Appartement de Yon Winchester-Mayfair Street-Londres

03h49. Mon appart. Crac. Enfin. Mayfair Street ne m'a jamais paru aussi loin. Je sens sa petite main dans la mienne. Assez pour que je ne me laisse pas tomber au sol. Ce n'est que la rage qui me tient encore debout.

Une seconde pour chasser le vertige. Il y avait longtemps que le transplanage ne m'avait plus fait cet effet.
Soirée pourrie. 03h52. Même pas un regard pour elle. Parfaitement inintentionnel bien sûr. Ma capacité d'attention est réduite à rien par ma colère.

Il faut que je me calme. Je n'en serait que plus efficace. Soupir. Passe la main dans mes cheveux.

OMBRE-Je vais prendre une douche.


L'eau chaude me brûle la peau.

04h22. Chemise de soie négligement boutonnée, le premier jean qui passe. Salon. Besoin d'un petit remontant. Je me dirige vers le bar. Erl King Vodka. Je déteste la Vodka. Mais pourquoi pas...

Enfin de retour dans son appartement. Arya fit mine de ne pas remarquer qu’il vacillait alors qu’il apparaissait dans son salon. Il voulait se la jouer froide, il voulait se la jouer distant, qu’il fasse ce qu’il veut. Pas un regard, pas un merci, alors que sans elle, il serait certainement mort. Elle voulait savoir, elle voulait qu’il lui dise ce qui c’était passé. Qui lui avait fait ça, mais elle attendit de voir comment il allait réagir. Le seul contact qu’elle avait eu avec lui, c’était sa main serrée dans la sienne, le tant du transplanage. Elle sentait les nerfs lui monter, mais elle préférait attendre qu’il se calme avant d’exploser à son tour.

OMBRE-Je vais prendre une douche.

Pas un mot ne passât les lèvres d’Arya, pas même un regard dans sa direction. Elle n’allait pas lui offrir ce qu’il lui refusait. Elle entendit l’eau couler dans la salle de bain, et se laissât tomber sur le canapé, une mallette apparaissant dans ses mains. Une fois ouverte, elle en sortit divers produits qu’elle utilisait plus régulièrement pour soigner les petites blessures de Yon. Oui, pour elle aujourd’hui ça suffirait. Elle s’appliquât une lotion claire sur ses blessures, les deux genoux, les deux mains. Au contact de l’égratignure, cela produisait une légère fumée à l’odeur acre. La sensation n’était pas très agréable, mais ce n’ »était pas ca qui la ferait souffrir. Elle attrapât ensuite un baume, fit tomber la bretelle de sa robe, laissant apparaître une large trace bleuté qui virait au violet, puis au noir par endroit. Il n’y était pas allé de main morte. Elle appliquât du bout des doigts. Elle laissât apparaître une grimace de douleur, elle ne lui avait rien dit, mais elle avait du mal à bouger son bras. Elle continuait a se masser lentement l’épaule, tentant de la faire bouger pour ne pas qu’elle s’ankylose, et elle l’entendit revenir dans le salon. Sans un mot, il se dirigeât vers le bar. Elle ne lui jetât pas un regard, mais elle entendit le bruit d’une bouteille qu’on ouvre et d’un verre qui entre en contact avec les lèvres. Elle lui laissât le temps d’avaler, et sans un regard, toujours assise sur le canapé, l’épaule dénudée laissant largement entrevoir ce qu’il lui avait fait, elle lui lâchât, le ton froid :

La vipère : Alors c’est quand tu veux que tu m’explique ce qui s’est passé.

Même sans en avoir l'air j'ai vu ce que je lui avait fait. Elle ne mérite pas ça pour m'avoir sauvé.

Je me dirige vers le bar. Vodka.
Le feu de l'alcool me procure une sensation de puissance. Salvatrice. Quelque chose s'éveille en moi. Malgré moi. Je me sens aller vers elle.
Pourtant je n'ai pas bougé. L'étourdissement passé je me retourne.

Une ombre bleu corbeau carresse sa peau d'albâtre nue. Des veinures noires apparaissent sous cette caresse morbide. Presque effrayante. Arya ne semble pas savoir ce que c'est. Mais mon calme la tranquilise. Je sais que s'est moi.
La fumée noire pénétre sa peau. 05h29. Une morsure glaciale. Mais douce. Elle semble se dissoudre dans les veines de ma vipère qui disparaissent à nouveau.

Mon bras gauche s'engourdis peu à peu. Je ne laisse rien paraître. Je la laisse à sa surprise. Son épaule n'a plus rien.
Une autre gorgée de Vodka. ça ne chasse pas mon léger vertige. Mais je reprends déjà des forces de moi même si j'ai pu faire ça.

La vipère : Alors c’est quand tu veux que tu m’explique ce qui s’est passé.

Regard noir. Mauvais. J'ai besoin de calme. Lentement je pose mon verre. Me retourne. On croirait un prédateur. L'acier de mon regard la foudroye. Elle me semble à nouveau si minuscule. Mais pleine de venin. Ses crochets son offerts. Elle va me balancer les restes de son inquiétude de toute à l'heure. Je m'y attendais. Continue de faire ce que j'ai à faire. Un autre verre. Ma colère est telle à ce moment que me provoquer serait pure folie. J'ignore même si mon amour saurait m'arrêter dans ma soif de domination. Mieux vaut ne pas me pousser à bout. Froid. Calme. En apparence:

OMBRE-Il n'y a rien à expliquer.


Ma voix est posée. Sans appel.

Avant même de lui parler, elle avait remarqué l’espèce d’ombre bleuté qui lui caressait l’épaule. Elle savait que c’était lui. Elle ne bronchât pas, laissant sa magie agir. Des veinures noires apparaissant sur sa peau blanche. Elle se sentait apaiser, sa douleur la quittait peu à peu, et elle sentait la vie reprendre dans son bras. Elle fermât les yeux un instant, puis les rouvrit, pour voir la fumée noire pénétrer dans sa peau, pour disparaître totalement, emportant avec elle, blessure douleur, noirceur. Les veines d’Arya disparurent à nouveau, pourtant, elle ne le remerciât même pas. Simplement une question, simple froide, directe sans un regard. Et elle savait que ses simples mots allaient l’énerver, qu’il allait réagir, au lieu de ça rien.

OMBRE-Il n'y a rien à expliquer.

Tout. Oui elle aurait tout supporté, mais pas ça. Il ne voulait pas lui expliquer à elle. Mais il la prenait pour qui, elle était venu, sans elle il serait certainement mort… Elle sentit sa rage monter en elle, se dresser tel le serpent qui l’habitait. Tous crochets dehors. Elle se levât, et s’avançât vers lui d’un pas féroce. Arrivé a sa portée, elle attrapât le verre emplis d’alcool qu’il s’apprêtait à porter a ses lèvres, et la balançât conte le mur du fond ou il explosât.

La vipère : Tu te fou de moi ou quoi ? Rien, y a rien tout simplement. Tu m’as pris pour qui, une idiote ? J’ai vu l’état dans lequel tu étais, j’ai sentit ta douleur alors que je dormais, je suis venu a toi, sans moi tu serais peut être mort, et toi tu me dis qu’il y a rien à expliquer. Ne te fou pas de ma gueule Yon. Je suis plus une enfant. Et je pense pas que se soit Julen qui ait réussit a te mettre dans cet état.

Parler de Julen, elle savait que ça allait le mettre en rage ; elle savait qu’il n’y avait rien de mieux pour le faire sortir de ses gonds. Mais là c’était elle qui sortait de ses gonds, et elle était loin d’imaginer ce qu’il pouvait lui faire s’il s’énervait contre elle. Dans ses yeux, il pourrait apercevoir des flammes de colère, sentir son venin bouillonner dans ses veines, ses crochet acérés prêt a attaquer, la vipère en elle se dressait, prête à mordre à la moindre attaque. Non mon frère ne me prend pas pour une abrutie.

05h00. Arya explose mon verre contre le mur. Regard inexpressif de ma part. Elle me ferait peut-être une petite crise la vipère! La Vodka a tendance à me rendre particulièrement cynique. C'est pour ça que je n'aime pas en boire.

MA VIPERE : Tu te fous de moi ou quoi ? Rien, y a rien tout simplement. Tu m’as pris pour qui, une idiote ? J’ai vu l’état dans lequel tu étais, j’ai sentit ta douleur alors que je dormais, je suis venu a toi...

OMBRE- Je t'ai dis qu'il n'y avait rien a expliquer. Fin de l'Histoire! Fin de la discussion! Maintenant tu ferais mieux d'aller te recoucher avant que je m'énerve vraiment Arya!

Toujours aussi calme. Détaché.

MA VIPERE-...sans moi tu serais peut être mort, et toi tu me dis qu’il y a rien à expliquer.

Je serais peut-être mort. Mon sang ne fait qu'un tour! Mon regard se fait noir comme la haine. Je n'aime pas devoir quoique ce soit! Qu'est ce qu'elle va me balancer maintenant! Les mêmes conneries que Hale?! Ca vaudrait mieux tiens!

OMBRE-Ouais peut-être! Mais ça ne change rien. Je te remercie! Maintenant vas te coucher!

Ma voix est froide, haineuse, aussi détestable que ces remerciments arrachés! Je me sers un autre verre.

MA VIPERE- Ne te fou pas de ma gueule Yon. Je suis plus une enfant. Et je pense pas que ce soit Julen qui ait réussit a te mettre dans cet état.

Un seul mot retient mon attention.

OMBRE-NE ME PARLE PAS DE CET ENFOIRE NE PRONONCE PLUS JAMAIS CE NOM DEVANT MOI! ET SURTOUT COMMENT TU OSES NE SERAIT DOUTER NE SERAIT QU'UN TOUT PETIT PEU QUE J'AI LA SUPERIORITE SUR CETTE CREUVURE D'HOMONCULE QUI NE MERITE MEME PAS LE NOM DE SORCIER?!

Le verre explose littéralement dans ma main. Je jette les débris violement au sol. La lumière décline soudain. On se serait cru à Azkaban. Les tons de bleus et de noirs épaississent les ténèbres soudaine. Je m'y fond. Mon visage implacable se détache comme un masque d'albâtre. Cruel. Haineux. Puissant.

OMBRE-TU M'EMMERDE AVEC TES QUESTIONS MAINTENANT VAS TE COUCHER AVANT QUE CA NE FINISSE MAL TU AS COMPRIS?!!!!!!! SI TU NES PAS "IDIOTE", COMME TU DIS, TU FERAIS MIEUX D'OBEIR! J'AI PAS L'INTENTION DE LE REPETER!!!!!!!

Alors qu’elle lui parlait, elle n’écoutait qu’à moitié ses réponses. Oui elle allait l’énerver, c’était certainement le but qu’elle recherchait, car peut être alors lui dirait il enfin sous le coup e la colère qui lui avait fait ça. C’était peut être une question de fierté, d’honneur de ne pas le faire, mais c’était elle, c’était Arya, et malgré l’énervement qu’elle pouvait provoquer, elle parvenait toujours a ses fins, a pousser la personne à se livrer. Et puis, si elle y arrivait avec William, elle y arriverait avec lui, même s’il devait être beaucoup moins tendre avec elle et elle le savait. Elle se préparait a l’entendre lui hurler dessus, voir même lever la main sur elle qui sait. Il l’avait tellement surpris ne serait ce que par sa réaction avant qu’il sorte. Mais le dernier mot était lâché, elle avait prononcé son nom et savait que ce ne serait pas sans conséquence pour elle. Pourtant quoi, qu’il lui fasse, elle lui tiendrait tête, et elle ne flancherait pas. Elle lui prouverait qu’elle était aussi dure qu’il le fallait.

Ombre : -NE ME PARLE PAS DE CET ENFOIRE NE PRONONCE PLUS JAMAIS CE NOM DEVANT MOI! ET SURTOUT COMMENT TU OSES NE SERAIT DOUTER NE SERAIT QU'UN TOUT PETIT PEU QUE J'AI LA SUPERIORITE SUR CETTE CREUVURE D'HOMONCULE QUI NE MERITE MEME PAS LE NOM DE SORCIER?!

Pas un mot, juste de la détermination dans le regard d’Arya. Le verre éclatât alors dans la main de son frère, et il balançât les débris au sol avec une rage telle qu’elle ne lui en avait jamais connue. Elle ne quittait pas ses yeux, pour lui montré qu’elle était bien décidé à lui tenir tête pour l’instant. Pourtant, elle voyait quelque chose d’inhabituel, quelque chose qu’elle n’avait vu qu’une seule fois réellement. Tout autour d’eux s’assombrissait, prenant une teinte bleuté, comme si le ciel s’emplissait de nuages, représentant ce qu’il se passait dans le corps de son frère. Lorsqu’il reprit la parole, ce n’était même plus une enguelade, mais bel et bien un ordre qu’il lui hurlait.

Ombre-TU M'EMMERDE AVEC TES QUESTIONS MAINTENANT VAS TE COUCHER AVANT QUE CA NE FINISSE MAL TU AS COMPRIS?!!!!!!! SI TU NES PAS "IDIOTE", COMME TU DIS, TU FERAIS MIEUX D'OBEIR! J'AI PAS L'INTENTION DE LE REPETER!!!!!!!

Elle était pétrifié devant sa réaction, pourtant, elle restait la, face a lui, le bleu dans le bleu. Non elle ne partirait pas. Il n’avait donc pas compris qu’il ne servait à rien de crier ? Cela ne la ferait qu’insister. Si elle devait recevoir un coup, elle le recevrait, mais non elle ne laisserait pas tomber. Sa rage à elle se mettait à bouillir dans ses veines. ET à nouveau, elle ne put retenir ses mots.

La vipère : Mais merde à la fin. C’est toi qui va m’écouter et me comprendre.

Elle s’avançât vers lui, le regard autoritaire, chose qu’elle n’avait jamais faite avec lui. Oui elle s’était toujours montré la petite fille obéissante, mais aujourd’hui, elle allait lui prouver, qu’elle n’était plus un bébé et qu’elle pouvait affronter bien pire que ce qu’il le pensait. Elle reprit la parole, mais sur un ton des plus doux. Pas la peine de gueuler, à part mal à la gorge ça donne aucun résultat. Pourtant, on sentait toute sa détermination dans sa voix.

La vipère : Ecoute moi bien. Il est temps que tu réalise que je ne suis plus une petite fille qui va écouter sagement ce que tu lui dis et obéir. Je suis plus obstiné que tu ne le pense, et même si tu me vois encore comme un bébé je veux que tu sache qu’à part toi, tous ceux que j’ai côtoyé jusqu’à présent ont finit par comprendre que ce que je veux, je l’obtiens. Alors c’est à toi d’arrêter de te conduire comme un imbécile. Je suis peut être idiote, mais ce que je veux c’est des réponses, et tu va me les donner.

Elle se reculât, et lui tournât le dos. Elle s’attendait à le voir lui crier a nouveau dessus, voir même qui sait, vu son état l’attaquer, elle glissât sa main dans sa robe, et se retournât face à lui, sa baguette dans la main, pour l’instant dans le prolongement de son corps en toute passivité.

La vipère : Ne m’oblige pas à faire quelque chose que je regretterais. Tu es très fort, je dirais même que tu es le meilleur, mais ne me force pas à te prouver que je peux me montrer à ta hauteur si je le veux. Je connais beaucoup moins de chose que toi, mais je sais déjà m’en servir. Mais n’oublis pas que je suis toi Yon, je suis ton sang, je suis ta chair. Je ne demande qu’une chose. Des explications, que tu me dises ce qu’il c’est passé, ait confiance en moi, et ouvre les yeux. La petite fille qui se trouve face a toi n’as plus trois ans et ne se trouve pas sous les sabots d’un abraxan. Tu n’as pas besoin de la protéger. Aujourd’hui, c’est moi qui veut t’aider, ne m’enlève pas ça, ne m’enlève pas le bonheur de pouvoir enfin te rendre ce que tu m’as donné.

Elle avait parlé d’une traite, ne lui laissant pas l’occasion d’en placer une. Lentement, elle avait fini par se rapprocher de lui, pour finir par poser une de ses mains sur son visage, afin d’essayer de dissiper la noirceur qui s’était installé dans la pièce. Elle attrapât l’une de ses mains, et déposât sa propre baguette à l’intérieur, ce qui signifiait que s’il le voulait elle était tout à lui. Et les yeux dans les yeux, elle lui dit tout simplement dans un murmure :

La vipère : J’ai besoin de savoir Yon.

La vipère : Mais merde à la fin. C’est toi qui va m’écouter et me comprendre.

Ouais c'est ça... Quand le Ministre de la magie sera un elfe de maison! Arya, Arya, Arya...Un profond soupir d'agacement s'échappe de ma gorge. Un vomissement de mots m'assome. Pourtant la voix est douce. C'est le venin qui est indigeste.

05h15. Avec ses conneries je ne peux même plus être tranquille! Elle continue de déblatérer. Bien sûr, tu es aussi puissante que moi. J'observe avec intérêt ce petit manège avec sa baguette...Tu as intérêt de l'être parce que si tu continues tu vas en avoir besoin de ma force pour te défendre. Qui sait ce que je pourrais te faire dans l'état où je suis.

L'alcool exalte mes sens. 05h17. Chaque sensation se fait intense. La colère continue de monter. Je ne vais pas tarder à exploser.

VIPERE-Tu n’as pas besoin de la protéger. Aujourd’hui, c’est moi qui veut t’aider, ne m’enlève pas ça, ne m’enlève pas le bonheur de pouvoir enfin te rendre ce que tu m’as donné.

Sourire glacial. J'ai un mal fou à me concentrer sur ce qu'elle raconte. Le contact de ses mains me donne un frisson d'excitation. Dégoût de moi même. Elle m'appartient. Mais pas de cette façon. Je la posséde. Mais pas ainsi. Cette putain de Vodka! Je hais la Vodka!

La vipère : J’ai besoin de savoir Yon.

Mes mâchoires se contractent sous l'effet de la fureur. Tant de douceur et d'amour me mette en rage. Je serre sa baguette dans ma main. De plus en plus fort. Puis brusquement la pose en plaquant ma main sur le bar. Le goulot de la bouteille me brûle les lèvres. A moins que ce ne soit qu'une vue de mon esprit harrassé. Son regard me dérange. Je ne veux pas qu'elle m'observe pendant que je me ruine! Je lui tourne le dos.

Mais la pression est trop forte. Le désir que j'ai d'elle me répugne soudain. J'ai besoin de me détendre et cette petite peste ne fait rien pour m'y aider. Les mains posées sur le comptoir. Silence. J'étire mon dos. Délasse ma nuque d'un mouvement de tête. Mon calme ne fait qu'augmenter la pression en moi.

Je baisse un instant la tête. Ferme les yeux. Sa voix encore! Incapable de distinguer le moindre mot! Mes doigts se crispent sur le bar de mon appartement.

05.26.37. Les fenêtres d'un appartement des quartiers chic de Londres volent en éclat. Park Lane. En bordure de Mayfair street. Une volée de corbeaux s'echappent, effrayés par la déflagration. Les yeux fermés je les entends avec le bruissement des feuilles. Il n'y a personne dans la rue.
En une fraction de seconde.

05.26.38 Je laisse ma rage imploser. L'onde de choc me traverse. Jouissif. Un orgasme de démance. La colère et la frustration m'ont rendu comme fou. Mes veines et mes muscles saillent. Secs et durs.

05.26.39L'onde se propage comme un souffle puissant. J'entends le verre se briser dans mon dos dans un eclat chaotique. La table basse se renverse.
J'ouvre les yeux. La baguette d'Arya semble imploser sous mon regard. Il n'en reste que de vague débris.

05.26.40. Par réflexe je fais volte face. Mon bras gauche inerte. L'autre jaillit , baguette en main. Un éclair noir frappe Arya en plein poitrine pour l'immobiliser avant qu'elle ne se brise sur le mur du fond.

05.26.41. L'onde s'est dissipée. Mais la colère en moi va enfin s'exprimer. Le vent s'engouffre par les fenêtres de mon appartement. J'approche d'elle. Toujours arrêtée à dix centimètre du mur blanc. Ma baguette tombe au sol. Deux mètres du sol.

05.26.49. Arya chute. 05.26.54. Un autre réflexe. Ma main ouverte dans sa direction. Je la retiens à un mêtre du sol. Etrange cette forme de magie. Mais ma fureur me rend aveugle au phénomène. Je ne vois plus qu'elle. J'arrive à un mètre d'elle. Son souffle est rapide. Elle a du avoir peur. ma violence aura fini par l'effrayer. La Magie m'épuise.

05h27. Je pousse du pieds les débris de meubles et de verre qui me sépare encore d'elle. Sa joue est chaude. Douce et brûlante. Comme la fièvre. Ma main la caresse et descend le long de sa gorge fine. Délicate. Je sens son pouls s'emballer sous mes doigts. Mes idées sont plus claires.

Un geste vif. A peine le temps de le penser. Arya. De quoi as tu peur à présent? Mes doigts serrent ta gorge. Maintenant que je t'ai en mon pouvoir. Capable de te tuer. Tu l'as senti. Cette impulsion naturellement mauvaise quand je t'ai plaqué au mur. Violemment. Sans te ménager. Ma vipère. Moins violement que si je ne t'avais pas arrêtée tout à l'heure. Mais tu as eu mal n'est ce pas? Je te demande pardon.

OMBRE-Tu n'es plus une petite fille mon amour?', acier contre acier, ma voix n'est que vomissement de cynisme. Douce et acide. Mes lèvres se meuvent imperceptiblement, 'alors tu crois que ça te donne le droit de me donner des ordres... tu veux que je te donne des réponses alors que je suis fatigué et au comble de la rage. Regarde ce que ça donne de me provoquer comme tu le fais. .Inconsciente petite fille.', ma voix siffle comme celle d'un serpent, c'est un murmure à glacer le sang, 'tu vois amour, ce soir je n'ai pas tuer Julen. Il a fuit...mais ça ne change rien... ', mes doigts serrent un peu plus ta gorge.

Arya l‘observait. Elle le vit serrer sa baguette dans sa main. Elle savait qu’il était animé par une rage telle qu’il allait finir par exploser. Il la posât brusquement sur le comptoir, et ramenât la bouteille à ses lèvres, tournant ostensiblement le dos à Arya. Elle comprenait, elle savait pourquoi il faisait ça. Il ne voulait pas qu’elle le voit dans un état pareil, et presque instinctivement, elle baissât les yeux. Sa main quittât sa joue, presque trop tôt arraché à lui. Elle poussât un profond soupir, alors qu’elle le voyait gesticuler, tentant certainement de se détendre, mais elle voyait la raideur qui l’animait. Elle ne l’avait jamais vu comme ça, et elle restait surprise. La noirceur de la pièce n’avait cessé de s’amplifier, et elle savait que c’était un mauvais signe.

Soudain, un bruit de verre brisé. Elle ne savait pas d’où provenait le son, mais elle savait ce qui l’avait produit. Il était entré dans une rage telle qu’il n’arrivait plus à se maîtriser. Ou alors, il était conscient de ce qu’il faisait, et c’était encore plus terrible que ce qu’elle imaginait. Tout se passât en une fraction de seconde, Arya n’eut pas le temps de réagir. Le verre qui éclate, la table basse qui se renverse, laissant le verre se briser sous le choc. Arya vit avec effroi sa baguette qu’elle lui avait laissé en main, se briser en mille morceaux, pour disparaître dans une poussière fine. Elle s’apprêtait à dire quelque chose, mais elle le vit faire volte face, et avant d’avoir réalisé ce qu’il était en train de faire, n’ayant pas vu sa baguette apparaître, elle sentit une douleur fulgurante dans la poitrine. Un éclair noir venait de la frapper, et elle se sentit partir en arrière.

Douleur, tout n’était que douleur. Elle n’arrivait pas a penser. Elle fermait les yeux, prête à sentir le mur se fracasser dans son dos, mais le coup ne vint pas. Elle rouvrit les yeux, oubliant la douleur, et vit avec effarement qu’elle était maintenue par un lien invisible à deux mètres du sol, et qu’il l’avait arrêté à dix centimètre du mur. Elle lui jetât un regard, il avait sa baguette pointée sur elle. Elle voulait lui dire, d’arrêter, de se clamer, mais elle savait que cela n’aurait fait qu’empirer la chose. Elle sentait le vent s’engouffrer dans la pièce. Le regard de Yon était implacable, mais il faiblissait, elle le voyait. Sa baguette tombât au sol, et Arya dans un même mouvement, se sentit retomber au sol. Cette fois, elle allait gouter à la dureté du sol. Mais à nouveau, elle se retrouvât suspendue à un mètre du sol. Elle avait la respiration courte, mais elle sentait en ce moment toute la puissance de son frère, qui ne la retenait en l’air que par la force de l’esprit, la main tendue vers elle.

La respiration d’Arya était courte, elle se faisait difficile. Inutile de préciser qu’elle ne l’avait jamais vu ainsi, et qu’elle sentait la peur la parcourir de par en par. Elle était sa prisonnière, il la maîtrisait totalement. Elle ne savait pas si c’était l’effet du sortilège qu’il lui avait jeté, mais elle était incapable de bouger, peut être seulement tétanisée de peur, car elle savait de quoi il était capable. Il se rapprochât d’elle, la main toujours tendue, pour qu’elle ne s’écrase pas au sol. Elle ne le reconnaissait plus, il était là, mais c’était comme si c’était une tout autre personne. Arya sentait sa respiration haleter, alors qu’elle essayait de bouger, envahit par la peur qu’il lui infligeait.

Elle le vit avancer, faire les derniers pas qui le séparaient d’elle, écartant du pied les débris de la table qui lui barrait la route. Elle sentit sa main glisser sur son visage, ses yeux étaient emplis de crainte, elle ne le quittait pas des yeux, essayant de se convaincre qu’il ne lui voulait pas de mal, malgré ce qu’elle voyait. Sa main sur son visage qui était devenus brulant, était telle un glaçon, et cela la fit frissonner. Elle sentit les doigts glisser sur sa gorge, et son cœur s’emballât. Il pouvait le sentir, il pouvait voir la peur qui animait son regard. La caresse se transformât aussitôt. Elle sentit ses doigts se serrer sur sa gorge, et dans son regard elle voyait l’envi qu’il avait. Elle le savait, il allait en finir, vider Arya de son dernier souffle, jusqu’à ce qu’elle s’efface. Sa voix résonnait à son oreille comme un venin qui s’immisçait lentement dans ses veines.

OMBRE-Tu n'es plus une petite fille mon amour? Alors tu crois que ça te donne le droit de me donner des ordres... tu veux que je te donne des réponses alors que je suis fatigué et au comble de la rage. Regarde ce que ça donne de me provoquer comme tu le fais. .Inconsciente petite fille. 'Tu vois amour, ce soir je n'ai pas tué Julen. Il a fuit...mais ça ne change rien...

C’était donc ça, il n’avait pas réussit à débusquer son frère, et il reportait sa rage sur elle. Elle sentait son souffle sur son visage, mais ça ne l’aidait pas à retrouver le sien. Les doigts serrèrent plus fort, et déjà, elle sentait que sa vie la quittait. Elle ne quittait pas ses yeux, l’air se faisant rare dans ses poumons. Elle était totalement en son pouvoir, et elle savait que bientôt se serait la fin. Sa respiration faiblissait, sa vue se troublait. S’il le voulait, elle était presque prête à le lui offrir. Déjà ses yeux palissaient, alors que la vie la quittait lentement. Dans un dernier effort, elle parvint cependant à sortir dans un souffle :

La vipère : Yon…

Mais déjà le souffle lui manquait. A ce moment, elle sentit une impulsion traverser son corps. Non elle devait lutter, ce n’est pas ce qu’elle voulait. Ses yeux reprirent une teinte glacée, alors que dans son fond, elle sentait la vipère se dresser, pour vivre. Elle laissât sa rage s’insinuer en elle, et tout changeât. Une lueur verte envahit la pièce, se mêlant au noir bleuté. Le vert, s’était sa marque à elle. Elle ne savait pas vraiment comment elle faisait pour agir ainsi, mais elle restât concentré. La vipère se dressât et frappât. A cet instant, Yon pu ressentir une terrible douleur dans sa main, telle une morsure, les crochets qui pénètrent la peau. Sa main la lâchât, et il fut propulsé à quelques mètres plus loin, allant se fracasser sur les débris de la table. Arya qui n’était plus maintenue tombât lourdement au sol, face contre terre.

Elle laissât l’air reprendre la place dans ses poumons, une main sur sa gorge, comme pour aider l’air à entrer. Elle toussât un moment, avant de s’étendre sur le dos, des larmes de rage dans les yeux. Tout redevenait clair, sa vue reprenait place, et elle suffoquait, sous les bienfaits de cet air qui lui avait manqué un instant. S’aidant dur mur, son corps encore endoloris par la chute, une main sur la poitrine, la ou l’éclair de son frère l’avait frappé. Elle posât son visage sur son frère étendu au sol. Son regard était noir, elle était bien décidée à lui prouver qu’elle n’était pas une petite fille comme il le disait, mais qu’elle était bien plus forte que ce qui ne pouvait l’imaginer. La main toujours sur la gorge, tremblant de rage, Arya avançât vers lui, le regard glacial ayant pris des teintes de vert, comme si elle était possédé par la vipère, comme une trace du reste de la magie qu’elle venait d’utiliser. La voix haletante, menaçante, elle lâchât simplement :

La vipère : Ne refait… Plus jamais… Ca…

Mias qu'est ce que je suis en train de faire. Ivre de Vodka, de rage, qu'est ce que je suis en train de te faire.

Je ne contrôle plus rien. Ma gorge se serre en même temps que la tienne. Tes yeux perdent leur éclats d'acier et les miens se troublent de larmes. Une convulsion de dégoût. Pour moi même. Mon visage se déforme de voir le mal que je te fais. Mais je ne controle plus. Rejète moi. Ma vipère, je sais que tu en es capable. Rejète moi avant qu'il ne soit trop tard.
Arya...rejète moi, rejète moi.
La vipère : Yon…

Arya... Tes crochets pénètrent ma peau. C'est douloureux. Mais le poison me rassainit. Je te regarde. Le noir dans le vert. Tout semble allait au ralentit, mon corps froid se brise au milieu du salon, dans les débris de verre. Rien qu'un débris de plus.
Une larme m'échappe comme à un corps déjà mort et glacé.
Mon bras gauche. Endoloris. Inerte. Le long de mon corps. Je me redresse doucement.

Tu es là. Encore surprise de ta propre force. Ma vipère. Mon amour. Je n'ai jamais douter de ma puissance. J'approche. Sans crainte. Pourquoi aurais-je de la crainte.
Je prends ton visage de ma main droite. Ta peau est si douce. Tes cheveux d'ange, noirs comme ma nuit.

La vipère : Ne refait… Plus jamais… Ca…

Je te serre doucement. Nos deux coeurs se rendent coups pour coups puis se calment ensemble. Un seul coeur. Je respire tes cheveux. Embrasse ce flot soyeux. Petite poupée de porcelaine.

OMBRE-Tu crois que je pourrais vraiment te faire du mal?

Ma voix n'est qu'un murmure lointain, radouci.
Mais l'émeraude dans ses yeux me rappelle à ma haine. Cette salope. C'est cette salope que je vois quand je te regarde. Pourtant je sais que ce n'est pas elle. Je sais que c'est moi. Que tu es venu me tirer des ténèbres tout à l'heure.

Je ferme les yeux pour chasser l'émeraude. Mes mains caressent ton visage, tes cheveux dans un geste imprecis. Presque comme sans oser te toucher. Mes lèvres froides couvrent ton front et tes joues de baiser et d'amour. Jamais je ne te blesserai vraiment.

Je veux te voir mais c'est à nouveau l'émeraude qui m'accueille alors je me détourne. Trop conscient de ce que je pourrais te faire.

OMBRE-Je...J'ai besoin de m'allonger ...cinq minutes.

Mon bras gauche ballant sur le côté, je me dirige vers la chambre. Un instant d'arrêt. Coup de baguette. Tout est à nouveau clean. Mon appartement reste plongé dans le noir mais l'ordre à remplacé le chaos. La chaleur reste confiné dans la sécurité des fenêtres.

05h53. Ma chambre. Je jète mon manteau noir souillé de sang dans un coin. Ma ceinture. Mon tee-shirt glissent sur les muscles saillant de mon dos. Mon bras gauche à du mal à suivre le mouvement. Mon épaule est strillée de veinures d'encre noire jusqu'à l'homoplate. Le dessin se détache singulièrement sur ma peau d'âlbatre.
Rictus.

Le contact de ses lèvres et de ses mains sur ma peau me réchauffe. Mon épaule est toujours douloureuse mais je préfère que ce soit moi plutôt qu'elle.

OMBRE-Ma petite vipère...

Je caresse sa joue tendrement et me dirige vers le lit. La soie me promet un repos mérité. Je me glisse dans les draps. Adossé contre l'oreiller je l'observe.

OMBRE-Ce n'était pas contre toi Arya. J'espère que tu le sais.

Je l'attire contre moi. Nous parlons encore un peu. Je lui raconte Lareless. L'Eglise. Tout mais pas ma douleur. Elle en a assez vu pour aujourd'hui. Je lui raconte dans quel état j'ai laissé sa prof. Comment Julen va mourir. Je lui parle du Phénix Noir. Et finalement... elle s'endort.

06h52. Je ne trouve pas le sommeil. Mais le repos me fait du bien. Déjà je recouvre l'essentiel de ma force. Mes doigts ne sont moins engourdis. Ma colère est passée. Je reste là. Serein. Calme. Comme a mon habitude.

Elle est si jolie quand elle se love contre moi. Ma vipère.
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OMBRE-Ma petite vipère...

Sa main entrât en contact avec sa joue, et elle fermât les yeux. Elle le retrouvait lui et sa douceur. Elle rouvrit les yeux, pour le voir s’éloigner d’elle, et se glisser dans les draps de satin noir. D’un geste rapide, elle retirât sa robe noire, qu’elle avait passée par-dessus sa nuisette noire. Pressée par la peur, elle n’avait pas prit la peine de la retirer avant de s’habiller. Elle s’approchât du lit alors qu’il prenait la parole.

OMBRE-Ce n'était pas contre toi Arya. J'espère que tu le sais.

Arya se glissât à son tour dans les draps, et se laissât attirer contre lui. Il était adossé sur son coussin, elle déposât sa tête au creux de son épaule, laissant reposer son bras sur son torse. Presque dans un murmure, elle lui dit :

La vipère : Je le sais… Ne t’en fait pas, je ne te reproche rien.

Elle accentuât son étreinte, comme pour lui prouvait que malgré ceux, elle savait que ce soir il avait fait ca en quelque sorte pour la protéger, et non pour la faire souffrir. Elle se détendit, et ils continuèrent a parler un long moment. Il lui racontât tout d’abord qui lui avait fait ça. Cette salope avait osé le toucher, elle le lui ferait payer, mais lorsqu’il lui expliquât l’état dans lequel il l’avait laissé, elle n’était même pas sure de devoir faire quelque chose, car avec un peu de chance elle y passerait dans la nuit. La discutions déviât sur Julen, il lui expliquât le moindre détail, comment il allait la faire souffrir, avant de mettre fin a sa vie. Arya l’écoutait comme s’il lui racontait une berceuse, le sourire aux lèvres, se disant que le jour ou il ferait ça, elle serait a ses côtés et n’hésiterai pas à participer. Soudain, la discutions tournât vers le phénix noir comme l’appelait Yon. Halewyn, elle ne savait pourquoi elle était resté fascinée devant lui, impressionnée, et pourtant pas le moins du monde effrayer. Il était mauvais, elle l’avais sentie a des kilomètres, il n’y avait qu’à voir comment il s’était comporté ce soir même, pour comprendre. Pourtant, elle revoyait dans sa tête tout ce qui s’était passé. Elle restait subjuguée devant tant de prestance à la fois avec son côté rustre. Elle revoyait son tatouage sur son dos couturé de toute part, et c’est avec cette pensée à l’esprit qu’elle sombrât dans le sommeil toujours a l’abri des bras de son frère.

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Tout était sombre autour d’elle. Elle ne savait pas ou elle se trouvait, pourtant elle se sentait en confiance. Elle ne distinguait rien à un mètre devant elle, pourtant elle avançait à pas lent, scrutant l’obscurité, attentive au moindre son. Elle ne connaissait pas cet endroit, toujours est-il que le manque de lumière, et cette noirceur qui semblait comme amplifier à l’aide d’un sortilège, ne lui permettait pas d’identifier le lieu ou elle se trouvait. Soudain, une silhouette apparut au fond. S’avançant encore de quelque pas, elle ne pouvait plus douter sur sa personne. Son cœur se mit à battre. Que faisait-il ici. Elle arrêtât sa progression, fixant l’homme à la chevelure blanche qui lui tournait le dos. Et dans un simple souffle, elle prononçât son nom, mais celui-ci fut amplifier en écho, pour parvenir aux oreilles de l’homme.

La vipère : Halewyn ?

L'obscurité. Un point central, ou il y a une absence complète de lumière. Arya voit pareil. Pourquoi ne le ferait elle pas? C'est un rêve aprèes tout.

Les pieds nus de la jeune fille se posent sur des volûtes de noirceur aussi douces que du velours. C'est une impression étrange de marcher entre ciel et terre.

Halewyn ?

Il tourne à demi la tête, vers elle. L'oeil d'acier pétille, un mince sourire sur sa sale gueule. Puis il se tourne vers elle.

Tu m'a trouvé... Pourquoi tu me cherche petite vipère?

Dans le noir, derrière lui, deux ailes de ténèbres absolues, étendues de part et d'autre de sa personne, ca lui donne l'air d'un ange de la nuit. Le contraste avec sa tignasse est saisissant.

Le sourire se défini, il incline la tête devant Arya. Les volûtes d'ombres s'étirent, s'étalent autour de la rêveuse, s'enroulent autour de ses bras de ses jambes, joue avec sa chevelure sombre. L'invitant à s'avancer vers l'assassin. Il lui tend une main.

Mais peu importe, j'ai préparé une surprise pour toi, princesse.

Lorsqu’il tournât son visage vers elle, et qu’elle aperçut l’acier, elle frissonnât. Oui c’était bien lui, même si elle n’en avait jamais douté. Elle aperçut son sourire, elle ne comprenait pas vraiment, mais après tout pourquoi pas.

Tu m’as trouvé… Pourquoi tu me cherche petite vipère ?

Elle l’observait de son regard habituellement froid. Les ombres semblaient s’étendre autour de lui, et étendre leur bras vers elle. Elle restait subjuguée par sa prestance, sa personne, lui tout simplement. Cœur d’acier, oui elle en avait entendu de belle sur lui, et malgré les horreurs dont elle le savait capable, elle restait fascinée devant lui, incapable de sortir un mot. Elle sentit plus qu’elle ne vit les ombres s’emparer de son corps, balayer ses longs cheveux noirs. Elle se sentait comme attirée par lui, et avant même qu’il lui ait tendu sa main, ses pieds se mirent en action d’eux même, indépendamment de sa volonté.

Mais peu importe, j’ai préparé une surprise pour toi, princesse.

Avec un léger sourire, l’œil perçant, toujours glacial, elle attrapât sa main, se laissant entraîner. Ses pieds semblaient glisser sur les volutes noires au sol. Sans détacher son regard du visage de l’assassin, elle prit enfin la parole d’une voix étonnement douce.

La vipère : Une surprise ? Princesse ? Vous ne m’avez pas habitué à tant de… Considération.

NC-17 (jle met tout de suite au cas ou)

Il prends sa main fermement mais délicatement Arya peut sentir la force maitrisée dans cette poigne, une force qui veut dire je t'ai et je ne te laisse plus aller. Il l'attire vers lui.

La vipère : Une surprise ? Princesse ? Vous ne m’avez pas habitué à tant de… Considération.

Laisse faire la considération...

Il se penche vers elle, comme un rapace au dessus de sa proie. Il la fixe de ses prunelles d'aciers qui ont un éclat singulier. De sa main de libre, il passe un doigt sur son front, sa joue, sa jugulaire, passe sur sa nuque.

Les lèvres de l'assassin, qui goûte le sang, se posent sur celles fraiches de la jeune fille, tandis que la main se posent sur les yeux d'Arya.

Un baiser sanglant. Pas son sang, ni celui à Halewyn... Mais à qui est ce alors? Sûrement qu'elle ne veut pas le savoir. Doux et chaud ce baiser. A la hauteur de ses attentes...

Il se retire, enlève sa main. Il les a fait transplaner dans une chapelle. Mais c'est étrange, la lumière de dehors filtre par les vitraux, écarlate et pulsante comme le coeur qui bat en ses veines. Les Statues représentent des tortures innommables. Au centre, le Christ qui donne son sang pour l'Humanité. A ses pieds, deux groupes. Des pèlerins représenté comme des moutons sans âmes, et des chasseurs... Les prédateurs de l'humanité. Les uns adorent, les seconds brandisse le saint graal, receuillant le sang du Christ... Nature pervertie du monde? ou Vraie nature? Entre les trois statues, un autel tenturé de soie noire et brillante, sanglé de deux cierges répandant uen vive lumière en même temp que l'odeur douce et particulière du suif humain.

C'est étrange une telle chose. Un tel lieu. Se décollant d'elle un peu, il passe la main de la jeune fille à son bras et l'emmène tel une mariée le long de l'allée. Arya peut se rendre compte qu'elle a changé de tenue. Une merveilleuse toilette de velours couleur nuit... Un décolleté seyant, le tissus froufroute autour de ses chevilles. Bizarrement, elle reste pied nu.

Manifestement, tout est étrange dans ce rêve. Halewyn est maintenant en smoking tout de noir... L'expression qu'il arbore est celle d'un marié, calme, sur de lui, mais en même temp extrêmement nerveux pour sa promise. Ira t elle jusqu'au bout?

Ils arrivent au pied de l'autel, mais il n'y a personne d'autre qu'eux. Sans rien dire, il se tourne vers elle et lui prends les deux mains.

Il la regarde intensément, les prunelles grises fouillant le bleu. Il finit par lui demander, l'émotion transparaissant dans sa voix rauque.

Tu veux? Tu veux que nous ne fassions qu'un?

Laisse faire la considération...

Les yeux dans les yeux, le bleu dans l’acier. Arya se sentit frissonner sous la simple caresse de son doigt. Lorsqu’il posât ses lèvres sur les siennes, elle sentit le goût du sang, mais préférât ignorer, partageant ce baiser. Elle fermât les yeux alors qu’il posait sa main dessus, et lorsqu’il se retirât, elle pu apercevoir qu’ils avaient changé de lieu. Il l’avait fait transplaner dans ce qui semblait être une chapelle. Elle laisse d’abord son regard posé sur lui, un mince sourire aux lèvres avant d’observer un peu mieux l’endroit ou elle se trouve.

La lumière rougeoyante filtrait a travers les vitraux, au loin, elle pouvait remarquer des sculptures, celle-ci semble torturée, Arya posât son regard dessus sans être le moins du monde choqué. Au milieu, une statue du Christ, machinalement, Arya portât sa main à son front, et se signât. Pure habitude. Elle savait déjà ou elle se trouvait, ce qu’elle ne savait pas c’est pourquoi elle s’y trouvait. Une chapelle, et c’était Hale qui venait de l’amener ici. Tout ceci aurait pu lui sembler bizarre, mais il ne faut pas oublier que la douce Arya est paisiblement en train de dormir dans son lit, dans un rêve on peut se permettre n’importe quoi, même embrasser un homme dont on sait pertinemment que son frère la tuerai ne serait que pour avoir eu cette pensée. Entre les statues, elle pouvait apercevoir un autel recouvert de soie noire.

Elle posât tout d’abord son regard sur Halewyn, une lueur interrogative dans ses yeux, alors qu’il s’éloignait d’elle, pour passer son bras autour du siens. Elle se laissât mener, sans décoller ses yeux, avant de les reposer sur elle-même. Elle n’était plus vêtue de sa nuisette noire, mais d’une belle robe en velours, foncé, comme elle les aime, le décolleté saillant, la robe moulante, faisant ressortir la blancheur de sa peau. Ses pieds par contre restaient nu, mais cela ne posait aucun soucis, elle avançait sans se poser de question. Dans sa tête, elle vivait simplement un beau jour, elle sourirait, elle semblait comprendre ce qui se préparait.

Hale semblait différent, d’ailleurs, elle ne fut pas choqué de le voir revêtu d’un smoking noir. Non elle ne l’était pas, car elle savait ce qu’ils allaient faire. Ils étaient la pour ça après tout. Il souriait, tout simplement, ne laissant pas transparaître son angoisse. Arrivé au pied de l’autel, il lui attrapât les deux mains dans les siennes, et elle le regardât d’un œil presque attendrit. Il allait le faire, et l’heureuse élue se serait elle. Elle se sentait quelque peu tendue, et s’il décidé tout compte fait qu’il ne fallait pas. Les yeux dans les yeux, elle sentit passé dans sa voie rauque toute l’émotion qu’il tentait de contenir.

Tu veux? Tu veux que nous ne fassions qu'un?

Arya laissât son sourire s’étirer. Si elle le voulait, il pouvait déjà le lire sur son visage. Elle resserrât ses mains autour des siennes. Elle ne voyait plus l’assassin devant ses yeux, mais bel et bien l’homme. Celui avec qui elle allait s’unir, et elle restait cependant toujours subjugué par sa prestance. Elle se rapprochât de lui, lâchant une de ses mais, pour la porter a son visage, passant un doigt sur la ligne de sa mâchoire, et avec un sourire murmurât :

La vipère : Si je le veux ? Bien sur que je le veux…

D’un geste délicat, elle approchât son visage du sien, pour frôler ses lèvres. Dans son lit, Arya toujours agrippé à son frère qui n’arrivait pas à fermer les yeux, resserrât son étreinte dans un geste imperceptible.

Si je le veux ? Bien sur que je le veux…

Les narines frémissantes, il tourne la tête légèrement de côté pour laisser pleine place à la caresse. Avec un petit rire satisfait, il la prends alors dans ses bras et l'embrasse follement.

Sur l'Autel, à part la nappe de soie noire, il n'y a rien. Déposant la jeune fille sur la table, il la contemple longuement. Ses mains se promènent tranquillement sur le corp moulé dans le velours. Evaluant la chose, il l"embrasse un peu partout, lui mordille le cou, les épaules.

Il ne faut pas longtemp pour que la jeune fille, étendue sur l'Autel, finisse par etre capable de le départir de sa veste, sa chemise... Torse nu couturé de cicatrices devant elle, il brandit une lame noire. Elle reconnait Meurtrière.

Délicatement, avec une précision qui lui aurait pu faire caresser les ailes d'un papillon, il découpe la somptueuse toilette, révélant le jeune corp blême dessous.

Un crac sonore et il transplane... Juste sur Arya. Elle peut sentir les vibrations de son corp, mélange de luxure et de quelque chose d'autre. Ce qu'elle va vivre en ce moment sera unique.

La lame luit sur le coin de l'Autel. Lui tournant la tête délicatelement, lui révélant la jugulaire, l'homme hume profondément son odeur avant de lui planter ses dents dans l'épaule, faisant couler le sang de la jeune fille et embrasant mystérieusement sa volupté.

2e étape....

Les sillons causés par les doigts de la jeune fille laissent couler le sang, d'Halewyn, liquide précieux. Les minuscules rivières gouttent le long de son dos, suit ses côtes avant de goutter sur la jeune fille, tachant la neige de sa peau avec le rouge du vice et de la passion.

Les mains de l'assassin va se glisser dans le creux de ses reins. Il l'amène vers lui brutalement, se glisse en elle facilement. Un autre sang, celui de L'innocence perdue de la jeune fille viens s'ajouter à celui du vice sur la table de soie noire.

Les mains se font moins délicates, plus brusques. Mais sous les doigts de l'assassin, ce qui devrait être douleur se transforme en rivière de feu, chauffant la peau à blanc, attisant les instincts.

L'amour par la violence. L'union par la bestialité.

Il fond sur elle comme un rapace sur sa proie, les prunelles grises se replongent dans le bleu. Il parle avec sa bouche à lui et avec sa bouche à elle. Elle parle avec sa bouche à elle et par sa bouche à lui.

Il est en elle, elle est en lui.

Nous ne sommes qu'un et un nous resterons.

Disent ils ensemble.

Avec passion, violence et ardeur, il recommence à s'unir à elle. Elle ressent ce que elle et ce que lui ressentent.. Etrangement effrayant et diablement érotique.

Étape 3

Les cheveux blancs en batailles, l'oeil d'acier luisant d'une perversité sans nom(n'Oublions pas ici qu,elle n'a pas vu sa 2e couleur de prunelles) Et un sourire avide sur son visage.

Le sexe est pas mal, mais le sang est tout.

Elle se cambre voluptueusement. Ils partagent les coprs. Elle est lui, il est elle. Elle sait ce qu'il va faire et s'abandonne complètement.

Continuant de la violenter amoureusement, il la prépare pour l'apothéose de leur union. Chaque geste d'Halewyn est calculé pour lui arracher le maximum de sensations, de plaisir par la douleur.

Meurtrière apparait alors dans la main de l'homme. Il se redresse, contemple la jeune fille, une interrogation dans le regard. Pure formalité.

Elle guide sa main , plante la pointe de l'arme sur sa peau d'albâtres. La main gauche toujours dans le creux de ses reins, gardant une cadence soutenue mais plus délicate. L'urgence se manifeste ailleur.

Il dessine de délicates runes inconnues sur le ventre de la jeune fille. Son sang, sang de la soumission va rejoindre els deux autres sur la nappe.

Les runes ouvrent de nouveaux horizons du plaisir à Arya. A chaque fois que la lame taillade la peau, elle se sent grimper plus haut dans le plaisir. Quans son amant pose les lèvres sur elle pour récolter un peu du liquide vermeil, elle est à peine en état de penser.

La main quitte ses reins, la soulève par les épaules tandis que l'homme se colle à elle et lui fait offrande de son propre sang à elle par ce baiser.

étape 4-

L'urgence, il sent que c'est pour bientôt... Maintenant ou jamais. Il le sent, elle n'a qu'une envie, mourir entre ses mains, mourir de douleur, de plaisir, d'extase.

Mourir en baisant, y a t il une plus belle mort?

Avec un sourire satisfait, il accède à sa demande. la lame se plante un peu plus profondément dans la chair tendre. Le premier spasme annonciateur de l'orgasme la fait se cambrer dans ses mains, sous sa lame, elle recherche le contact de l'acier sur son corp. Double pénétration, chair et lame. Tendre Arya, jeune femelle...

Le lame fouaille de plus en plus loin, au fur et à mesure que l'orgasme arrive en vagues dévastatrices. La douleur est lancinante, le plaisir déferlant, insupportable dans son intensité, amenant son amant à l'extase lui aussi.

Quand il sent la tension annonciatrice de son propre plaisir dans le creux de ses reins, il plonge la main dans l'entaille faite par sa dague.

Lui arrachant cri de plaisir et de douleur conjugués, creusant avec ses ongles, il referme la main sur le coeur palpitant furieusement, se débattant déjà sous l'émotion et qui voulait sortir de la cage thoracique d'Arya.

Avec le hurlement d'extase de la jeune fille, il n'en peut plus, laisse aller sa semence dans ce jeune corp en échange de l'organe qui sort avec un bruit écoeurant.

Deux battements de coeur plus tard, la regardant dans les yeux avec une infinie tendresse, il prends une bouchée du coeur palpitant avant de le lui offrir, encore en elle, le sang autour deux en flaques chaudes humidifiant le drap de soie noire.

Au dessus d'eux, la statut du Christ verse des larmes de sang qui tombent dans la coupe brandit par les prédateurs de l'humanité.

Alors que son corps se cambrait sous ses assauts, e que le plaisir se faisaient plus intense encore, si cela est possible, et seulement quelques secondes après que l’idée lui ait effleuré l’esprit, elle savait que la fin était proches. A croire qu’il lisait dans ses pensées, Arya sentit la lame pénétrer plus profondément dans sa chair. La douleur était intense, pourtant, elle ne ressentait que le plaisir et l’extase qui envahissait son corps. Elle poussât un petit cri, son corps se cambrant, faisant pénétrer la lame plus profondément encore. Ses mains s’agrippèrent au drap noirs, alors qu’elle se mordait la lèvre jusqu’au sang, pour faire taire ses gémissements.

La lame s’enfonçait plus profondément encore dans sa chair, tout comme sa masculinité qui allait de paire, lui arrachant un nouveaux cri, qui ressemblait plus a un hurlement d’extase. Elle sentait que bientôt tout se stopperait, et elle tentait de se raccrocher, sentant l’extase suprême envahir son corps. Un nouveau hurlement vint la saisir, ainsi que les spasmes qui envahissaient son corps. Elle était bien loin déjà, sentant à peine la main d’Halewyn entrer dans sa chair pour se saisir de son propre cœur.

La respiration haletante, la douleur intense, le plaisir surpassant tout, dans un geste furieux, elle donnât un dernier coup de rein, atteignant le plus haut point conjointement avec lui, laissant échapper son cri de jouissance. On pourrait penser que tout est terminé, mais pas encore, certes ses gémissements de plaisir du au sexe disparaissent, mais elle laisse s’échapper un hurlement orgasmique alors qu’il ressort sa main de sa cage thoracique, contenant son cœur battant a tout rompre.

Les yeux roulant dans ses orbites sous la douleur, elle vit tout de même se regard tendre qu’il lui lançât. Elle reprit le dessus, alors qu’il mordait dans son cœur. LA douleur était intense, mais a la fois bienfaisante. Lorsqu’il le lui tendit, elle le fixât un moment, avant de mordre à son tour, son propre sang parcourant ses lèvres. Elle sentait encore tout le plaisir qu’il venait de lui offrir. Elle le sentait encore en elle, et dans un derniers geste, sachant que plus jamais elle ne connaitrait sa, elle joignit ses lèvres au siennes, dans un baiser passionné, tout les deux baignant dans le plaisir intense et le sang.

Toujours dans son lit, elle devait avoir éveillé les soupçons chez son frère. Les gémissements, les petits soupirs. Un rêve érotique ca arrive, rien de bien méchant, même si cela doit éveiller une certaine rage en lui. Pourtant, les soupirs s’accentuent, ses mains ses crispent sur lui alors qu’elle reçoit la lame en son sein, étouffant un nouveau gémissement. Son corps tremble contre lui, alors que ses doigts se crispent à nouveaux quand vient l’orgasme. Soudain, le cœur qui sort lui arrache un cri, simple, mais bel et bien clair.

La vipère : HALEWYN.

Le temps qu’il puisse réagir, elle a le temps de profiter une dernière fois de la caresse sanglante de ses lèvres.

Toujours les yeux grands ouverts. Fixer le mur d'en face. Je ne m'endormirai pas. Trop fatigué pour. Un petit coup d'oeil sur le côté. Je tire le drap sur ton épaule nue. Il ne faudrait pas que tu attrappe froid en plus.

Bien une heure plus tard. Toujours insomniaque. Mais toi qu'est ce que tu t'agites! Tu te serres contre moi. Tu crispes tes petites mains sur mon torse nu. Rictus. J'imagine bien le genre de rêves qui t'agite.

Doucement sans la réveiller je la rallonge. Pose sa tête d'ange sur l'oreiller. Doucement. Elle sera peut-être mieux comme ça. Moins agitée.

2 minutes plus tard. Mais c'est pas vrai!! Qu'est ce que tu as Arya!! Te voilà encore à m'agripper comme un chat qui sort ses griffes!! D'habitude j'aime voir une femme s'agiter dans mon lit mais si c'est toi ce n'est quand même pas pareil.

Je prends sa main. essaye de me dégager de l'étreinte sans la réveiller. Elle s'accroche. Un murmure passe ses lèvres. Pas tellement audible. On aurait cru entendre "halloween". Petit sourire malgré l'agacement qui commence à me prendre. Et ça se dit déjà une femme alors que ça rêve de bonbons et de patacitrouille!
Je la repousse encore.

6 minutes plus tard. Arya! ça commence à m'agacer ton remus ménage! Ce n'est pas parce que je ne dors pas que tu es obligée de... Râle exaspéré. Bon je veux bien faire un effort. On ne peut pas dire que tu as passé une nuit des plus calmes!

Elle passe encore ses bras autour de ma taille. Son visage contre ma peau. Mais elle semble plus calme. Enfin!... elle gémit endormie. Le genre de gémissements caratéristiques! Première fois que ce son me fait marrer je crois...

Arya ça va maintenant! Ton petit corps agité de spasmes contre le mien. Elle me serre de plus en plus fort. Je n'arrive même plus à la décrocher!! Ca commence sérieusement à m'agacer. Non pas que ma soeur se fasse un petit trip porno dans mon lit. Quoique... Mais qu'au moins elle me laisse me reposer!!! Je suis toujours irritable quand je ne dors pas!
Bon allez maintenant ça suffit on a bien rit maintenant arrêtes de me coller!!
Et voilà qu'elle se remet à soupirer!!

VIPERE-HAEWYN.

Mort de rire avec son Hallo... Halewyn!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! HALEWYN!!!!!!!!! HALE!

Arya valse contre le mur!!!

OMBRE-Tu veux t'envoyer en l'air? Voilà du concrêt!

Je n'ai même pas crier! Trop furieux!! D'une ma vipère ne fait PAS de rêve porno!!!! De deux une femme qui rêve d'un autre pinguin quand elle est dans MON lit!!!!!!!!! T'as vu ça où?!!!!!!!!!!!!!!

Je tire tous les draps et les deux oreillers à moi! Bonne nuit!!!!