Domaine SLAYERS

IRRISISTIBLE - J'suis sur que j'suis plus intéréssant que ce vieux tas de poussière

Asphodèle leva un sourcil provocateur et regarda Will en coin, un petit sourire aux lèvres. Elle ferma le livre sur son index pour ne pas perdre la page et le posa sur ses jambes.

LILY- Ce vieux tas de poussière comme tu dis a eu un prix nobel.', elle se laissa atirer contre Will qui déposa un baiser sur ses lèvres, ' peut-être que tu voudras bien me montrer en quoi tu vaut mieux qu'un prix nobel?'

Elle sourit. Le taquiner elle adorait ça. Surtout que lui partait souvent au quart de tour ce qui, en soit, était bien interressant que le traité philosophique de Gusdorv.

Lara - "Chut... On va nous entendre..."

Asphodèle s'étonna. Will ne bondissait pas hors du lit pour agresser sauvagement Byron! Voilà qui était sidérant. Vraiment. Mais toute fois la jeune fille se disait intérieurement qu'elle allait devoir choisir le traité philosophique ennuyeux plutôt que Will, contrainte et forcée par les circonstances.

IRRISISTIBLE - Alors ton verdict !!! Moi ou les bouqins ???

Mais elle n'eut pas le temps de répondre. Willara faisait encore des siennes. Asphodèle réprima un petit sourire.

IRRISISTIBLE- Ta entendu pareil que moi ??? J'ai pas réver ????

La jeune fille ne répondit pas, elle pinça seulement sa lèvre, signe qu'elle avait entendu la même chose que Will mais ce n'était pas la peine d'en rajouter une couche: Willara s'en chargeait déjà très bien toute seule.
Pauvre Will. Son coeur battait à cent à l'heure. Asphodèle le sentait sous sa main.
Will bondit hors du lit comme un diable hors de sa boîte.
Asphodèle souriait. Il améliorait son temps de réaction. Bientôt on passerait la barre des deux minutes!
La situation amusait plus la vert et argent qu'elle ne l'agaçait en fait. C'était adorable de voir comme Will réagissait quand il s'agissait de sa soeur et de voir tout ce que Willara pouvait inventer pour attirer son attention.

Sachant qu'elle en avait pour un moment, la jolie sorcière aux cheveux blancs se leva, alla ranger son bouquin dans sa chambre. L'idée lui vint de descendre aux cuisines parce qu'elle avait soif.

Elle descendit l'escalier dans sa petite nuisette de soif rouge sombre et devinez sur qui elle tomba dans les cuisines? Gisèèèèèèèèèèèèèèèle. Oh elle nous avez manqué celle là. En train de se baffrer en plus. Rien d'étonnant! Elle n'avait pas de classe cette fille. Avec un regard dédaigneux pour l'espèce de short à coeur que portait l'autre, Asphodèle siffla un "bonsoir" plus que réticent et pris possession des lieux mettant l'autre suffisament mal pour qu'elle sorte de la cuisine. Vous me direz il ne faut pas cent en pour boire un verre d'eau?! Certes. Mais quand on s'appelle Asphodèle Nospheratov et qu'on veut emmerder son monde tout peut durer des heures, y compris se désalterrer. Regardez: déjà il faut trouver un verre, puis ensuite trouver un truc qu'on puisse remplir d'eau. Un pot à eau quoi. Ensuite aller jusqu'au robinet. Se servir dans le pot à eauuuuuuuuuuuu. Ensuite on pose le pot à eau sur la taaaaaaaaaaaaable, voilàààààà, comme ceci. Puis on regarde l'autre l'air de lui dire "tu n'as jamais vu quelqu'un se servir à boire? T'en veux? tu veux ma photo?" ce n'est qu'enfin qu'on peut faire couler l'eau dans le verre (on prendra soin de s'arranger pour que le bruit de l'eau qui coule appesantisse encore plus le silence qui régne) puis on repose le pot à eau en vérifiant bien qu'on à pas mis de l'eau partout après quoi on prend son verre, on le porte à ses lèvres et ...on se rend compte qu'on à toucher à son but: faire fuir le désagrément! Alors on peut boire. Bien sûr il n'est pas interdit de se resservir!^^

IRRISISTIBLE - Pourquoi ? Sa ne serait pas si horrible qe ça dit-il avec un large sourire ! Woé bon comme toujours il essaye de la faire chier !

Asphodèle fit une petite tête désolée. Mais quand est-ce qu'il serait sérieux cinq minutes?!!!!!
Pas si horrible que ça?!! Elle aurait bien aimait l'y voir lui enceint(e) jusqu'aux yeux sous la garde d'un espèce d'hytérique mal luné! Et ensuite condamner à tout laisser tomber pour passer sa vie dans les couches et les babioles ridicules même pas le temps de relire un de ses bons vieux bouquins indigestes qui vous file la migraine. L'enfer existait donc?

Non Asphodèle ne choisirait jamais ce genre de vie. Il n'y avait qu'à regarder Anne par exemple: elle le disait elle même je n'ai pas choisi d'être enceinte. Et bien Asphodèle elle choisirait et c'était déjà tout choisi d'avance: hors de question. Ne plus pouvoir porter ces jolies corsets qu'elle aimait tant?!!! Non mais vous êtes pas bien! Vous la voyez vous Asphodèle avec des vêtements amples de femme enceinte, la nausée tous les matins et les envies ridicules en plein milieu de la nuit! Ben si vous la voyez appelez moi ou changer de lunette parce que c'est qu'il y a quelque chose que vous n'avez pas compris au sujet d'Asphodèle Nospheratov.

Déjà elle avait tellement peur de s'engager que merci pour elle la perspective d'avoir des enfants n'étaient pas prêtes de croiser sont chemin. De deux, comme le disait sa tante, elle avait un corps tellement délicat (la tante aurait dit malingre) et frêle que sûrement elle aurait été incapable de mener une grossesse à terme! Enfin, c'était ce que disait Transylvania Bathory, la soeur de Vlad Alexandrei Nospheratov.

LILY- Et bien puisque tu trouve ça si merveilleux je te laisserai porter nos enfants...mon TRES cher époux!

Fit-elle avec un sourire hypocrite.
Puis elle se mit à rire:

LILY- Il a vraiment un grain ton elfe de maison...S'imaginer des trucs pareils! Tu m'imagines enceinte de toi sous la garde d'un dangereux psychopathe!"


Elle était vraiment morte de rire,, il lui en venait presque des larmes tellement c'était grotesque! Déjà: elle et Will ensemble. Je veux dire déjà juste un peu ensemble c'était une aberration mais carrément ensemble! Et le père noël vous y croyez aussi?

D'un geste à la fois sec et violent, Willara repoussa Byron et se releva rajustant tant bien que mal sa chemise de nuit afin de cacher sa poitrine. Elle baissa la tête faisant mine d'afficher un air gêné. Puis avec son impétuosité habituelle, elle se plaça devat Byron qui n'en menait pas large, ne comprenant pas ce qui lui arrivait et fit face à William. Elle avait envie d'éclater de rire devant l'air choqué de son frère. Il était d'une extrême pâleur comme s'il avait été touché par un sortilège de crache-limace. Lara mit ses mains sur ses hanches, prête à le rabrouer. Mais intèrieurement, elle était ravie qu'il soit arrivé. Elle n'était encore jamais passée à l'acte et ne comptait aucunement le faire avec Byron. Oui, Lara était une romantique qui croyait au prince charmant et qui le cherchait encore et toujours.

Lara - "William ! Non mais... T'es dingue ou quoi d'entrer comme ça ?!"

Elle affichait un air furieux. Ses sourcils étaient froncés et son regard semblait lancer des éclairs. Elle avait toujorus été une excellente comédienne. Dans son dos, Byron se rhabillait. Lara l'avait séduit par son imprévisibilité mais aujourd'hui il la prenait pour une folle et ne comptait pas rester plus longtemps chez les Slayers. Il sentait qu'il s'était fait avoir et qu'il y avait mal donne. Avec toute la dignité qui lui restait, Byron attrapa son pantalon, se dirigea vers Lara et lui :

Byron - "Toi et ton frère vous êtes complètement timbrés ! Amusez-vous bien ! J'me tire !"

Sans se faire prier ou sans attendre que Lara ne le retienne, Byron quitta sa chambre, bousculant William au passage. Sa réaction rendit Lara furieuse. Jamais personne ne lui avait parlé ainsi ! Même pas Léon. Elle se sentait humiliée. Serrant les poings, elle tourna le dos à William.

Lara - "Va-t-en s'il te plait... On en parlera demain..."

Sa voix tremblait. Allait-elle pleurer ? Certainement pas. Encore moins devant William. Au bout de quelques instants, elle entendit la porte se refermer. Elle se retrouva seule. Elle entendit William repasser dans le couloir, regagner sa chambre et fermer la porte derrière lui.

Dans la cuisine, Gisèle manqua de s'étouffer en apercevant Asphodèle. Miss-cheveux-Péroxydés venait se servir un verre d'eau. Gisèle répondit à son salut d'un signe de tête. Mais la jeune fille ne s'attarda pas. Elle quitta en vitesse la cuisine comme si elle fuyait la peste et grimpa quatre à quatre les escaliers. Elle n'avait aucune envie de rester dans la même pièce que la métisse. Elle allait dormir dans la chambre occuper par Byron puisque ce soir il passait la nuit avec Lara mais arrivée au premier étage, elle croisa son frère par inadvertance.

Byron - "J'pars demain. Tu rentres avec moi ?"

Gisèle - "Qu'est-ce qui s'est passé ?"

Byron - "Rien. Tu viens ou pas ?"

Gisèle - "Non."

Son frère la dépassa et regagna sa chambre. Depuis la chambre de Lara, elle entendit la voix de William et repensa à Asphodèle seule dans la cuisine. Alors elle eut une idée. Sur la pointe des pieds, Gisèle se glissa dans la pièce obscure qui servait de chambre à William et se glissa dans son lit. Les draps étaient chauds. Elle huma l'odeur de Slayers et s'étira voluptueusement. Passant ses bras sous sa tête, elle attendit que William la rejoigne, priant pour qu'Asphodèle ne revienne pas avant. Elle mit une dernière fois ses charmes en avant : sa poitrine généreuse, sa peau douce. Elle sentit l'excitation la gagner. Elle sourit. Depuis combien de temps rêvait-elle de William ? Depuis combien de temps soupirait-elle après lui ? Son coeur allait explosé d'un moment à l'autre.

Alors une silhouette se détacha dans l'encadrement de la porte et la referma. Elle avait reconnu celle de William. Gisèle pria pour qu'il n'allume pas la lumière. Dans le noir, il ne la reconnaitrait pas et ne pourrait pas la distinguer d'Asphodèle. Gisèle s'assit sur le lit, sourit et tendit ses bras laiteux vers le jeune homme, l'attirant à elle dans un geste amoureux.

Asphodèle rempli le pot à eau et prit un autre verre dans le placard. Will aussi devait avoir soif et de toute façon il devait sûrement avoir besoin de réconfort. C'est vrai, Will était quelqu'un de très protecteur. Déjà qu'il y avait deux mois il n'avait pas supporté qu'Asphodèle puisse avoir un rendez vous alors qu'elle n'était rien pour lui, elle s'imaginait assez bien sa réaction quand il s'agissait de sa soeur. Il devait être dans tous ses états.

Elle prit un plateau et monta les escaliers avec l'intention de rejoindre William dans la chambre mais, comme elle passait devant la chambre de Willara, elle entendit sangloter. Asphodèle n'était pas une fille sans coeur, du moins pas avec tout le monde. Elle frappa trois petits coup discrets à la porte et entra.
Elle ne ressortit qu'un moment après avec l'idée qu'elle avait bien fait d'aller discuter un peu avec la soeur de Will.

Elle refermait tout juste la porte quand elle entendit un cri. C'était la voix de Will. Asphodèle se précipita, et prenant à peine le temps de passer sa main sur l'intérupteur, elle alluma la lumière.

Cette espèce de fille, cette GISELE, était pendu à la fermeture éclair du jean de Will qui était torse nu. Sans même chercher à comprendre, la métisse se planta dans l'encadrure de la porte, l'améthyste de ses yeux s'enflamma, lançant des endoloris et autres menaces pire encore. On aurait dit une lionne ou une panthère qui a surpris un intrus sur son territoire! Si Gisèle ne dégageait pas tout de suite elle allait finir en descente de lit. Asphodèle était furieuse. Elle avança vers Will, de plus en plus terrifiante. La rouquine lacha le pantalon de William. On aurait dit qu'elle se tassait sur place. Asphodèle la regardait de toute sa hauteur, d'un oeil mauvais et noir. Elle n'eut même pas besoin d'en dire plus, l'autre se sauva avec son short à coeur rose ridicule.

Asphodèle ne la regarda même pas sortir. Elle ferma les yeux pour se calmer elle aussi. Puis se tourna vers Will qu'elle n'osait pas toucher de peur qu'il se sente pris pour un objet! Il avait déjà eu a subir les assaults de l'autre nymphomane, il n'avait peut être plus envie d'être toucher, surtout avec cette histoire de Byron en plus.

Elle passa quand même sa main sur le bras de Will, mais c'était un geste
qui se voulait plus réconfortant qu'autre chose mais pas non plus ridiculement protecteur. C'était juste un geste tendre.
Elle le regarda, retirant sa main avant de se faire incendier, et leva sur lui un regard presque timide, rien à voir avec la lionne qui avait jeté Gisèle de la chambre l'instant d'avant. Elle ne voulait pas qu'il ait l'impression qu'elle était possessive. Ce n'était même pas ça d'ailleurs.
LILY-Est-ce que ça va?

Elle n'avait rien trouvé de mieux à dire que ça. C'était vraiment ridicule, elle regarda ses pieds puis, allez savoir ce qui lui prenait tout à coup, elle osa, pour la première fois depuis qu'elle le connaissait, prendre sa main dans les siennes.
Il avait la peau douce et chaude (mais ça elle le savait déjà). C'était bizarre la sensation que ça lui faisait de faire ça. Il lui avait presque fallu plus de courage pour faire ça que pour l'embrasser. Elle eut un petit rire doux comme elle reprenait le dessus sur son excès d'émotion.

LILY- Tu veux toujours de moi ou tu préfères qu'on te laisse respirer un peu? Parce que tu sais Gusdorv et son traité de philosophie n'attendent que moi si tu veux être tranquille...

Elle avait dit ça sur le ton de l'humour et elle le pensait vraiment. Elle comprendrait si il avait besoin de souffler même si à la base elle était venu le réconforter. Elle lui déposa un baiser sur la joue prête à aller se coucher dans sa chambre toute seule (ce qui n'était pas arrivé depuis des lustres) puisqu'il allait sûrement le lui demander d'une seconde à l'autre.

Bonjour Mademoisselle dit-il d’un air très courtois.

LILY- Bonjour

Asphodèle leva les yeux vers lui, un sourire aux lèvres. Alors il n’avait pas disparu finalement ! Il tomba sur les genoux et se pencha pour lui faire la bise. Pas la bise à la mode française mais de vrais baisers distingués et posés délicatement sur les joues.
Petit à petit, Will se rapprochait de sa bouche et il finit par l’embrasser… et Asphodèle ne s’en défendit d’abord pas. Elle en avait tellement envie…c’était si bon…il embrassait toujours si bien c’était un pur plaisir . Asphodèle se laissa presque allonger dans l’herbe. Son livre s’était refermé et était tombé à côté d’elle. Elle posa sa main sur la chemise de Will, remontant doucement jusqu’au torse du jeune homme. Elle le repoussa doucement, sans violence. A contre cœur.
Elle le voulait mais pas comme ça. Pas tant qu’elle ne serait pas sûre qu’il avait fini de la prendre pour un jouet ou un truc dans ce goût, un défi… Elle avait encore le baiser avec Arya en tête. Ce dernier lui avait fait décider qu’entre elle et Will il y aurait au mieux de l’amitié. Peu importe ce qu’elle ressentait. Il n’était pas question qu’elle tombe dans le panneau et qu’elle souffre !
Elle le regarde, troublée, un petit sillon désapprobateur c’est creusé entre ses sourcils légèrement froncés.

IRRISISTIBLE -Ecoute….je suis vraiment désolé
LILY- Ouais ! Moi aussi.’

Elle avait dit ça d’un ton reproche. Elle le regarda s’éloigner prête à reprendre sa lecture, blasée.
Mais finalement la discussion n’était pas terminée.

IRRISISTIBLE -En fait non J’suis pas désolé si s’était à refaire je ferais pareil !

Asphodèle se prit cette réplique d’écorché vif en pleine face. Au moins il était honnête. Elle ne s’était toujours pas levée. Il était là devant elle au comble de la rage ou quelque chose qui y ressemblait mais elle, elle ne pouvait pas s’empêcher de remarquer à quel point l’autorité dont il faisait preuve lui allait bien.

LILY- On avait dit qu’on serait amis c’est tout », fit-elle d’une voix douce et sincère, une expression presque candide peinte sur le visage.

IRRISISTIBLE- Mais j’en peux plus, je craque là..

Il avait l’air sincèrement blessé, Asphodèle devait faire un effort exceptionnel pour ne pas détourner la tête. Si il y avait une chose qu’elle ne supportait pas c’était de voir qu’elle l’avait blessé. C’était déjà arrivé. Une fois. Elle n’aimait pas le voir souffrir c’était insupportable.

IRRISISTIBLE-Tu comprends pas qu’à chaque fois que j’te vois sourire, je n’ai qu’une envie c’est de te prendre dans Mes bras ???

*Alors fait le…prends moi dans tes bras…serre moi et dis moi que tu ne me laisseras plus jamais. Dis moi qu’il n’y aura que moi.*

Je ne sais pas intérioriser comme toi.

Il marqua une pose. La tension se relâcha peu à peu. Asphodèle continuait de l’écouter parce qu’elle savait que c’était ce dont il avait besoin, qu’elle l’écoute sans l’interrompre, jusqu’au bout.

IRRISISTIBLE – Regarde moi dans les yeux et dis moi que tu n’éprouve rien pour moi.

Elle baissa le regard puis releva les yeux sur lui.

LILY- Oui, j’éprouve quelque chose pour toi. »

Voilà. C’était fait. Elle le regardait droit dans les yeux, fière avec ce petit air d’animal sauvage piégé qui lui allait si bien.

IRRISISTIBLE - Bin où est le mal alors ?? C’est pas comme si t’avais un mari, à moins que tu ne soit marier avec CHARLY !!!

LILY- Ca c’est bas !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Elle lui lança un regard noir. Il avait vraiment été méchant. Elle détestait qu’on lui parle de Charly et il le savait très bien ! Il savait que ça la blesserait ça ne faisait aucun doute.

IRRISISTIBLE - Pourquoi tu me fuis tout le temps ???

LILY- Tu veux vraiment le savoir ?!!!!!!!

Là elle ne jouait plus du tout. Elle était furieuse et froide !

IRRISISTIBLE - Oui ! Je veux vraiment le savoir !!

Asphodèle se releva, son bouquin à la main. Elle avait le cœur amer et si ce qu’elle dit avait tout l’air d’une déclaration, la manière dont elle le dit ressemblait plus à une attaque qu’autre chose. Il lui avait vraiment fait mal. A force de jouer avec le feu, ils avaient fini par se brûler. Leur liaison dangereuse avait fini par mettre à mal Asphodèle. Comment osait-il lui parler comme ça ? Comme si elle était la seule responsable de la tournure que les choses prenaient. Il voulait savoir !! Il allait savoir !

Lily- C’est parce que je ne réponds plus de moi quand je suis avec toi ! »

De colère ses yeux c’étaient comme troublés, elle avait l’air fragile…perdue…furieuse….redoutable !
Elle tourna les talons et s’éloigna à grands pas vers la maison où elle resta enfermée dans sa chambre dont elle ne descendit que pour le dîner puis sans un mot pour William (hormis le stricte nécessaire pour ne pas paraître impolie devant la mère de celui-ci), elle retourna dans son boudoir avec toute sa rancœur finir ce bouquin qui, pour on ne sait quelle raison, lui devenait de plus en plus abominable !
***************** RP TERMINE*******************

IRRISISTIBLE - Trés bien, ce genre de truc m'arrive tout le temps

Asphodèle sourit. Ce qu'il pouvait être bête parfois! Et elle elle adorait ça.
Tu parles qu'il allait très bien. Encore cinq secondes et il ne connaissait plus son alphabet tellement il était traumatisé. Il fallait vraiment qu'elle soit...connaisseuse pour savoir ce que Will voulait dire par là.

Bon, elle a très envie de rester avec lui mais ce désir n'est peut-être pas partagé...

IRRISISTIBLE - Ah parce que je n'ai pas réussir à te prouver que je valais mieux qu'un prix nobel ? Dit-il avec un sourire faussement vexer ! On va arranger ça dit-il avec un sourire charmeur et en l'embrassant tendrement ! Il les serra contre lui tout doucement ! Désolé pour Kustrof mais il devra attendre !

Elle sourit et savoura ce baiser et ses traits d'humour dont elle raffolait en fait. Oh si il valait mieux qu'un prix nobel... il valait mieux que tout d'ailleurs surtout quand il était comme ça.

IRRISISTIBLE - Lily ?... Je savais que c'était pas toi dit-il avec un sourire franc et timide.

Il la regardait d'une façon...elle le savait déjà: elle lui faisait confiance.
Elle l'embrassa.

LILY- Parce que nous on vaut plus qu'un prix nobel...', elle ne s'arrête plus de l'embrasser, on sait comment ça va finir cette histoire là, d'ailleur une chemise vient déjà de se faire reléguer au rang de serpillière, ' on se compléte mieux que personne...'

*****************RP TERMINE******************

Asphodèle passa une petite robe chemisier rose à carreaux. Elle avait besoin de se sentir plus à l’aise. La petite engueulade avec Will lui était restée en travers de la gorge. Elle avait fini par avaler ce stupide bouquin et par le mettre au placard.
A présent, un peu calmée, elle regardait pensivement par la fenêtre. Le Soleil s’était déjà couché et les premières étoiles apparaissaient. Ça avait quelque chose d’apaisant de regarder ça. Et le silence.
La porte s’ouvrit, Asphodèle sursauta. C’était Will.
Il avait une expression sombre sur le visage. Son regard était noir. Toute douceur avait disparue du visage du jeune homme. Qu’est ce qu’il voulait encore ? Il n’en avait pas eu assez ? Fallait-il vraiment en remettre une couche ?

IRRISISTIBLE- Je suis venu te dire que je m’en vais… tes petits jeux je ne les supporte. Plus.

Elle le regarda outrée. Il y allait un peu fort….

LILY- Mes petits jeux ?!!

De quels petits jeux il parlait ?? Et elle alors ? qu’est ce qu’il croyait ? Qu’elle allait l’attendre toute sa vie ? Qu’elle ne pourrait jamais aimer que lui ? L’aimer sans rien demander en retour comme une conne ? Comme une faible ?

Non, calme-toi… Attends de voir ce qu’il a à dire Asphodèle.

IRRISISTIBLE- Oui tes petit jeux. Tu n’est qu’une hypocrite…. Tu n’arrête pas e souffler le chaud et le froid.. et les hypocrites je les évites.

Asphodèle se retint de ne pas aller lui en coller une. Une hypocrite elle ? C’était ce foutre de la gueule du monde :

LILY- Moi ! Une hypocrite ! Tout à l’heure dans le jardin tu m’as demandé où était le mal…Où est le mal ?!!!!!!!!!!!!!!!!! Tu veux le savoir ?!!!!!!!!!!Le mal c’est qu’à chaque fois qu’il se passe quelque chose entre nous, il me suffit de fermer les yeux et de les rouvrir l’instant d’après pour te trouver dans les bras d’une autre ! Le mal c’est que tu es dingue d’Arya, que tu te fous de moi à longueur de temps !!! Je ne suis qu’un bouche trou pour toi ! Il suffit qu’Arya ne soit pas là et hop…tu réapparais dans ma vie. !!Tu n’en à rien à foutre de savoir ce que ça me fait de te voir partir et revenir sans cesse ! Le mal, c’est que tu m’ai invitée à venir chez toi et que j’ai dit oui, parce que je suis vraiment trop conne, parce que je ne sais pas ce que j’imaginai…que tu pouvais être fidèle peut-être !!!!!!!!!!!!!!!! Le mal c’est que pendant une minute j’ai cru que tu pouvais m’aimer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Voilà ! ça faisait du bien de cracher son venin une bonne fois pour toute. La jeune fille avait le souffle court ! Cette tirade l’avait fatiguée, elle tourna le dos à Will, faisant mine de regarder par la fenêtre. Comme chaque fois qu’il réussissait à la mettre en colère, elle avait dit des choses on ne peut plus vraies sans se soucier de ce qu’il en penserait. Elle les lui avait balancées à la gueule en espérant qu’il s’étouffe avec ce qu’elle venait de lui dire ! Et c’était tout. Rien à carrer qu’il ait ou pas quelque chose à répondre. Trop hors d’elle pour avoir envie de l’écouter !

IRRISISTIBLE - C’est pas Arya que j’ai invitée pour les vacances !! Tu es loin d’être conne par contre tu réfléchis beaucoup trop ! Tu m’as dit l’autre fois à la salle sur demande que tu te réservais pour le grand amour ! Eh bin voilà il est devant toi ! Et toi tu va le laisser filer à cause de mes stupides erreurs de jeunesse ? On est bien baisés là !!!

Il laissa un petit silence puis s’apprêta à sortir. Alors ça y est ? Ils avaient finis de gueuler ?
Asphodèle le regarda. Elle avait tellement peur d’être encore abandonnée qu’elle essayait de le pousser à le faire. Au moins elle aurait maîtrisé la situation. Elle l’aurait choisie. Elle ne serait pas si surprise. C’était ça qu’elle faisait depuis le début avec lui et elle ne s’en rendait compte que maintenant. Par ailleurs, elle commençait à comprendre ce William qui se cachait derrière celui que tout le monde voyait. Du moins elle pensait commencer à comprendre cette façon qu’il avait de se conduire avec elle. Et peu importait d’ailleurs qu’elle ait bien compris ou pas, ce qui lui importait c’était que ça ne se finisse pas comme ça entre eux.

«LILY- J’ai pas envie qu’on se quitte fâchés comme ça », sa voix se fait plus douce. Elle est calmée pour de bon cette fois. Elle s’approche de lui et pose la main sur son avant-bras pour le retenir comme il pose déjà la main sur la poignée de la porte, « Attends ».

Toujours sans lever les yeux sur lui, elle glissa sa main jusqu’à la porte, lui ne se poussa pas, et elle fit tourner doucement la clé. Deux tours. S’il l’avait voulu, il n’aurait eu qu’à passer son bras autour d’elle pour la tenir serrée contre lui.
Elle leva les yeux sur lui. Leur dispute lui avait donné un peu de fièvre mais ce n’est pas ça qui la poussa à faire ce qu’elle fit. Elle posa ses mains sur la ceinture de Will, comme pour prendre appui, et se hissa sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres. Il la laissa faire toujours aussi froid au début. Il ne lui rendit même pas son baiser. Mais elle ne lâcha pas pour autant. Il voulait qu’elle lui montre combien elle avait envie de lui, qu’elle était prête à oublier tout s’il était vraiment ce qu’il prétendait ? Qu’elle lui faisait confiance ?
Le baiser d’Asphodèle se fit plus passionné quand enfin Will se décida d’abandonner sa froideur. Enfin elle re-goûtait à cette caresse délicieuse dont elle avait tout le temps envie et depuis longtemps maintenant.
Elle était prête maintenant.
Plus de questions, d’excuses, de faux semblants…. Elle lui fila entre les doigts dès qu’elle put. Il ne la laissait pas faire au début, il l’entourait de ses bras, la caressait et la maintenait de ses mains. Et c’était rassurant.

Asphodèle se recula un peu de lui. Sans le quitter des yeux. Will la regardait l’air de se demander ce qu’elle foutait, est-ce qu’elle allait encore lui faire faux bond ? Non, elle allait se donner. Tout simplement.
Assise sur le bord de son lit aux draps blancs, elle fit sauter un à un les boutons de pression de sa petite robe chemisier. Les yeux toujours sur Will. Elle n’avait rien d’une femme fatale, elle était juste là, naturelle, presque innocente. Sous sa robe, ses dessous rouge bordeaux la dessinaient très avantageusement mais elle n’en avait pas conscience. Elle attendait seulement qu’il vienne….