La roulotte de Xo [endroit mobile et incartable]

Xoramen a raison, on ne peut pas intervenir partout. C'est gentil de te proposer comme appât, Halewyn, lance-t-elle,se moquant ouvertement. Et comment tu te sens à jouer la Lionne ?

Dans son planning intérieur, il n'y prête qu'une attention limitée. Un vague geste de la main pouvant aussi bien l'envoyer chier que lui dire que tout est ok.

- Faut bien quelqu'un pour jouer le Serpent.
- Argl... pas moi par pitié... alors ça me va, on échange les infos à mesure, ainsi, on pourra bifurquer à volonté.

C'est de la simple logique.... Il place le roi noir mustang et le roi blanc Fowl sur le plateau de jeu. Il laisse la case de la reine blanche vide, mais fout Malhorn en reine noire.

Trois pièces grises se trouvent au centre du plateau, défiant les règles. Parlant de pièces grises, les autres doivent être bougées, mises en sécurité hors du jeu...

Halewyn, tu te trémousses en façade. Nous, on agite les ficelles dans l'ombre. Xoramen, surveillance étroite sur Halewyn et...
- ...on lui sauve les fesses s'il rate son coup.
- Ça ou si certaines choses lui échappent. Xoramen sait parfaitement agir pour notre bien. C'est tout ce qu'elle sait faire d'ailleurs. Alors c'est réglé.

Ramené à la réalité, il fronce les sourcils. Il a bien compris là?

- Pour l'instant Daee n'est pas un soucis. Quand ça en sera un, on avisera. En attendant, pas touche Halewyn.

Et la roulotte vibre, sous l'impact de la fermeture de porte. C'est sensé l'Impressionner ca? Dans la roulotte, rien ne bouge, il calcule les implications.

Non, j'ai assez vu vos deux tronches d'ailleur. Je veux pas vous voir à mes basques. Je travaille seul.

Dit il de facon catégorique en allant vers la sortie à son tour. Il s'arrête devant la chambre de Xoramen, venant de penser à un truc. En même temp, un éclat étrange attire son regard. C'est quoi ca?

Occupe plutôt des autres. Faudrait bouger, passer un nul part à un autre nul part. Parce qu'il y a toujours moyen de revenir sur nos pas quand on est vraiment motivé, il va essayer de revenir on peut utiliser cet endroit comme lieu d'embuscade possible... Ya moyen de rendre ca accessible sans que ca paraisse trop voulu?

Il fait trois pas de côté. Baguette sortie, il allume les bougies de al chambre de Xoramen. (jvais savoir ce qui fait s'exclamer tout le monde mwahahaharf)

- Non, j'ai assez vu vos deux tronches d'ailleur. Je veux pas vous voir à mes basques. Je travaille seul.

Ni Xoramen, ni Hiep ne relèvent l'affirmation. Inutile de toute façon. Ça ne changerait rien en fait. Ça ne ferait que provoquer une discussion.

Occupe plutôt des autres. Faudrait bouger, passer un nul part à un autre nul part. Parce qu'il y a toujours moyen de revenir sur nos pas quand on est vraiment motivé, il va essayer de revenir on peut utiliser cet endroit comme lieu d'embuscade possible... Ya moyen de rendre ca accessible sans que ca paraisse trop voulu?

Il voulait quoi, une migration ? Ça ne se faisait pas en criant Migration.

- Tu parles d'une migration ? Ça demande beaucoup, une migration...

Elle ne bouge pas. En fait si, elle a pivoté, mais elle reste entre la cuisinette et le salon. Si dans la pénombre la chambre semble tout à fait normal, la lumière des chandelles donne une toute nouvelle dimension à la pièce. Et c'est le cas de le dire.

Le plancher et les murs s'évanouissent, s'éloignant à une vitesse vertigineuse pour ne laisse la place qu'à un noir abyssal. Tous les meubles sont en place, mais semble désormais si loin, si inaccessible. Tout est sans dessus dessous, les couleurs des accessoires donnent le vertige et brûlent les yeux de leur éclat dans le noir. Même les bougies semblent perdre leur lumière dans l'infini.

Elle rejoint Halewyn sur le pas de la porte de sa chambre. Et jette un coup d'oeil à l'intérieur.

- C'est possible à faire, mais ça prendra beaucoup de ressources. Et il fait les trois têtes pour migrer. Morayeel est jeune encore un peu... mais il pourrait y arriver.

- Tu parles d'une migration ? Ça demande beaucoup, une migration...

Tu va risquer la vie des autres? Elles sont si dérisoires pour toi?

Répond il, hypnotisé par le changement de décor de la chambre. Ca donne un mal de coeur terrible. Un mal de crâne à se péter la tête contre les murs. Ca défi presque toute els lois. Ce n,est pas le vide, ni les couleurs... Le mélange des deux et l'impression qui s'en dégage. Sans compter le bordel monstre. Même lui quand il a pété sa coche n'a pas rendu sa chambre si bordélique.

Elle rejoint Halewyn sur le pas de la porte de sa chambre. Et jette un coup d'oeil à l'intérieur.

- C'est possible à faire, mais ça prendra beaucoup de ressources. Et il fait les trois têtes pour migrer. Morayeel est jeune encore un peu... mais il pourrait y arriver.

Vous avez jusqu'au mouvement des mangemorts. Attendre plus est dangereux. Et change moi cette déco... Le vide ne te va pas au teint.

Il lui jette un regard de biais avant de se frotter les yeux avec deux doigts.

Et ca jure...

- Vous avez jusqu'au mouvement des mangemorts. Attendre plus est dangereux. Et change moi cette déco... Le vide ne te va pas au teint.

Elle lève un graphite terne vers Halewyn. L'éclat si caractéristique de la gitane n'y est plus. Même les ombres d'Halewyn ont plus d'intensité.

Et ca jure...

Elle regarde à nouveau sa chambre, puis répond à l'échéance.

- Migrer n'est pas un simple transplannage... c'est une véritable migration. Il faut littéralement lever le camp, avec tout ce que ça implique. Et il faut attendre la nouvelle lune. J'en parlerai à Zo...

Elle entre dans sa chambre, faisant se torsionner l'illusion, de quoi donner une migraine carabinée, mais ça ne semble pas l'affecter, elle. Elle donne l'impression de se déformer pour marcher dans le vide, fansant ondoyer les couleurs. Elle s'approche d'une chandelle.

- Y a qu'à souffler les chandelles... elle souffle et la pièce est plongée dans le noir. Un instant de silence. Du vide pour du vide. Le vide ne va au teint de personne...

Migrer n'est pas un simple transplannage... c'est une véritable migration. Il faut littéralement lever le camp, avec tout ce que ça implique. Et il faut attendre la nouvelle lune. J'en parlerai à Zo...

Les doigts posés sur les yeux, il semble vouloir se les enfoncer dans les orbites. Il entend le cliquètement des bijoux et le froufroutement des jupons. Il ne regarde pas, en ayant déjà assez vu comme ca.

- Y a qu'à souffler les chandelles... elle souffle et la pièce est plongée dans le noir. Un instant de silence. Du vide pour du vide. Le vide ne va au teint de personne...

Il regarde le noir et le vide... Marque une pause. Dans le noir et le vide, iil fixe droit sur une gitane aussi vide... Coquille vide.

Ne fais pas de moi ton miroir Xoramen.

Il se détourne et s'en va sans rien rajouter d'autre. Il est temp qu'elle se lève et qu'elle pense par elle même. Il ne veut pas avoir une autre mioche dans ses jupes, il veut une femme qui se tient. Elle n'est plus le milliardième de la femme qu'elle a été, et cette femme là ne volait pas bien bien haut sans Jali. Elle a tiré sa force de la sienne ensuite, comme une vampiresse... Sans s'en rendre compte ni l'un ni l'autre. Il ne lui a accordé le droit à aucune faiblesse. Son erreur.

Et il croit que c'est cette intransigeance envers soi même qui est à l'origine de cette pseudo malédiction de ses deux. Il ne croit pas aux malédictions.

Il ne veut pas l'aider. Il pourrait... La modeler à sa convenance, mais il n'en a pas ni l'envie ni l'intérêt.

La porte se referme doucement, ramenant le calme etle silence dans la roulotte.

Et il y a un silence. Un silence noir, vide. Elle fixe devant elle, ou du mions c'est ce qu'elle croit, puisqu'elle ne voit rien. Elle a toujours vu loin. Très loin, mais sa vue s'est affaiblie depuis quelque temps. Elle ne voit plus. Elle ne voit plus rien.

- Ne fais pas de moi ton miroir Xoramen.

Elle ne voit pas, mais elle entend. Les pas s'éloignent et la porte se referme. C'est le silence. Il dure un moment ce silence. Elle s'asoit sur son lit, les mains bien à plat sur les genoux, le dos droit. Elle reste immobile un moment. Quelques minutes ou des heures, ça n'a pas vraiment d'importance. Qui sait si elle est vraiment là.

Les chandelles crépitent et s'allument. L'étrange environnement vertigineux où Xoramen s'enferme revient. Impassible, le regard indéchiffrable, elle regarde autour d'elle, ne bougeant que la tête et les yeux. Un autre long moment passe. Puis elle fronce les sourcils.

Dans un grincement de vieux bois, comme un secoue un drap, l'illusion vertigineuse disparait. La chambre de Xoramen reprend son apparence habituelle avec bonus désordre bordélique. Mais ça, ça se replace bien. Faut juste se donner la peine de le faire.