Appartement de Lareless

Chambre de dimension moyenne, la chambre de Lareless contraste avec son bureau par ses couleurs sombres et son charme dépouillé. Aucun cadres, aucune fioriture. Lareless ne fait que dormir ici et ca se voit.

Une tenture d'un vert forêt et d'un violet profond cache a moitié la fenêtre, tamisant la lumière sans la voiler. Un lit double , nécessaire à cause de sa blessure, est la seule concession au confort qu'elle s'est autorisée. La courtepoointe italienne faite dans les même teintes sombres par la douce mamma de Less est soigneusement étalée sur le lit.

Une coiffeuse a miroir en merisier avec Broc assorti, et une brosse. Nul parfum Lareless n'en met jamais, complètent l'ameublement spartiate. Ainsi qu'un vase ou elle dépose ses béquilles et ses cannes.

Dans un coin protégé, par l'armoire, d'ou il y a une vue parfaite sur la chambre tout en étant protégé des regards indiscrets, un perchoir à perroquet vide pour le moment, avec provision de graines de citrouilles fraiches, un plat d'eau et un plat de rhum. Ce perchoir est sporadiquement occupé par un perroquet. UNe porte discrète mène à la salle de bain.

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Soupirante, Lareless allume d'un geste les lumignons aux murs de sa chambre. Ereintée après l'arrivée de Mikomi, certaines paroles et impressions roulent dans sa tête comme un roulement de tambour. Hess dort calmement dans son coin, ignorant avec son innocence canine les troubles hantant sa maitresse ce soir.

Elle ne dépose pas ses béquilles dans leur vase ce soir. Elle les lance plutôt dans un coin avant de prendre une canne à tête de dragon.

Revêtant une robe de sorcier d,intérieur rouge, presque en lambeaux mais ô combien confortable, elle se dirigie vers la coiffeuse, fait un rapide brin de toilette avant de dénouer lentement sa lourde tresse.

Son regard d 'émeraude, sombre et tourmenté comme la méditerranée un soir de tempête, se fixe droit dans les yeux tandis qu'elle entreprend ses 200 coups de brosse journaliers. Ses cheveux sombres et lourd frôlent le sol au pieds de la chaise.

Vigoureusement, comme pour sortir son trouble, elle se les brosse, s'en faisant mal au cuir chevelu.

Samuelle passa familièrement au travers de la porte, sans s’annoncer, rien, et envoya valser une première pantoufle en travers de la chambre, pantoufle ectoplasmique qui roula un instant avant de s’immobiliser avec légèreté.

Sam prenait ses aises chez Less… Elles avaient partagé un dortoir à une époque… Ça n’avait pas été de tout repos… Pour les autres…

Distraitement, tout en retirant sa veste, Samuelle secouait la pantoufle restante… Celle-ci décolla finalement et décrivant une courbe magnifique, atterrit sur le museau du chien, lui passant au travers de la tête. Un jappement sonore de protestation et de surprise retentit.

La fantôme tourna la tête, et aperçu l'animal… Un GROS chien. Un Grand-Danois… Parce qu’un chien de cette taille ça prend des majuscules… Un Danois bleu… Véritable copie de Behemoth, familié d’une élève de Beaubatons qui avait un jour faillit bouffer la fantôme.

Samuelle suspendit tout mouvement, se figeant d’horreur. « Less ? » fit-elle calmement, sans révéler sa peur instinctive. « Il y a un p’tain de gros chien dans le coin, là ! »

Lareless, au jappement du chien, fait pivoter légèrement le miroir pour lui permettre d'avoir une vue de ce qui se passe. Ce faisant, elle voit Samuelle aux prises avec Hess qui tourne autour d'elle, reniflant méticuleusement ce qui n'a pas d'odeur, à la manière des chiens.

Le museau traverse l'ectoplasme. Hess en éternue de surprise, puis essaie d'happer le main de la fantôme par jeu. Lareless ne sait pas la mésaventure de Samuelle avec un autre danois.

Ben oui, c'est Hess. Il n'est qu'un chiot encore, il n'a pas encore sa taille adulte. Qu'est ce qui ne va pas Samuelle? Tu n'as jamais vu de danois?

« Oh si! JUSTEMENT!!! » fit la fantôme dans un état de panique qui lui fit oublier son avantage fantomatique. Ça n'avait pas d'importance que sa nature ectoplasmique la protégeait de tout assault. Il y avait un chien dans la pièce... D’un bon d’une souplesse inouie, Samuelle sauta sur le lit, pensant se mettre hors de portée. « C’est pas un chien, c’est un cheval ce monstre! » s’exclama-t-elle alors que le "chiot" la suivait joyeusement sur la courtepointe italienne en arrachant les draps au passage… « Et quand j’avais 11 ans, il y en a un qui a faillit me bouffer! ARGL!!! »

La conversation de Samuelle se perdit dans les cris qu’elle poussa, sautant et fuyant dans ce que l’animal interpréta comme un jeu auquel il se prêta avec délectation. En un instant, la chambre, bien que la déco soit particulièrement spartiate, se trouva transformée : une tempête était passée… Une tempête qui portait un nom!

Sam se retrouva debout sur la coiffeuse, Less contenant les élans de Hess. « Ne me dis pas que tu as adopté cette bête Less! »

Bien oui, je l'ai acheté aujourd'hui même Samuelle...

La fantome, sur la commode, porend un air digne des grands tragédiens

Mais t'es démente!!! t'aurais pu me consulter!!

Elle ouvre les bras

j'vis avec toi!!!

Puis se pose une main sur le front

'coute, je me sens trahie la...

Lareless plaide la cause de son chien

C'est un chien Muelle pas une bête fauve assoiffée de sang

Samuelle prend son ton de commandant

tu dédramatise?

Lareless, voulant savoir:

c'est quoi le probleme?

pfff aucune sensibilité pour moi hien??

Merde Muelle...Ne commence pas ce petit jeu...

Une fantôme, pied nus sur sa coiffeuse et ayant l'air autoritaire

Bordel! soit pas grossiere avec moi!

*Lareless plisse les yeux et serre la machoire, plus qu'agacée*

Si tu arrêtais de capoter et tu prenais la peine d'essayer de le connaitre au moin?

C'est un chien!!!

Justement!!!

ca jape, ca mors, ca bouffe des petites filles, et ca chie!
La femme lui répond, perplexe, elle ne comprend visiblement pas

Tu es un fantôme Samuelle Daae t'a plus rien a craindre

rien à craindre??? écoute... j'm'en fou! c'est lui ou moi! t'es pas parlable quand t'es dans cet état là!

comme le jour où tu m'as engueulé pour mes chaussette...

Lareless se passe une main lasse sur la figure, essaie une retraite stratégique

Regarde on en reparle demain ok!?DEMAIN

La fantôme, outrée

Tu penses quand meme pas que je vais dormir dans la meme piece que cette bete??? pour quelle me bave dans l'oreille pendant mon sommeil???

et d'abord, un chien de cette taille, ca ne va pas dans une si petite chambre!

il n'y est pas cantonné, j'ai ensorcelé la porte pour qu'il évolue comme il veut

Lareless lui lance un de ses regardsa faire reculer un ours polaire.

ca l'a besoin de chier aussi un clebs tu me la dit

Le regard d'or flamboie aussi intensément que les prunelles d'émeraudes, le doux regard cruivré d'Hess essayant de jouer tempérant un peu, frétillant, celui ci gémit et jappe. Il veut jouer.

tu lache ce monstre sanguinaire seul dans l'école? avec les enfants???? mais t'ondule carrément de la toiture!!!!

Samuelle Daae... Tu laisse tes peur dominer ta logique

Samuelle d'un air hautain.

depuis quand me consedes-tu une quelconque logique?

AAAAAAAAAAAAAAAAAAARGL*hurlement d'Hess en même temp, réagissant à l'émotion de sa maitresse*tu es aussi imbuvalble morte que vivante Samuelle!

*Lareless commence a parler rapidement et vertement en italien, l'éclat de son regard ne laisse planer aucun doute sur la nature de se spropos*

Samuelle redressa le menton. Jamais elle n'aurait admis qu'elle comprennait très bien l'italien... « Oh, quelle argumentation bien sentie et efficace! C’est une brillante analyse! » fit sèchement la fantôme, « On ne s’embarrasse pas de nuance hein, je n’en attendais pas moins d’une Gryffondor! » fit-elle avec un Pfff méprisant tout en sautant en bas de la coiffeuse et en lui passant au travers. « Je t’assure, j’en mordrai mon oreiller toute la nuit! » l’assura-t-elle en ramassant ses pantoufles pour finalement prendre la porte avec un port de reine. « AMATRICE! »

Lareless passe d'abord par un air peiné que sa colocataire soit parti, passe ensuite d'un air colérique a un air machiavélique.

Hess... Tu l'a vu la fantôme? On va lui faire l'insulte suprême toi et moi. Vas t'amuser avec....

Vas mon chien.

Hess la regarde d'un air purement canin un moment, puis une petite lueur se fait dans son oeil d'ambre, d'un bond il est à la porte, puis s'élance sur els traces ectoplasmiques de la fantôme.

Un hurlement strident se fait entendre dans le corridor

A-M-A-T-R-I-C-E!!!!

Lareless rigole franchement... Comme au bon vieux temp.

AOUT 83

Less est dans la douche... La chambre est vide, soigneusement verrouillée comme à l'habitude. Sur la commode, un petit cahier de cuir rouge usé ouvert, une plume posée en travers des pages.

Hess n,est pas là, probablement en train de mener la vie dure aux elfes de maisons des cuisines. Less sait cependant qu'il leur est utile pour les aider a trainer les gros chaudrons ou autre. Hess est tellement serviable qu'il en revient souvent avec un os à la moelle.

Le perchoir de Hiep est vide. Le lit de Lareless est fait. Sur celui-ci, une paire de jeans et une camisole blanche avec des sous-vêtements sport.

Bien qu'un peu plus sombre qu'à l'ordinaire, Kaitz était allé jouer dehors avec Naïa, la faire ramper dans l'herbe, question de salir sa belle robe. Il n'avait pas hésité à se rouler sur le sol lui aussi. Ils avaient observé une escouade de fourmis s'attaquer à une chenille, puis jouer avec une libellule d'agréable compagnie... que Jack avait finit par bouffer, sous l'oeil stupéfait de Naïa. Le temps s'écoulait et il devait bientôt ramener Naïa à sa maman. Et puis, le ciel commençait à s' obscurcir, signe d'une pluie imminente. Mieux valait rentrer pendant que c'était encore sec. Pourquoi ne pas en profiter pour aller faire un coucou à Less ?

Naïa semble approuver l'idée, parce qu'elle ne ronchonne pas à quitter l'herbe. Elle gazouille joyeusement sur le chemin du retour, pointant tout ce qui lui passe par la tête et que Kaitz nomme inlassablement. Dans l'école, c'est pareil, elle pointe, et lui il nomme. C'est un jeu que semble apprécier Naïa.

Ils passent par le bureau de Less, mais elle n'y est pas. Ils se dirigent donc vers sa chambre, tout en ayant une discussion des plus sérieuse sur le nom des choses. Devant la porte, il frappe, imité par Naïa. Courte attente, il frappe à nouveau, toujours secondé par Naïa. Il teste la porte. Elle est verrouillée. Il hoche la tête et sort sa baguette.

- Tu vois Naïa, je vais ouvrir la porte, parce que c'est chez Less et que Less me connaît ben, mais normalement, on ne fait pas ça. On attend sagement qu'on ouvre la porte, ou on fait demi-tour. On peut aussi frapper plus fort, mais si la personne n'est pas là, on a l'air idiot.

Petite et simple formule, la porte se déverrouille et il passe la tête à l'intérieur.

- Less ? Le bruit de la douche explique pourquoi personne n'a répondu. Il entre, escorté de Naïa et de Jack. Étrangement, Hess n'est pas là. Doit être allée se balader, rien d'inquiétant. Alors on va l'attendre, elle est sous la douche, explique-t-il à Naïa.

La fenêtre ouverte laisse soudainement entrer une bourrasque de vent qui fait voler des feuilles sur la petite table de Less. Serviable, il les ramasse, et les pose sur la table. Il reconnaît du premier coup d'oeil le journal de Less. Il l'a vu traîner de nombreuses fois, sans vraiment y porter attention puisque normalement, les pages sont blanches. Mais cette fois, il y a quelque chose d'écrit et il croit entrevoir son nom. Sans y réfléchir, en parfaite inconscience, il s'attarde sur les autres mots entourant son nom. Ce qu'il y lit jette un doute dans sa conscience.

Lareless Mainella a écrit:

Et voilà... Encore une fois des questions des interrogations. Comment ai-je pu seulement penser ça de Kaitz? À le voir aller avec Naïa me donne des nausées. Ce n'est pas la fille de Mikomi qu'il aurait dû tenir...

Encore une fois, je m'égare. Je devrais plutôt oublier cette vieille histoire. Mais chaque mois, mes entrailles me rappelle... 6 ans déjà...

Par réflexe, il jette un oeil à Naïa dans ses bras. Non, c'est impossible. Pourtant, le doute subsiste. Il secoue la tête, non, ça doit être autre chose, ça ne peut pas être ça. Il referme le journal et marche un peu dans la pièce, Naïa serré contre lui. 6 ans... enfin, c'était un peu plus de 6 ans... 6 ans et demi, plutôt... non, non, impossible, il le saurait... elle ne lui aurait pas caché un truc pareil...

Brusquement, une phrase de Muelle lui revient en mémoire...



- Où t'étais le 2 avril ?
- Bah, j'en sais rien, dans le coin de Rio. Tu sais, j'me souviens pas de tout ce que j'ai fait durant ce voyage.
- Ben moi j'garderais cette date en tête.
- Hen ? Pourquoi ?
- Allez, jette ton trio de valets que j't'écrase.
- Mais comment tu sais ça !? Tu triches !
- Non, je sais compter, c'est tout.
- Tu triches.
- Non.
- Si.
- Nan.
- Oui.
- Non !
- Si !

Il s'était fait écraser, évidemment...



- 2 avril...

Il revient vers le journal et l'ouvre. Il revoit la date du jour, puis demande la date. Il détourne les yeux, espérant de toute son âme qu'il n'y air rien d'écrit à cette date, ou que ce soit un truc banal.

Lareless Mainella a écrit:

2 avril 1976

Voila... c'est finalement fait. Je sais que c'est pour le mieux, pourtant je ne peux me défaire de cette impression que j'ai merdé quelque part. C'était à moi de prendre les précautions.

Il me l'a dit, avec des mots qui m'ont transpercé le coeur à chaque fois tandis que le petit (passage trempé de larmes) grandissait dans mon ventre. Kaitz n'est pas prêt à être père. Le sera-t-il jamais?

Une chance, Muelle m'a aidée. Pour ça je lui en serai éternellement reconnaissante. Pour le bien de Kaitz, sa liberté... par l'amour que je n'ai plus le droit de lui donner... j'ai dû sacrifier le don qu'il m'a fait.

Je ne suis plus capable de me regarder dans une glace... aurai-je le courage de le regarder dans les yeux à nouveau en sachant que j'ai tué son enfant par amour pour lui.

Putain, je me hais...

L'impression de tomber dans un gouffre sans fond lui coupe l'air. C'est parce qu'il tient Naïa dans ses bras qu'il ne perd pas totalement le sens des réalités. Figé, il fixe le vide devant lui, conscient pourtant que Naïa gazouille. C'est lui où son coeur ne bat qu'une fois sur deux et que l'air est aussi épaisse que du sirop. C'est sûrement lui, il étouffe presque, sans savoir si c'est de colère ou de tristesse. Comment a-t-elle pu lui faire ça à lui ? Il croyait qu'ils se disaient tout ! Elle n'a pas pu lui cacher ça, elle n'avait pas le droit ! Et Muelle qui le savait ! Elles s'étaient associées l'un et l'autre pour lui cacher un geste aussi grave ? Comment avaient-elles pu lui faire ça à lui ! Leur meilleur ami ! C'était insensé...

Naïa gigote contre lui, il revient là où il est. La panique, la colère ou peut-être l'impuissance, peu importe ce que c'est, il doit bouger. Commencer par ramener Naïa à sa mère... ensuite... ensuite... il fallait qu'il sorte d'ici. Au plus vite.

Un bruit sourd le prévient que la douche vient de s'arrêter. Oh non... il ne peut pas voir Less... pas maintenant... comme prit en défaut, il serre Naïa contre lui et quitte la chambre de Less, comme un voleur, en refermant la porte derrière lui et s'éloigne le plus rapidement, la distance accentuant l'opression dans sa poitrine. Loin de le soulager, ça semble l'étouffer encore d'avantage.

- Mawwrrr.

Le chat flamboyant n'a même pas eu le temps de suivre son maître que déjà la porte est fermée. Lorsque la propriétaire des lieux se pointe, le chat se jette à ses pieds et se frôle avec effusion, le regard d'ambre levé vers Less.

- Miaaaaaaaaaaaawwwwrrrrr, se lamente-t-il.

Lareless, en serviette, se penche sur Jack qu'elle gratifie d'une grosse caresse affectueuse derrière les oreilles. Elle va au lit et s'habille ensuite rapidement tout en parlant au chat.

Et bien mon vieux... peux tu me dire pourquoi Kaitz t'a laissé ici? Il est tellement fou de toi pourtant... Bah c'est aussi bien, je suis en manque de câlins félins aujourd'hui! Il est sensé venir tout à l'heure, il me l'a dit. Alors aussi bien en profiter pour te gâter.

Souriante, elle pige dans un petit pot sur sa table de chevet, là où elle garde les gâteries pour les animaux. Prenant le gros matou jaune dans ses bras, elle lui donne la friandise tout en lui grattant le derrière des oreilles.

Alors mon gros... Tu regrette toujours d'être pris avec moi? Profite en, Hess est en vadrouille aux cuisines je parierais.

Elle n'a pas remarqué son journal ouvert, toute prise qu'elle est à converser avec Jack.

Jack profite des caresses, tout félin qu'il est. Il ronronne avec puissance, cherchant les doigts de Less chaque fois qu'elle les éloigne, même si c'est pour amorcer une nouvelle caresse.

- RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR RRRRRRRRRRRRRRRRRRRR RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR RRRRRRRRRRRR... sans fin.

Mais bon, comme tout chat qui se respecte, Jakc est d'un orgueil démesuré. Pas question que l'humaine croit qu'il est accro. Quand il estime que la limite est franchie, il se débat, dans agressivité, mais uniquement pour marquer que c'est assez.

- Mwrrrrrr, proteste-t-il.

Une fois sur le sol, il s'éloigne lentement, félin jusqu'au bout des griffes. bien que plaisant, l'humaine lui a ébouriffé le poil.

C'est bien connu, les chats aiment les hauteurs et si possible se coucher sur quelque chose dans les hauteurs. Remarquable certes, mais un chat tout de même, Jack grimpe sur la table de Less et s'étale *littéralement* sur le journal de Less. Ronronnant toujours, il entreprend une toilette minutieuse.

Oh non! Jack tu bave sur mon journal... S'il te plait...

Dit elle en prenant le cahier et en tirant doucement dessus. Amenant un miaulement d eprotestation du chat. Venant pour le refermer, elle remarque quelque chose d'insolite. Il est ouvert au 2 avril 77

Elle fronce les sourcils tout en gratifiant Jack d'une nouvelle caresse absente. Elle ferme le cahier, essayant de se rappeler si elle a ouvert à cette page.

Le chat et la date du cahier sèment un doute dans son esprit. Pâlissant légèrement, elle le range. Puis elle demande à Jack d'une voix ou perce de l'inquiétude, ce qui rend son accent italient plus perceptible.

Jack? Il l'a lu?

Elle regarde le chat, comme s'il pouvait lui répondre de manière claire.

Oh, pourquoi elle lui a retiré son coussin de parchemin ? Il proteste d'un miaulement bien senti, mais se trouve un autre parchemin sur lequel il reprend sa soigneuse toilette. Less le caresse, mais manque vraiment de force. Le regard ambré la dévisage.

- Mrrr

elle ne dure pas, d'ailleurs, la caresse. Non, elle manque de force, la séance de tantôt a dû l'épuiser, la pauvre. Elle range le petit cahier. Jack se relève et se place tout au bord du bureau et observe Less. Elle le questionne au sujet du cahier. Il était à la fenêtre, lui, il surveillait les alentours. Il ne fait que la regarder quelques secondes, puis se souvient. Oh oui, il lisait, effectivement ce petit cahier.

- Miarf. Était-ce important ? Mrrrrr.

Il secoue la patte, puis la porte à sa langue, question de faire cesse ce grattement.

Lareless finit par hausser les épaules. Elle se tortille une mèche de cheveux, avant de finir par prendre son blouson de cuir.

Elle aggrippe Jack par la peau du cou pour mieux l'enserrer doucement, parsemant son blouson et sa camisole de poil orange. Elle le câline malgré ses protestations, autant pour faire passer son inquiétude que parce qu'il faut qu'elle sorte.

Bon, je crois que je vais te ramener à Kaitz avant d'aller déjeuner. J'en aurai le coeur net. Mais entre toi et moi, j'espère qu'il ne l'ait pas lu.

La voix dans cette dernière phrase se brise un peu. Elle fourre d,une mains a baguette dans la poche de son blouson, puis quitte la chambre en refermant doucement.

Le rouge, couleur de Griffondor, sied a merveille à Lareless... Mais c'est le vert émeraude qui lui sied le mieux... Faisant ressortir ses yeux par un délicieux contraste.

Elle est en peignoir de satin noir, avec la guêpière émeraude, porte jarretelles et bas assortis qu'elle a acheté exprès pour son fiancé. Elle sait qu'il a besoin de se faire changer les idées. Ca n'a que trop duré cette déprime en plus.

Bonjour Less, Puis-je entrer ? J'ai quelque chose à te dire...

Ca tombe bien, moi aussi. Assis toi.

Lui dit elle d'une voix enjôleuse, allant vers lui et lui prenant les bouteilles des mains.

Les yeux émeraudes de Lareless sont aussi profondes que les pierres précieuses. Les lèvres légèrements ourlées en un sourire engageant, elle reporte son attention vers Hiro, relevant la tête. De son point de vu, il peut parfaitement voir ce que la guêpière met en valeur.

Doucement mais fermement, elle lui scelle la bouche d'un baiser tout en le poussant délicatement vers le lit.

(jpense a ca, si kaitz a été empoisonné, on peut dire la st-valentin ou la fin de février )

D'abord, Lareless ne dévisage pas Hiro du regard, mais fixe plutôt une enveloppe qui vient d'être glissée sous sa porte. Ce fait lui a empêchée de prêter une quelconque attention à ce que son fiancé lui a dit.

Attend une minute...

Dit elle en se levant subitement du lit et en allant vers lui. Elle le contourne et se penche sur l'enveloppe. Une enveloppe moldue bien ordinaire, de grand format. Passablement lourde. Sur le dessus, il y a son nom d'écrit, suivit de la mention important.

Curieuse, elle l'ouvre. Subitement, elle se détourne pour ne pas qu'Hiro voit ce qu'elle tient à la main. Sans un mot, Less s'éclipse dans la salle de bain laissant son fiancé en plan. Elle verrouille derrière elle et éparpille les clichés sur le plancher de sa salle de main, n'en croyant pas les yeux. Un frisson la traverse violemment de part en part.

Subitement, elle prend sa robe de sorcier qu'elle enfile par dessus son déhabillé. Elle a froid et elle a le goût de vomir. Comment a t il pu!?

La porte de la salle de bain se déverrouille. Les yeux opalescents, Lareless se tient sur le cadrage, la robe de sorcier boutonnée jusqu'au col, deux photos à la main.

Elle l'interpelle d'une voix calme, zen.

Tu fais dans l'art maintenant Hiro? Regarde moi!

Elle s'avance vers lui, tranquillement.

Je t'ai donné mon coeur, je t'ai donné mon âme. J'ai mise mon emploi en danger. Je t'ai écouté, rassuré, trouvé des excuses... Je t'ai défendu, je ...

Ne trouvant plus les mots, elle lui flanque les deux clichés on ne peut plus explicites sous le nez. Dessus, Hiro et une sorciere non identifiée en train de copuler joyeusement dans le bureau de celui-ci.

Je t'aime mais tu me décois énermément Hirro.

Que pouvait-il répondre. Que pouvait il nier. D'ailleurs il venait de se livrer, il n'avait pas menti. Mais qui avait bien pû faire ses photos et comment Le cerveau de shima se mis à réfléchir de plus en plus. ça ne pouvait être possible, comment des clichés ont pû être pris à son insu. Etait ce celle qui l'avait rejoint dans son bureau qu'il l'avait trahi. Shima se posait des questions et ça ne faisait que recommencer. Une question en amenait une autres , à en devenir fou....Puis les clichés sous ses yeux...

Hiro :- Je...Oui...c'est...enfin...

Less :Je t'aime mais tu me décois énormément Hiro

Il haussa le sourcil à sa dernière phrase . Il ne comprenait pas. Mais que venait elle de dire. Elle l'aimait encore. Celà ne pouvait être possible. Même lui s'était résigné. Même lui ne pouvait garder se secret plus longtemps, il était venu lui dire et fort heuresement un poil de temps juste avant qu'elle ne reçoive cette lettre et qu'elle n'apprenne la vérité par les clichés...

- Hiro : Mais....Comment peux tu dire que tu m'aime encore après avoir vu ça ...tu voulais dire...que...tu m'aimais...De toute façon je ne te mérite plus...

Shima tourna le dos , la main sur la poignée ,qu'il tourna et s'engageant dans l'entrebaillement de la porte pour sortir... la tête basse, son cerveau en ébulition après ce qu'il venait de voir...

Mais....Comment peux tu dire que tu m'aime encore après avoir vu ça ...tu voulais dire...que...tu m'aimais...De toute façon je ne te mérite plus...

S'il aurait montré qu'il tient à elle, Oui Lareless aurait pu lui donner une seconde chance. Mais ces paroles la mettent hors d'elle. La colère d'une femme flouée déferle dans ses veines, avec toute sa passion d'Italienne.

Elle ne le laisse pas sortir. D'un geste sec elle referme la porte juste devant lui. Pivotant vers Hiro, elle lui assène sans prévenir une de ses droites légendaires(je suis magnanime, tu décide ou vu que tu fais 7 pieds... mais ca fait mal en cr****) Elle ne lui laisse pas le temp de se reprendre, elle avance vers lui, toutes griffes sorties, les yeux brûlant de flammes infernales dans leur claires opalescence.

Elle l'injurie brièvement en italien avant de repasser en anglais. S'il pensait s'en sortir à si bon compte, il déchante vite. Elle lui bloque le chemin vers la porte.

Des belles paroles hein Hiro? Tout ce que tu m'a promis, toutes tes attentions? C'était de la merde, t'attendait qu'une autre se pointe dans ta vie et t'ouvre ses cuisses!!! Allons y, trompons Lareless, elle ne dira rien. T'es qu'un salaud Hiro Shima pour me tromper ainsi. Il ne m'a pas trompé, lui. En fait, personne n'a osé me tromper avant TOI! Il a eu la décence de me larguer avant au moins.

Elle ponctue ses phrases de coup de doigts extrêmement raides au sternum. Il va en avoir des bleus.

Bravo, Lareless n'a plus de mémoire, profitons en. Combien Hiro, 1? 2? 10?
Ah oui, j'ai été conne de t'aimer. Comment j'ai pu croire à toute tes fadaises, j'y ai cru mais la seule chose que tu voulais c'était mon lit.

Oh oui, je t'aime, tu me brise le coeur mais tu t'en fiche hein? Tu as eu ce que tu voulais, maintenant dégage! Dégage!!! DÉCRISSE! ET LÂCHE CET AIR DE CHIEN BATTU! C'EST CA QUE TU VOULAIS ALORS SOIT EN FIER AU MOINS!

Elle est sur le point de le battre.

NE ME TOUCHE PAS!

Hurle Lareless en se débattant violemment. Elle a une force physique surprenante.

COMMENT OSE TU!? ROCSTONE A A FAIRE QUOI LA DEDANS? IL EST MEME PAS LA! C'EST LUI QUI TA FOUTU CETTE FEMME DANS TON BUREAU? C'EST LUI QUI TA DÉBOUTONNÉ TON PANTALON? C'EST LUI QUE TA BAISÉ? NON C'EST UNE FEMME... ET JE TE RAPPELLE QUE POUR BAISER FAUT ÊTRE DEUX ET CA PREND UN MINIMUM DE COOPÉRATION MUTUELLE!

Elle le pousse loin d'elle. Elle n'est que fureur et colère. Splendide malgré elle dans sa fureur. Intense, il n'y a pas de demi mesure avec Lareless. Hiro peut comprendre pourquoi Kaitz lui a dit qu'il n'avait qu'une pâle copie.

Ses cheveux de jais se dressent autour de sa tête comme une fière crinière. Ses yeux opalescents sont brûlants, pénétrants. Le rouge qui lui est monté aux joues ajoute une touche discrèete et charmante à son teint mat. Le tout couronné par ces splendides lèvres sensuelles, même dans sa fureur. Une force sauvage et indomptable.

TU VA ME DIRE QU'ELLE T'A VIOLÉ AVEC CA!? MAIS TU ME PRENDS POUR QUI HIRO SHIMA, UNE CONNE?