La gaffe oO [PV Ishitzu]

Invité

Fallait avouer que Myron n’allait pas beaucoup en cours en ce moment. Ce qu’il y avait de bien à Oxwarts, c’était la non-obligation d’aller en cours et franchement, heureusement qu’il y avait ce laxisme parce que le grec pensait qu’il allait devenir complètement dingue avec toutes les heures de cours qu’il subissait. Ouais, il fallait subir tout ça pour avoir un poste au Ministère ou autre mais quand même, c’est abusé. S’il avait été plus populaire, il aurait fait grève avec des potes, mais en même temps, c’était pas sérieux tout ça, et il ne voulait pas rembarrer un an à Oxwarts.

Enfin bref, nous retrouvons le beau et séduisant Myron Martinez sur le Chemin de Traverse à Londres. Enfin… Beau et séduisant, il fallait le voir parce qu’il faisait tellement froid qu’il était recouvert de vêtements. Encore un peu, on pouvait l’assimiler à un jeune Mangemort. D’ailleurs, certains sorciers le regardaient d’un air effrayé. Youhouuu super ! Revenez, bandes de sans cervelles ! Tiens, il allait entrer dans quelle boutique ? Myron était venu ici sans vraiment savoir quoi faire en fait. Bon allez, optons pour la boutique de Quidditch. Faut dire qu’il était pas doué le grec mais il aimait beaucoup ce sport.

Il entra dans la boutique, qui exhibait dans sa vitrine le tout nouveau Nimbus 1990. Il valait de l’or ce balai, c’était pas du tout dans ses cordes. Et d’ailleurs, il n’était pas assez doué donc aucune raison d’aller claquer son fric, surtout que son compte à Gringotts criait famine en ce moment. Myron passa en revue chacune des étagères du magasin et vit soudain un équipement de Quidditch entièrement frappé de blasons représentant Serdaigle. Ah ! Cela lui remémorait tellement de souvenirs ! En plus, le Dirlo de Serdaigle de l’époque lui avait retiré son équipement de Quidditch. Bon, il était sympa ce dirlo mais un poil trop sévère quoi. Mais le prix de ce truc !! Aaaaargh ! Son compte en banque allait mourir de faim là !

Il sortit de la boutique sans rien acheter, voulant aller boire un coup au Chaudron Baveur. D’ailleurs, ça faisait longtemps qu’il n’y était pas allé. Myron ne se rappelait même plus du prénom du barman, et encore moins celui du patron. Il commanda un Whisky Pur-Feu. Le grec ne buvait pas trop d’alcool mais il était pour un petit verre de temps en temps. Il se saoûle rarement quoi, et il est vite saoûl d’ailleurs. L’alcool et lui ça faisait pas bon ménage dans son corps.

Myron ne se rendit pas tout de suite compte qu’il s’était mis à côté d’une femme qui portait une longue capuche marron, ce qui fit qu’elle ne le regardait pas. Peut-être qu’elle venait d’Oxwarts. C’est pour ça qu’il la regarda un moment, en attendant son whisky, puis il se lança :

Myron – Euh… S’il te plaît ?

Sujet: Re: La gaffe oO [PV Ishitzu] Jeu 31 Jan 2008 - 3:15

Le ciel était sombre dehors. Il n’y avait pas d’orage ni de pluie, mais le vent soufflait fort, et le froid était bel et bien présent. D’ailleurs, la jeune femme avait allumé un feu dans sa cheminée de pierre.
Elle était habillée d’une longue robe noire, partant en long pan au niveau des bras, tel la robe bleue de Merlin. Ses cheveux étaient lâchés, et elle était légèrement maquillée de noir. De plus, elle ornait de beaux bijoux d’une valeur inestimable, mais pas trop : un collier, des boucles d’oreille, un bracelet, et une bague. Des trucs discrets mais très chers…
Ishitzu Eloredia lisait un livre sur le Quidditch, un chapitre portant sur la Coupe d’Angleterre de 1858, remportée par les « Storm Shell », après une rencontre somptueuse d’exactement 187 minutes. C’était contre les « Master Rainbow »… Bref, concrètement, rien d’intéressant… mais il faut dire qu’aujourd’hui, il n’y avait rien à faire : elle avait bouclé ses dossiers importants, et il ne lui restait que des futilités à faire pour satisfaire les désirs de quelques incongrus qui ne cessaient de la tirailler.
Elle se leva, et alla ranger le livre. Elle éteint le feu d’un geste de la main, et enfila sa cape. Puis elle sortit de son bureau.

Elle arriva à l’Atrium, après avoir descendu les étages du ministère via l’ascenseur doré. Elle se dirigea vers la cabine d’accueil, où une sorcière d’un âge avancée lisait le dernier numéro de « Sorcière Hebdo ».
- Sianure ?
La dénommée Sianure ne réagit pas, trop absorbée par sa lecture… Elle serra les poings, et répéta, d’un ton agacé :
- Sianure, ce qui est bien avec vous, c’est que si on veut entrer par effraction au ministère, c’est impossible, vous êtes tellement concentrée…
Bref, ajouta-t-elle avant que l’hôtesse ne puisse répondre je sors prendre l’air. Je reviendrais sous peu. Veillez à ce que les messages soient pris, gardez les dossiers que vous me remettrez quand je reviendrais – Ian vous en rapportera sans doute un sous peu – et en cas d’urgence, voyez Oxenford, Lukaë ou Lensherr. Merci.
Elle transplana dans un endroit rempli de monde, tous entassé les uns sur les autres. Afin d’éviter les regards admiratifs et autres journalistes, elle enfila sa capuche et se faufila à travers la foule de gens. Elle savait où elle voulait aller : Le Chaudron Baveur. Cela faisait un moment qu’elle n’avait pas été boire un coup dans ce pub, alors qu’elle l’adorait au temps où elle était médicomage, ainsi qu’au temps où elle était journaliste.
Elle entra et commanda un Jus d’œillet, sa boisson préférée. Avant qu’on ne puisse la servir, un jeune homme sur sa gauche lui adressa la parole :
- Euh… S’il te plaît ?
Ishitzu posa son regard ténébreux et profond sur lui. Elle ne le dévisagea pas : ce n’était pas son genre. Elle pouvait juste deviner qu’il avait 18 – 20 ans. Âge auquel un homme devait être à l’Université, surtout en plein milieu de l’après-midi. Elle décida cependant de ne pas relever et de répondre, posément.
- Oui ?

Invité

Ishitzu – Oui ?

La jeune femme réagit à sa question mais il ne s’attendait pas du tout à parler à une personne de cette importance dans le monde magique. Pire que ça, il avait utilisé le tutoiement alors qu’il n’aurait pas dû. Il avait le don de se mettre dans la merde tout seul. Mince, c’était quand même la nouvelle Ministre de la Magie quoi ! C’est pas rien ! En ce qui concerne la réaction de Myron, il avait été très surpris et inspira une grande bouffée d’air qui faillit le faire tousser. Il réfléchit rapidement pour trouver une excuse potable à son comportement envers Mademoiselle Eloredia. Le Grec n’admirait pas tellement le travail du Ministère mais cependant, il était neutre et se rangeait idéologiquement à leur côté. Voilà que Myron ouvre la bouche, attention la connerie :

Myron – Oh désolé Madame la Ministre ! Je ne pensais pas trouver une personne d’une telle importance ici, et à ce moment-là.

Mouais. Niveau excuse, tu peux faire mieux mais ça va, tu t’es pas planté dans le mur. Quoiqu’il n’en savait rien : Myron ne connaissait que le nom de la Ministre, son visage et… c’est tout. Il n’avait aucune idée de son caractère et ne savait pas si elle était clémente ou au contraire, très… comment dire… dure. Myron avait largement entendu dire que les Mangemorts avaient pris la tête du Ministère donc il se pourrait très fortement que la deuxième solution soit la bonne. Et merde…

Malgré tout, Myron ne put s’empêcher de dire à la suite de ces excuses, une véritable connerie. Pas de sa faute, on dirait que c’était instinctif chez lui de dire des conneries. Et va-t’en expliquer ça à une personne qui peut te considérer comme une crotte de nez sur son châle.

Myron – Euh… Ne le prenez pas mal mais je pensais que tous les Ministres de la Magie en Angleterre étaient des vieux gros qui passaient leur temps à fumer des cigares puants. Je vois que vous n’êtes pas comme ça, à moins que vous n’ayez une double personnalité…

Mais t’es con ou quoi ? T’as vu comment elle est belle ? Bien sûr qu’elle est pas comme ça. Myron c’est officiel, tu dis des conneries dans toutes les situations. J’ai honte d’être ton minuscule cerveau…

Le jeune homme en face d’elle eut une sorte de bug, un moment pendant lequel il sembla perdu dans ses propres pensées, un moment de quelques secondes durant lequel il eut un air béat affichait sur son visage. Aux premiers abords, Ishitzu aurait dit qu’il était grec… Cheveux longs… Etudiant… Selon les nouveaux registres du Département contrôlé par ce cher Oxenford, il se pourrait bien que ce soit Myron Martinez… Oui, donc il devrait être en cours. (Il devrait par ailleurs enlever cet abattement de son visage, c’est pas un drame de parler à la Ministre…) Il se ressaisit cependant, au bout de quelques secondes, et dit, un peu décontenancé :

- Oh désolé Madame la Ministre ! Je ne pensais pas trouver une personne d’une telle importance ici, et à ce moment-là.

Au fond, il avait raison : Ishitzu n’avait rien à faire ici, et à ce moment de la journée… Elle devrait être assise à son bureau à lire des tas de dossiers tous plus niais et inintéressant les uns que les autres pour satisfaire les caprices d’employés qui voulaient absolument voir leurs noms sur des lois appliquées… Les joies du ministère…
Par ailleurs, elle devait aussi donner un dossier à ce cher « Charlinou »… Bah il attendra le méchant pas beau…

- Pas de soucis Mr Martinez. On va s’asseoir, je t’invite.

Ils allèrent s’asseoir à une table près de là, Myron semblant plus abattu à chacun des mots que la Ministre prononçait. Il s’assit tout de même en face d’elle, et ne prononça rien.

- Tu prends quoi ?

Une fois commandée, il sembla avoir retrouvé le goût de parler…

- Euh… Ne le prenez pas mal mais je pensais que tous les Ministres de la Magie en Angleterre étaient des vieux gros qui passaient leur temps à fumer des cigares puants. Je vois que vous n’êtes pas comme ça, à moins que vous n’ayez une double personnalité…

Elle admira un moment son air déconfit avant d’éclater de rire : c’était vraiment un boute-en-train cet étudiant…

- Promis, pour toi, en vieillissant, je grossirais et fumerais. Mais c’est bien parce que c’est toi !

Elle riait encore lorsqu’on leur apporta leur boisson : jus d’œillet pour la demoiselle…

Invité

Ishitzu - Pas de soucis Mr Martinez. On va s’asseoir, je t’invite.

Pardon ? Myron eut une forte envie de se déboucher les oreilles. Il devait avoir vraiment un gros dépôt de cérumen dans les oreilles mais non, il avait bien entendu ! Il allait boire un verre avec la très belle Ministre anglaise de la Magie. Myron, pour une fois dans ta vie, ne commence pas à te la péter devant elle et de la séduire, tu vas littéralement te prendre une claque. Mais comme d’habitude, tu vas pas m’écouter. Enfin… Myron s’efforça de ne rien laisser transparaître de sa surprise sur son visage : c’était difficile mais il pensait y arriver.

En fait, il est aussi surpris de la sympathie de la Ministre envers lui qu’elle a également utilisé son prénom : Martinez. Myron savait qu’il était l’un des rares grecs qui vivait en Angleterre mais quand même ! Un court moment, il se demandait s’il n’avait pas fait une connerie que le Ministère avait recensé mais non, il ne se souvenait d’aucun acte malveillant donc il écarta rapidement cette possibilité. En tout cas, le Grec suivit la Ministre et s’assit à sa table.

Ishitzu - Tu prends quoi ?
Myron – J’avais commandé un Whisky Pur-Feu mais je crois que je vais me contenter d’une Bièrraubeurre.

Ouais parce que là, le Myron courrait à la catastrophe s’il buvait une goutte de Whisky Pur-Feu. Le Grec n’est pas forcément très barraqué et de plus, il se saoûle vite donc il ne préféra pas prendre le risque, pour son bien et pour le bien de la Ministre.

Myron - Euh… Ne le prenez pas mal mais je pensais que tous les Ministres de la Magie en Angleterre étaient des vieux gros qui passaient leur temps à fumer des cigares puants. Je vois que vous n’êtes pas comme ça, à moins que vous n’ayez une double personnalité…

Eclat de rire de la part de Mademoiselle Eloredia puis elle dit en souriant :

Ishitzu - Promis, pour toi, en vieillissant, je grossirais et fumerais. Mais c’est bien parce que c’est toi !

Il commençait à être à l’aise avec Ishitzu puisque c’était à son tour d’éclater de rire. Finalement, la Ministre était très drôle mais personnellement, Myron n’avait pas envie qu’elle s’enlaidisse avec l’âge, car Ishitzu Eloredia était tout simplement l’une des plus belles femmes qu’il n’ait jamais vu. Il se reprit puis répondit :

Myron – Ah non, je refuse ! Continuez à être aussi belle le plus longtemps possible ! Parce que très personnellement, je n’ai jamais parlé à une femme aussi belle que vous.

C’est vrai qu’Ishitzu avait vraiment la grande classe. Mais il ne s’empêcha pas de lui poser des questions dont il avait envie d’avoir les réponses, donc il continua sur sa lancée toujours en prenant soin de l’appeler par son rang hiérarchique dans la société : il n’arriverait pas à l’appeler par son nom, et encore moins par son prénom. Myron eut un sourire malicieux pendant qu’il parla :

Myron – Dites-moi Mademoiselle la Ministre, comment savez-vous mon nom de famille ? Est-ce que je suis sur la liste noire du Ministère ?

Sourire encore plus grand de la part du Grec, qui commençait également à regarder Ishitzu dans les yeux, lui qui, lorsqu’il parlait à une inconnue, n’arrivait pas à soutenir le regard d’une femme.

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