lui même ferait pâle figure face à cet homme cruel. Il était unique en son genre…


- Charles…

Elle était sûre qu’il pouvait apercevoir la lueur de démence, la flamme de la vengeance qui luisait dans ses yeux. Elle était sûre qu’il pouvait entendre le hurlement de son être qui bouillonnait d’une ardente fureur. L’extrémité de sa baguette devint verte, tellement le sortilège de la mort était prêt à partir… Mais elle le retenait, jugeant que le tuer serait une fatale erreur, même si elle était sûre qu’il n’y aurait pas pire que cet homme pour diriger cette bande de vaut-rien qu’était les Mangemorts.

- Vos tour de passe-passe impressionneraient une gamine de onze ans.. Mais, ne me sous-estimez pas pour autant… Vous ne connaissez rien de moi, et encore moins…

Elle leva sa baguette férocement la mettant sous la gorge de Charles. La lueur désormais orange qui luisait du bout de son instrument s’intensifiait à chacun de ses mots. Un délicat filet orangé entoura le cou d’Oxenford sans qu’il ne le voit. Elle devint de plus en plus opaque jusqu’à l’étreindre et le soulever dans les airs.

- … mes capacités à me défendre.

Elle ne trahissait pas les Mangemorts en faisant cette action, elle ne faisait que défendre son honneur, montrait à Charles qu’il n’était pas tout puissant, mais surtout lui faire voir à qui, concrètement, il à affaire.
Le filament orangé le soutenait fermement dans les airs, et gagnait peu à peu du terrain pour encercler les bras et les jambes de Charles, lui donnant une position de crucifier.


- Atlas Mentalis

Ah, Charles voulait prouver que son esprit était puissant ? Et bien, il allait connaître une infime partie de l’esprit d’Ishitzu. Un éclair bleu/jaune s’engouffra dans le torse de son ennemi, et aussitôt, la pièce devint bleu psychique autour des deux personnes. Ils montèrent, montèrent… Très haut dans les cieux quoi semblait inatteignables dans la projection qu’Ishitzu en avait fait. Puis, arrivé à un point assez haut, et après plusieurs secondes de décollages, Charles se retourna, toujours paralysé par son étreinte orangé. Ishitzu sourit, et relâcha la pression de son sortilège. Toujours en forme de croix, Charles décolla à nouveau… vers le sol, qui, lui, semblait atteignable. D’ailleurs, il se rapprochait vite, très vite… peut-être trop. Dans un énorme fracas, Oxenford vint percuter violemment le sol. Ishitzu retira son enchantement, mais elle n’avait pas l’intention d’en rester là, n’ayant déboursé qu’une infime partie de ce qu’elle pouvait faire.
D’un mouvement habile, elle fit apparaître un esprit noir à tête de zombie derrière Charles. Son effet ? Rappeler à la victime ses pires souvenirs, les intensifier, et jouer avec pour faire dérouter l’ennemi. Elle n’y était pas du tout aller fort, jugeant qu’y aller fort serait peut-être… suspect…
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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyMar 19 Fév 2008 - 14:43

Oh oui il y était toujours. Le prisonnier A-15 n’avait jamais quitté la prison secrète du Nord de la Roumanie, quel avait été son crime ? Tentative d’assassinat sur la personne d’Heinrish Mustang, et tenter d’assassiner le chef des mangemorts c’était le pire crime qu’on pouvait commettre en étant l’un d’eux. Par contre si la tentative se transformait en réussite c’était tout différent. Si Charles Oxenford avait tué Heinrish Mustang alors il aurait été le chef des mangemorts sans que personne n’y trouve rien à redire, et pour cause, chez les mangemorts c’était la puissance magique qui primait. Les tentatives d’assassinat sur le chef étaient punies, pas les assassinats. Il était également interdit de se tuer entre mangemort ceci pour conserver des effectifs suffisamment importants pour remplir la tâche qui était confiée aux mangemorts. Dominer le monde magique. Or on peut difficilement dominer avec une poignée d’homme en noir n’est ce pas ? Quand Oxenford était arrivé dans le bureau de la ministre il allait chercher la confrontation même si il ne pensait pas aller jusqu’à un affrontement magique, cependant cela ne le dérangeait pas. Il croyait qu’Ishitzu Eloredia était une plante verte sans grand pouvoir magique et sans personnalité qui pouvait tout juste lancer des assauts verbaux – et cette croyance était logique puisque c’est ce qu’en disait Mustang, et qui aurait l’idée de contredire le Maître ? – mais il s’apercevait qu’elle faisait partie des sorcières les plus puissantes d’Angleterre. Très peu auraient pu supporter la vision d’horreur qu’Oxenford avait infligé à Ishitzu. Mais qui, parmi les connaissances proches de Charles, aurait pu riposter ? Finalement le nouveau Maître comprenait la sagesse de l’ancien. Mustang avait mis Eloredia là ou elle était pour pouvoir la surveiller et s’assurer qu’elle ne rejoigne pas l’éternel ennemi : l’Ordre du Phénix. Mais selon Charles la trahison était déjà consommée, toutefois il n’avait pas de preuve et ne pouvait donc pas décider sur des ressentis de virer un pion majeur de son jeu dont il n’avait pas besoin mais qui apportait un confort indéniable : en tant que jeune femme les gens lui faisaient beaucoup plus confiance que n’importe quel vieil homme politique qui se serait installé à sa place. Oxenford vit qu’Ishitzu était écœurée par la vision qu’il venait de lui infliger. Cela le confortait dans son idée : elle était en train de retourner sa veste. Cependant cela le confortait dans une seconde idée : Heinrish ne mentait pas tout à fait, Eloredia était faible. Elle semblait mal supporter la souffrance et l’amusement à la provoquer. Tant pis pour elle, les mangemorts devaient être impitoyables, prendre plaisir à infliger leur juste courroux, et cette détermination devait également concerner leurs associés, ou serviteurs.

Puis elle le nargua une seconde fois, verbalement, et soudain… il se sentit monter, monter. Dans une absurde position qui plus est. La garce. Voulait elle le tuer ? Si c’était ça, ça serait un échec retentissent. Aussi retentissant que la chute d’Oxenford quelques minutes plus tard. Il se releva rapidement, presque sans sourciller, il avait toutefois des éraflures légères un peu partout et sa robe était déchirée sur les bords. Tout ceci était réparable par la magie, puisque le sort n’avait pas directement infligé ses blessures, mais provoqué une chute qui elle-même avait causé des dégâts légers. Charles regarda derrière lui, il reconnaissait cette manifestation, cet esprit noir, c’était une sorte de mini–détraqueur. Malheureusement pour Ishitzu, Charles représentait le Mal avec un grand M, il avait très peu de mauvais souvenirs et son esprit fit barrage pour les garder tout au fond de son cerveau, par contre… une lueur rougeâtre relia Charles au spectre, dans celle-ci toutes les exactions de Charles passèrent, tous ses horribles « bon souvenirs », submergeant le spectre, puis, impérial, Oxenford marcha devant l’apparition, lui envoyant toujours des scènes de tortures, de meurtres, d’action si inhumaines que ce qu’Ishitzu avait vu précédemment n’était rien, oh le spectre n’était pas « choqué » par ce qui arrivait aux humains, et pour cause il ne pouvait pas éprouver ce genre de sentiments. Par contre il était en train de disparaître sous les coups d’un Mal bien plus puissant que lui. La lueur rouge entoura bientôt le spectre, et dans ladite lueur, comme dans une bobine de pellicule pour appareil photo, les occupants de la pièce pouvaient voir Charles tranchant des têtes, massacrant, brûlant, électrocutant… Le spectre commença à rapetisser, rapetisser, jusqu’à qu’il soit aussi minuscule qu’un gnome. Et là de la baguette d’Oxenford surgit un flot vert et lumineux qui percuta le spectre, ce dernier éclata dans un râle sinistre. Puis Charles se tourna vers Ishitzu. Il lui fit un grand sourire, lui indemne et parfaitement maîtrisé, elle atteinte du dernier stade de la fureur. Il éclata à nouveau d’un rire sinistre, macabre, glacial, qui envahit toute la pièce. Un rire si incongru dans ces circonstances, si étrange, qu’il en devenait effrayant. Puis il parla, usant d’un ton faussement chaleureux.

- C’est pas mal ça. Mustang savait ce qu’il faisait finalement, vous avez « l’étoffe » d’un ministre, du moins en terme de puissance magique. Je dois avouer que je suis assez surpris, en revanche de votre choc manifeste devant la scène de joie que j’ai eu la gentillesse de vous montrer. Un mangemort aurait apprécié le spectacle et n’aurait pas eu cet… empressement, à me faire passer de vie à trépas ou tout du moins à se venger. Mais j’y suis ! C’est peut être que vous regrettez de n’avoir jamais pu faire ce que vous avez vu mon jeune moi faire ? Dans ce cas rassurez vous, vous n’êtes pas en reste, admirez plutôt ce que vos renseignements donnés de bon cœur ont contribués à faire, admirez VOS arrestations, admirez VOTRE travail à NOTRE service, et alors vous verrez que vous êtes aussi douée que moi !

Charles se rassit sur un siège devant le bureau de la ministre, toujours aussi souriant, comme si rien ne s’était passé, comme si ces derniers mots n’étaient qu’une bonne blague, comme si l’affrontement n’avait été qu’une partie de plaisir. Mais là il allait infliger une souffrance bien plus grande à Eloredia que précédemment. Il allait lui montrer de quoi elle était responsable, et comme il savait désormais qu’elle n’était qu’une félonne pleine de bon sentiments il savait aussi que soit elle allait s’écrouler comme une larve en se blâmant et en se traitant de tout les noms, soit elle allait le faire, mais intérieurement. Il fit un geste de la baguette et une sorte d’écran de lumière sépara Ishitzu et Charles. Des images défilèrent sur celui-ci, en provenance directe du cerveau de Charles et des souvenirs que ses sbires lui avaient confié, par pensine interposée. C’était toujours les mêmes images, des hommes et des femmes, blêmes, apeurés, en colère, vivants, en bonne santé et prisonniers des cellules du ministère. Puis il y eut des sous titre « un tel arrêté pour sédition, untel arrêté pour avoir publié tel article ». Puis ces images se succédèrent, jusque là rien de très culpabilisant, puis les images changèrent, on vit les hautes silhouettes vêtues de noir qui venaient prendre livraison des prisonniers, que leur livraient les gardiens des cellules. Encore d’autres images. Des corps, sans vie, atrocement mutilés. Un zoom sur les visages. C’était les mêmes, les mêmes que ceux vus précédemment dans les cellules du Ministère d’Ishitzu, remis aux mangemorts par le Ministère d’Ishitzu. Zoom sur les cadavres, les mêmes mutilations que le prisonnier que Charles avait déjà montré à Ishitzu. Zoom sur les cadavres les plus choquants, les enfants et les vieux. Zoom, enfin, sur les employés du Ministère qui viennent prendre les cadavre pour les jeter dans un incinérateur géant. Puis l’écran s’éteint, devient noir. Charles prononce quelques mots brefs accentuant bien les mots « vous », « votre »…

- Vous voyez, sans VOUS, et VOTRE, ministère nous aurions beaucoup plus de mal à les tuer et à les torturer, tous ces séditieux et ces traîtres.

La réaction de la ministre serait éloquente. Elle ne pourrait pas supprimer les soupçons et les fortes présomptions qu’avait Oxenford mais si elle l’agressait maintenant et qu’elle exprimait son dégoût face à ces images… De toute façon Charles savait que ça lui ferait mal. Il en était très content, il eut un autre sourire éclatant.
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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyMer 20 Fév 2008 - 2:22

Elle ne voulait pas… Elle ne voulait pas… Voilà ce qu’Ishitzu se répétait devant toute l’atrocité que Charles lui montrait. Toute son atrocité… Ce qu’elle avait entrepris… Ce qu’elle avait provoqué… Jamais, jamais elle n’aurait dû accepter cette offre… Elle se sentait coupable, affreusement coupable… Elle ne voulait pas… Des enfants assassinés, des jeunes hommes et femmes torturés jusqu’à la mort, des personnes âgées martyrisées… Pourquoi ? Pourquoi est-ce que le monde avait créé Charles Oxenford ?

Paralysée par la terreur, elle assistait à des scène affreuses, abominables, une fois de plus… Lorsqu’elle avait accepté le poste de ministre, elle était persuadée qu’elle allait bien faire en minimisant les cruautés que les Mangemorts tenteraient d’entreprendre. Elle avait un minimum d’influence sur Mustang, mais désormais, avec Oxenford aux rennes, elle n’avait plus son mot à dire… Tous ses actes étaient modifiés afin d’en faire des horreurs sans nom. Chaque réforme qu’elle mettait en place, il arrivait à la mettre à son avantage. C’était insupportable… Elle savait qu’il faisait des horreurs, que ce qu’elle entreprenait engendrait des horreurs… Mais à ce point ?

Lorsque les images se dissipèrent, elle était toujours débout, bouche bée… Elle écoutait à moitié ce qu’Oxenford lui racontait…
Une voix étrange, inconnue, hurlait dans sa tête…
Non, Ishitzu, reprends toi ! Tu ne dois pas une fois de plus t’abaisser à ne pas réagir, à te laisser vaincre par ta pitié et tes sentiments ! Il faut faire abstraction du passé ! Le seul charme du passé, c'est qu'il est passé ! Tourne toi vers l’avenir et pense à ce que tu veux faire !
Ishitzu était perdue dans ses pensées, mais elle devait vite se reprendre.

Elle reprit sa baguette, très discrètement, sans que Charles ne le voit, et sa lança sur elle-même un sortilège qui lui cassa le doigt. Rapidement, elle reprit ses esprits. Toujours sans qu’Oxenford ne voit rien, et étant super rapide, elle se lança un sortilège de bonheur, lui procurant une sensation qu’elle n’avait plus éprouvé depuis longtemps… Elle pouvait maintenant et dès à présent ré-affronter Charles. Merci la conscience !
Elle le fixa, sourit, et, le regardant dans les yeux, lui dit, d’un ton neutre :


- Et ?

Un petit mot visant à semer le doute dans l’esprit tumultueux de Charles. Tel qu’elle le connaissait, il remettrait tout en cause face au sang froid d’Ishitzu, qui commença à tourner autour de son bureau, faisant tourner sa baguette sur sa main. Toujours souriante et du même ton neutre, elle lui dit :

- Je suis parfaitement consciente de ce que je fais. Mais visiblement, Mr Oxenford n’a pas compris que j’œuvrais pour lui, dans son sens… J’vais lui prouver, d’ailleurs, à Mr Oxenford…

Elle rédigea une lettre rapidement et l’envoya en express. Elle continua à jouer en attendant avec sa baguette, fixant et écoutant le discours de Charles. Puis, on ouvra son bureau, et prit la parole. C’était le « contact » d’Ishitzu, ce qu’elle avait demandé.

- Mme La Ministre m’a deman…
- On ne rentre pas dans mon bureau sans frapper, mon cher. Avada Kedavra !

Etrange, non ? Ishitzu qui lance un sortilège de la mort pour cette raison ? Et bien non. La lettre qu’elle avait envoyé il y a quelques minutes demandait à ce que son assistant lui envoie un clone, une apparition humaine sans âme, contrôlée à distance par quelqu’un. C’était un sortilège inconnu de tous et très puissant, imperceptible par les gens tellement c’était réaliste.


- Vous voyez, tuer ne me fait pas peur. Je sais ce que je fais et ce que j’entreprends. Je sais ce que je suis et ce que je peux fais. Ne me sous-estimez pas, Charles, vous pourriez être surpris. Je vous rappelle les enfants que j’ai tué ? Ce que je viens de faire ?
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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptyMer 20 Fév 2008 - 16:31

Flash Back

Le lion était sûr d’être le prédateur absolu de cette zone de savane. Il avançait, tel un prince dans sa cour, fainéant il préférait laisser ses lionnes chasser pour lui ce qui ne l’empêchait pas de se saisir d’une proie quand elle lui paraissait appétissante. Oh oui, sans nul doute, il était le Roi des animaux, tous fuyaient en entendant son pas lourd, tous le craignaient. Il n’avait rien à craindre. Mais il était fatigué, avisant une branche lourde pouvant sans doute porter son poids le lion s’y lova et commença à s’endormir, tel un chat. Quand il se réveilla, quatre heures plus tard il s’attendait à trouver les lionnes autour de lui ainsi que son repas. Sa surprise fut immense quand il s’aperçut qu’il n’y avait aucun animal à proximité. Il poussa un long rugissement de colère, que se passait il ? Pourquoi est ce que les habitudes du Seigneur de ces parages n’étaient elle pas respectées comme il se devait ? Il appela encore les lionnes à grand renfort de rugissement, mais toujours rien. Un grognement furieux s’échappa de la gorge du noble félin : il allait devoir chasser lui-même. Aussitôt dit, aussitôt fait, le lion s’en alla chercher des proies, hélas il n’en trouvait pas, soudain le vent tourna et une odeur désagréable lui parvint. Il y avait l’odeur du sang qui d’habitude signifiait une bonne chasse, mais il y avait aussi autre chose, quelque chose de familier pour le vieux lion habitué des combats et des chasses… Bien sûr ! Les grosses créatures sans pelage à la peau noire qui brandissait des pics pour tuer les félins comme lui. Sachant qu’il n’aurait pas le dessus le lion fit une chose que les membres de son espèce provoquent d’habitude aux autres animaux : la fuite. Aussitôt qu’il tourna la crinière des sons se firent entendre, brutaux, puissants, forts, le lion l’ignorait mais c’étaient les cris de guerre d’une tribu africaine qui chassait les félins pour les revendre aux empailleurs blancs. Mais même si il ignorait le funeste destin qui attendait les siens s’ils tombaient entre les mains de la tribu il sentait qu’on voulait l’agresser, l’attaquer et qu’il ne pourrait pas gagner. Un javelot de bois aiguisé passa à quelques millimètres de sa patte droite, il rugit de toute sa capacité pulmonaire pour tenter d’effrayer ses assaillants mais ce fut vain. Puis dans un horrible craquement de chair pénétrée un javelot se figea dans la patte arrière droite du félin. Il hurla sa douleur. Mais aucun javelot de partit l’achever. Il retourna sa tête, masque de douleur, vers ses assaillants.

Et il vit le spectacle le plus étrange qu’un animal ait jamais pu voir. Des animaux, en apparence tout comme ceux qui l’avaient blessés, sauf qu’ils avaient la peau blanche et qu’ils ne sentaient rien, non rien. Comme si ils n’avaient pas de sang, comme si ils ne se salissaient pas. Les chasseurs s’étaient arrêtés et regardaient les blancs qui leur faisaient face, ils leur hurlèrent « dégagez » dans leur dialecte. Etrangement les blancs semblaient figés mais se déplacaient pour barrer la route d’un chasseur chaque fois que celui-ci voulait avancer pour achever le lion. Puis le lion ferma les yeux devant une avalanche de lumières verdâtres qui frappait les chasseurs. Ils s’écroulaient les un après les autres dans la plus grande confusion, dans la plus grande peur. Quand tout fut fini le lion sentit une vingtaine de présences, sans, toutefois, pouvoir les voir jusqu’à ce que les sorciers se rendent visible. Ils portaient des capes entièrement noires et des masques de tête de mort. C’étaient les Mangemorts. Ceux-ci prirent un portoloin, une épée d’acier, prenant les corps des chasseurs africains sur leurs épaules ils disparaissaient par le portail magique. Au bout d’un temps seul un mangemort resta. Il avança vers le lion sans aucune peur, puis il arracha le javelot planté dans la patte du félin. Ce dernier avait peur car il sentait que l’humain dégageait une indicible aura de malfaisance. Et pourtant son instinct lui disait de rester. Entre sa peur et l’instinct c’est l’instinct qui l’emporta. Il eut raison. Le mangemort prit sa baguette et psalmodia une incantation. Aussitôt une lueur blanche partit vers le lion, l’entourant, ce sort servait à guérir les blessures graves sur les humains mais le mangemort espérait qu’il marcherait sur le lion. Ses espoirs furent récompensés. La plaie du lion cicatrisa et le sang qu’il avait perdu lui fut restitué. Le mangemort enleva son masque et sa capuche. Le visage de Charles Oxenford apparut. Il souriait. Il haïssait la manie des moldus de chasser des animaux bien plus nobles et puissants qu’eux. En plus il adorait les félins. Et puis il pouvait se permettre d’être généreux, après tout la récolte en peau humaine, globe oculaires et diverses autres substances servant aux rituels de magie noire avait été bonne. Son sourire s’élargit puis il disparut et les hommes sans odeur que le lion trouvait si étrange s’évaporèrent, signalant le fin de l’invocation.


Fin du Flash Back

Charles Oxenford ne voyait pas réellement les motifs qu’avait l’Ordre du Phénix pour s’opposer aux mangemorts. Quand il avait appris l’existence de cette confrérie honnie il avait tout d’abord estimé que c’était par sensiblerie, qu’ils détestaient les méthodes brutales et violentes des mangemorts et de leur Maître. Mais très vite il avait constaté que certains membres de l’Ordre du Phénix n’hésitaient pas faire un grand nombre de victimes tant qu’ils étaient sûr de toucher un mangemort de haut rang. Ainsi ses préjugés sur la lâcheté de ses ennemis avaient commencés à disparaître peu à peu. Mais cela avait laissé place à un grand nombre de question, la plus importante étant « pourquoi ces gens courageux s’opposent ils à nous ? ». Il n’avait eu de cesse de se ressasser cette interrogation tout le long du règne de Mustang sur les mangemorts. Aujourd’hui il croyait avoir trouvé la réponse : les membres de l’Ordre désiraient le pouvoir autant que les mangemorts et feignaient de s’indigner contre les massacres que les encagoulés perpétraient. Mais cette théorie avait été sérieusement mise à mal quand Charles avait vu la réaction d’Ishitzu – Oxenford était de plus en plus convaincu de sa traîtrise au profit des gens du Phénix - à la vision qu’il avait projeté sur l’homme dans sa cellule : elle avait été écœurée et ne s’était pas ressaisie tout de suite. Alors était ce bel et bien possible qu’ils soient si pathétique ? Ce qui était paradoxal pour des gens qui voulaient garder une conscience immaculée c’est que avant le retournement de veste des détraqueurs au profit des mangemorts Charles avait vu très peu de ces beaux moralistes s’indigner sur le système carcéral Anglais qui était pourtant relativement barbare. Non décidément il ne comprenait pas l’Ordre du Phénix et ne cherchait même plus à les comprendre, il était fatigué de tenter d’analyser avec sa froide logique les actions de gens qui visiblement échappaient à tout schéma logique. Cette affirmation d’un Ordre illogique était, selon Charles, vérifié par la réaction d’Eloredia. Elle n’avait pas cillée devant les tortures infligées aux prisonniers grâce au Ministère. Du moins Oxenford le croyait, en effet il était concentré comme rarement sur l’expression faciale et n’avait pas détecté un sortilège aussi mineur que le sortilège d’euphorie.

Par contre… le clone humain qui s’est pris le sortilège de la mort, ça Oxenford l’avait très bien vu et compris. D’une part le clone ne dégageait aucun flux magique et d’autre part son aura, sa démarche, était exactement semblable à ce que possédaient les faux humains que Charles invoquait régulièrement lors de ses chasses aux moldus. Chasses qui étaient capitales pour les rituels et invocations des mangemorts, qui, souvent, nécessitaient des artefacts directement sortis du corps humain, des tibias, des yeux… Restait que maintenant le Maître des mangemorts était confronté à une seconde interrogation, de taille celle-ci. Pourquoi Ishitzu Eloredia avait voulu lui faire croire qu’elle venait de tuer un de ses fonctionnaires alors qu’il lui aurait suffi de rester impassible devant les images de tortures pour faire quelque peu diminuer les soupçons de Charles à son égard ? Pensait elle qu’elle devait « mettre le paquet », si oui pourquoi, quelle autre raison à son acte que la trahison !? Le visage de Charles restait lisse et sans expression mais intérieurement il bouillait de rage, comment osait elle !? Trahir les mangemorts, trahir la cause ! Quel acte vil, abject, ridicule, pathétique, vain, infâme ! Comment Heinrish Mustang avait il pu être si stupide, si naïf, si borné ! Pourtant certains lui avaient dit déjà l’époque que nommer cette femme au poste de ministre – pion était une erreur. Mais non, Mr Mustang avait toujours raison ! Il prenait toujours les bonnes décisions ! Ah la blague ! La fureur d’Oxenford n’avait d’égale que sa haine et son mépris subit pour son ancien Maître ! On ne pouvait pas imaginer quel dégât cette femme avait déjà pu causer, quels plans elle avait pu révéler, quels secrets elle avait pu éventer. Pendant un tout petit instant les yeux d’Oxenford posées sur Ishitzu devinrent terrifiants et reflétèrent toute la terrible haine qui envahissait l’esprit du Maître. Celui-ci se leva et une expression de pur mépris apparut sur son visage. Il ignora toutes les remarques de la ministre pour ne prononcer que quelques mots.


- Vos petits clones sont aussi transparents que l’est votre loyauté. Cet entretien a été plus instructif que prévu. Dés demain des fidèles mangemorts viendront vous aider dans votre… travail.

D’un geste impérial Charles reprit sa cape de voyage et se la mit sur les épaules, attachant le fermoir en or pur. Il fit un geste de baguette la grande porte du bureau s’ouvrit, derrière celle-ci attendaient bon nombre de gens, sans doute alertés par le raffut. Ignorant les regards curieux et suivis de quatre mangemorts comme garde rapprochés le Maître sortit du Ministère pour gagner les rues de Londres, où Oxenford transplana ainsi que ses gardes.
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Ishitzu Eloredia

Ishitzu Eloredia


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MessageSujet: Re: Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE]   Sombre rencontre [PV : Ishitzu Eloredia] [TERMINE] EmptySam 23 Fév 2008 - 2:02

- Vos petits clones sont aussi transparents que l’est votre loyauté. Cet entretien a été plus instructif que prévu. Dés demain des fidèles mangemorts viendront vous aider dans votre… travail.

- Ah parce qu’ils savent faire quelque chose de leurs deux mains gauches ?

Elle devait avouer qu’elle avait un peu abusé en envoyant des clones, à vouloir trop en faire on se ramassait sûrement… Elle regarda Charles s’en allait tel César, ouvrit les portes et passait à travers la haie d’employés qui s’étaient rameutés, sans doute alerter par les bruits qui émanaient du bureau d’Ishitzu. Elle alla les voir avec fureur, se mit devant la porte, et hurla :

- Vous n’auriez pas du boulot plutôt que de prendre racine ici ? Vous voulez que j’vous rapporte un café peut-être ?

Ils coururent tous en direction soit de l’ascenseur, soit des bureaux à proximité. Elle claqua violemment les portes de son bureau, en rage. C’était clair, elle ne contrôlait plus rien du tout. D’ailleurs, à ce moment même elle ne se contrôlait plus. Elle brisa tout ce qui lui tombait dans les mains jusqu’à ce qu’Anthony, son assistant, vienne l’arrêter. Elle s’assit, des larmes de rages coulèrent sur ses joues…

Il lui fallut plusieurs minutes avant de se ressaisir… Anthony était assis en face d’elle et jeta un sortilège d’insonorisation à la pièce… Elle le regarda, les yeux encore rouges, et parla…


- La situation est devenue incontrôlable, c’est impossible de s’en sortir indemne cette fois-ci, et des petits tours de passe-passe ne nous sortirons pas du bordel dans lequel nous sommes embarqués… Il nous faut de l’aide, Anthony… Une aide extérieure et puissante sur laquelle nous pouvons nous reposer…

Anthony sembla un peu désorienté par ce qu’elle venait de dire… Il savait ce qu’elle allait dire, mais s’accorder le bénéfice du doute…

- J’en ai marre de m’attendre au pire tout en espérant le meilleur avec Oxenford… Il est temps d’appeler « A l’aide »…

Elle tourna sa tête vers la fenêtre, se leva, et une brise étrange apparut dans le bureau, faisant virevolter les cheveux d’Ishitzu. Elle sourit.

- Une ère nouvelle se profile, une ère où visiblement je ne peux lutter seule… Une seule solution reste à porter…

Le vent s’intensifia…

- L’Ordre du Phénix !
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