Appartement de Lareless

Less ne sait pas qu'Hiro a empoisonné Kaitz. Si elle l'aurait su, elle aurait cherché à savoir le pourquoi du comment, comme à son habitude. D'ailleur, elle n'a aucune espèece d'idée de pourquoi il a mis le nom de Rocstone sur le tapis. Si elle y aurait réfléchi une seconde, ca aurait paru évident, mais Less n'est pas en état de réfléchir.

Il ne répond rien, alimentant ainsi sa fureur. Sans s'en rendre compte, elle repasse en italien. Mais quelque chose l'interromp.

C'est Hess, le grand bleu. Ilot de calme devant la tempête déferlante de sa maitresse. Haletant, il va se placer entre Less et Hiro. Plus pour protéger Hiro semble t il, mais l'oeil cuivré ne se porte pas sur sa maitresse. Plutôt sur le professeur de sortilège. Il est debout, la tête et les oreilles redressées, en position attentive.

Mais la présence de son familier semble calmer Lareless un peu. La voix ferme, mais rauque d'avoir tant hurlé, elle lui demande d'un ton polaire.

Ya quelque chose d'autre que tu aimerais me dire Hiro?

Du geste de la baguette, elle sort les quelques trucs de l'homme qui avaient trouvé place dans sa chambre. Sans une once d'hésitation, elle accio la bague de fiancaille qu'elle dépose sur le dessus de la petite pile nette qui est sur le coin de son lit.

Il peut voir qu,elle tremble légèrement. Une veine palpite sur sa tempe. Manifestement, elle fait un effort suprême pour garder la maitrise d'elle même

Mis à part ce que je t'ai déjà dit au niveau de mes regrets et remords qui étaient sincères, je voulais juste te dire que je t'ai réellement aimé Less. Voilà c'est tout...

Less prend la pile et la fout sans ménagement dans les bras de son désormais ex fiancé. Elle le fixe dans les yeux. L'orgeuil la tient debout. Elle lui dit d'un ton ferme. Pas de tristesse,

Non, si tu m'avais réellement aimée ne serais qu'une minute tu aurais aimé mieux crever que de m'infliger ca, ou au moins tu te serais battu pour sauver notre couple. Tu n'a jamais su... ou voulu...

Elle se détourne, va à la fenêtre àa côté du perchoir et du bol en étain de Hiep. Avise son chien.

Hess, sors le.

Le grand Danois se poste de nouveau entre Less et Hiro et s'avance vers Shima pour le pousser vers la porte, sans agressivité, mais aussi fermement qu'un chien de cette taille peut le faire.

Quand la porte sera refermée, le bruit de quelque chose ayant été lancé contre la dite porte se fera entendre. Une chance qu'il n'était pas dans le chemin.

=> Bar londonien et enfumé <=


Kaitz, portant Less dans ses bras, suivi de Milford entrent dans l'appartement de Less.

- C'est pas chez-toi, ça.
- Non, c'est chez Less.
- M'en doutais, fait Ann en commençant à fouiner un peu partout.
- Tu pourrais pas m'aider un peu, Milford ?
- C'que je fais pour les autres, ça se paie, Rocstone.
- Évidemment.

Ann vient ouvrir la porte de la chambre de Less et Kaitz la couche sur son lit. Aidant au minimum, Milford lui retire ses chaussures et ouvre le lit. Kaitz, lui, examine Less, le regard bleu attentif.

Pourquoi elle a fait ça ? C'est pas dans ses habitudes. C'est lui qui fait ce genre de conneries, pas elle. Milford avait-elle raison en prétendant que c'était parce qu'il avait couché avec Mikomi ?

- Qu'est-ce qui te prend, Less...
- Tu l'as repoussé récemment ?
- Non, pas du tout, au contraire... je... on...

Ann grimace, lève la main, signe qu'elle ne veut pas en savoir d'avantage et secoue la tête.

- T'es encore plus con que je croyais. J'vais lui préparer une tisane... elle mérite bien ça... quel con tu peux être Rocstone.

Et Ann agite le trousseau de clé de Rocstone pour en prend une en particulier, celle de chez elle, puis elle passe par le garde-robe de Less.

Seul avec Less, il entend Ann fouiller dans ses trucs, à des kilomètres de là, mais juste de l'autre côté de la porte en même temps. Il déshabille Less en partie, question qu'elle puisse dormir à l'aise, ne lui laissant que son chandail. Il la couvre soigneusement et reste assis sur le lit.

- T'es con Rocstone.
- Oui, oui, oui, je sais.
- Pousse-toi. Ça va l'empêcher d'avoir trop mal à la tête et de vomir ce qui lui reste. J'ai mis un léger sédatif... tout léger... elle va bien dormir...

Elle jette un regard hésitant à Kaitz, question de savoir si elle lui donne ou pas. Il hoche la tête, Ann sourit. Ann donne la tisane refroidie à Less, avec une délicatesse toute professionnelle, étonnante chez elle surtout envers quelqu'un d'autre.

- T'en fais pas, elle va passer la nuit, tu sais.
- J'espère bien.
- Je sais, c'est Less, dit-elle avec un soupçon de reproche dans la voix.
- Oui, c'est Less dit-il avec un faible sourire.
- Alors prouve-le. Ann se lève, pose le reste de la tisane sur la table de nuit et un autre sachet à côté. Pour le réveil. C'est possible qu'elle ne sois pas tout à fait en forme, mais après la tisane, ça devrait se passer. Allez, va te coucher, j'y vais aussi. T'auras la facture.

Aucun autre mot n'est échangé, Kaitz hoche la tête, Ann repasse par la porte du garde-robe et ferme la porte. Kaitz attend quelques minutes, puis se lève et va verrouiller la porte et retire son trousseau. Il dormait avant que Ann ne le contacte. Et Less dort. C'est sa faute si elle est dans cet état. Par chance que Milford était là... sinon qui sait... les possibilités qui défilent devant ses yeux si Ann n'avait pas été là sont toutes plus horrible les unes des autres.

- Excuse-moi, Less, murmure-t-il.

Il s'allonge près de Less et attend. Il somnole, attentif à la respiration saoule de Less.

La tisane n'était pas nécessaire, à vrai dire, Lareless n'a même pas eue conscience qu'on l'enlevait à ses présentations avec Toilettes.

Mais le breuvage chaud lui fait du bien, même si elle a l'impression de se noyer après tant d'alcool ingurgité. Elle sombre alors dans le sommeil sans rêves des alcooliques

********************

Une chance qu'elle n'a pas cours le lendemain. Mais le réveil est tout sauf calme.

Ca commence par un marteau piqueur dans le crâne. Suivi d'une tentative d'ouverture des yeux.

Ah non.... Madre de dios...

Gémit t elle pitoyablement. D'un coup, la nausée lui revient. Il lui semble qu'elle empeste le scotch, que tout en est imprégné. Elle n'a pas eue une telle cuite depuis... Son tour du monde...

Comme quoi tout le monde vieilli.

Non, mais il fait comment pour supporter ca lui?

Elle s'asseoit sur le bord du lit. Examine les lieux. Sa chambre? Mais elle a fait comment pour se rendre ici?

- Ah non.... Madre de dios...

Il ouvre les yeux. L'éveil de Kaitz n'est pas trop difficile, il n'a dormi que d'un oeil. Façon de parler. L'éveil est pénible, hein ? Ça t'apprendra à boire autant. Elle se redresse, visiblement un peu perdue.

- Non, mais il fait comment pour supporter ca lui?

Il inspire, puisqu'il vient de se réveiller un peu quand même.

- C'est l'habitude, mais c'est toujours pénible, mais faut se dire que moins on bouge, plus c'est pénible.

Et il se redresse à son tour, un peu frippé tout de même, le manque de sommeil sans doute. Mais il n'a pas la gueule de bois, c'est déjà ça. Il se lève, s'étire, puis va prendre la tasse maintenant froide sur la table de nuit et la met dans les mains de Less.

- C'est froid, mais tu iras mieux après. J'vais t'en faire une chaude.

Lui, il est encore habillé, comme la veille. Aussi frippé que son air, mais visiblement, il s'en fout. D'un coup de baguette, il fait bouillir l'eau et prépare la tisane, comme Ann lui a dit. En frais de remèdes contre les gueules de bois, il connaissait les compétences d'Ann, y'avait aucun doute à avoir.

C'est l'habitude, mais c'est toujours pénible, mais faut se dire que moins on bouge, plus c'est pénible.

Elle tourne la tête, trop brusquement. Elle se retient pour ne pas se laisser retomber dans le lit. Les mains sur le rebord du matelas, elle l'aggrippe comme si c'était une bouée.

C'est froid, mais tu iras mieux après. J'vais t'en faire une chaude.

La tasse lui est mise impérieusement dans les mains.

J'ai pas soif. Plutôt mal au coeur... Horrible...

Geint t elle comme une gamine. Elle le regarde trouver les trucs en un tournemain et préparer un autre truc à boire.

Putain, ya qu'au japon ou j'ai eue une cuite comparable.


Oui, c'est de là que vient son aversion pour tout ce qui s'appelle japonais. Un banquet trop copieux ou on ne lui avait pas dit qu'il était impoli de finir son assiette, résultat indigestion noyée d'une cuite au saké. C'est traitre ce truc là.

Plusieurs questions se fraient un chemin à travers le marteau piqueur qui lui attaque le crâne. Mais il y en a une qui se démarque du lot. Tant par sa simplicité qu'elle englobe toute les autres dans son sillage.

Tu fais quoi ici?

Dit elle un peu plus brusquement qu'elle ne l'aurait voulu. Elle redépose la tasse intouchée et s'examine soudainement...

Ils sont ou mes pantalons?

Demande t elle légèrement paniquée.

- J'ai pas soif. Plutôt mal au coeur... Horrible...
- C'est pas pour la soif, c'est pour la gueule de bois.

Mais elle ne l'écoute pas trop. À voir son air, il déduit qu'elle doit entendre un vacarme épouvantable dans sa tête.

- Putain, ya qu'au japon ou j'ai eue une cuite comparable.

Il sourit. Effectivement, le Japon avait été incomparable, pour ne pas dire mémorable, car une bonne partie de cette nuit là avait déserté sa mémoire dès son réveil.

- Tu fais quoi ici?

Ce qu'il faisait ici ? Comme si c'était pas assez évident.

- Te donner une tisane pour faire disparaître la tornade dans ta tête et pour t'éviter d'autres nausées, répond-il, une pointe vexée dans la voix.

Il revient vers le lit de Less et lui tend la tisane chaude.

- Ils sont ou mes pantalons?
- Euh... j'avoue ne pas avoir prit le temps de les laver, les repasser, les plier et les ranger cette nuit, réplique-t-il d'un ton boudeur. J'ai du les balancer par-là à 4h ce matin après t'avoir ramené ici. Comme ça t'as tenté une expérience scientifique ? Et les résultats, ça donne quoi, hein ?

Il approche d'avantage la tisane fumante, pour qu'elle la prenne. Il veut bien qu'elle ne prenne pas la froide, mais la chaude, elle va la boire.

*mode mauvaise foi on*

- Euh... j'avoue ne pas avoir prit le temps de les laver, les repasser, les plier et les ranger cette nuit, réplique-t-il d'un ton boudeur. J'ai du les balancer par-là à 4h ce matin après t'avoir ramené ici. Comme ça t'as tenté une expérience scientifique ? Et les résultats, ça donne quoi, hein ?

Elle refuse net la tasse.

Je t'ai dis que je n'ai pas soif!

Ele hésite entre se recoucher, aller se doucher ou affronter Kaitz. Aucune des trois alternatives ne lui plait.

Et ce que je fais de mes soirées de libres ne te regardent pas.... Et mes expériences, scientifiques ou non, non plus.

Elle fronce les sourcils.

Tu m'a ramenée à 4 hres du matin? C'est quoi cette galère?

Elle se passe une main dans ses cheveux emmêlés. Puis se pose la main sur la tempe...

- Je t'ai dis que je n'ai pas soif!

Kaitz soupire. Quand elle aura endurée quelque minutes de gong inlassable, elle changera peut-être d'idée. Il pose la tasse sur la table de nuit.

- Et ce que je fais de mes soirées de libres ne te regardent pas.... Et mes expériences, scientifiques ou non, non plus.

Les phrases sont acheminées au cerveau dans le désordre, il connaît bien. Les plus simples arrivent les premières... ou les plus émotives. Sio, ça le regardait, puisque c'est lui qu'on avait appeler. Et puis, d'après Ann, c'était lui qui l'avait mis dans cet état... et puis, elle l'avait ramassé dnas cet état si souvent qu,il lui devait bien ça. Kaitz hausse les épaules, puis reprend la tasse et la lui tend à nouveau. Il insiste.

- Allez, bois, c'est pour la tête.
- Tu m'a ramenée à 4 hres du matin? C'est quoi cette galère?
- Figure-toi que je dormais, dans mon lit, quand mon miroir double-sens s'est activé. Je pensais que c'était toi, mais imagine ma surprise quand j'y ai vu Milford. Elle m'a dit que t'avais tenté d'essayer de réfléchir à ma manière mais que t'avais pas supporté. J't'ai trouvé la tête dans les toilettes des hommes. J't'ai ramené ici et j'ai profité que tu dormais pour abuser de ton corps. Ça t'as plus ?

La blague est grosse, vaseuse, tellement que le sourire qu'il esquisse n'est même pas convaincant. Il lui présente la tasse à nouveau.

- Maintenant, bois.

Figure-toi que je dormais, dans mon lit, quand mon miroir double-sens s'est activé. Je pensais que c'était toi, mais imagine ma surprise quand j'y ai vu Milford. Elle m'a dit que t'avais tenté d'essayer de réfléchir à ma manière mais que t'avais pas supporté. J't'ai trouvé la tête dans les toilettes des hommes. J't'ai ramené ici et j'ai profité que tu dormais pour abuser de ton corps. Ça t'as plu ?

Sale connard égoiste, ado mal dégrossi, .... Il blague, elle le sait. Mais ce n'est pas le moment. Ou peut-être que si. Elle vient pour répliquer, mais sa tête veut fendre, elle ravale alors ses paroles et se tient le crâne à deux mains...

- Maintenant, bois

J'ai dis non.

Kaitz lève alors le ton... Oh, pas beaucoup, mais juste assez pour que le marteau piqueur de son crâne redouble d,intensité.

Bois!

OK, ok, je vais le boire ton truc... [size=9]mais surtout ne pas crier s'il vous plait[/size].

Elle cale le tout d'une traite en combattant le réflexe de tout recracher. Les larmes lui monte aux yeux a cause du goût amer du breuvage.

Beurk, c'est dégueulasse.

- Beurk, c'est dégueulasse.

Kaitz sourit, rigole et reprend la tasse vide.

- C'est fait pour, pour enlever toute envie de recommmencer, dit-il d'un ton mielleux. Mais ça marche pas pour tout le monde. Du moins pas pour moi. Je finis toujours par recommencer, ajoute-t-il, candide.

Il va porter la tasse à sa place après lui avoir fait un petit Recurevit. Il revient vers Less et s'assoit sur le lit. Il prend le temps de dévisager Less, puis il secoue la tête.

- Tu t'es mis dans un de ces états... tu veux bien me dire ce qui t'as prit ?

Le regard céleste se fait inquisiteur, cherchant à mieux comprendre... enfin, pas mieux comprendre, surtout affirmer ou infirmer ce que Milford lui a laissé entendre.

C'est fait pour, pour enlever toute envie de recommmencer, dit-il d'un ton mielleux. Mais ça marche pas pour tout le monde. Du moins pas pour moi. Je finis toujours par recommencer, ajoute-t-il, candide.

Ca, ca se passe de commentaires...Les yeux fermés, Lareless goûte l'effet du breuvage... Ca fait du bien, mais c'est étrange en même temp. Oh douce félicité! Le marteau-piqueur a la bonne idée d'aller piqueter ailleur.

Mais son répit est de courte durée.

Tu t'es mis dans un de ces états... tu veux bien me dire ce qui t'as prit ?

Elle s'en doutais bien... Kaitz, fidèle ami, pourquoi Dieu t'a t il fait si con! Elle essaie de s'esquiver, même si elle sait que ca ne servira à rien.


Non... je ne veux pas te le dire.

- Non... je ne veux pas te le dire.

Il s'en doutait aussi. Bon, ça allait être un duel de volonté, jusqu'à ce que l'un et l'autre finissent par flancher et cracher à l'autre ce qu'il voulait dire au fond. Se connaissaient depuis leurs 11 ans et c'était toujours pareil.

- Si tu ne "veux" pas me le dire, c'est qu'il y a quelque chose et que ça me concerne... mais si, tu vas me le dire, parce que je ne crois pas que ce soit uniquement une question d'expérience scientifique. T'as le cobaye parfait pour ce genre d'exercice, alors je vois pas pourquoi tu as expérimenté sur toi.

Il sourit, mais le regard reste sérieux, il y manque l'éclat moqueur qui brille quand il est candide et désinvolte.

Tout simplement parce que je voulais voir ce que ca faisais... et maintenant que je le sais, je me demande comment tu fait pour "réfléchir aussi souvent" Ca donne mal à la tête, mal au coeur et , en plus, on empeste le lendemain matin. C'est horrible.

Elle se lève, tire sur son chandail, avant d'aller farfouiller dans la grosse armoire en quête d'un truc à mettre pour après sa douche. Et éviter de le regarder.

Elle sait que c'est inutile, ils se connaissent par coeur, alors autant arrêter ce petit jeu tout de suite. Elle enl`ve sa montre qu'elle porte presque tout le temp, la pose sur la tablette du haut avant de choisir une camisole de sport bleue marine et une nouvelle paire de jeans(ouioui, je sais, trèèèèèès variée la garde-robe de Lareless) et se gratte machinalement une vieille cicatrice, sans y penser. Elle empoigne alors un soutient-gorge et un slip.

En fait, j'avais besoin de réfléchir... seule. Et j'm'étais toujours promise d'essayer un jour ta facon de penser. Il n'y a rien de plus à expliquer. Merde, je pue!

Elle passe dans la salle de bain, laisse la porte ouverte. de toute facon son rituel d'avant douche est très long et concerne majoritairement cette crinière noire. Elle dépose ses choses, se lave les dents soigneusement avant de retourner dans la chambre, à sa coiffeuse. Elle commence à défaire sa tresse, y enlève la baguette d'appoint qui y est dissimulée. Sans un mot.

Pour elle, il n'y a rien d,autre à dire, mais elle n,a même pas besoin de regarder sa glace pour sentir Kaitz bouger dans la chambre, c'est comme le soleil qui bouge tout au long de la journée, dispensant sa chaleur.

Tout simplement parce que je voulais voir ce que ca faisais... et maintenant que je le sais, je me demande comment tu fait pour &quot;réfléchir aussi souvent&quot; Ca donne mal à la tête, mal au coeur et , en plus, on empeste le lendemain matin. C'est horrible.
- Je ne te crois pas.

Que peut-îl dire de plus. C'est exactement ça. Non, il ne la croit pas. Mais c'est vrai qu,il réfléchissait souvent ces derniers temps... comprendre qu'il était passablement saoul sitôt les cours terminés. Par chance, ça ne paraissait pas trop.

Il ne quitte pas Less du regard, durant tout le temps qu'elle se &quot;prépare&quot; à passer sous la douche. Elle est l'unique personne qu'il connaît qui prend plus de temps avant la douche qu'après. C'est fascinant. Il se lève et arpente la pièce, puis, tandis que Less y évolue, s'assure de ne pas être dans son chemin, connaissant son rituel presque par coeur.

En fait, j'avais besoin de réfléchir... seule. Et j'm'étais toujours promise d'essayer un jour ta facon de penser. Il n'y a rien de plus à expliquer. Merde, je pue!
- Oui, c'est vrai.

Simple constatation, rien de plus, rien de moins. Il la suit, à distance respectable, s'éffaçant quand elle repasse, mais toujours là. Il l'observe évoluer dans sa chambre. Il agite les doigts, signe qu'il réfléchit. Il a quelque chose à dire, c'est évident, mais il chercher ses mots. C'est délicat... il n'est même pas certain de savoir exactement ce qu'il fait. Mais il sait que c'est ce qu'il doit faire. Tout le pousse à le faire, tout tourne autour de ce qu'il doit faire.

- Tu sais Less... hum... enfin... je... hum...

Nan, pas comme ça, ça part très mal. Mais bon, il s'est beaucoup trop lancé pour lui dire tout simplement "non, oublie ça" sans saveur. Trop tard. Il inspire, puis soupire.

- J'ai passé un mois enfermé à Ste-Mangouste, près de 3 semaines prisonnier dans mon propre corps... j'ai beaucoup réfléchi... j'avais juste ça à faire... et à jeun en plus... la pire épreuve de toute ma vie... quand je suis revenu... ben... je... non... enfin si... j'avais des trucs à régler... je... j'ai... oui... j'ai toujours compter sur les autres pour me sortir de trouble chaque fois que j'ai prit un risque stupide... ou au moins me dire par où aller... mais t'étais pas là... enfin si, t'étais là, mais... enfin, tu sais ce que je veux dire... Il se passe une main dans les cheveux et s'adosse au mur. Même dans une situation pareille, aussi sérieuse, il ressemble involontairement à un playboy. C'est plus fort que lui. J'ai beaucoup réfléchi ces derniers temps... trop bu aussi... mais je regrette pas ce que j'ai fait durant ce temps. Ça m'a fait voir des trucs... beaucoup plus clair... depuis septembre, avec ton amnésie, j'ai eu l'impression de courir sans arrêt en sachant pas trop où j'allais... même après... quand tu t'es souvenu... je croyais que tout allait être comme avant, mais non... c'est pas pareil... y'aura plus rien de pareil, je crois...

Il se mord la lèvre, le regard bleu scrute le sol, pensif.

- Nan, y a plus rien de pareil. Ça devient beaucoup trop compliqué, beaucoup trop.. hum... enfin... tu m'as oublié, Less... durant des mois... c'est mon monde tout entier qui s'est écroulé avec ta mémoire... j'ai tout essayé, j'ai même cru ne jamais réussir, mais heureusement, j'y suis arrivé... mais quand même... y a plus rien de pareil. Notre amitié ne peut pas durer dans cet état... je crois même que ça ne peut plus durer du tout. Je ne supporte plus que tu sois mon amie. Ce serait stupide de continuer comme ça...

Et il laisse un blanc... pour chercher ses mots.

Tu sais Less... hum... enfin... je... hum...

Elle le voit, à travers la glace, qui agite les doigts. Bon, qu'est ce qu'il va lui sortir maintenant? Qu'il a couché avec Mikomi? Spécifions que Less n'a qu'un vague souvenir éthylique d'une certaine rousse. Elle se rappelle encore moins ce qu'elle lui a dit. Elle commence àse démêler les cheveux, le regard d'émeraude réfléchit par le miroir et fixé sur Kaitz.

- J'ai passé un mois enfermé à Ste-Mangouste, près de 3 semaines prisonnier dans mon propre corps...j'ai toujours compter sur les autres pour me sortir de trouble chaque fois que j'ai prit un risque stupide... ou au moins me dire par où aller... mais t'étais pas là... enfin si, t'étais là, mais... enfin, tu sais ce que je veux dire...

Il se passe une main dans les cheveux et s'adosse au mur, ce qui amène un bref sourire amusé de Lareless. Même dans une situation pareille, aussi sérieuse, il ressemble involontairement à un playboy. Elle se demande ce qui a pu la faire craquer par deux fois et la mettre dans une situation moralement impossible par deux fois aussi chez lui. Et pourtant, elle reste l'amie fidèle.

Relaxe et respire Kaitz... Tu peux être moin clair que ca au passage? J'ai peur de trop comprendre.

Elle recommence à se battre avec un fichu noeud. Mais pourquoi je ne me les fait pas couper court aussi?

Elle le sait très bien, parce que Kaitz aime les cheveux longs... Mais bon, elle n'a pas le temp de s'indigner intérieurement que son ami reprend son monologue.

J'ai beaucoup réfléchi ces derniers temps... trop bu aussi... mais je regrette pas ce que j'ai fait durant ce temps. Ça m'a fait voir des trucs... beaucoup plus clair... depuis septembre, avec ton amnésie, j'ai eu l'impression de courir sans arrêt en sachant pas trop où j'allais... même après... quand tu t'es souvenu... je croyais que tout allait être comme avant, mais non... c'est pas pareil... y'aura plus rien de pareil, je crois...

Il se mord la lèvre, le regard bleu scrute le sol, pensif. Elle dépose le peigne, un frisson lui monte le long de l'échine. Le regard prend la couleur des brumes irlandaises. Il va lui sortir quoi là.

- Nan, y a plus rien de pareil. Ça devient beaucoup trop compliqué, beaucoup trop.. hum... enfin... tu m'as oublié, Less... durant des mois... c'est mon monde tout entier qui s'est écroulé avec ta mémoire... j'ai tout essayé, j'ai même cru ne jamais réussir, mais heureusement, j'y suis arrivé... mais quand même... y a plus rien de pareil. Notre amitié ne peut pas durer dans cet état... je crois même que ça ne peut plus durer du tout. Je ne supporte plus que tu sois mon amie. Ce serait stupide de continuer comme ça...

Elle laisse le silence s'installer... En fin de compte, boire lui a mis les idées en place. Elle dit d'un ton détaché mais zen, que seul contredit la couleur tristesse de ses yeux.

En effet, ca serait stupide de continuer comme ca. Va la rejoindre Mikomi, continue à lui mentir à Aphrodite... Mais laisse moi en dehors de tout ca désormais. Je ne me rendrai pas malade une seconde fois. Si tu juge que tu n'es plus capable de te satisfaire de notre amitié, que tu pense te vider et partir comme tu fais avec les autres, alors non, ca ne peut plus durer. Le prix est trop cher payé pour ma part, je te refile l'hypothèque.

Elle baisse les yeux, prends sa brosse et commence à se brosser les cheveux pour les débarasser des cochonneries s'y trouvant.

Le long silence n'est entre coupé que par la brosse dans les cheveux de Less. Il inspire pour poursuivre, mais c'est elle qui prend la parole.

- En effet, ca serait stupide de continuer comme ca. Le ton calme de Less lui glace le sang. Va la rejoindre Mikomi, continue à lui mentir à Aphrodite... Non, elle se trompe, elle n'a pas comprit. Mais laisse moi en dehors de tout ca désormais. Je ne me rendrai pas malade une seconde fois. Si tu juge que tu n'es plus capable de te satisfaire de notre amitié, que tu pense te vider et partir comme tu fais avec les autres, alors non, ca ne peut plus durer. Le prix est trop cher payé pour ma part, je te refile l'hypothèque.

Il reste un moment interdit, ne sachant pas trop quoi répliquer. Ça se remettait à se bousculer dnas sa tête... il prendrait bien un verre... non... pas de verre... pour une fois... au moins une fois.. pas de Whiskey.

- Merde !

Et il frappe dans le mur, question d'évacuer l'impuissance qui l'aborde. Non, non, non, elle avait tout faux.

- Non, non, non, tu as tout faux, s'entend-il répéter. Non, enfin, j'me suis mal exprimé... non... oui... j'ai dit ce que je pensais, mais... tu as mal compris... euh... enfin, en partie... arf, merde !

Il secoue la tête et se met les mains devant le visage, avant de les faire glisser dans ses cheveux. Visiblement, ça cogite fort dans sa tête. Il finit par tout laisser tomber. Enfin, ses mains et ses bras qui retombent mollement de chaque côté de lui. Il garde la tête baissée un moment, puis jette un oeil à Less. Il s'approche, pas très assuré, mais visiblement décidé. Il fait pivoter la chaise de Less, puis s'accroupi pour être à sa hauteur. Il ouvre la bouche pour parler, mais il semble hésiter, puis il secoue la tête et se lance.

- Tu as tout faux. Enfin, pas tout tout faux... mais en général... euh... je veux dire... tu as raison sur certains points, mais pas sur d'autre. Bon, ça va, elle a comprit le principe je crois. Allez, continue. Tu as raison, c'est stupide de continuer comme ça. Non, je ne veux pas que tu te rendes malade une seconde fois. Je n'ai jamais eu l'intention d'aller rejoindre Mikomi où que ce soit. Je n'aipas menti à Aphrodite puisque je ne l'ai pas vu depuis Ste-Mangouste, je lui ai pas parlé et je ne la trouve pas... tu as une très mauvaise opinion de moi au sujet de me vider et d'aller voir ailleurs, je devrais être vexé, mais je vais mettre ça sur le dos d'un lendemain difficile. Je ne veux pas te laisser en dehors de tout ça, mais oui, notre amitié ne me satisfait plus, je... je... enfin... Le bleu ocille entre l'averse de panique et le ciel ensoleillé. Lareless peut presque voir les doutes qui effleurent son esprit, juste en voyant le changement dans ses yeux. Je... je ne veux plus de ton amitié... c'est pas assez... j'ai besoin de beaucoup plus... tu comprends ?

Il n'est pas certain qu'elle puisse comprendre quelque chose à ce qu'il a raconté de manière si décousue. Il n'est même pas certain de comprendre lui-même. Le ciel ensoleillé cède sa place à un regard grand ouvert, bleu panique.

Merde !

Et il frappe dans le mur, comme si ca ferait changement. Elle continue à se brosser les cheveux comme si de rien n'était.

- Non, non, non, tu as tout faux, l'entend elle répéter comme un disque rayé. Oui tu me l'a dit celle là un peu plus tôt. Change de refrain. . Non, enfin, j'me suis mal exprimé... non... oui... j'ai dit ce que je pensais, mais... tu as mal compris... euh... enfin, en partie... arf, merde !

Elle dépose sa brosse et fixe le reflet de Kaitz déboussolé. C'est à ca que ca ressemble un Kaitz à jeûn? Elle a presque de lui refiler un verre. Pauvre petit Rocstone.... Mwarf!

Il finit par se calmer et lui jeter un oeil. Il s'approche, pas très assuré, mais visiblement décidé. La jeune femme lève les jambes juste à temp pour le laisser pivoter sans trop de mal la chaise. Elle le regarde, ébahie, s'agenouiller devant elle. Il ouvre la bouche pour parler, mais il semble hésiter, puis il secoue la tête et se lance. Allez! Vas y vieux! crache le morceau! L'encourage telle intérieurement.

- Tu as tout faux. Enfin, pas tout tout faux... mais en général... euh... je veux dire... tu as raison sur certains points, mais pas sur d'autre. Bon, ça va, j'ai comprise le principe je crois. Allez, continue. Tu as raison, c'est stupide de continuer comme ça. Non, je ne veux pas que tu te rendes malade une seconde fois. Je n'ai jamais eu l'intention d'aller rejoindre Mikomi où que ce soit. Je n'ai pas menti à Aphrodite puisque je ne l'ai pas vu depuis Ste-Mangouste, je lui ai pas parlé et je ne la trouve pas... tu as une très mauvaise opinion de moi au sujet de me vider et d'aller voir ailleurs, je devrais être vexé, mais je vais mettre ça sur le dos d'un lendemain difficile. Je ne veux pas te laisser en dehors de tout ça, mais oui, notre amitié ne me satisfait plus, je... je... enfin... Le bleu ocille entre l'averse de panique et le ciel ensoleillé. Waow, ca t'empête fort la dedans... Je... je ne veux plus de ton amitié... c'est pas assez... j'ai besoin de beaucoup plus... tu comprends ?

Le ciel ensoleillé cède sa place à un regard grand ouvert, bleu panique.

Devant le bleu panique, les prunelles de brumes irlandaises deviennent profondes, de velours. Mais elle ne peut laisser échapper ce qu'elle a sur le coeur. C'est plus fort qu'elle

C'est pour ca que t'a couché avec Mikomi, Kaitz? Parce que t'avais besoin de beaucoup plus? C'est aussi pour ca qu'on est maintenant dans cette situation invivable pour moi? Tu sais que j'ai toujours eue la fidélité bien ancrée en moi.

Tu as fait les deux seules choses que je ne suis pas capable de supporter. Etre la cause d'une infidélité, et avoir passé APRÈS Tenshi.

- C'est pour ca que t'a couché avec Mikomi, Kaitz? Parce que t'avais besoin de beaucoup plus? C'est aussi pour ca qu'on est maintenant dans cette situation invivable pour moi? Tu sais que j'ai toujours eue la fidélité bien ancrée en moi. Tu as fait les deux seules choses que je ne suis pas capable de supporter. Etre la cause d'une infidélité, et avoir passé APRÈS Tenshi.

À mesure qu'elle parle, le visage de Kaitz se décompose. Non, c'était pas ça... mais en même temps, oui... il recule, comme sous le choc et s'assoit lentement sur le sol. On lui aurait balancé une coup de poing en pleine figure qu'il n'aurait probablement pas eu l'air plus sonné et surpris. Un peu comme si quelqu'un, dont on ne s'attend pas du tout de recevoir un coup nous balance son poing à la figure. Le temps de comprendre ce qui s'est passé, puis le délais de plus qui envoie le signal douloureux au cerveau. Il cligne des yeux à quelques reprises, puis hoche la tête. Il inspire encore une fois, hésite encore une fois et baisse les yeux.

- Y'en a qu'un qui peut espérer beaucoup plus de Mikomi. Et c'est pas moi. C'est Kaley. J'ai jamais même penser avoir beaucoup plus de Mikomi. Un peu plus, peut-être... mais on aurait finit par se détester... on est d'accord tous les deux sur ce point. Elle ne m'aime pas... tu le sais aussi bien que moi...

Il jette un bref regard vers Less, avant de baisser les yeux à nouveau. C'est bien la première fois qu'il n'ose pas la regarder en face.

- Je... je suis désolé de te faire vivre ça, mais... mais moi je regrette pas ce que j'ai fait... j'ai... je... ça m'a permit de... enfin...

Il ferme les yeux et soupire. Il hausse les épaules et fait sa révélation comme si c'était une évidence qu'il venait de découvrir. C'est sans doute le cas. Non, c'est effectivement le cas. C'était pourtant si évident.

- Y'a que toi qui peux me donner beaucoup plus.

- Y'en a qu'un qui peut espérer beaucoup plus de Mikomi. Et c'est pas moi. C'est Kaley. J'ai jamais même penser avoir beaucoup plus de Mikomi. Un peu plus, peut-être... mais on aurait finit par se détester... on est d'accord tous les deux sur ce point. Elle ne m'aime pas... tu le sais aussi bien que moi...

C'est bien la première fois qu'il n'ose pas la regarder en face. Elle a un petit sourire victorieux vite réprimé. Depuis le temp qu'elle el lui chante sur tout les tons, il viens de comprendre. Il était temp par tout les saints du ciel!

- Je... je suis désolé de te faire vivre ça, mais... mais moi je regrette pas ce que j'ai fait... j'ai... je... ça m'a permit de... enfin...

Si c'est évident pour Kaitz, pour Lareless ca l'est beaucoup moins. Le regardant, affalé au sol, elle sent un indicible élan de tendresse envers lui. Tel est Kaitz. On ne peut rester fâché. Le regard sylvain se drape un peu plus dans le velours.

- Y'a que toi qui peux me donner beaucoup plus.

La gueule lui tombe, carrément. Elle le fixe longuement, au sol, telle un condamné attendant sa sentence. Kaitz entend un bruit, puis une odeur de vieux Scotch lui parvient aux narines. Bon, pour le romantisme on repassera. Au moins Lareless s'est t elle lavée les dents. Ca lui évite l'odeur de fond de tonne.

Elle lui prend délicatement la mâchoire, les mains en coupes, et l'oblige à la regarder pour les 15 secondes règlementaires. Elle lui dit d'une voix douce et profonde ou l'accent italien est revenu en force sous le coup de l'Émotion.

Ne regarde pas le sol Harkaitz Rocstone... Ce n'est pas dans ta nature et ca ne sied pas à ton rang. Relève toi... Tu as des choses à régler. Sono sempre stato là per te, sono molto capace di atendre alcune settimane di più il mio amore.J'ai toujours été là pour toi, je suis bien capable d'atendre quelques semaines de plus mon amour.
Elle l'embrasse doucement sur le nez.

Oui, va régler ta vie et reviens moi quand ca sera fait. Perché non sopporterò più di dividerti con chiunque. Ti voglio totalmente o non tutto.Parce que je ne supporterai plus de te partager avec quiconque. Je te veux totalement ou pas du tout

L'odeur de son abus de la veille lui fait savoir qu'elle s'approche. Il l'entend aussi. Elle lui prend le menton entre ses mains et ils se dévisagent les 15 secondes réglementaires. Il ne savait même plus trpo à quoi s'attendre, le bleu panique perdure quelques secondes, avant de saisir le regard vers de Less. Plus les secondes défilent, plus le bleu tourne à l'ensoleillé.

- Ne regarde pas le sol Harkaitz Rocstone... Ce n'est pas dans ta nature et ca ne sied pas à ton rang. Relève toi... Tu as des choses à régler. Sono sempre stato là per te, sono molto capace di atendre alcune settimane di più il mio amore. Oui, va régler ta vie et reviens moi quand ca sera fait. Perché non sopporterò più di dividerti con chiunque. Ti voglio totalmente o non tutto.

Il ne comprenait pas tous les mots dit en italien, mais il croyait bien en avoir saisit l'essentiel. Elle lui donnait le temps de mettre les choses au clair. Mais tout était vclair. Ça n'avait jamais été plus clair. Même si elle est tout près, il la veut encore plus près, toujours plus près, pour toujours plus près.

Il l'enlace et enfouie son visage dans ses cheveux. Tant pis pour l'odeur de Scotch de la veille, c'est Less. Le reste, il s'en balance. Tout est déjà réglé.

- Ma vie est réglée et elle est pour toi, que pour toi.

Ma vie est réglée et elle est pour toi, que pour toi.

Elle ferme les yeux, étourdie. Trop d'émotions et un lendemain de veille qui se rappelle à elle. Et un soupcon de peur.

Tu es sûr de ce que tu me dit là Kaitz? Une vie c'est long, très long. Et je ne supporterais pas de te perdre de nouveau, il me manque le trois quart de mon coeur déjà. Réfléchit bien, parce que si tu t'engage envers moi en cet instant précis, ca sera pour longtemp, trèèèès longtemp.

Oui, elle a une trouille bleue. Kaitz est inconstant, Kaitz est volage, Kaitz est con. Mais elle le sait incapable de mentir. Et quand il fait une promesse, il la tient. Elle ne veut surtout pas qu'il finisse par la détester.

L'auror est capable de mener une vie en parallèle de celle de Kaitz, le laisser libre comme il veut tout en veillant sur lui. Mais mais mais...

Merde... Je me lance ou je manque peut-être ma dernière chance. Elle l'embrasse sur la tempe et se dégage doucement. Le regard vert se fond dans le bleu. Elle est brûlée jusqu'au fond de l'âme... Toute résistance est inutile.

Kaitz. Dis le moi s'il te plait. Tu ne me l'a jamais dit.

L'implore t elle silencieusement du regard. Trois petit mot qui constituerait à ses yeux la plus valable des promesses. Parce qu'il ne le lui a jamais dit. Trois petit mots touts simples venant du coeur.

Elle a soudainement un doute. Son regard se teinte de panique... Et si c'était faux?

- Tu es sûr de ce que tu me dit là Kaitz? Une vie c'est long, très long. Et je ne supporterais pas de te perdre de nouveau, il me manque le trois quart de mon coeur déjà. Réfléchit bien, parce que si tu t'engage envers moi en cet instant précis, ca sera pour longtemp, trèèèès longtemp.

Non, pas si longtemps que ça. Un an, c'est très vite passé. Mais c'était avec elle qu'il voulait être pour ce qui lui restait à vivre. Il lui devait bien ça, pour toutes les fois où elle lui avait sauvé la vie, ou elle avait prit soin de lui, il lui offrait le reste de sa vie, juste pour elle.

Le regard bleu reprend son assurance habituelle, il lui fait milles promesses d'un seul regard.

- J'ai jamais été aussi certain qu'en ce moment. Prend le mien, prend mon coeur à moi. Il a toujours été pour toi, même si j'ai mis du temps à m'en rendre compte. Mais maintenant que je le sais je n'en démordrerai pas. J'ai confondu des tas de trucs trop longtemps.

Plus il parle, plus il prend de l'assurance, comme si une pièce dans le noir s'éclairait soudain au fur et à mesure que les mots franchissent ses lèvres. Il n'a pas menti, il n'a jamais été aussi éclairé sur sa propre vie. Il a touours fait ce qui lui passait par la tête, il le fait certes encore, mais cette fois, c'est la seule chose qu'il a envie de faire, et de vivre pour l'éternité. Son éternité sera brève, mais ce sera la leur. À Less et à lui.

Un éclat qu'il a rarement vu dans le regard de Less brille. ça aurait pu le vexer de voir une pointe de peur à ce moment précis, mais au contraire, ça le pousse à y croire encore d'avantage.

Il vient chercher ses lèvres avec les siennes, délicatement, comme s'il avait l'éternité devant lui.

- Je t'aime. Depuis toujours. Pour le reste de ma vie, chuchote-t-il, pour qu'elle soit la seule à entendre, pour qu'elle soit la seule à comprendre, prenant l'éternité à témoin.