Asphodèle Nospheratov
Nombre de messages : 644 Age : 36 Maison : Serpentard Message Perso : attention, langue très tranchante, demi portion s'abstenir Age du Perso : 18ans Date d'inscription : 29/07/2007
Qui fait quoi ? Fonction HRP: Joueur Heureux Facultés Spéciales: //
| Sujet: LE YIN ET LE YANG (LIBRE) Lun 20 Aoû 2007 - 17:23 | |
| Ce matin là avait bien commencé. Asphodèle n'avait pas fait de sortie nocturne, elle se leva donc parfaitement reposée. Azazel s'étira de tout son long, creusant gracieusement le dos et allogeant ses pattes. La jeune fille lui fit une caresse et bondit hors du lit. Un coup d'oeil par la fenêtre: belle journée en perspective!
[color:ec71=green:ec71]En passant les immenses portes de la Grande Salle, elle put voir les rayons de soleil se déverser en une pluie dorée par les hautes fenêtres. Elle prit place à la table des Serpentard. Son petit déjeuner apparut dans l'instant. Un verre de lait froid, un petit récipient plein baies (qui n'étaient d'ailleurs même pas de saison) et l'habituelle tasse de THé noir fumé, sans sucre. Elle ne fit même pas attention à la personne qui se trouvait à côté d'elle mais ce n'était pas intentionnel. Tout ce qui pouvait lui importer c'était que cette dernière ne soit ni William Slayers (qui ne l'avait même pas vu entrer tant il était occupé à reluquer sa conquête du moment) ni quelqu'un qui avait la salle manie de jacasser de bon matin.
Elle sirotait son thé tranquillement quand son voisin de gauche lui fit passer le journal. Le Chicaneur. "Etonnant de trouver ça à notre table" se dit la jeune fille Au même moment, une volée de hiboux entra à grand renfort de battement d'ailes dans a Grande Salle. Asphodèle avait l'habitude de ne rien recevoir (qui pourrait bien lui écrire?) alors elle continua de siroter son thé tout en regardant les autres ouvrir leur courier. C'est alors qu'un minuscule oiseau se posa devant elle. Une espèce de rossignol ou je ne sais trop quoi, avec un petit tube de cuivre attaché à la patte. Pour elle de toute évidence!
'Laisse moi t'enlever ça", pensa la jeune fille toute intriguée puis elle laissa son petit messager s'envoler" je me demande comment cet oiseau a bien pu arriver jusqu'ici avec un tel poids à la patte. Qui peut bien utiliser ce genre de coursier... Un original...ou bien quelqu'un qui n'a pas les moyen de prendre un hibou... peut-être était-ce un oiseau sauvage enchanté par un sorcier...Charly?...'
Elle dévissa le haut du petit tube cuivre et en extirpa un rouleau. Le papier était fin, et couvert de signe calligraphiés à l'encre de chine (surement avec un pinceau, plutôt qu'une plume. Asphodèle se creusa la tête. Il y avait bien trois ans qu'elle n'avait pas lu d'idéogrammes et le peu de Japonais qu'elle savait lui semblait s'être nevolé depuis des lustres... Il lui faudrait du temps avant de pouvoir déchiffrer le message mais quelle joie de recevoir une lettre du Japon. Elle y avait vécu un an, ce ne pouvait qu'être Zing Hao, son Maître d'armes, elle reconnaissait son coup de pinceau. Elle en était sûre et certaine. Elle glissa le message dans sa poche.
Elle s'apprêtait à faire passer le périodique quand son regard accrocha le gros titrze du Chicaneur:
UN MOLDUS RETROUVE MORT EN PLEIN COEUR DU JAPON tragique accident ou sortilège impardonnable?
Bridget Bones vous dit tout en page centrale
Asphodèle eut un mauvais préssentiment. Elle ouvrit brusquement le journal à la page indiquée.
Un Maître Zen est retrouvé mort au coeur du Japon... blablabla... les autorités moldus perplexes...blabla...pas de signe évident qui pourrait indiquer la cause de la mort... blablabla...parfaitement anodine...il semblerait que le Ministère de la Magie ait envoyé quelqu'un sur place...
On peut donc se demander en quoi le Ministère est -il concerné par la mort de Zing Hao et surtout pourquoi notre journaliste s'est vu refuser toute information en ce qui concerne l'inplication du dit Ministère de la Magie. Selon une de nos sources la thèse d'un réglement de compte Mangemort ne serait pas à écarter...
La pauvre vert et argent referma le Chicaneur et le passa à son voisin. Elle n'aimait pas se faire remarquer mais si elle ne quittait pas la Grande Salle tout de suite, il pourrait bien lui arrivait bien pire que ça. Elle se leva brusquement, raide, le visage fermé, le petit parchemin japonais serré dans sa main et sortit dignement par les grandes portes. Mais une fois dehors elle se mit à courir, courir encore, de plus en plus vite, la tête vide, le coeur plein de haine, courir jusqu'à la Volière...
[... LE YIN ET LE YANG (suite) à la Volière] | |
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