Une Rencontre A l'Aube *Libre*

Six heures. Ou peut-être sept. Une douce brise parcourait Poudlard, l'enserrant dans un manteau de fraîcheur, alors que le Soleil rosissait au fil des minutes. Une écharpe d'humidité avait enveloppé la nature, moment sublime que certains Moldus appelaient la Rosée. Admirant tout cela, une Jeune Femme, aux cheveux bruns, qui s'agitaient en tous sens, était assise sur une branche d'un Chêne. Celui-ci bordait le Lac, et elle pouvait voir, sur les Eaux, le reflet du Ciel : l'aurore n'allait plus tarder, maintenant que l'aube avait dessiné dans les Jardins les couleurs de l'éveil. Quelques oiseaux piaillèrent doucement, puis se mirent à chanter, en même temps que des grillons entamaient une mélodie, avec leur bruissement monotone et apaisant. La Serdaigle ramena une mèche de ses cheveux en arrière, et continua, la tête posée sur le haut de la branche, à observer autour d'elle ce moment superbe où chaque être endormi profitait du lever du Soleil.

*C'est un spectacle unique, pensait-elle, le visage indéchiffrable, mais le coeur battant, et j'ai de la chance de pouvoir le voir, après tout ce qui s'est passé. Rien que pour cela, je dois rester optimiste : la vie vaut sûrement la peine d'être vécue. Même si ça n'est que pour un moment de félicité comme celui-là.*

Le Calme qui régnait autour du Lac Paisible était maintenant légèrement troublé par le frémissement des feuilles, qui semblaient danser en rythme avec le vent qui soufflait tranquillement. La Vie Animale s'éveillait au fur et à mesure des secondes, et Valenna voyait déjà une famille d'écureuils pointer son nez, à un mètre en-dessous d'elle. Elle ne savait pas qu'ils avaient établi leur maison dans ce Chêne, et était ravie de le découvrir. Ils sortirent donc, petits animaux au pelage roux, et s'enfuirent, sûrement pour chercher de la nourriture parmi les Jardins. Valenna s'étira alors, puis, vit, au loin, une silhouette indéfinie s'avancer. Elle se demanda qui ce serait, car une légère brume semblait entourer l'endroit au loin, et elle n'arrivait pas à bien observer la personne qui s'approchait.

Akemi marchait doucement le long des arbres, sous les ombres crochus des branches. Le soleil commençait à pointer son nez au-dessus du lac. Cela faisait des années qu’elle n’avait pas vu cette scène et elle était ravie de revivre cela. Le vent dans les feuillages, laissait tomber des brindilles sur le sol mouillé par la rosée du matin. Akemi marchait pied nu pour sentir le force du sol et sa chaleur. Cette fine rossée sur la terre laissait s’échapper une odeur de terre.
Elle caressait du bout de ces pieds, l’herbe mouillé, elle se sentait en accords avec la nature, l’eau, la terre, le vent ... Elle entendait les premiers son de la journée, des oiseaux heureux de voir le soleil, chantait ensemble telle une chorale.

Après être sorti de ce couloir noir, Akemi arrivât devant le lac.
Elle restât figés devant sa beauté. C’était encore plus beau que dans ses souvenirs.

Les sommets des montagnes, couvert de neige plongeaient directement dans l’eau. Le soleil apparaissait derrière les crêtes glacées, en montrant son reflet sur l’eau cristalline du lac. Des oiseaux survolaient lentement les eaux, sans un bruit.

Elle s’approcha doucement et trempa ses pieds, dans l’eau transparente et pure du lac.Elle s’assit, sans un bruit, sur une pierre. Elle voulait graver encore une fois cette image dans son esprit.

On voyait sa silhouette noire sur le lac, avec ces longs cheveux noir luisant sous les premiers reflets du jour. Elle c’était habillée légèrement, pour pouvoir être libre de ces mouvements. Elle ne portait qu’un short de cuir qui était tendus sous ses muscles et un t-shirt manche longue aussi léger qu’une plume qui ne pardonnait aucune de ses formes. Malgré le froid Akemi ne frissonnait pas. Durant ces entraînements elle avait du enduré des températures que peu de personnes pourraient supporter et ce n’était pas la petite brise fraîche d’un matin qui allait la faire frissonnait.
Akemi entendit un bruit dans un des grands arbres, ce n’était pas un animal. Les branches avaient bougés légèrement. Akemi se tourna doucement.

Elle n’était pas seule.

Valenna scrutait au loin cette silhouette qui avançait, et, peu à peu, elle la vit apparaître à travers la brume : c'était une femme, plus âgée qu'elle. Elle n'était d'ailleurs plus une élève, et paraissait insensible à la brise qui soufflait dans ses cheveux. Elle marchait, pieds nus, sur l'herbe et sur la terre, arrivant finalement au bord du Lac, sans avoir vu la Serdaigle silencieuse. Celle-ci l'observa tremper ses pieds dans l'eau fraîche, et ne dit toujours rien, laissant ses pensées vagabonder, tentant d'imaginer qui pouvait bien être cette inconnue, et ce qu'elle pouvait bien faire dans l'Enceinte de Poudlard. Elle reporta son regard de l'endroit où elle était arrivée, mais une légère brume persistait à cacher ce lieu aux yeux de Valenna. Abandonnant donc sa tâche vaine, elle se prépara à sauter de l'arbre, bougeant ainsi dans les branches légères, ce qui fit tourner le regard de l'inconnue : elle avait perçue le bruit.

*C'est maintenant ou jamais, belle inconnue...*

Elle sauta très légèrement sur l'herbe mouillée, prenant tout de suite le contrôle de ses mouvements, atterrisant droite, et agile. Elle avança quelque peu, vers l'inconnue, près du Lac, et tourna quelques instants ses yeux vers un poisson aux écailles brillantes qui sortit puis replongea dans le Lac, en créant de minuscules vagues. Elle eut un léger sourire, qui naquit sur ses lèvres rouges avec une beauté paisible, puis ses yeux se posèrent d'eux-même sur la femme.

*Ses traits sont fins, et beaux, mais son regard a une expression de maturité impresionnante... C'est évident qu'elle n'est plus élève, mais ce n'est pas n'importe qui... Je le sens.*

Elle s'approcha lentement. Elle était enveloppée d'un long manteau noir, qui partait de ses mollets, et qui se terminait par une capuche. Celle-ci était ramenée sur ses cheveux bruns, ne laissant apparaître qu'une mèche sur la droite de son visage. Ses pieds étaient dans de très fines chaussures, et tout en Valenna respirait le calme et le contrôle d'elle-même. Avec un visage indéchiffrable, elle arriva enfin à proximité de l'inconnue.

"Bonjour, dit-elle d'une voix douce, presque en un murmure. J'espère qu'un peu de compagnie ne vous dérangera pas..."

Elle jeta un léger regard vers le Chêne, se disant, que si la réponse était sèche, elle pourrait toujours y retourner, et continuer son observation matinale.

Akemi avait bien senti qu’elle n’était pas seule. Après quelques secondes, une jeune fille brune et svelte sauta délicatement d’un arbre et atterri sans un bruit dans l’herbe mouillée. Elle était jolie, avec des cheveux bruns. Elle avait une cape noire autour de son corps, elle devait avoir froid.
Elle s’approcha doucement de Akemi, son regard était sage et mur pour une élève de Poudlard, c’est ce que Akemi vit au premier coup d’œil.
Akemi n’était pas surprise de sa présence et elle ne bougea pas quand elle s’approcha d’elle.
Elle lui souriat… Et elle lui parla dans son qui se voulait léger…

Akemi lui rendit son sourire et baissa quelques peu la tête, signe politesse chez elle.

Oui, bonjour… C’est journée commence bien n’est ce pas ?

Vous ne me dérangez pas, c’est plutôt moi qui suis arrivé alors que vous étiez seule Mllle … ?

Akemi lui parlait tout en regardant, d’un regard indescriptible les rives rougeâtres du lac. Cette jeune fille respirait le calme, chose essentiel pour la tradition de Akemi et elle ne pus s’empêcher de penser qu’elle ferait un bon samouraï. Elle sourit à cette pensée, elle n’était pas venue ici pour recruter des apprentis mais pour se venger une chose contraire ses règles mais essentiel pour elle.
Akemi ne bougeait pas, elle restait calme, une grande force émanait d’elle, comme si cette jeune fille lui avait transmis une sorte de pratique oublier. Certes Akemi avait un grand contrôle de soi même, mais la c’était différent …

Valenna observait silencieusement, avec, sur son visage, une expression indéchiffrable, l'inconnue, qui sourit très légèrement, avant de baisser imperceptiblement de la tête : la Serdaigle sut alors que le Chêne allait devoir s'occuper sans elle. Avec un très mince sourire, elle écouta la question - plutôt rhétorique - de la femme, puis une deuxième question, qui en sous-entendait une autre. Valenna resta silencieuse quelques instants, appréciant le tact, la discrétion, mais surtout l'élégance paisible qui émanait de cette jeune femme. Chacun de ses mots était étudié, avant d'être dit, comme si le Proverbe "La Parole est d'Argent, le Silence est d'Or" était incarné chez elle. Valenna frémit un court instant, puis releva un regard profond.

"Mlle Pemal... dit-elle enfin d'une voix douce. Valenna. Et... hésita-elle un bref instant, vous?"

Elle avait en effet hésité à lui retourner la question, car peut-être que l'inconnue prendrait mal un rapprochement aussi spontané, mais Valenna en doutait : elle avait l'air calme. Douce. La brise s'intensifia quelque peu, et la Serdaigle noua ses cheveux, à l'aide d'un ruban noir, pour mieux pouvoir observer les Eaux qui rougissaient à vue d'oeil.

*C'est magnifique... pensa-t-elle en frémissant. En effet, la journée commence... - très - bien !*

Son sourire s'était quelque peu élargi, traversant de part en part ses lèvres rouges, qui contrastaient avec son teint mate, qui virait au pâle lorsque l'obscurité étendant son manteau noir sur le monde.

Moi, je suis Mlle Masura Akemi…

Akemi c’était présenté avec une voix douce et chaude. Ce lever de soleil pourrait réchauffer n’importe quel cœur blessé, mais pas réparer…
Akemi ne portait pas son Katana, elle pensait que se balader aux alentours de poudlard, avec une arme aussi tranchante que Urd, ne serait pas une bonne idée. Mais ce n’était pas une raison de rester sans défense. Akemi pensait toujours qu’il fallait toujours avoir un moyen de rechange pour se battre si vous n’avez plus de baquette et c’était devenu essentiel pour elle.
Elle caressa la lame qui était attaché à sa cuisse gauche par une bande de cuir dans petit un étui marron.
Sans arme, elle se sentait nue.

Elle se rassit sur sa pierre et proposa à sa compagne de faire de même, d’un geste de la main.
Valenna sans dire mot vin s’asseoir sur une autre pierre à quelques mètres de Akemi. Elle regardèrent le soleil qui à ce moment était beaucoup plus haut dans le ciel. Des nuages, avec des centaines de nuances d’ocres filaient sous le vent, s’accrochant aux aiguilles des montagnes. Des merles, des corneilles et beaucoup d’autres races d’oiseaux chantaient la venue du jour et de la chaleur. Ces petites voix étaient joyeuses et réchauffant les âmes et les esprits alors que le corps frissonnait sous la bris matinal.
Akemi prit un petit galet ovale et plat, elle lanças en l’air pour soupeser la pierre. Et elle finit par la lancer sur la surface de l’eau en faisant 9 ou 10 ricochés. L’eau, sous les bonds de la pierre, se flétrissait doucement. Des ondes parcouraient la surface, se touchant, se coupant, avec un petit bruit. C’était comme un tableau animé…

Akemi se reposa sur ses bras, se laissant caresser par les premiers rayons du soleil.

Vous êtes dans quelle maison ?
Moi j’étais à Serdaigle. Je me rappelle de la salle commune. Elle était magnifique !

Akemi avait parlé de sa scolarité avec une voix enjouée et avec des étincelles dans les yeux. C’était de bons souvenirs et beaux souvenirs…

Valenna écouta son interlocutrice se présenter comme Mlle Masura Akemi et sentit comme un doux silence envahir le lieu, comme une aura de mystère autour de ce seul nom. La Serdaigle aurait aimé savoir ce qu'elle trouvait de si particulier à cette inconnue à la voix chaude, mais elle ne sentait que ce pressentiment, si fort, qu'elle était beaucoup plus de ce qu'elle ne laissait paraître... Elle repéra du coin de l'oeil la lame que Akemi caressait du doigt, et commença à entrevoir la vérité : elle n'était pas une adulte comme une autre... Un bref frisson lui parcourut l'échine, mais elle contint ses questions en levant les yeux vers le Ciel, et vers les Monts au loin. Les Arbres, qui s'étendaient par files désordonnées, créaient, plus loin, la Bordure de la Forêt Interdite. Un peu plus à gauche, il y avait un lieu empli de brouillard : le Cimetière, où beaucoup de Mangemorts et de Membres de l'Ordre du Phénix se combattaient, ainsi que certains Aurors.

Elle leva les yeux vers le Lac, en entendant les ricochets que faisait Akémi, et un mince sourire se fit sur son visage, comme si ce seul bruit dans l'eau ravivait la joie de vivre dans son esprit. Elle s'assit aux côtés de la Jeune Femme, sur la pierre, qui se réchauffait peu à peu, alors que le soleil commençait à laisser apparaître ses premiers rayons, derrière les montagnes. Akémi parla aussitôt, de la même voix, belle et chaleureuse. Valenna eut un doux sourire envers ces mots, puis resta silencieuse quelques instants.

"Je... dit-elle enfin, suis aussi à Serdaigle. Et la Salle Commune est toujours un joyau, comme la pierre précieuse communément appelée un Saphir. Oui, une petite merveille de ce genre."

Son visage était clair, sa voix assurée, et tout son être semblait empli d'une plénitude rassurante : elle se sentait mieux tout à coup. Comme libérée. Cependant, elle ne put se contenir plus longtemps, et ses yeux se tournèrent machinalement vers Akemi.

"J'ai cependant une question à vous poser... Qui êtes-vous?"

Il était évident qu'elle ne demandait pas le prénom ni l'ascendance d'Akemi ; elle voulait savoir ce qu'elle faisait de sa vie, et pourquoi elle était si différente... L'expression sur son visage était déterminée, et pure. Elle attendait la vérité.

Akemi s’attendait à cette question. Elle se leva, les pieds dans l’eau et ferma les yeux. Elle tournait le dos à Valenna. Sa question avait plusieurs réponse mais que devez t’elle dire ?
Elle s’accroupi et toucha du bout des doigts l’eau froide et pure du lac. Elle la caressait comme si c’était un être vivant et l’eau réagissait comme tel. Akemi resta la quelques instant pour réfléchir à cette question et elle commença à parler.

Qui suis-je ? Cela importe peu. C’est surtout de quel coté je suis, qui importe en ce moment. Chacun à peur de l’autre, plus d’instinct, plus rien. Toute cette violence a crée deux grands groupes et c’est la seul chose que veulent savoir les gens quand ils posent ce genre de question. Non ?

Après une petite pause, pour se laisser vagabonder dans son esprit. Elle repris doucement.

Et si je vous disais qui je suis, cela vous apporterez quoi ? Ce n’est pas la réponse que je vous donnerai qui vous montreras qui je suis mais plutôt mes actes et mes pensées.
Je pourrais vous mentir et dire que je ne suis rien mais comment savoir si je dis la vérité ? Comment savoir si vos amis vous trahissent et qui sont vos ennemies ? Le monde d’aujourd’hui est devenu vil. Je sens et je vois que vous êtes une personne de confiance mais si quelqu'un nous écoutais ? Je ne veux pas dire que je suis important pour le monde magique, loin de là. Mais désormais il faut se méfier de tout, tant que nous ne serons pas à nouveaux sur un sol stable, nous devons tout faire pour protéger ce qu’on aime. Il ne faut pas non plus halluciner le monde est encore plein de gens honnêtes et bon et c’est bien pour cela qu’il n’est pas encore mort.
Akemi c’était relevé, elle n’était pas sur d’avoir vraiment bien exprimer sa pensée, mais elle avait parlé et c’était déjà mieux que rien. Elle se plaça face contre soleil et ferma les yeux.

Je peux vous dire une chose, je ne possède rien ici, mais ma volonté est plus grande et plus forte que n’importe quelle chateau. Je ne m’attache à rien et c’est pour cela que je serais plus forte…

Elle avait dit cela dans d’une voix pleine d’entrain et d’énergie. Rien n’allait la détourné de son but…

Valenna dévisageait silencieusement Akemi, comme si d'un simple regard elle allait pouvoir la cerner, trouver ce qu'elle avait fait durant sa vie, ce qu'elle souhaitait faire et ce qu'elle n'avait jamais osé faire ; elle voulait trouver dans ce beau visage les envies d'Akemi, ses peurs, ses doutes. Elle voulait tout savoir d'elle, comme si quelque chose la rapprochait déjà de cette mystérieuse femme. Mais alors même qu'elle avait ses pensées, son interlocutrice se leva, et s'éloigna d'elle ; pendant quelques instants Valenna se demanda même - avec stupeur - si elle partait. Mais elle s'arrêta touchant du bout des doigts, l'eau, comme cherchant à lui donner un mouvement, qui montrerait l'immense vie de l'élément bleuté. Elle ne disait rien, se taisait, mais, bientôt, ses mots jaillirent, comme d'une fontaine, nombreux et bien fournis. Elle parla, longtemps, et Valenna écoutait, tout simplement, avec une certaine expression étrange sur le visage : ce n'est pas du tout ce à quoi elle s'était attendue.

"Je n'ai aucune envie, dit-elle enfin, ou plutôt cela m'intéresse peu - pour le moment - de savoir de quel côté vous êtes. Ce que je demandais, c'était qui vous êtes, et non pas si vous êtes "méchante" ou "gentille". Je me doute qu'il y a des oreilles mal intentionnées, mais si c'est de cela qu'on a peur, alors on passa sa vie seul, en craignant tout le monde. Ce serait dommage..."

Elle s'arrêta un moment, hésitante, la bouche ouverte, et le souffle entrecoupé ; ses pensées flottaient dans un vent agité ; elle reprit une bouffée d'air.

"Il faut dire, continua-t-elle, qu'en ce moment, les temps sont difficiles, et les alliances, ou les amitiés, pleines de trahison. Mais, comme tu l'as fait remarqué, je suis une personne de confiance - à ton niveau j'ai l'air d'une personne de confiance. Parce que tu ne me connais pas, mais tous ceux qui me connaissent pourraient te le dire. Bref. Je ne suis pas là pour faire des éloges par rapport à ce que je sais garder pour moi."

Pendant un long moment, cette fois-ci, elle se tut, et regarda l'Eau, ainsi que les Reflets qui s'y dessinnaient. Le Soleil montait, créant une Lumière Janue et Gaie, qui se répandait sur l'Herbe, et Valenna sentit une douce chaleur l'envahir.

"Je t'ai demandé qui tu es. Si tu ne veux répondre à cette question..."

Elle eut un doute infime.

"... alors autant ne pas devenir plus proches."

*Car, pensa-t-elle, une amitié lorsqu'on ne sait rien de l'autre est inintéressante et inutile. Et si ce n'est pour une amitié, je ne souhaite faire une rencontre comme celle-ci, bien que cette Femme m'intéresse terriblement ! J'aimerais aller plus loin avec elle mais je me doute qu'elle se méfie... Moi aussi, sûrement, je me méfierais.*

Akemi était étonné de la réaction de Valenna, devenir proche ?
Akemi n’avait eu qu’un seul ami durant toute sa vie, et le peu de fois ou elle crut en quelqu’un, c’était une pure illusion. Cela ne voulait pas dire qu’elle ne voulait pas faire confiance, elle ne pouvait plus. Elle avait peur, une émotion peu trouvait chez les combattants mais c’était ce qu’elle ressentait. Son mari et son père étaient mort à cause d’une trahison, comment oublier ?
Cette peur était encrée au plus profond d’elle et elle ne la quitter pas. Valenna voulait se rapprocher d’elle rien d’autre mais Akemi toujours craintive avait réagi, pas méchamment mais avec une réponse dure. Et elle s’en voulait pourquoi devait-elle toujours être sur le qui-vive alors qu’elle ne risquait rien ?
C’est sur elle n’allait pas sortir de sa bulle en quelques jours avec deux ou trois belles paroles mais le fait de rencontré des personnes si différentes lui fit ouvrir les yeux. C’est sur elle ne pourrait pas confier tout à Valenna, elle ne pourrait à personne mais elle pouvait avoir une amie et ça serait mieux que n’importe quoi.

Akemi se tourna bien décider à s’excuser. Elle souriait d’un petit sourire timide c’était drôle sur son visage. Sa peau blanche et ses joues rosée par la fraîcheur du matin lui donné une apparence angélique mais qui cachait bien les choses…

Je suis vraiment désolé que tu ai crus que je ne voulais pas te parler ni te dire qui j’étais. Mais cette question est tellement vague… Et je n’ais vraiment pas l’habitude de parler, cela fait des mois que je n’ais vus personne alors désolé si tu me trouve froide.

Même si c’est difficile pour moi de parler, je veux bien le faire si c’est pour gagner peu à peu une amitié.

Akemi était bien, c’était dur pour elle, mais ça l’a soulagé peu être un peu de parler. Elle brouillait toujours long avec ces longues mains fines. Elle dessinait des signes du bout des doigts qui ne se devinaient qu’avec de petite vaguelettes transparentes qui disparaissaient après quelques secondes. Tout était calme, l’eau, la nature, elle et Valenna mais pourtant tout cela n’était qu’une apparence. Même si c’était minime tout le monde sentait les événements…

Alors, pose-moi une question ? ( elle sourit)

Valenna, après avoir autant parlé, avait le souffle court, et elle était tendue, attendant la réponse d'Akemi avec une impatience croissante ; elle avait peur que la Femme ait mal pris son ultimatum et s'en aille, tout simplement, comme elle était venue. Car, en réalité, Valenna souhaitait vraiment qu'elles discutassent, pour devenir... amies. Elle restait ainsi en silence, dans une tension palpable, malgré que son sourire gardât une expression nette, sans plis, ni sourire. Elle attendait, d'apparence imperturbable. Cependant, quand Akemi répondit, elle ne put s'empêcher de soupirer de soulagement, et son coeur se desserra : elles deviendrait plus proches. Alors un sourire nouveau naquit sur son visage ; un sourire plein de tolérance, d'amitié, et d'entrain. Elle était prête à affronter l'impossible après un aussi beau moment. Mais elle ne dit rien de tout cela et réfléchit plutôt.

"Et bien, dit-elle enfin, parle-moi de ton enfance, de ta famille... D'où tu es parti, de l'aube de ta vie..."

Elle savait que le jour où elle pourrait lui demander pourquoi elle se méfiait tant des amies et des confidences n'était pas venu, et qu'il serait beaucoup plus tard, mais, devant son audace sans limite, Valenna sut qu'elle ne pourrait s'empêcher de poser la question pendant cette rencontre... Même si ça tournait mal, elle aurait essayé, et pour elle c'était le plus important : essayer.

Elle ferma très légèrement les yeux, profitant de la chaleur du soleil qui emplissait ses membres d'une douce torpeur. Il devait maintenant être neuf heures du matin et quelques élèves sortaient au fur et à mesure du Chateau, s'installant un peu partout autour du Lac, en silence. Le Matin, on observait, on dessinait, on se taisait.

Akemi voyait bien que Valenna attendait sa réponse et elle fut soulagée quand elle lui répondu. Akemi était sèche mais elle pouvait être aussi joyeuse qu’une gamine mais c’était il y a longtemps. Et finalement Valenna lui posa une question, son enfance… Akemi pendant quelques minutes sourit en pensant à ces souvenirs, son frère, sa mère, son père…

Oh, je dois avouer que j’ai passé une enfance heureuse. J’habitais au japon avec mes parents et mon frère, Atsumi. J’habitais dans une belle maison, ma mère s’occupé de nous pendant que mon père travaillait dans son dojo.
Oui, mon père est samouraï, j’ai toujours vu en lui, la force et la sagesse, il était un véritable modèle pour moi et mon frère. C’est lui qui nous appris à nous battre et comprendre le combat... Je me rappelle que ma mère sermonnait mon père car, je jouais avec une lame alors que je n’avais que 3 ans. Je suis nez avec un Katana, c’était le don que mon père m’avait léguer.

Elle rigola en voyant cette scène dans son esprit, comme quoi, elle avait eu une période heureuse dans sa vie mais il y a toujours quelque chose qui gâche tout.

Ma mère ne me parlât pas de mes capacités fantastiques (rire), elle pensait que je vivrais mieux sans ces informations pendant que je m’entraînais avec mon père. Mais un jour la lettre habituelle arriva et mon adolescence fut bouleverser. Quand je suis arrivé à Poudlard, je ne connaissais rien de tout ça, la magie, les chaudrons, les baguettes et même les balais volant. Je rigole aujourd’hui car tout ceci est normal mais à cette époque j’étais sous le choc. Toutes ses nouveautés eu un effets négatif sur moi, je me suis renfermé et je suis rester seule mais j’ai rencontrés une personne qui m’a aider à m’ouvrir et grâce à lui j’étais redevenue la Akemi dynamique et excentrique.

Akemi regarda son reflet dans l’eau en imaginant que si Peter était la, il l’aurait poussait dans le lac. Elle rigola en pensa à lui et Valenna la regarda en se demandant ce qui avait déclenché se rire doux et chaleureux. Même si cette pensée était joyeuse Akemi avait les yeux pleins de larmes, il lui manquait terriblement, elle avait beau dire le contraire elle avait besoin de quelqu’un.

Les paroles de Valenna raisonnait dans son esprit comme un appel, comme l'eco de son coeur... Oui, cette personne était merveilleuse... Akemi se demandait encore aujourd'hui comment le garcon le plus connu de Poudlard à cette époque avait pu devenir son meilleur ami. Akemi était renfermée triste de n'étre plus dans son pays, elle s'ennuyait de ses paysages, de ses coutumes inconnus ici et de sa famille qui l'avait laisser partir... Akemi n'était qu'une gamine elle avait pensé que ses parents voulaient se débarasser d'elle mais il était apparus comme une raison de vivre, comme une joie de vivre dans son coeur, apportant le reconfort et les réponses qu'elle cherchait. Peter avait su voir en elle la joie et l'amitié que personne ne voyaient et pour cela il était merveilleux à ses yeux...


Oui c'était une personne merveilleuse, gentille et aimante. C'est lui qui m'a aidé à comprendre ma nouvelle vie et c'est lui qui m'a montré l'amour qu'on pouvait donner à cette école... Je suis désolé, cette personne est trés vague dans mesdescription surtout que je ne le nome pas mais se simple mot me fait revivre ds souvenirs qu'il faudrait oublier...
Il s'appellait Peter...

Valenna sourit devant l'expretion d'amour et de joie qu'avait apporter se seul nom. C'était etonnant de voir qu'un prénom pouvait approter tant le bonheur que la tristesse mais Akemi avait décidé d'oublier car elle voyait ca comme une faiblesse et non comme une force contrairement au paroles de son père... " Utilise ta peur comme une force et ton amour comme un don, ne refoule pas tes sentiments car c'est la seul veritable energie d'un corps..."
Akemi écoutait les questions de Valenna, elles étaient pleines de curiosité et d'avidité et elle sourit en sentant cela...

Oui j'ai quitté ma famille... Mais à présent il ne reste que trés peu de personne dans ma famille... La plupart tuer par des mangemorts, par un mangemort et c'est pour ca que je suis ici...

Akemi malgré sa concentration n'arrivait pasà controler sa colère et sa haine de ses étres hinumains. Sa voix était dur et séche à l'evocation de ses meurtriers. Elle regarda l'eau comme pour s'impregner de sa torpeur et de son calme et elle se calma doucement controla cette energie négative.

Mon pays me manque mais dans notre culture la fiérté d'une famille est importante. Et tant que je n'aurais pas venger ma famille je ne reviendrais pas las bas malgré mon désir d'y retourner... Mes contumes meme si je ne les montres pas, son surtout dans mon esprit. Je pratique encore le combat et tout le reste en privée et meme si l'environnement n'est pas appropié ce n'est pas grave mon controle de moi meme et plus important.

Akemi savait bien qu'elle était vague dans ses explications mais l'état d'esprit et les coutumes des samourais ancestrales, qui d'ailleurs pour la plupart son secréte, sont difficiles à comprendre.

Tout cela me manque mais je ferais honte à ma famille si je revenais sans l'avoir battu l'homme qui a détruit ma vie...