Un Magyar à pointes [ Libre ]

Sujet: Un Magyar à pointes [ Libre ] Jeu 8 Nov 2007 - 20:18

Nous sommes début mars, le soleil quant à lui a oublié de se réveiller, la journée est déjà entamée, la nuit ne va pas tarder, mais le ciel est déjà bien noir, des orages menacent d'éclater à tout moment, à toutes heures. Roman est assis près d'un petit pont minuscule, qui rejoint la rive droite à celle ou il se trouve. Il regarde attentivement les petits poissons sauter quelques secondes en dehors de l'eau glacée avant de disparaître à tout jamais. Roman un peu plus tôt dans la journée, avait reçu une lettre de la part de sa mère, celle-ci annonçait que son père venait d'être transféré à l'hôpital Saint Mangouste après avoir été attaqué par un dragon, d'après les médecins, il s'agirait d'un Magyar à pointes, Wilfried y faisait des recherches poussées, il essayait d'après ce que raconte cette lettre de créer un nouveau repas à base de ces oeufs mais Wilfried un peu inconscient s'est jeté dans la gueule du plus féroce des dragons et d'après les médecins, il serait dans un grave état, il était d'ailleurs récemment revenu d'une longue rééducation après qu'on l'ait sauvagement agressé. Roman fixait la lettre, elle avait été écrite à la hâte, Roman savait que sa mère était morte d'angoisse, lui n'avait pas pu voir son père, il préférait rester en dehors de cet hôpital, en fin de journée, avant de sortir de chez lui, il avait écrit lentement, en s'appliquant, de sa plus belle plume une longue lettre de deux pages dans laquelle il expliquait toute son inquiétude et son amour envers lui et sa mère chérie. Il avait promis de passer la voir. Maintenant, il était avachi sur cette herbe fraîchement humide, la terre se frottait à chaque mouvement de Roman sur sa cape noire, bien qu'il n'en fasse pas beaucoup. Il avait l'air bien triste, pourtant, il n'avait jamais éprouvé cela auparavant. Il ne comprenait pas. Dans sa tête, les idées se chamboullaient, se cognaient, se fracassaient les unes contres les autres. Après quelques minutes sans parler ni bouger, il détacha un long soupir, il reprit lentement conscience, il remarqua alors qu'il avait froid, ses fesses posées à même le sol, la nuit tombante, lui assit à quelques mètres d'une rivière. Il hésita à se lever, mais finalement, il décida de rester encore un peu, il relut la lettre de sa mère attentivement comme pour vérifier qu'aucun mot ne lui avait échapper, est-ce que son père allait bien, non rien n'indiquait ça. Est ce que il s'en sortirait non, la lettre ne parlait pas de ça non plus, il la froissa alors brutalement et la balança dans sa poche, il fixa alors pour la première fois depuis qu'il était la le petit pont, il était en bois au niveau des rambardes, il permettait seulement aux moldus de traverser à pied, la rivière était à peine quelques centimètres plus bas, menaçant sûrement à chaque averse d'inonder ce pont. Soudain, Roman entendit des pas, il ne prit même pas la peine de se retourner et croyant avoir à faire à un simple moldu, il dit d'une voix peu accueillante :

" Je ne suis pas de la région. Désolé. "

Sujet: Re: Un Magyar à pointes [ Libre ] Jeu 8 Nov 2007 - 21:32

ANIMATION TIME

Garçon - "Papa, y'a une drole d'ombre derrière nous"

Père - "c'est rien Fils, ça doit être un nuage"

Garçon - "mais y'a des ailes et des droles de pattes"

Père - "Quoi ???"

Le père se retourna dans l'instant afin de découvrir la vision que lui décrit "Fiston", en maugréant dans sa barde : ce gosse délire décidément beaucoup trop souvent, faudrait voir à ce qu'il arrête de lui filer le porto à la fin du repas.

Le dragon goba avec entrain "Papa" et son fiston, ça lui ouvrait l'appétit et de toute manière il avait envie de se laisser aller aujourd'hui.

Ce n'était pas à véritablement parler un dragon tout à fait normal, en fait il était même très éduqué et se laissait rarement aller à ses instincts bestiaux. Ce qui expliquait sa remarquable longévité. Mais que voulez-vous, de temps en temps il fallait bien s'amuser un peu.

Tiens, tiens, il y avait un homme en train de rêvasser sur de l'herbe.

Debout faigénant ! Quelques flammes allaient le faire réagir.

Sujet: Re: Un Magyar à pointes [ Libre ] Sam 10 Nov 2007 - 11:34

Roman n’entendit personne parler, de toute façon cela lui importait peu, il décida alors après quelques secondes dans le néant le plus total de partir. Il appuya ses mains contre la terre humide pour se relever et dans un ultime effort se mit debout, ses mains sans qu’il s’en rende compte avaient été imprégnées de terre. Il se frotta légèrement les fesses pour enlever le peu de terre qui n’était pas encore incrusté dans sa belle cape noire. Puis calmement et naturellement, il se retourna pour s’en aller, sa maison se trouvait dans la région ce qu’il avait oublié de signaler à ce moldu. Soudain devant lui se dressait un immense bloc verdâtre. Roman comprit tout de suite qu’un dragon était face à lui. Ses ailes faisaient chacune le double de Roman, d’une couleur rouge vif. Roman vit la tête s’approcher lentement vers lui, il recula instinctivement mais comme paralysé par l’étonnement et par la peur, il ne put s’enfuir. Le Dragon avait des yeux jaunes qui brillaient dans la nuit tombante. Soudain, il reçut un violent coup et en quelques secondes, propulsé dans les airs, il se retrouva dans la rivière gelée. Il pataugea un instant, comme affolé par ce qu’il avait reçu, un énorme coup au ventre. Il se laissa glisser de l’autre coté de la rive et au même moment, il entendit un rugissement terrible qui venait de briser la nuit. Pourtant aucun moldu n’avait l’air de le remarquer, était-t-il invisible ? Il se releva, lessivé par son passage dans l’eau ses habits étaient trempés. Il sortit de son étuis sa baguette magique il était désormais de l’autre coté de la rive séparés par quelques mètres d’eau et de terre. Il dit alors :

« C’est partit »

Sujet: Re: Un Magyar à pointes [ Libre ] Lun 12 Nov 2007 - 15:21

L'animal regarda d'un oeil critique le vol de l'homme jusqu'à ce que celui-ci s'étala dans l'eau. C'était un beau coup de queue qu'il avait envoyé, un geste élégant et souple ; ravi il secoua un peu ses longues ailes, créant une mini-bourrasque aux alentours et couchant l'herbe du sol.
Oui oui il avait encore la forme pour un dragon, pas mal du tout même : il y avait de quoi être un peu satisfait. Alors il n'y avait pas un petit village à massacrer dans les environs ? Ca le mettrait de bonne humeur.

Il reçut soudainnement une très légère brûlure, comme une miniscule piqure sur le coup de l'aile. D'un geste rageur il se retourna et aperçut un homme, la baguette pointée, de l'autre coté de la rive. Tiens donc, il avait survécu ? Intéressant ça, d'habitude ça n'était pas très solide un humain.

Et si on jouait ? Oui, oui, allons nous amuser avec le petit moucheron ( What a Face

)

Très très lentement il avança pesamment vers le sorcier, pour arriver tout au bord de la rive ; puis il étendit son long coup et avoir la machoire en prenant garde de révéler toute sa dentition parfaite ; grrrrrr, grrrrrrr

Evite donc mes flammes Sorcier !

Un jet incandesçandant, plus chaud qu'un volcan, s'élança dans l'atmosphère, évaporant l'air sur son passage

Sujet: Re: Un Magyar à pointes [ Libre ] Lun 12 Nov 2007 - 21:54

Roman se sentait emprisonné comme dans un ring, il ne pouvait plus fuir nulle part. Ses jambes étaient tremblotantes non pas qu'il avait peur de ce dragon sans nul doute très fort et très féroce mais il avait froid, il glaçait au fur et à mesure que les minutes passaient. Il marcha en direction du ruisseau, sa baguette pointée sur le démon au coeur de flamme. Il accéléra alors progressivement son pas, jusqu'a courir et dans un mouvement brusque il s'arrêta au bord de la rivière les pieds pratiquement dans l'eau et il poussa un hurlement qui déchira la nuit :

«Sectumsempraaaa »

Les quelques moldus encore présent sur la place devaient bien se demander ce que cet imbécile faisait là entrain de prononcer des paroles débiles. Roman s’est toujours demandé si les yeux des moldus étaient encore capables de voir une quelconque force surnaturelle, tellement qu’ils étaient incapables de la concevoir. Le sort quant à lui bien réel frappa la cuirasse de l'énorme dragon, celui-ci ne semblait en aucun cas affecté par ce sort, en riposte quasiment instantanée, il balança une horde de chaleur, l'air brûla en une seconde et Roman sentit une chaleur vive s'approcher de lui, il hésita une seconde de trop, il réussit tout juste à sauter mais sa cape se consumait petit à petit, il s’en débarrassa, elle était sale, mouillée et brûlée. Il marcha dessus sans faire attention et réfléchit, il savait parfaitement que les sorts impardonnables étaient interdits … il prononça alors un peu dépité sa baguette toujours pointée sur le dragon vexé de s’être loupé de son crachat brûlant, il pouvait rejoindre à tout moment Roman sur l’autre rive, pourquoi ne le faisait-il pas ? Tant pis pour lui ….

«Stupéfix »

Sujet: Re: Un Magyar à pointes [ Libre ] Jeu 15 Nov 2007 - 18:45

Roman Dirk – « Sectumsempraaaa »

Le dragon regarde avec amusement le sorcier s’agiter et lui envoyer un sort ; l’eau froide devait lui avoir ralentit les neurones, il ne savait pas donc pas que les dragons étaient très résistants à la magie ? Tss, tsss décidément on ne leur apprenait rien d’intéressant à l’école.

Un légère entaille apparut soudain sous son œil gauche : le charme du sorcier venait de l’atteindre de plein fouet.
Voilà qui était surprenant…. et une assez jolie performance. Et dans le même temps cet acte de sauvagerie sans borne le mit dans un état de rage indescriptible : cet immonde moucheron avait osé lui faire une plaie sur ses écailles ! Lui qui était si fier de sa peau, de sa parfaite armure. Le dragon était courroucé, vraiment méchamment énervé. Cette fois le sorcier allait passer un mauvais quart d’heure.

Complètement insensible au sort de stupéfixion lancé par l’autre le dragon fit un grand bond en avant et franchit d’un saut la fameuse rivière : le souffle de son arrivée à terre suffit à éteindre les flammes qui entouraient l’homme. De la fumée sortait cependant de ses naseaux, et des lueurs mauvaises apparaissaient dans ses yeux, qui faisaient la taille de la tête du sorcier.

Il ouvrit la gueule pour se jeter sur lui et le gobait instantanément.

Et dans le même temps un immense rugissement se fit entendre, déchirant le ciel : un second dragon venait son apparition.

Sujet: Re: Un Magyar à pointes [ Libre ] Sam 17 Nov 2007 - 1:20

Oulalala le temps se gâtait, certes il était déjà depuis un bon bout de temps bien endommagé mais maintenant la terre se mettait à trembler. Le monstre furieux d’avoir était vandalisé par quelques dizaines de centimètres que représentait Roman l’avait rendu ivre de colère. Il sauta ou vola ou peut-être marcha tout simplement mais en une fraction de seconde, il se retrouva à quelques centimètres tout au plus de Roman, celui-ci recula machinalement, l’odeur dégoûtante de cette bête donnait envie à Roman de vomir. L’eau avait débordée de son lit, le minuscule pont était désormais mouillé, le bois craquerait bien un jour ou l’autre de toute façon quitte à ce que ce soit ce soir. Sa grande gueule s’approchait lentement de la petite figure minuscule de Roman. Ses nasaux se rapprochaient lentement et Roman sentit la chaleur divine de ce monstre venu tout droit de l’enfer. Roman se crut un instant chez lui devant un bon journal, sur son canapé une bonne tasse de thé chaud à la main mais non, il était bien trempé en face du plus grand dragon qu’il n’avait jamais vu. Il entendit soudain dans la sombre nuit de ce mois d’octobre 1983, un déchirement inattendu brutal et puissant, dans la nuit noire, on ne voyait presque rien mais soudain, à quelques mètres derrière Roman venait d’atterrir un poids inconnu. Roman ne se retourna pas par peur du dragon, mais celui-ci semblait avoir oublier Roman, il fixait de ses yeux luisants et perçants les ténèbres. Un cri brutal retentit, Roman se fit projeter au loin, il heurta violement un arbre avant de retomber doucement par terre, il lâcha sa baguette. Son jean était désormais troué, taché et trempé, ses habits suivaient la même optique de confort et nul doute qu’il devait se sentir très mal dans sa peau, une fois la raison retrouvée, il s’exclama :

« Ohhh ! »

Dans le plus sombre décor possible, 4 yeux apparaissent, de même hauteur, des crépitements pourpres apparaissaient puis disparaissent dans la nuit. Roman comprit qu’un deuxième dragon venait d’apparaître, il sourit, depuis qu’il avait quitté son lit ce matin à maintenant accroupi dans l’herbe gelée, à une heure tardive, il avait l’impression que des lustres étaient passés. Il se releva difficilement ramassant sa baguette, il tituba avant de s’écrouler à nouveau, il remarqua que sa jambe saignait fortement, avec ce qu’il restait de son pull, il fit un bandage singulier autour de celle-ci. Puis il lâcha un long soupir, au même moment, deux rugissements venaient de briser le silence de la nuit, des flammes jaillirent des gueules des dragons, ils s’envolèrent à quelques mètres de haut avant de retomber brutalement sur le sol, le nouveau dragon semblait avoir l’avantage sur le second. Roman pensa alors :

« Comment partir maintenant ? »

Sujet: Re: Un Magyar à pointes [ Libre ] Mar 20 Nov 2007 - 19:32

L'animal avait d'abord été énervé, agacé, par les gesticulations et les piqures du misérable insecte d'humain qui avait osé le défier. Certes, certes c'était lui qui était venu le chercher, pensant se divertir de ces pathétiques efforts pour échapper à un sort d'ores et déjà connu et irrévocable. Mais l'homme l'avait un peu surpris en faisant un usage intéressant de la magie et en se révélant peu disposé à mourir.

Néanmoins c'en était désormais fini : ils étaient face à face et lui, Veruza le Foudroyant, allait bruler l'impudent sorcier. C'était l'affaire de quelques secondes.

Quelques secondes pendant lesquelles un nouvel événement fit son apparition et changea instantannément l'humeur de Veruza. D'agacé il entra alors dans une rage folle, mais froide et terriblement destructrice. Ce nouveau dragon qui les rejoignait n'était autre que son plus mortel opposant : Baruski le Ténébreux.

Il y avait une hiérarchie chez les dragons, pas très très subtil mais elle existait tout de même. Grosso modo on était respecté quand on avait un grand territoire. Petit problème : les habitants dudit territoire n'appréciaient que très modéremment leur présence et depuis de nombreuses années la race des dragons avait décliné sous les coups de butoir des sorciers.

Exception faite de certains dragons beaucoup plus intelligent que leurs congénères, dont Veruza et Baruski faisaient bien évidemment parti. Mais les deux avaient chacun l'ambition de gouverner ce qu'il restait de dragons et le moindre prétexte était bon pour en découdre.

UNe pensée surgit en un éclair dans l'esprit de Veruza ; il regarda le sorcier, désarmé, et s'adressa à lui d'une voix terrible

Veruza - "Sorcier, ta vie m'appartient ! Combats avec moi contre cet ennemi et je te laisserai aller. Allons, prend ton baton magique et monte sur moi"

Sujet: Re: Un Magyar à pointes [ Libre ] Mar 20 Nov 2007 - 21:09

Roman fut surpris, très surpris. De la bouche d’un dragon qui l’avait attaqué quelques secondes auparavant il entendit avec une voix assez étrange mais très vite masquée par la puissance de ses paroles ces quelques mots :

Dragon : « Sorcier, ta vie m'appartient ! Combat avec moi contre cet ennemi et je te laisserai aller. Allons, prend ton bâton magique et monte sur moi »

Roman même ensanglanté, se sentait absorbé par une envie de rire assez exceptionnelle. Comment ce dragon pouvait-il être aussi prétentieux. Mais d’un autre coté, il était certain que Roman avait besoin de dormir voir même tout simplement de se laver, de se soigner aussi. Il hésita. La nuit était parfaitement et strictement silencieuse, tout les moldus étaient rentrés chez eux, de toute façon, il n’aurait pas vu la présence des deux dragons. D’ailleurs, leurs halètements répétitifs étaient assez perturbant. Roman fixa alors avec sa petite tête, la masse noire qui bougeait à peine. Roman savait bien que si ce monstre lui demandait son aide c’est qu’il perdrait. Il dit alors à contrecœur au géant à écailles :

Roman : « C’est d’accord. »

Roman ramassa sa baguette par terre, mais soudainement, brutalement, en quelques fractions de secondes, le dragon ennemi bondit sur Roman, et dans un réflexe héroïque voir même imprudent, le complice se positionna de telle façon que Roman ne se blessa pas, il se réfugia derrière son sauveur, la baguette dans une main, l’autre sur sa jambe, il monta sur lui, non sans mal, il s’agrippa tant qu’il pût aux écailles vertes et au final il positionna les jambes entre la tête du dragon, sa baguette à la main, d’ici, il voyait le village d’en face, les lumières de la ville étaient éclairées, Roman soupira, tout en pensant aux hommes et aux femmes qui étaient tranquillement assis dans leurs salons tout en mangeant. D’ailleurs Roman n’avait pas encore mangé, et cette pensée lui donna envie d’engloutir des milliers de choses et son ventre se mit à gargouiller. Il se replongea dans l’ambiance du combat et remarqua que le dragon sur lequel il était perché saignait un peu au niveau de l’épaule droite, c’était grâce à cette épaule qu’il était toujours de ce monde. Sa monture décolla soudainement dans le ciel et Roman surpris faillit lâcher prise. Ils étaient désormais à quelques mètres de haut, toute la ville était présente, Roman qui n’avait plus vu de lumière depuis un bon petit moment fut éblouit. Il n’eut malheuresement pas le temps de continuer sa contemplation. Le second dragon se planta devant Roman et celui-ci, pointa sa baguette sur ce féroce animal et il prononça dans un cri terrible :

Roman : « EOLIUM ENTAILIS ! »

Un terrible vent se leva, Roman demanda à son dragon de s’éloigner, le vent fatal et vicieux avait un peu touché Roman au pied et son compagnon au bras. Tout les deux saignaient, ils se posèrent et admirèrent sans parler le spectacle qui s’offrait à eux. Le dragon était coincé en pleine tempête, il recevait des coups, des griffures, des coupures profondes et il perdait du sang. Du sang de dragon tombait sur la fraîche herbe verte. Le sort épuisé, l’ennemi tomba brutalement sur le sol dans une douleur terrible. Roman avait apparemment réussit son coup mais quelques secondes après seulement, le blessé se releva tant bien que mal, il avait les écailles ensanglantées, et il titubait, il réussit tout de même à lancer un cracha énorme de flamme, jamais Roman n’avait vu une aussi grosse flamme de sa vie et il n’avait jamais cru qu’un dragon puisse en faire une aussi grosse en aussi peu de temps. Roman n’eut pas le temps de bouger, la mort arrivait sur lui. Mais dans un second réflexe héroïque, son ami le protégea des brûlures et surtout de la mort. Roman lui dit alors :

Roman : « Merci beaucoup »

Mais apparemment, son héros ne l’entendait plus, il tomba à son tour froidement sur la terre humide, son dos était noir, brûlé par les flammes lui qui était un dragon. Les flammes lancées avaient du être d’une puissante phénoménale et Roman prit conscience que son coéquipier lui avait sauver deux fois la vie et qu’il en avait subit deux fois les conséquences ce qui n’était pas normal. Roman dans un élan désespéré s’écria :

Roman : « CONJUNCTIVA ! »

Un immense flash jaune se projeta sur le dragon ennemi pour l’aveugler, ce sort est souvent réservé aux dragons, Roman avait apprit cette formule dans un bouquin. Puis il se retourna alors vers son ami et la baguette pointée sur lui s’écria :

Roman : « REVIGOR !

Difficilement le pauvre compagnon se releva, certaines blessures avaient disparu mais les plus grosses étaient encore là, Roman le salua, celui-ci lui rendit son salut et ils se retournèrent tous les deux vers le dragon aveuglé.

Sujet: Re: Un Magyar à pointes [ Libre ] Jeu 22 Nov 2007 - 19:21

Le feu... le feu l'avait mordu, le feu l'avait englouti et emmenait dans les profondeurs des ténèbres ; lui qui avait toujours maîtrisé et excellait dans ce domain voilà que le feu s'était dressé contre lui, et de par la main de son ennemi il se sentait vaincu, trop affaibli sous les coups de butoir de l'autre dragon.

C'était la fin pour lui, car il était à terre et même si il savait qu'il avait cruellement blessé son ennemi, et ce grâce à l'aide du sorcier, il devait s'avouer vaincu. C'était triste, dire que durant le combat il s'était laissé aller à protéger son allié, alors qu'il aurait du le sacrifier sans vergone pour vaincre. Peut-être changeait-il, peut-être n'était-il plus de ce monde finalement....

Roman : « REVIGOR !

Une nouvelle sensation se fit en lieu, une douce chaleur qui vint calmer ses douleurs et lui redonner des forces. Difficilement il se redressa et regarda le petit homme ; c'était ce dernier qui venait de lui jeter ce merveilleux sortiège, le sortilège de vivacité.
Il n'était pas encore au mieux de sa forme mais il pouvait de nouveau se battre.

Là-bas son ennemi gisait, foudroyé par leurs coups. Il était temps de l'achever. Sans aucune précaution il se jeta sur lui, et le mordit de toute la puissance de ses dents. L'acier de ses émails vinrent lui traverser le coup, il y eut un soubresaut et ce fut fini : son ennemi acharné était mort.

Restait à s'occuper du sorcier....

Veruza - "Sorcier je te remercie. Tu as été une aide certaine, et efficace. En ce jour j'ai vu mourir l'un de mes frères mais cela n'était pas seulement de ton fait. En remerciemment je t'accorde la vie sauve, ainsi que celle de ses villageois. Si nos chemins se recroisent je te laisserai t'enfuir, mais si un jour tu lèves la baguette contre moi alors je te tuerai sans hésitation."

Puis, royalement, il s'envola et quitta cet ami temporaire.

[Hj : je te laisse finir Wink

]

Sujet: Re: Un Magyar à pointes [ Libre ] Sam 24 Nov 2007 - 0:04

Le dragon se jeta brutalement sur l’ennemi affaiblit, aveuglé, saignant, les veines éclatées. Il lui planta ses dents dans son cou tendre qui céda. Le sang gicla, il tomba sur le sol mort. Son partenaire se retourna, il avait des gouttes de sang qui tombaient lentement de sa bouche. Dans la nuit Roman ne voyait pas l’impact de celles-ci sur le sol. Il ne savait pas trop comment réagir par rapport à lui, il lui lança un petit sourire. Le dragon se pointa devant Roman et il sentit son haleine brûlante. Le dragon parla alors clairement :

Dragon : « Sorcier je te remercie. Tu as été une aide certaine, et efficace. En ce jour j'ai vu mourir l'un de mes frères mais cela n'était pas seulement de ton fait. En remerciement je t'accorde la vie sauve, ainsi que celle de ses villageois. Si nos chemins se recroisent je te laisserai t'enfuir, mais si un jour tu lèves la baguette contre moi alors je te tuerai sans hésitation »

Puis sans dire le moindre mot, sans le moindre salut, il s’envola dans l’espace noir que formait cette belle nuit. Roman le regarda s’envoler sa masse majestueuse se déplaça avec une élégance magique dans le ciel. Les nuages se confondaient avec la nuit. Roman une fois que son ami fut trop loin pour le distinguer décida de rentrer chez lui. Il rangea sa baguette crasseuse dans sa pochette privée. Grâce au combat, il n’eut pas la peine de retourner de l’autre coté de la rive, il était déjà du bon. Il sourit enfin, soulagé. Cette soirée avait paru interminable, il se trémoussa jusqu'à la ruelle et emprunta le chemin du retour. Il n’était pas encore couché, il fallait encore qu’il se lave, se soigne et par -dessus tout, il devait encore appeler sa mère pour des nouvelles. Une fois devant la porte de sa tendre et belle maison, il éclata de soulagement, il souriait bêtement comme s’il venait de sortir d’un labyrinthe interminable, et qu’il avait enfin trouvé la sortie après des jours de recherche. Il rentra chez lui ne faisant même pas attention à ses chaussures boueuses frottant le parquet marron de la maison. Dans la nuit, un cri résonna, Roman sourit une nouvelle fois et avant de rentrer, il jeta un coup d’œil une nouvelle fois au ciel. La lune venait d’apparaître entre deux nuages, éclairant tout le village, une forme noire se dessinait dans le jaune lunaire, Roman la salua et rentra définitivement après une soirée infinie.

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