Visite d'un membre du Ministère de la magie

Kaitz entendit les coups frappés à la porte il était profondément endormi, paresseusement emmitouflé dans ses couvertures. Il émet un grognement de mécontentement, mais il a toujours dit à ses élèves qu'il était disponible quand ils le voulaient. Mais c'était peut-être un professeur... ou Less. Si c'était Less, il devait se lever. D'ailleurs, au moment où il se convainc de se lever, son réveille matin se met à sonner. Il grogne encore une fois et se lève pour de bon. Il est l'heure de toute façon. Toutes ces réflexions ont du prendre moins d'une minute, mais quand on dort et que quelqu'un nous réveille, surtout si on a pas envie, le temps semble si long.

C'est donc seulement vêtu d'un pantalon usé de pyjama (très usé, y a des trous à des endroits stratégiques) à motif de souris grise, cadeau qui date d'au moins 10 ans de Muelle, qu'il ouvre la porte toute grande. Il s'était presque fait à l'idée d'y voir Less, qu'il esquisse une petite moue de déception. Il se gratte la tête, visiblement pas tout à fait réveillé.

- Oui ? On se connaît ? questionne-t-il la voix encore endormie. Moi c'est Harkaitz Rocstone, dit-il avec un sourire morphique.

Il n'avait jamais vu ce type, ce n'était certainement pas un professeur, il le saurait. C'était pas plus un employé, pour sûr. Il n'était pas en état de comprendre quoi que ce soit pour l'instant. Il fronce les sourcils et se pousse de devant l'entrée. L'homme n'a même pas eu le temps de parler.

- Entrez et venez vous asseoir. Si vous n'êtes pas trop pressé, j'prendrais bien un café bien fort. Vous en voulez un ?

Il ne lui laisse qu'à peine le temps de dire oui, quoiqu'il a peut-être décliné l'invitation, mais peu importe, il allait préparer le café et ensuite lui redemander. Avant de disparaître derrière une minuscule porte qui semble plus à une porte de placard, il lui dit :

- Faites comme chez vous. !

Il réapparaît quelques minutes plus tard, toujours en pyjama, mais l'air plus réveillé. Il pose sa tasse sur le bureau, en glisse une vers l'homme, et se laisse tomber dans son fauteuil. Il prend une première gorgée de son café et semble satisfait. Là seulement, il s'adresse à l'homme.

- Je vous écoute. Que puis-je faire pour vous ?

David regarda l'individu qui venait de lui ouvrir la porte, il le visionna de haut en bas. Il était vétu d'un pyjama et avait les yeux complètement endormis, apparemment David venait de le reveiller, il voulut partir pour revenir un peu plus tard mais vu les rendez-vous qu'ils avaient au Ministère de la Magie, il ne pourrait se permettre. IL entendit à ce moment là à l'autre bout du couloir, des chuchotement, qui devait sans doute être des élèves de l'école, il jeta un vif regard puis se retourna sur Harkaitz. Lorsqu'il il lui dit "On se connait", il fit les gros yeux, ce mec devait complètement être taré, puis il lui proposa d'entrer, ce que David accepta volontier même si cela était un peu à contre coeur.
Il s'asseya sur un petit fauteuil puis vit Harkaitz se diriger vers une pièce à coté de son bureau. ILa ttendit là un moment en regardant le décor de très près, tout en faisant des soupirs. Un professeur avait-il un meilleur confort qu'un membre du ministère de la magie, apparemment à ce que voyait David, il semblerait bien.

Lorsque Harkaitz revint, son visage parasssiat un peu plus clair ce qui rassura peu David. Il mit ses mains sur son bureau et se raccorda la voix en émettant un son pour dégager son chat de la gorges.

Bonjour Monsieur!! un sourire un peu forcé, je venais vous voir car il se trouve que le centre de Transplanage du Ministère de la Magie vient d'ouvrir ses portes et heu....... en remuant ses doigts il se trouve que c'est moi qui m'en occuperais, je suis le nouveau moniteur de transplanage, et je me suis déplacé jusqu'ici afin de proposer aux élèves de 7ième année, que ce soit de n'importe quelle maison, de venir passer leur permis.

David prit sa petite valise et sortit un petit formulaire, il y avait inscrit dessus tout le déroulement du programme ainsi que les coût, il le tendit à Harkaitz et se redressa sur son siège. IL voulut attendre sa réaction avant d'entamer un autre point mais il ne put s'empecher de réouvrir sa voix.

Bien que Mademoiselle Mikomi Tenshi soit absente pour le moment, je tenais à m'adresser à vous et j'espère que cette information sera communiqué aux élèves interessés!! il respira un moment et reprit
Le ministère de la magie a tenu compte de la difficulté financière de certains parents d'élèves de cette école, c'est pour cela que nos prix ne sont pas excessifs!!

Cette fois ci, il conclut de se taire et de laisser Harkaitz réfléchir à tout sa, il le fixa un moment essayant de repérer une expression se dessiner sur son visage.

Si vous souhaitez me poser des questions, allez-y, je vous répondrai

Quelle idée d'une visite ministérielle si tôt la matin. Ça ne pouvait qu'être une manigance pour faire accepter n'importe quoi par ceux qui viennent à peine de se réveiller et qui n'ont pas encore les idées claires. Mais il était hors de question que Kaitz se laisse avoir... enfin, pas par un homme, ça c'était certain. Le mieux à faire était de s'arranger pour que le type parle et parle longtemps. Ainsi, il aurait le temps de se réveiller comme il faut. Il affecte un air attentif, les doigts enroulé autour de sa tasse, les cheveux en désordre. Pourtant, un léger vague dans le regard fait douter.

Cependant, si Kaitz n'est pas totalement attentif, il saisit tout de même quelques mots au vol. Cependant, ce n'est pas assez pour qu'il saisisse totalement ce que l'homme... moniteur de transplanage a dit. Heureusement, il lui tend un parchemin et il le lit. En fait, il prend énormément de temps à le lire. Il semble lire la moindre lettre, le moindre espace. Puis le moniteur se remet à parler. Cette fois, il l'écoute attentivement, surtout parce qu'il a entendu le prénom de Mikomi. Cependant, ça ne lui donne aucune information sur le directrice. Par contre, tous les mots entendu distraitement quelques minutes plus tôt s'ordonnent dans sa tête pour former un discours compréhensible.

S'il avait bien comprit, l'homme venait lui demander de distribuer le formulaire d'inscription aux cours de transplanage à tous les élèves de 7e année. En regardant le formulaire de plus près, Kaitz remarque qu'en effet, les prix ont été révisés. C'était un peu plus acceptable pour avoir le droit et surtout la capacité de transplaner. Les prix exorbitant des dernières années étaient scandaleux.

- En effet, les prix ont été révisés. C'est un peu plus acceptable pour avoir le droit et surtout la capacité de transplaner. Les prix exorbitant des dernières années étaient scandaleux, répète-t-il à voix haute.

Visiblement, Kaitz était au courant. Bah quoi, il avait un poste de direction, il devait savoir certaines choses, même s'il ne resterait pas en place des années. C'était pas pour rien qu,il avait passé des heures à parcourir cette maudite paperasse. Tant qu'à faire quelque chose, mieux valait le faire du mieux qu'il le pouvait. Il ne supporterait pas de toute façon de redonner sa place à Mikomi avec une tonne de trucs qui n'ont pas été fait.

- Nous sommes en juillet, nous devons normalement envoyer la paperasse aux élèves début août. Je ne crois pas que ce sera difficile d'y joindre ce formulaire, un de plus un de moins, les parents n'en sont pas à un près...

Il parcourt encore une fois le formulaire, question de bien l'avoir en tête. Tout lui semble en bonne et due forme. Par contre, il est certain qu'une information cruciale lui manque... qu'est-ce que c'est... Ah, si ! Il relève brusquement les yeux du formulaire.

- Oui, j'ai peut-être une question. Vous êtes monsieur... ?

Très à l'aise avec cette visite ministérielle, même s'il est toujours en tenue de nuit, ce qui se résume à pas grand chose, il dévisage l'homme, un peu comme s'il s'en méfiait, mais au fond, il n'en était rien. Visiblement, ce moniteur de transplanage est tous frais à ce poste. Il a encore la motivation de la nouveauté, son ton est enthousiaste, ce qui plait à Kaitz.

Le chemin des écoliers que ça s’appelait… Samuelle, facétieuse et fidèle à sa personnalité, lui avait fait faire le grand tour… Ils avaient même brièvement visité les cuisines… La balade fut particulièrement longue, lorsque finalement le duo parvint au cinquième étage. La porte était ouverte. Sam passa devant, après tout, le MONsieur très important du ministère devait certainement s’attendre à être annoncé tel qu’il se doit…

« Kaitz? » fit la fantôme en pénétrant dans le bureau sans même frapper. Après tout, comment l’aurait-elle pu… Pointant quelque chose du pouce derrière son dos. « Il y a un autre gus du ministère qui veux te voir… »

Sam se retourna alors pour gratifier le comte d’un grand sourire en tranche de courge. « Il a été TRÈS aimable avec moi! » fit-elle en se dirigeant vers une chaise pour s’avachir dessus… Évidemment qu’elle avait l’intention de rester… Surtout si c’était confidentiel!

Il venait de demander à l'homme devant lui qui il était qu'il entend la voix de Muelle, avant de la voir, le prévenir qu'un autre monsieur du Ministère voulait le voir. Il hoche la tête. Avoir su que c'était la journée des visites ministérielles, il aurait mis son réveil-matin plus tôt et il aurait prit le temps de s'habiller.

- B'jour Muelle. C'est la journée officielle des visites à Poudlard ? Pourquoi personne ne m'a prévenu ?

Mais bon, entre Muelle presque en pyjama et lui à moitié habillé, les deux messieurs du Ministère avaient de quoi être déstabilisé. Ça équilibrait l'équilibre avec Kaitz qui n'était pas tout à fait certain d'être réveillé pour subir les assauts de deux membres du ministères.

- Bien alors... hum... euh... prenez place... hum... monsieur... ? Nous en étions aux présentations avec monsieur... ?

Mais bon, Kaitz aurait pu être, ou du moins paraître, parfaitement à l'aise vêtu d'un tutu rose et de collants turquoises. C'était l'un de ses talents, d'être si sûr de lui, ou du moins, le faire croire. Voir Muelle s'installer confortablement, avec visiblement l'intention de s'incruster, il se rassure en se disant qu'elle a toujours été très matinale, donc elle doit être parfaitement réveillée, elle aura donc l'occasion d,intervenir s'il se fait bêtement avoir. Il savait que Muelle aimait bien le faire passer pour un idiot, mais qu'elle s'assurerait évidemment que ce soit flagrant et non subtile.



[HJ : Bah... euh... j'pouvais pas faire grand chose de plus...]

Cet Istari lui plaisait de plus en plus… Voilà un ministre qui irait loin ou elle n’y connaissait rien! Sam repoussa son siège pour se placer légèrement et en retrait des deux hommes du ministère. Elle s’avachit un peu plus confortablement sur sa chaise, croisant ses mains sur son estomac, impatiente de voir comment Kaitz allait s’en sortir. « B-a-r-a-t-i-n-e-u-r et p-r-é-t-e-n-t-i-e-u-x » articulait distinctement et en silence une Samuelle qui semblait avoir avalé une banane de travers tant son sourire était large. Oh si, il lui plaisait! Elle le reconduirait même peut-être en lui épargnant les serres...

Si « Monsieur Rocstone» lui sied à merveille, dans cette tenue, le « Professeur Rocstone » sonne étrange. Tiens, Istari de Menessi. Ce nom ne lui était pas étranger. Se disant dirigeant du DACOM, Kaitz se dit qu'il a sans doute lu son nom dans les journaux. Sa première impression fut de penser que l'image qu'il s'en faisait mentalement était bien différente de l'homme... du jeune homme devant lui. Visiblement, ce De Menessi aurait préféré discuter avec Mikomi. Il allait être terriblement déçu.

- Malheureusement, Mademoiselle Tenshi est effectivement absente pour une durée indéterminée. Je croyais bien que le ministère allait se tenir au courant, elle n'est pas absente depuis hier. Monsieur, dit-il en désignant David dont il ne sait pas encore le nom, semblait être au parfum. Mais bon, si certaines informations se diffusent par le haut, d'autres diffusent par le bas. Que puis-je pour vous ? Oh, je vous ai offert du café ? Une tasse de café se remplit instantanément de café noir, bien noir et fumant, tout juste devant Istari. à moins que vous ne préfériez un thé ?

Kaitz, de plus en plus à l'aise et réveillé se cale confortablement dans son fauteuil. Une visite ministérielle n'était pas vraiment source de stress, se dit-il. Il essaie de garder son sérieux, mais un sourire en coin reste visible. Muelle ne faisait décidément tout pour le faire rire. Ou peut-être était-ce inconscient. Le sourire de Muelle était contagieux, il fallait résister !

[HJ : J'ai trop eu de mal à saisir « anégdote » ]


Kaitz hausse un sourcil et lance un regard interrogatif à l'autre délégué du Ministère. Il était étrange cet Istari De Menessi... c'était peut-être la hiérarchie... il ne devait pas oublier de demander à Muelle de le cogner si la direction lui montait à la tête. Oh, non, c'est vrai, Muelle ne pouvait plus cogner... mais oh, il avait confiance, elle trouverait un moyen inimaginable pour le lui rappeler... et avec un plaisir malsain...

En entendant son nom, il adresse un sourire trop franc pour l'être au dirigeant du DACOM. Tiens, c'était pas une bête idée qu'il propose. Ça pouvait se faire, et plutôt aisément. C'était même une excellente idée.

-Trop de 7e année n'ont encore aucune idée de ce qu'ils veulent faire après Poudlard. Ça pourrait être une façon des les aider à choisir. Oui, j'en dis que c'est une excellente idée !

Lui-même à cette époque, n'avait pas su. Lui par contre, il avait eu la chance de ne rien choisir et de voyager pour apprendre. Il n'avait aucune diplôme, sauf celui de Poudlard, aucun certificat attestant de ses compétences, mais il les possédait et il les perfectionnait sans arrêt. Il avait eu de la chance, vraiment beaucoup de chance. Kaitz était un homme chanceux.

Les yeux plissés, les doigts croisés sur sa tasse, sa respiration régulière, du moins si on se fie au soulèvement chronométré de ses côtes, Kaitz réfléchissait. Kaitz, bien que habitué à se retrouver avec des adultes, appréciait aussi les ados, surtout ceux qui aimaient apprendre et ceux qui avaient un potentiel. Il en avait détecté plusieurs l'an dernier quand il était professeur de DCFM. Était-il en train de se découvrir un attachement pour les jeunes ? C'était bien possible. On les refoulait souvent, pourtant, il était bien placé pour savoir quel potentiel pouvait cacher le plus timide des gamins.

- Peut-être serait-il judicieux de faire partager cette idée avec d'autres départements du Ministère pour que chacun des métiers y soit représenté ? Je suis certain que ça pourrait être favorable aux jeunes, s'enthousiasme-t-il !

Il y réfléchit encore quelques secondes, puis fronce les sourcils.

- Vous êtes certain que vous voulez une salle de cours désaffecté ?

Un sourcil haussé, il dévisage le dirigeant du DACOM.

- Nous ne pourrions pas plutôt prendre la salle de cours de DCFM, qui est vaste. S'il n'y a pas de cours au moment où vous voudrez faire donner votre conférence, ce serait le local le plus adéquat. Enfin, si avoir une classe désaffecté est important pour faire briller le métier d'Oubliators, je veux bien faire virer quelques Épouvantards, mais les rats vont pas apprécier... ni les colonies de Boursouf...

Istari écouta attentivement les réponses du dénommé Rocstone, et il fut ravi de s'apercevoir que sur le principe, leurs avis convergaient parfaitement. Le dirigeant du collège Poudlard proposa même de fournir la classe de Défense contre les Forces du Mal pour mener à bien l'opération. Is' ne s'attendait pas à une telle ouverture, mais il fut manifestement enchanté de la porposition. Un sourir s'esquissa sur ses traits auparavant trop sérieux, puis enfin, il reprit la parole.

- Ce que vous me proposer est tout bonnement merveilleux, et il va de soit que la salle de Défense contre les Forces du Mal convient parfaitement dans le cadre de ce projet.

Is marqua une courte pause, mais ne s'en tint pas à si peu.

- Quant aux autres départements, je suis persuadé qu'ils seront ravis de participer, et je me ferais un plaisir d'ouvrir une commission d'enquête sur le projet "Recrutement au collège Poudlard". Néanmoins, il s'avérerait préférable pour mes services d'avoir déjà à leur disposition un temps soit peut d'expérience pour argumenter sur les bienfaits de la méthode.

C'est la raison pour laquelle d'ailleurs je me présente seul à vous aujourd'hui, sans m'honorer de la compagnie de mes collègues.

... Je suis dans tout les cas enchanté de constater que nos avis se rejoignent parfaitement.

L'aristocrate tira de sa robe de sorcier, éléguante mais sobre, sa baguette magique, avec laquelle il traça un symbole complexe dans le vide, avant de finalement articuler une formule dont la prononciation était plus qu'étrange. Dans une assourdissante détonnation, accompagnée d'un nuage de fumée, se matérialisa sur le bureau un dossiers épais qui portait comme intitulé l'expression "Projet de Recrutement à la source, DACOM, réf. adjorka 125 c). " Istari rangea sa baguette magique.

- Dans ces documents figure l'essentiel du projet. Il va de soit que vous êtes invité à en prendre connaissance et à y apporter les modifications que vous jugerez nécessaires.

En ce qui me concerne, je reste à votre disposition...

Il tira d'une poche intérieur de ses vêtements une carte de visite, qu'il tendit à Harkaitz.

-... Voici d'ailleurs ma carte. Vous pourrez me joindre par hibou une fois le projet réalisable, et je me ferai un plaisir de me déplacer à Poudlard dans le cadre de diverses conférences au cous de l'année.

Je profiterai des prochains jours pour pallabrer avec les autres Ministres du bienfondé d'une telle opération.

Si tout est clair... , je pense que nous pourrons en rester là. Merci pour votre hospitalité Monsieur Rocstone, et je me fais un plaisir de collaborer avec vous de par le futur.

Istari se leva avec une vivacité surprenante, et il tendit sa main au Directeur Ad Interim.

-J'y pense...

Une nouvelle détonantion retentit, et une enveloppe apparut dans la main tendue du Ministre.

- La lettre d'approbation de Dame Shakespeare, rédigée de sa main alors qu'elle était ministre de la magie...

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A la Direction du Collège Poudlard,
Madame la Directrice,
Madame la Sous-Directrice,

Par le présent message, j'ai le plaisir de vous informer de mon intention de me rendre dans votre établissement, dans le cadre des journées de sensibiliations au monde professionnel sorcier. Le but de ma venue s'inscrit dans une perspective d'élargissement des horizons professionnels des élèves de l'école. J'aimerais à cette occasion leur inculquer les différents débouchés, tous prometteurs, vers lesquels le Département des Accidents et Catastrophes d'Ordre Magique peut les orienter.

J'aurais donc aimer pouvoir m'établir dans une salle désafectée de l'école, afin d'exposer la situation aux élèves interessés. Naturellement, cette démarche concerne essentiellements les étudiants du second cycle, j'entends par là, ceux qui se trouvent entre la 5ième et la 7ième année d'enseignement. Il va de soit cependant que je resterais ouvert à toute question, remarque, ou intérêt émanant des plus jeunes.

En espérant cette démarche réalisable et à même de porter ses fruits,
je vous présente, Madame la Directrice, Madame la Sous-Directrice, l'expression de mes salutations les meilleures.

Istari de Menessi,
Ministre du Département des Accidents et Catastrophes Magiques.

NB: Je tiens à souligner que cette demande a été explicitement exposée à Madame Amy Shakespeare, Ministre de la Magie, qui l'a approuvée.
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Hj cf. https://mefaits-accomplis.forumactif.fr/viewtopic.forum?t=1259 Hj

Kaitz écoute avec intérêt ce que raconte le directeur du DACOM. Il grimace cependant en voyant l'immense dossier qui s'y accompagne. Il était de notoriété publique, enfin... de notoriété presque publique que Kaitz détestait la paperasse. Même à l'époque de sa scolarité, il détestait la paperasse. Combien de fois Silence ou Less avait rempli pour lui ses papiers ? D'incalculables fois. Même les travaux d'équipe, il évitait au possible de fouiller dans les bouquins, préférant même faire les travaux pratiques seuls, voir les exposés oraux (ce qu'il a toujours réussit à merveille), en échange de ne pas faire l'écrit et les recherches. C'était pour lui un calvaire... et devoir lire tout ça lui donna envie de changer d'idée. Cependant, il affecte une mine intéressée et passe la main sur les documents.

- Hum... moui, moui, bien. Oui, j'en ferai la... hum... lecture... de ces documents...

Était-ce vraiment nécessaire de lire tout ça ? Un arrangement verbale ne suffisait pas ? C'était pourtant facile. On déterminait une date, un conférencier, et voilà, le tour était joué. En quoi ça requérait autant de paperasse ? Enfin... s'il le fallait... il trouverait bien à l'éviter au possible.

De Menessi lui tend sa carte. Kaitz s'avance sur son fauteuil pour la saisir. Il lui jette un oeil et hoche la tête.

- Je n'y manquerai pas monsieur De Menessi. D'ailleurs, je vais vous contacter rapidement, question que vous soyez au courant des dates où nous pourrions accueillir les représentants de chacun des corps de métiers du Ministère. J'inviterai aussi formellement, au nom de l'école, les directeurs de chacun des départements à nous libérer un de leurs employés. Évidemment, si vous en leur avez glissé un mot, le tout se fera plus rapidement, et ce sera tant mieux pour les jeunes. Je suis d'avis à ce que ces conférences se fassent dès le début de l'année. En octobre de préférence. Oui, vous aurez bientôt de mes nouvelles, monsieur.

De Menessi se lève, puis lui tend un parchemin, le décrivant comme une approbation de l'ex-ministre de la magie, maintenant directrice de Serpentard. D'ailleurs, en se remémorant ce fait, Kaitz sentit un immense soulagement le submerger. Voilà un excellent moyen de pouvoir faire tout ça sans se prendre la tête. Il n'aurait peut-être pas à se taper la lecture de tous ces dossiers ! Qui d'autre pouvait être mieux placée qu'elle pour pouvoir lui dire quelles ficelles tirer pour que sa demande soit traitée sans tarder ?

- Ou, Miss Shakespeare. Elle est maintenant membre du personnel de Poudlard. Si l'idée lui plaît toujours, elle pourra toujours en prendre la responsabilité.

D'ailleurs, il ne connaissait que peur la Shakespeare... c'était l'occasion ou jamais de faire connaissance avec elle. Kaits se lève de son fauteuil et passe devant son bureau. L'effet de voir un directeur en costume chic et l'autre en bas de pyjama est saisissant. Le moniteur de transplanage ne pourra qu'en garder un souvenir cocasse. Kaitz tend la main à Istari De Menessi, d'un air qui se veut nonchalamment solennel.

- Monsieur De Menessi, le plaisir de faire affaire avec vous sera tout aussi grand. C'est rassurant de voir que le Ministère se soucie des jeunes qui seront la prochaine génération à la tête de notre institution.

Kaitz du se retenir pour ne pas jeter un oeil à Muelle. La voir avec son immense sourire, ce qui devait être le cas, ne ferait que le faire éclater de rire et il perdrait la crédibilité dont il a réussit à se vêtir depuis l'entrée des deux visiteurs ministériels. Et ce malgré qu'il soit en pyjama à motif de souris grises. C'était bien pour ça les jeunes au Ministères, ça empêchait les vieux d'oublier qu'ils avaient aussi été jeunes y a plus ou moins longtemps. À regarder Istari, Kaitz eut soudainement comme questionnement à savoir depuis combien de temps ce jeune directeur avait quitté l'école. Il lui parut soudainement plus jeune qu'il n'en avait eu l'air au départ. C'était peut-être parce qu,il avait perdu cet air sérieux et aigris qui seyait si bien aux directeurs.

La porte du bureau d'Harkaitz Rockstone s'ouvre silencieusement. La baguette entre els dents, Lareless fait léviter un plat contenant deux déjeuners, rôties, deux bols de céréales enfantines moldues appelées froot loops et une généreuse portion de cretons canadiens. Le tout avec deux cafés fumants et une pinte de lait.

Harr kaitz! he suis 'enue 'omme 'om'enu

Articule t elle péniblement, la baguette dans la bouche. Elle fait déposer le déjeuner droit sur l'immense dossier D'Istari qui occupe la majeure partie du bureau lui semble til. Une fois cela fait, elle reprend sa baguette et la range à sa ceinture. Sur ses béquilles, elle entre, un dossier sous le bras...

Mais elle n'a pas le temp de placer un mot. Son ami la devance

vous voyez le power que j'ai ? Même les profs me servent le petit déjeuner

Elle remarque alors seulement les deux envoyés du ministère. Du coin de l'oeil, elle voit l'immense sourire à la Chester de Muelle. Se retenant pour ne pas rire, elle relève la tête fièrement, fait mine de jouer le jeu. Malgré ses béquilles, sa démarche reste féline et provocante sous la robe de professeur.

Directeur.. désolée de vous déranger. Je reviendrai cet après-midi pour que nous finalisions le dossier.

S'avanceant, elle pose le dossier sur le bureau, les fesses a hauteurs des visages des desux jeunes hommes. Le regard qui fixe Kaitz lui demande clairement mais silencieusement, l'identité du gamin (Is')et du jeune homme (prof de transplanage)

Elle n'a pas consience de la position provocante qu'elle a .

Hj L'histoire de la position provocante, je ne peux pas la prendre en compte, puisqu'il est clairement stipulé dans mon dernier message qu'Istari se lève pour serrer la main du directeur ad interim de l'école. Conclusion: le postérieur de ton personnage reste à la hauteur conventionnel, et ne gêne personne. C'est quoi ces idées de vouloir pêter plus haut que son cul? Hj

Au moment où le Directeur du DACOM comptait finaliser son entretien, une nouvelle personnalité fit son apparition dans le bureau du Professeur Harkaitz Rocstone, une femme à l'allure plutôt étrange, qui n'inspira guère confiance au politicien. D'un coup d'oeil désaprobateur, il constata que la sorcière mordait sa baguette lorsqu'elle était apparue dans l'encadrure de la porte. Un geste profondément vulgaire, qui dérogeait dans tout les cas à la bienséance.

***Comment pratiquer la magie en usant de sa bouche pour maintenir la baguette en position? Même des béquilles n'autorisent pas un tel acte... c'est ridicule et dégradant pour le statut de magicien. Qui est cette femme au juste..., qui ne se présente même pas aux inconnus?!***


Lorsque la sorcière s'imposa au directeur alors qu'Istari n'avait pas conclu ses salutations, il s'en fallu de peu pour que l'aristocrate n'use pas de magie pour remettre à sa place l'effrontée. Il avait en horreur ses manières.

D'un mouvement parfaitement calculé, il devança à nouveau cette femme étrange, avant de déclarer:

- Monsieur le Directeur..., je vous souhaite la journée la plus agréable qu'il soit... Aurevoir...

Ensuite, Is' se retourna vers celle qui se prénommait en fait Lareless. Lorsqu'il croisa son regard, il put y découvrir le fil de ses pensées, et d'un simple coup d'oeil, il comprit quelle était l'interrogation de la magicienne. D'une voix particulièrement tranchante, il s'autorisa un conseil à l'attention de l'individue.

- Sachez que la manière usuelle et la plus communément appréciée pour connaitre l'identité d'un inconnu, c'est encore de s'adresser directement à lui, plutôt que d'interroger un tiers par des non-dits. La politesse aurait prescrit que vous décliniez votre identité en entrant ici, mais manifestemenet, vous semblez, madame, dépourvu de tout talent en la matière.

C'est hélas ce que je constate. Je vais néanmoins répondre à cette question qui vous turlupine, simplement pour vous illustrer ce que politesse signifie.

Istari de Menessi, Ministre du DACOM, 20 ans. Jeune? Certainement... mais mieux vaut-il être jeune et compétent qu'âgé et inapte à la fonction.

Par là, le comte faisait directement allusion aux pensées de Lareless Mainella. Néanmoins, rien dans son discours ne permettait de prouver qu'il avait effectivement pénétrée la psychée de la dame. Cette simple inssinuation n'avait donc de sens qu'aux oreilles de l'enseignante.

-... Sur ce, bonne journée à vous aussi!

conclut le jeune homme, d'une voix glacée et terrible, qui n'autorisait pas la tenue d'une réponse.

- Mon cher fantôme, vous que je me dois de vénérer par ma parole que j'ai engagée... auriez-vous la bonté de me ramener au hall d'entrée?!

Suite à celà, Is' salua d'un regard l'autre employé du Ministère présent, et se retira.

[HJ : saleté de voyeur de dedans de tête !! ]


La porte du bureau s'ouvre et un plateau contenant le petit déjeuner flotte dans le bureau. Kaitz sourit, son regard bleu devient azur. Il sait parfaitement qui apparaîtra ensuite. Less. Sa Less. Ils ont été si proche, avant, puis si loin y a pas longtemps. Kaitz aimait l'avoir tout près.

- Vous voyez le power que j'ai ? Même les profs me servent le petit déjeuner.

Bon, d'accord, c'était d'un mauvais goût et vraiment pas le moment mais, le regard brillant, il n'avait pas vraiment songé à ça. Il voulait tout simplement voir l'éclair vengeresse dans le regard de Less. Elle lui ferait payé cette blague de mauvais goût et il attendait la réplique. Cependant, elle a un peu plus conscience de la présence des deux hommes et s'excuse au lieu de répliquer. Il se rend alors compte que vraiment, c'était vraiment pas le moment.

- Euh... oui... cet-après-midi.

Pendant le dialogue de De Menessi, Kaitz hausse un sourcil et jette un regard à Less et Muelle. Ils avaient affaire à qui là ? Un tsar ? Un roi ? Nan, un directeur du ministère. Il n'aime pas du tout le ton que prend ce prétentieux de directeur envers Less. Kaitz se lève de toute sa hauteur. Le regard bleu si clair s'assombrit de lourds reproches.

- Monsieur De Menessi. Mademoiselle Mainella sait parfaitement le notion de politesse. Nous avions à nous rencontrer ce matin et pour ma part, l'ennuyeux protocole de politesse envers ma petite personne lors d'une simple réunion de directeur à professeur rend le tout trop distant à mon goût. C'est moi qui ai lamentablement manqué à ma tâche. Elle ne vous a pas vu avant que je commente. En tant qu'intermédiaire, j'aurais du moi-même faire les présentations, ce que j'aurais probablement fait si vous n'étiez pas si prompt à sauter trop rapidement aux conclusions.

La dernière phrase avait été prononcé d'un ton sec, dur. Plus il se défendait, plus il trouvait ce comportement ridicule. Il n'avait ni à défendre Less, elle en était parfaitement capable elle-même, ni s'expliquer. Mais il ne supportait pas qu'on puisse être si snob et hautain. Il le fait pour Lareless, son amie, mais il aurait réagit ainsi avec n'importe quel professeur ou autres personne. Harkaitz Rocstone, de la discrète mais ancestrale famille Rocstone d'Écosse, ne supportait, tout comme ses prédécesseur, ni le snobisme, ni le mépris qui perçait visiblement dans la voix du directeur.

- Votre rapidité à sauter aux conclusions et surtout à les affirmer tout haut pour sermonner dénote effectivement un enthousiasme propre à la jeunesse, Monsieur De Menessi.

Puisqu'il avait si bien lui-même mit cette affirmation sur le tapis, fallait saisir l'oportunité. Surtout que du point de vue de Kaitz, c,était une information totalement gratuite... et sans aucune sens à ce sujet. C'était peut-être un directeur du Ministère, mais Kaitz ne laissait jamais le mépris le frôler, lui et tous les autres.

- Aurevoir, Monsieur. J'espère que notre projet commun sera rapidement implanté et mis en application. Merci.

Toujours debout derrière son bureau, Kaitz fixe le directeur du DACOM. Il sourit, mais le ton employé signifie clairement que la discussion est terminée. Même en pyjama et à moitié vêtu, il dégage soudainement la prestance et le rayonnement des Rocstone.

hj:A is... je vous pensais assis,. un mp pour rectifier la situation aurait suffit et j'aurais de ce pas édité c'est quoi cette manie de vouloir toujours se penser meilleur que tout le monde ? )

Lareless éclate de rire, n'y tenant plus. S'appuyant sur le bureau, elle change sa béquille de main.

Charmant la monté d'hormones, pense t elle. Souriante, elle toise le ministre d'aussi haut qu'il le fait avec elle. S'est il battu dans des duels? as t il vu des compagnons blessés ou tués? S'est il illustré dans sa branche?

Aussi méprisante que son air peut avoir, elle se sait milles fois plus préparée à faire face à la vie que ce jeune blanc-bec. On ne défend pas sa vie a coups d'actes et d'attitudes nobles. Elle n'y a gagné qu'une blessure au dos. Elle se débrouille comme elle peut. Mais a t on déja vu une blessée avec deux béquilles amener un déjeuner aisément?

Elle le regarde dans les yeux, laisse Kaitz faire son petit effet. Elle y ajoute sa touche. Dit d'une voix calme et posée. Elle lui dit, ayant parfaitement pigé ce qu'il a fait.

Muelle, attend. J'ai des excuses a faire au ministre

Mon bon ministre. Etre legilimens ne signifie pas s'en servir n'importe ou ou n'importe quand et a des fins personnelles. (et sur n'importe qui, ca t'attirera du trouble un moment donné. Quelques images du corp abandonné d'un légilimens qui a été torturé pour en avoir trop su d'un coup traverse l'esprit de la jeune femme)

Pour mon silence, veuillez pardonner mon manque de tact, mais j'essayais justement de préserver votre susceptibilité (elle a omis sensibilité à dessein) Car je me doutais bien que vous auriez réagis comme ca.(comme un gamin gâté et un gratte papier)

Elle s'incline autant que sa blessure le permet, c'est a dire pas beaucoup. Les trois personnes présentes(pour le prof de transplanage je ne sais pas) savent qu'elle se moque du ministre. Avoir un poste de pouvoir ne signifie pas nécessairement être intelligent. Il n'aurait pas survécu à un duel illégal lui.

Elle ne cache pas ses pensées, Less n'a jamais rien eue a cacher. Tout ce qui lui traverse l'esprit. Elle dit d'un ton mielleux, ayant des potes aurors qui lui ont raconté.

Ca va toujours bien au ministère?

Déplaisante remarque du Directeur de l'école, néanmoins fondée sur une part d'objectivité... Le discours du dit personange passe, même s'il fait grincer les dents du politicien.

En revanche, la provocation délibérée de l'enseignante, elle, se voit directement marquée de la mention abusive dans les idées du Ministre.

- Ravalez vos insinuations derrières lesquelles se cachent vos insultes, Dame - puisque j'ignore toujours votre nom-!

L'intervention de Lareless entrait en totale contradiction avec l'excuse que s'était efforcé de lui fournir le Directeur de l'établissement scolaire. La sorcière aimait passablement marquer des auto-goals, semblait-il.

- Pour ce qui est du ministère de la magie, la situation actuelle est tendue, mais une amélioration se profile lentement. La crise actuelle est plutôt bien gérée, le DACOM est parvenu à stopper défintivement la fuite des informations côté moldu, le gros des soucis a déjà été gommé.

De la sorte, Dame, vous voilà détentrice des dernières nouvelles en la matière. Je vous espère satisfaite...

Enfin, pour conclure avec vous cette brève discussion, sachez que je me ferais un plaisir d'approfondir ce début de relation avec vous, Dame. Comprenez par cette affirmation que je ne vous aime pas, que vous me vouer un sentiment réciproque, et que je me ferais un plaisir de régler notre différents à la première occasion...

Is' parut hésité.

-... Enfin, une fois que vous serez remise de ce facheux incidend qui vous vaut le port des béquilles...

De Menessi venait d'ouvrir la porte du bureau, il passa au travers, et la claqua violemment alors que Lareless s'apprétait selon toute vraisemblance à répliquer quelques nouveautés. Dans tout les cas, le ministre ne serait plus là pour les entendre.

Hj Nan, mais c'est pas grave du tt pour l'histoire des persos assis où debout lol. Ca ne valait pas la peine de changer. A oui, et Istari est vraiment un gars ôdieux et snob, j'avoue... m'enfin, on n'y peut rien, c'est dans sa nature.

Il n'en reste pas moins un gars doué. Gonflé, fier, et tt... mais doué...

Enjoy et bon courage pour le supporter lol. Hj

Fanfaronnade? Sans perdre son sourire, la fantôme étrécie les yeux sous l’insulte. Samuelle détestait être traité à la légère, c’était une médecine que ses frères et sœurs lui avaient trop longtemps servit. Ses pupilles d’or prirent une teinte bilieuse, seul changement notable de son attitude lors de l’altercation avec Less et Kaitz. Quel odieux personnage! Pfff

Samuelle bondit de sa chaise et s’élança au travers de la porte. « Attendez!! » fit-elle en rattrapant le jeune ministre dans une envolée de pantoufle. « Claquer les portes, c’est le truc qui me manque le plus! Ça a du style, du panache! » gloussa-t-elle d’un ton de connivence. « Venez, je vous ramène au Hall! Oh, nonono-non, pas par cet escalier… Il y a une marche mordeuse… Passons plutôt par ce passage… »

Beaucoup plus tard, après avoir passé par tous les racoins possibles de Poudlard, y comprit les passages peuplés de toiles d’araignée particulièrement denses, Samuelle, toujours fraîche, pimpante et enthousiaste s’exclama : « Et bien ça alors! Je suis vraiment désolée! Habituellement les fantômes connaissent bien leur demeure, mais j’hante l’école depuis si peu de temps… » expliqua-t-elle en haussant adorablement les épaules dans un mouvement fataliste. Ils nageait littéralement dans la poussière et une odeur de moisi persistante flottait dans l’air. Samuelle tendit une inutile main ectoplasmique pour épousseter les beaux habits du ministre. « On dirait que vous avez vieillit de 30 ans! » ricana-t-elle méchamment.