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| Sujet: La curiosité est un vilain défaut... (libre) Mer 10 Oct 2007 - 20:25 | |
| Non pas qu'elle avait quelque chose de spécial à acheter ce jour là, mais plutôt l'envie de découvrir un des quartiers les plus mysterieux de la ville. En cette fin d'après-midi de juillet, alors qu'il faisait chaud et un temps orageux, Cara, qui ne bossait pas ce soir là, avait décidé de sortir de son gîte de SDF pour visiter un peu le coin. "Un quartier mal fréqueté" l'avait renseignée une vieille passante qui rentrait après ses courses. La vieille bourgeoise se rendra certainement compte un peu plus tard que la charmante jeune fille qu'elle avait renseigné n'était probablement pas aussi bonne fréquentation qu'elle avait pu le croire. cara avait continuer son chemin en faisant le compte de l'argent qui restait dans le porte-monnaie de la vieille. "Ha... et dire que le pik-poket me manquait! Ca fait du bien" pensait elle en trouvant l'équivalent de trois gallions en petite monnaie dans la petite bourse. "Je n'ai pas perdu la main."
C'est alors que la jeune femme arriva dans le dit quartier et tomba, bien évidement et en premier lieu de la si célèbre boutique Barjow et Beurk, très réputée mais jamais visitée. Pas question pour la Souris de passer à coté d'une telle visite. Peut être y aurait il des choses interessantes à chiner...
En silence, elle poussa la porte de la boutique qui grinça légèrement sur ses gonds puis entra. Les talons plats de ses cuissardes de cuir noir claquèrent légèrement sur le parquet de la pièce assombri par le temps exterieur. En effet, les gros nuages gris ne présageaient rien de bon et donnaient au coin une atmosphère encore plus lourde et inquiétante qu'à l'accoutumée, ce qui n'était pas vraiment pour déplaire à la souris. Ici au moins, on ne la traiterait peut être pas comme la SDF qu'elle était. Enfin plus trop maintenant... mais avec la réputation qu'elle se faisait, même si elle avait un peu d'argent, il ne valait mieux pas qu'elle se fixe dans un logement précis.
Au fond de la pièce, une silhouette, certainnement le vendeur. Discrète, et le gardant du coin de l'oeil comme à son habitude, elle commença à faire un peu le tour des rayonnages et regarder un peu les articles. Peut être engagerait-il la conversation en premier étant donné qu'elle était la seule cliente dans la boutique à cette heure. |
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| Sujet: Re: La curiosité est un vilain défaut... (libre) Sam 13 Oct 2007 - 14:33 | |
| Une souris verte, qui courrait dans l'herbe, Je l'attrape par la queue, et l'éventre à ces messieurs, Ces messieurs vomissent... - Jake ? - 'Pa ?- Va derrière, y a des clients.- Da !Le petit bonhomme à la coupe sombre court rapidement de son petit établie jusqu'à l'arrière boutique. Vitaly relève la tête... Il n'y a personne, certes, mais ça le rassure de ne pas le savoir ici, dans cette boutique. Il est plus tranquille à le savoir dans l'arrière boutique, dans ce petit paradis qu'il essaye tant bien que mal de conserver à l'abri des regards les plus indiscrets... C'est vrai, qui sait que Orlov a un fils à part Javis, Rachel et Heinrish ? Personne. Absolument personne. Il n'a que trop eu peur qu'un jour on le lui enlève... Trop eu peur. Il a trop longtemps été loin de son fils pour qu'un jour il le perde, encore une fois.
Il soupire, se balance, rêvasse. L'enfant revient à la charge, triste, les yeux rougis... Vitaly, afffolé, le regarde, déconfit, le teint plus blême que nature. Il a soudain peur pour son fils, son coeur rate un bond.-Qu'est ce qui se passe, mon fils ?- 'Pa ! Aden, y m'a modu !Relachement. Quel con ce fléreur. Il a sûrement du sentir le chien que sent Jake. Il prend son fils, le soulève et le ramène dans l'arrière boutique. Une petite égratinure sur la joue, un coup de griffe très vif mais pas grave. Vitaly, tendrement, soigne la joue de son fils et lui met un pansement, après un ' bisous réparateur ', et même si Jake n'aime pas beaucoup que son père soit si gentil, il eut un petit rire au contact du nez froid de son père.
Même si l'été signifiait la chaleur, chez Vitaly, ça n'était pas le cas.
La porte grinça, Vitaly releva le regard de derrière ces lunettes. Le verre fin embrumé par le souffle chaud du loup donnait un aspect fantomesque à la jeune femme qui venait d'entrer. Il retira les lunettes, voyant parfaitement mais gardant sur le bec cette chose magnifique, et les essuya, gardant un oeil sur celle qui marchait dans les rayons. Malgré le cercle que formait les étagères, Vitaly avait apprit qu'aucun recoin ne pouvait lui échappait, grâce aux miroirs aux plafonds.
Petit sourire.- Vous avez besoin d'aide, mademoiselle ?Court, certes, mais j'allais pas mettre une intro looongue... XD |
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