Domaine Slayers [ Le vrai xDD ]

IRRISISTIBLE- Elle t’as pas vu !!! dit-il comme s’il croyait à ce qu’il diait !! Il faisait noir et elle sûrement dut croire que Willara à ENCORE laisser trainer ses fringues dans ma chambre !!!

LILY- T’es pas drôle qu’est ce que je vais dire à ta mère moi ?

Fit elle alors qu’elle avait rit en l’entendant dire des conneries pareilles. Elle était touchée qu’il essaye de la rassurer.

IRRISISTIBLE- Ne t’inquiète pas, au pire j’te cacherai sous mon tee-shirt

Mais bien sûr. Asphodèle se voyait trop sortir la tête par le col du tee-shirt de Will « Bonjour Madame Slayers » !

LILY- Sinon je pourrais dire que tu as encore traficoté une de mes potion…Je crois que sur le moment je t’aurai tué ! », suggéra-t-elle avec un sourire en coin, « mais c’était assez marrant de plus rien contrôler après coup. »


Passons. Au moins ils déjeuneraient dans la chambre de William donc pas besoin de se cacher sous son tee-shirt.
Elle prit une crêpe et lui fit mordre dedans.

LILY- Tu te rappelles à la volière ?.. On s’était bien amusé ce jour là ! »

Elle elle se rappelait très bien. Ils s’étaient vraiment bien amusés et ils avaient mangé des crêpes. Et la veille ça avait bien failli déraper entre eux à la salle sur demande. D’abord ils s’étaient disputé… C’est drôle à chaque fois qu’ils se disputaient…
Mais espérons que quand même un jour ils finiraient par dépasser ce stade et qu’ils ne seraient plus obligés d’en passer par là pour se montrer ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre.

Ils déjeunèrent, puis Asphodèle qui se sentait d’humeur tendre se serra encore contre lui pour lui faire un câlin et l’embrasser dans le cou tout en continuant de discuter de chose et d’autre. Mais ça n’avait rien de charnel, c’était plus amoureusement qu’autre chose.
Marrant de voir comme ils se mettaient à discuter maintenant, sans détour .
Ils n’avaient pas changé, l’ironie et les petites piques étaient toujours les bienvenues. La différence c’est qu’Asphodèle avait l’impression qu’il n’y avait plus rien de tabou entre eux…ou presque…

Bon allez les câlins c’est bien mais déjà que la mère de Will allait sûrement regarder Asphodèle d’un œil noir du genre « je vous reçois chez moi et vous vous pervertissez mon fils ! Vous êtes dégoûtante sortez de chez moi » ce n’était pas non plus la peine d’en rajouter et de ce pointer en retard à table. Madame Slayers était très pointilleuse sur la ponctualité.

LILY- Tu permets que je prenne ta baguette ?

Demanda la jeune fille. La jeune fille voulait tenter un accio. Pas évident de jeter des sort avec la baguette d’un autre, il y avait toute les chances que la baguette la rejette mais c’était ça où se balader en petite tenue dans les couloirs et ça pas question.
Elle prit la baguette de Will. Pas de rejet explosif ou électrique. Sûrement que leur deux baguette devait avoir une composition assez proche.
Elle fit carrément venir sa valise et après concertation avec Will sur la tenue du jour, ils purent enfin descendre ce mettre à table.

Asphodèle s’assit à la place qu’on lui avait attribuée le premier jour, à côté de Will, les yeux baissés, elle n’avait pas l’intention de se faire remarquer.

IRRISISTIBLE - Non j’me rappelle pas! J’me suis souviens même pas que t’avais un soutif roses à cause de mes idée tordus de voir disparaître ton chemisier superflu

Elle se laissa embrasser.

LILY- Ah bon ?!!!!! Moi qui croyais que tu t’étais emmêlé les pinceaux à propos du sortilège de découpe! Vraiment William, je suis désolée d’entendre ça ! Moi qui te prenais pour un élève appliqué…c’est très mal j’espère que tu t’en rend compte…

Elle et lui : pique sur pique, ironies et sarcasmes, petits jeux tantôt agaçants tantôt frustrants ou alors carrément comme chien et chat. Elle souriait toujours et affichait un petit air polisson adorable.
Un peu après, comme ils cherchaient de quoi l’habiller :

IRRISISTIBLE - Ça tu oublie tout de suite,

LILY- Hey, je vois pas ce qu’il t’a fait ce pantalon !’, mais bien sûr ! elle voyait pas du tout ce qu’il avait contre ce pantalon ! Ben déjà c’était un pantalon, Elle alla le récupérer d’autant qu’il lui rappelait de bons souvenirs. «Je vais finir par te présenter à ma gouvernante si tu continues de regarder ce bout de tissus avec autant de mépris ! t’inquiète pas les pantalons c’est pas trop mon truc et j’en ai pas l’habitude c’est juste au cas où parfois… et puis d’abord je mets ce que je veux ! »

Elle lui fit un petit bisou provocateur sur la joue.

IRRISISTIBLE - Je suppose que tu veux pas mettre ça ???

Elle pencha la tête sur le côté l’air de dire t’as fini avec tes idées tordues ?
Finalement ils se mirent d’accord et descendirent manger.
Asphodèle cru qu’on l’avait foudroyée sur place quand Mme Slayers les accueillit avec son « J’espère que vous vous êtes protéger cette nuit au moins, » puis elle enchaîna sur carrément autre chose comme si de rien n’était. Mais…mais…

LILY-…

Will la prit par la taille sans omettre de faire glisser ses mains sur elle de sorte qu’elle en frissonna et se sentit l’envie de disparaître dans un trou de Gnome !

IRRISISTIBLE- Tu vois j’arrive très bien à te cacher

Tout contre lui et devant sa mère, Asphodèle était aussi crispée que si elle avait subi les effets d’un maléfice du saucisson. Il se mirent à table mais la jeune fille mangea plus par politesse que par appétit. Elle s’était habituée à ce que Mme Slayers lui pose des questions ou lui fasse comprendre qu’elle savait bien que Will et elle étaient bien plus proches qu’ils ne voulaient bien le montrer mais avant c’était différent. Avant il ne s’étaient rien passé entre eux donc le malaise n’était que superficiel alors que là, Asphodèle ne pouvait même pas nier.

*Cherche une excuse un truc à dire pour calmer le jeu.*

IRRISISTIBLE- Oui bien sûr…. à plusieurs reprises !

Asphodèle se redressa sur sa chaise. Elle allait le tuer ! D’autant qu’elle ne savait pas bien si Mme Slayers lui tenait grief ou pas d’avoir touché à son fils. Elle n’en avait pas l’air mais Asphodèle était de nature méfiante. Si cette scène c’était passée chez les Nospheratov, son père aurait sûrement eu l’air de rien lui aussi, sauf que par derrière il aurait eu l’Endoloris (si ce n’était l’Avada Kedavra) qui le démangeait !
La jeune fille donna un petit coup sur la jambe de Will sans même le regarder.

*Comme c’est intéressant ces petits poids ! si on les regarde pendant suffisamment longtemps on se rend compte qu’ils n’ont pas tous le même vert !…y en a des vert clairs…des verts citron…quoique non celui là c’est plutôt vert…*

MAMAN DE WILL : Oh William ! » fit-elle d’un ton réprobateur mais amusé, « tu vois bien que tu la mets mal à l’aise, la pauvre… le repas vous plaît ?»

******************RP TERMINE*****************

Willara Slayers n’était pas rentrée chez elle au mois de juin lorsque Poudlard avait fermé ses portes. Elle avait prévu de passer le mois de juillet chez l’une de ses meilleures amies Gisèle Abercrombie. Gisèle était une jeune fille de haute taille, très maigre, avec de longs cheveux roux et des tâches de rousseur. Lara et elle se connaissaient depuis leur entrée à Poudlard en première année. Elles ne s’étaient plus quitté depuis, même si Lara lui préférait Lily Whitestone et ne cachait pas cette préférence. Les deux jeunes filles avaient gagné la demeure des parents de Gisèle, dans le sud de l’Angleterre avec un programme bien rempli : profiter du soleil et bronzer (du moins, s’il se décidait à faire beau…) et faire de charmantes rencontres. Lara en avait une en tête et elle se prénommait Byron Abercrombie, le frère aînée de Gisèle. Byron était un jeune homme de haute taille (il le fallait bien car Lara était elle même très grande avec son mètre soixante-douze), très ténébreux et plein de muscles. Bref il avait tout pour plaire et pour une fois, William, son jumeau, n’était pas dans les parages. Alléluia ! Après une chasse acharnée, quoique très courte ce qui avait rendu la partie beaucoup moins drôle, Lara avait obtenu ce qu’elle voulait. C’était tellement grisant d’être dans les bras de Byron. Les mots qu’il lui murmurait à l’oreille étaient doux et romanesques. Les vacances de Lara s’annonçaient donc sous d’excellents hospices. Pourtant elles tournèrent courts lorsque la jeune fille reçus une lettre de sa petite sœur Mélusine durant la dernière semaine de juillet.

« Ma Lara,
Comment vas-tu ? J’espère que tes vacances se passent bien et je suis sûre que tu es heureuse. Je veux que tu me racontes tout en détail dès que tu rentres !! Ici, tout est calme. Je ne vois pas beaucoup William, il passe ses journées avec Asphodèle. Nymphe est toujours perdue dans son monde, elle s’est prise de passion pour les livres de la moldue Jane Austen quant à Orphée, elle ne cesse de bouder car William la délaisse un peu. Mais bon, tu la connais, elle exagère toujours un peu ! Maman est un peu fatiguée, elle a beaucoup de travail mais… Blablabla…Blabla… Je t’aime, ta petite Lucie. »

Quoi ?! Enfer et damnation ! Willara froissa la lettre de Mélusine d’un geste sec, pestant après William. Asphodèle Nospheratov ?! Elle n’en croyait pas ses oreilles, ou plutôt ses yeux. Oh le traître ! Le fourbe ! L’affreux petit bonhomme ! Il lui avait menti ! Quand Lara l’avait questionné sur ses projets, William s’était contenté de répondre : « oh rien de passionnant…Je vais m’occuper d’Orphée ! » Et mon cul ? C’est du poulet ?! Asphodèle-Lily-Saint-Ange-Machin-Chose-Truc-Bidule-Chouette. Elle n’arrivait pas à le croire. Alors son frère sortait VRAIMENT avec une FILLE ? Non pas qu’elle l’eut crû gay ! Au contraire, il parlait sans aucune gêne de ses conquêtes mais SORTIR. Eh bien ! Asphodèle pouvait se vanter de son exploit. Willara sentit une colère sourde s’emparer d’elle. D’un geste sec, elle s’empara d’un livre qui se trouvait sur sa table de chevet et l’envoya s’écraser contre le mur avant de taper du pieds d’un geste enfantin. Ô le fourbe ! Non mais pour qui il se prenait ?! Et ils faisaient chambre à part ? Certainement pas ! Enfin, cela devait être quelque chose d’officieux car Madame Slayers, un peu vieux-jeu, n’aurait pas permis cela mais… Oooooh !! Willara se jeta sur son lit et enfouit sa tête dans son oreiller pour étouffer ses cris de fureur, battant l’air de ses jambes. Elle était terriblement jalouse. Enfin… N’allait pas vous faire d’idées ou imaginer des sentiments incestueux. Beurk, pitié, tout mais pas ça ! Mais si Lara s’était avisée d’invité un jeune homme pour les vacances (en tout bien tout honneur bien sûr), William n’aurait pas cessé de la harceler ou de provoquer son ami en duel. Certes, son frère était protecteur mais il y avait des limites à son protectionnisme. Willara adorait son frère plus que tout mais… Qu’est-ce qu’il pouvait l’énerver ! Alors petit à petit, une idée germa dans la tête de Willara. Elle releva son visage et sourit avec ce petit sourire à la fois mystérieux et malicieux auquel il ne fallait pas se fier. La vengeance est un plat qui se mange froid.

« S’il te plait, s’il te plait, s’il te plait ! »

Willara eut un sourire colgate. Elle avait passé ses bras autour du cou de Byron et ponctuait sa demande de petits baisers sur ses joues, ses lèvres, son cou. Il avait fini par accepter sa demande, à savoir, l’accompagner chez elle durant le mois d’août afin qu’elle le présente à sa famille. C’était rapide… Ils n’étaient ensemble que depuis trois semaines mais avec Willara, il fallait s’attendre à tout ! Elle était complètement imprévisible et elle savait le rendre dingue mieux que quiconque. Il eut un sourire devant sa mine réjouit mais il s’assombrit bien vite en pensant à Gisèle. Il était rentré chez lui afin de passer du temps avec sa sœur mais au lieu de cela, il avait passé la plupart de ses vacances avec Lara. Comment allait-il lui annoncer qu’il partait avec elle aux USA ? Willara l’embrassa langoureusement. Ce baiser suffit à venir à bout de ses dernières résistances et de ses doutes. Tant pis pour Gisèle. Elle comprendrait. Enfin il l’espérait.

Ce ne fut pas un mais deux Abercrombie qui débarquèrent en Amérique en compagnie de Willara dans la petite ville de Manchester où se trouvait le domaine familiale des Slayers. Ils arrivèrent sans être annoncés, sans prévenir et surtout, plus tôt que prévu ! En effet, Lara aurait dû rester encore une bonne semaine chez Gisèle. Il était à peu près midi trente lorsque les trois jeunes gens pénétrèrent dans la maisons des Slayers. La famille était à table en train de déjeuner.

« C’est moi !! »

Sa voix retentit dans le hall d’entrée. Aussitôt, à travers la maison, des bruits de pas résonnèrent. Au bout du couloir, Mélusine surgit suivi d’Orphée puis de Nymphe. Enfin, Madame Slayers. Lara se jeta dans les bras de sa mère et de ses sœurs. Qu’est-ce qu’elles avaient bien pu lui manquer ! Au bout de quelques secondes, elle se dégagea.

« Maman, je me suis permis d’inviter des amis ! Tu connais déjà Gisèle et voici Byron, son frère ! »

Willara fit les présentations. Heureusement, madame Slayers était une femme aimante qui voulait à tout prix le bonheur de ses enfants, aussi, elle ne fit aucune remarque à sa fille hormis celle de prévenir la prochaine fois afin qu’elle puisse s’organiser. Lara baissa la tête mais ne parvint pas à dissimuler son sourire de satisfaction.

Mme Slayers - « Bien, Gisèle partagera ta chambre quant à Byron, il pourra utiliser la seconde chambre d’ami à côté d’Asphodèle ! »

Aspho-Machin-Chose. Grrrrr. Willara ne laissa rien paraître. D’ailleurs, elle n’avait pas encore vu William !

« Maman, où est William ? »

Près d’elle, Orphée, sa petite sœur de onze ans, gloussa. Willara lui jeta un regard interrogateur. Petit chipie.

[color=green]ça faisait bientôt un mois qu'Asphodèle était chez les Slayers. Will la surprenait un peu plus chaque jour et elle avait fait la conaissance de ses soeurs qu'elle avait tout de suite aimé. Ce qui prouve bien qu'elle devait être malade parce qu'en temps normale, Asphodèle n'aimait personne.
Ce jour là, la jeune fille avait passé pas mal de temps avec Orphée qui était adorable. Curieusement ça c'était mieux passé que ce qu'Asphodèle avait pensé au début. Vu que Will passait beaucoup de temps avec elle, elle aurait parfaitement compris que la petite dernière lui en veuille. C'était d'ailleurs le cas au début mais Asphodèle avait fini par se faire adorer par Orphée, pour ses soeurs aînées ça ne se passerait peut-être pas si facilement.

L'heure du dîner arriva, Will n'était pas encore arrivé mais ça c'est une autre histoire. On en était qu'à l'entrée quand...
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[color=magenta]LARA «C'est moi! Maman, je me suis permis d’inviter des amis ! Tu connais déjà Gisèle et voici Byron, son frère ! »

Asphodèle sursauta. Tarabiscoté ouvrit grand ses oreilles et surgit du fond de la cuisine.
Asphodèle regarda les nouveaux arrivant, ses lèvres prirent un pli sardonique en voyant Byron. William allait en faire une maladie. La vert-et-argent ne pu s'empêcher dans un premier temps de compatir d'avance pour Willara qu'elle connaissait très peu, puis dans un second temps, elle se dit que connaissant Will comme elle le connaissait, si sa soeur tenait de lui cette arrivée n'était pas si impromptue que ça. Nouveau sourire.

Willara ne semblait pas se préoccuper d'elle. Asphodèle lui dit bonjour (le fait de ne pas être chez elle faisait qu'elle était beaucoup moins froide et plus agréable à vivre, à Poudlard elle n'aurait même pas remarqué votre présence).
La jeune Slayers demanda après son frère et les petites soeurs se mirent à rire. Tarabiscoté accourru

TARABISCOTE- Willara Mademoiselle Slayeeeeeeeeeeeeeeeers! Elle aussi elle ramène ses affaires à la maison mais il faut prendre soin de ses affaires Mademoiselle. J'espère que Byron Monsieur est galant avec Mademoiselle sinon...

Mais Madame Slayers l'arrêta avant qu'il ne reparte dans son délire, ce qui n'était pas plu mal.[color:679d=green:679d]

Asphodèle se sentait un peu de trop. Elle aurait bien voulu s'éclipser. C'est vrai, les Slayers se retrouvaient enfin réuni et elle elle était au milieu. Sans s'en rendre compte elle se plaça un peu en retrait.

Asphodèle allait saluer les amis de Willara quand cette dernière l'agressa!
Elle l'attrapa comme si comme si les deux jeunes filles avaient gardé les hyppogriffes ensembles et lui colla deux grosses bises sonores sur les joues. La métisse se sentit figée d'horreur. On commence à le savoir tout contact avec qui que se soit sera considéré comme une agrétion à moins que vous ne vous appeliez Will ou que ce soit Asphodèle qui vienne à vous.

Lara - "Asphodèle Mandragora Gillian Black Saint-Ange Nospheratov ! Je ne savais pas que tu étais là ! William ne m'avez pas dit qu'il t'avait invité ! Si je l'avais su je serai rentrée plus tôt ! J'ai tellement envie de devenir ton amie !"

ça sonnait tellement faux que la vert-et-argent en eu l'ouie écorchée. Azazel, le chat d'Asphodèle, fixa son oeil unique sur les nouveaux venus. Et il souffla. Cet animal était pire qu'un cerbère et toute personne saine d'esprit n'aurait jamais songé à lui chercher des noises à lui ou à sa maîtresse. Il vous aurait arraché le visage. Parfois on aurait presque dit qu'il comprenait ce qui se disait. Asphodèle le prit dans ses bras pour le calmer. Elle ne voulait pas qu'il agresse les Slayers. Elle observa Willara. Elle qui était de nature démesurément méfiante ne pouvait pas tomber dans le panneau. Alors Willara essayait d'entamer une guerre froide. Très bien! Asphodèle n'entendait pas entrer dans ce jeu là. D'abord parce qu'elle ne se faisait des ennemis que si c'était elle qui les choisissait (sinon elle les ignorait royalement et cel de la façon la plus naturelle qui soit, sans même y penser) et dans un second temps parce qu'elle n'avait pas envie d'être l'ennemie de Willara.

Elle comprenait tout à fait que la jeune femme n'aime pas qu'on touche à son frère ou qu'elle veuille se venger de toutes les fois où il lui avait mis des bâtons dans les roues. Mais quoiqu'il en soit, même si la métisse était très bien avec Will, elle savait que la rentrée marquerait un retour à la normale pour elle et que sûrement elle retournerait à sa froideur et son absence de sentiment naturel. Il en irait de même pour Will. Sûrement.

Asphodèle salua Willara. Ni froidement ni chaleureusement. Elles ne se connaissaient pas après tout. Juste poliment. Puis elle vit l'autre fille dont elle n'avait même pas retenu le nom (elle ne s'interressait pas aux gens, qu'on se le rappelle) qui la fusillait du regard. Les lèvres de la jeune fille prirent un pli cruel. Celle là elle n'avait pas intérêt à tenter le même jeu que la soeur de Will. Asphodèle n'en ferait qu'une bouchée. Si elle ne pouvait s'empêcher d'apprécier Willara, son amie, elle ne lui ferait pas de cadeau et elle la mettrait en pièce au moindre truc de travers.