Fuir { Libre! }

Le soleil s’éclipsait rapidement derrière les frontières de Poudlard. Liz fixait la boule de chaleur avec toute l’intensité qu’elle pouvait mettre dans un regard. Ici, l’astre réchauffait très peu et ses doux rayons perçaient rarement à travers la toile de nuage qui recouvrait l’école. Mais c’était le soleil qui l’avait vu grandir, très loin d’ici. Qui l’avait accompagnée chaque jour depuis sa naissance, la nourrissant de sa force, chaque jour plus béni que le précédent. Deux semaines après la rentrée, elle constatait que le vide qui la rongeait ne cessait d’augmenter. Ni la compagnie de son demi frère, Corso, de Claire ou Roy ne la réconfortait. Ses jointures blanchirent lorsqu’elle serra de toutes ses forces une petite pierre ronde. Elle pressa ses paupières l'une contre l'autre de toutes ses forces.
Le matin, elle n’avait pu cacher sa surprise lorsqu’un courrier était arrivé à son nom. Un petit mot joint à un petit paquet. Elle avait déchiré avec empressement les emballages en reconnaissant les symboles de ce qu’elle considérait comme son pays : l’Afrique du Sud.
Qui, resté là bas, pensait à elle ? Ses yeux s’étaient brouillés.

Liz,
J’ai pensé que tu en aurais besoin.
Avec toute mon affection,
Vince.

L’imbécile. Elle avait eu un rire nerveux. Durant sa scolarité en Afrique, ce petit garçon s’était, malgré la distance mystérieuse que maintenait Liz, attaché à elle. Il la suivait ou qu’elle aille et Dieu sait qu’elle haïssait cela. Elle n’était pas méchante mais elle avait craqué et l’avait souvent regretté. Elle lui avait montré une petite pierre blanche, devant l’école et lui avait dit d’un air grave qu’elle y tenait et qu’il en était le gardien. Depuis, il avait passé son temps libre devant la pierre, la fixant au cas où elle eut des velléités de fuite. Depuis son arrivée en Angleterre au début des vacances d’été, Liz l’avait oublié, ce petit garçon naïf. Son innocent visage lui revint avec violence à l’esprit en constatant qu’il lui avait envoyé cette petite pierre blanche. Elle avait passé la journée particulièrement distraite et mélancolique : se remémorant les moments délicieux qui n’étaient plus que de lointains rêves. Elle avait délibérément esquivé le repas du soir, sachant que Claire et Roy la chercherait, et elle était là. Elle inspirait de grandes bouffées d’air frais. De son ancienne vie, il lui restait : sa baguette, son chat bleu, une pierre blanche, deux sweat-shirts élimés, deux- trois photos fatiguées et un bout de tissus en patchwork coloré. Quel trésor enviable…
Le vent faible glissa sur son visage nacré et souleva ses cheveux bruns. Elle n'ouvra pas les yeux, ni l'envie ni la force. Cédant à une vieille habitude irrépressible elle ôta ses chaussures. L’herbe était mouillée sous ses pieds nus. Le désespoir la submergea. Elle suffoqua, essayant de prendre des goulées d’air frais mais sa gorge se serrait lentement. Elle aurait voulu crier. Un frisson la parcoura de la nuque à la pointe de sa baquette. Elle jeta furieusement la pierre dans l’herbe, sachant qu’elle la récupérerait inévitablement.
Elle voulait fuir tout ça.
Ses jambes connaissaient la musique d’elle-même. Elle partit en courant. Sa vue se brouilla. Elle mit cela sur le compte de la vitesse. Liz Palmer ne pleurait pas. Elle accélèra. Ses pieds nus foulaient à peine le sol. Elle courait, elle avait toujours aimé cela, ça libérait son âme. Elle fuyait à perdre haleine. Peu importait où elle allait. Elle allait. Si elle s’arrêtait, elle explosait. Ses yeux la brûlaient, ses jambes ne lui obéissaient plus. Plus vite qu’elle ne l’aurait pensé, elle vit apparaître soudain l’orée de la foret interdite. Une limite réelle qui lui fit l'effet d'une douche froide. Elle s’arrêta à quelques mètres, reprenant tant bien que mal son souffle entre les sanglots irrépressibles qui la secouaient. Elle se passa la main dans les cheveux mais s’arrêta net. Elle sentait la présence de quelqu’un derrière elle. Elle essuya rageusement ses yeux et se retourna vivement, baguette à la main.

Erwan, était dans le parc adossé contre un arbre. Il révisait quelque sortillège pour son court de défense contre les force du mal.
Il lançait des sort de stupéfix sur un arbre quand il vit une courir à toute vitesse vers la foret interdite.
Qulques minutes avant, elle était en train de lire une lettre. Il se leva et partit à sa suite pour la rattraper. Elle s'arretta devant la foret interdite. Et soudain sortit sa baguette magique et la pointa sur Erwan. Ce dernier extrèmement rapide et agilefit une roulade sur la gauche pour l'éviter Et lança un sortillège de désarmement.

Experliarmus!!!!

Erwan vit la baguette de son adversaire partir de ses main. Il se relva et pointa sa baguette sur la fille.
Il vit que c'était un poufsoufle, vu la couleur de blason. De plus il savait qu'elle était en sixième année car il l'avait vu trainée avec des filles de sixième année à Gryffondor.

Mème les sixième sont étonner de ma rapidité en duel, et aussi étonné de se faire battre par un cinquième année, je suis comme mon grand frère Chad Parker.
Il m'a enseigné plein de chose en duel Et tu n'es pas la première personne que j'affronte en duel!
Je m'appelle Cyril, Cyril Parker. Tu peux me surnomé Mini Parker comme tout le monde et aussi reprend ta baguette.

Il lui tendit la baguette qu'il lui avait prise mais resta sur ses gardes. Lorsqu'il avait combattu des serpentard, ceux-ci lorsqu'il avait rendu leur baguette faisait des coups bas. Il ne pensait pas qu'un poufsoufle se comporte ainsi mais on ne sait jamais.
Il la regarda.

pourquoi es tu partis partit précipitament en courant?
Et au fait comment t'appelles tu?

Experliarmus!!!!

Liz n’eut pas le temps de voir qui était la personne qui lui faisait face qu’un sortilège de désarmement l’atteignit et lui obligea à lâcher sa baguette. Elle la vit voler en direction d’un garçon inconnu qui se releva en pointant sa baguette sur elle. C’était un gryffondor. Elle lui lança un regard haineux. Elle imaginait ses joues rouges de la course qu’elle avait menée, ses cheveux emmêlés et ses grands yeux brillants des émotions qui l’habitaient et qui refaisaient surface pour la première fois. Elle serra les poings et se maîtrisa pour ne pas essayer de reprendre sa baguette par la force. En réfléchissant il était évident qu’elle n’aurait pas eu le dessus sur un garçon, encore moins sur un gryffondor. Mais sa baguette, c’était sa baguette. Sans elle, elle se sentait démunie, mise à nue, affreusement vulnérable. Le garçon ne l’avait pas quittée des yeux. Ils restaient face à face, se jaugeant l’un l’autre. N’ayant pas pris conscience du regard assassin de Liz, le jeune gryffondor pris la parole :
Même les sixièmes années sont étonnés de ma rapidité en duel, et aussi étonnés de se faire battre par un cinquième année, je suis comme mon grand frère Chad Parker.
Il m'a enseigné plein de chose en duel, et tu n'es pas la première personne que j'affronte!
Liz resta sans voix. Il avait sans doute pris son silence pour de l’étonnement. Peut être avait il cru que le regard « rend-moi-ma-baguette-ou-je-mords » était un regard de simple admiration. Mais si elle devait tomber en admiration devant toutes les personnes qui arrivaient à la battre en duel elle serait fan de tout Poudlard et de quelques moldus sûrement. Ses sorts à elle faisaient la plupart du temps jaillir une pluie de fleurs du néant ou transformaient son adversaire en lapin de pâques. Autant dire qu’elle préférait éviter de se ridiculiser trop souvent. Elle se sentit tout de même obligée de répondre au gentil garçon :

-- Je ne connais pas ton frère. Corso - mon frère à moi - a fait très vaguement allusion à lui.

Elle ne l’avait pas quitté des yeux. Elle ne continuerait pas une conversation dans les règles de l’amabilité si son interlocuteur dont elle ne connaissait même pas le nom, deux baguettes en main, refusait de lui rendre la sienne encore longtemps.

Je m'appelle Cyril, Cyril Parker.
Tu peux me surnommer Mini Parker comme tout le monde… et aussi reprendre ta baguette.
--Trop aimable…
L’ironie lui échappait souvent. Toute animosité la quitta quand elle reprit sa baguette entre ses doigts. « Mini Parker » la regardait d’un air méfiant. Elle n’allait pas lui sauter au visage, dans son état normal elle était plutôt inoffensive. Elle ne s’était pas rendu compte que la lumière déclinait, ils seraient bientôt dans une douce pénombre. Elle prit conscience qu’elle était pieds nus. Le contact de ses pieds contre la terre lui faisait autant de bien que celui de ses doigts avec sa chère baguette. Elle reporta son regard impénétrable sur le gryffondor.

Pourquoi es tu parti précipitamment en courant?
Liz ne put se retenir de murmurer " et pourquoi pas? " C'est vrai, pourquoi fallait il toujours se justifier de ses actes?Le gryffondor ne sembla pas l'avoir entendu.
Et au fait comment t'appelles tu?
--Grandes questions. . .
Son regard se voila, sa bataille contre les souvenirs était perdue d’avance…
Elle était beaucoup plus jeune. Une enfant. Elle courait. La forêt luxuriante, autour. La terre rouge. Elle rejoignait son ami. L’époque n’était pas au silence alors, et toutes les questions existentielles qu’une petite fille pouvait se poser, étaient énoncées. Elle se souvenait si bien...
« Grandes questions pour une si petite personne »...
L’image présente reprit son esprit. Le jeune Parker la regardait. Répondre, si elle voulait passer pour quelqu’un de sensée. Elle esquissa un sourire :

Liz, Liz Palmer.. Je cours pour survivre.
Elle lui fit un clin d'oeil.
Chacun ses trucs n'est ce pas?...