Le dîner après le duel [Matthew Ombresang]

C'est dans un restaurant moldu - souvent les meilleurs - que se rendirent les deux jeunes gens après leur duel. L'endroit était assez chic, et situé dans un quartier plutôt huppé de Londres. Il faisait nuit depuis un moment, mais en ce vendredi soir, beaucoup de gens se pressaient dans les rues, la plupart pour aller dîner, comme les deux professeurs. Le restaurant où ils devaient eux-même dîner semblait bondé, mais Matthew avait certainement réservé une table.

Entre temps, elle s'était bien entendu douchée, changée et maquillée. Elle arborait une robe bustier de couleur prune, tombant sur ses genoux, et avait relevé ses cheveux en un chignon simple mais élégant. Tenant le bras de son cavalier d'un soir, elle observait les moldus - peut-être y avait-il aussi des sorciers - en train de manger. Mais ses pensées étaient ailleurs. Elle jeta un oeil à Ombresang, puis reporta son regard sur les autres. Ses yeux s'assombrirent légèrement, de gêne.

On leur prit leurs manteaux puis on leur désigna une table à laquelle s'installer, et ils prirent place. Un serveur apporta les menus [HJ : je passe le coup du vin et le reste, si tu veux revenir là-dessus et entrer dans les détails tu peux évidemment ^^]. Dans celui de Lyssa, aucun prix. Elle pouvait prendre ce qu'elle voulait sans compter. Mais elle n'avait pas vraiment faim. Elle cherchait le regard de Matthew, comme pour s'y réfugier. Paradoxe, puisque c'était justement le fait de l'accompagner qui la mettait mal à l'aise. Mais en réalité, elle cherchait à se déculpabiliser. La présence du jeune homme était tout aussi rassurante que gênante. Elle lui sourit, et son regard se teinta de bleu. Enfin, elle osa prendre la parole.

Lyssa - Ce restaurant est superbe. Je vous remercie sincèrement pour cette invitation.

[HJ : C'est pas génial, j'étais pas trop inspirée pour le coup, désolée ^^' ]

hj Cela me paraît très bien pour amorcer un Rp ^^ j'enchaine dessus !!/hj

Le restaurant s'appelait " Le Chat qui fume". Un restaurant français bien connu des gourmets, qui savaient pouvoir trouver ence lieu l'alliance de la qualité et du raffinement.

Matthew connaissait personnellement le patron, ancien camarade et adversaire lors d'une formation pour duelliste de haut niveau en France. Ce dernier s'était finalement reconvertit en grand bonheur de la population londonnienne.

"Le Chat qui fume " était un restaurant de qualité. Trouver une table était parfois une tache de longue haleine, et Matthew se rengorgeait intérieurement d'avoir pensé à appeler son ami un mois plus tôt pour réserver avec soin la table où il se trouvait maintenant.

Levant les yeux de la carte des menus et des plats, il posa ses yeux sur la jeune femme. Leurs yeux se croisèrent un instant avant de se séparer. Matthew ressentit à nouveau cette sensation de pouvoir tranquil qui fut remplacé presqu'aussitôt par une admiration sans borne : Miss Slyhope était magnifique.

Il se permit de faire un tour de la salle des yeux et revint à la jeune femme qui venait de parler. Il lui répondit :

"L'invitation n'était rien, quant au restaurant je pense pouvoir dire sans crainte de mentir que vous êtes la perle qui manquait à ce magnifique décors pour devenir sublime."

Il se tût, et laissa un temps de silence entre ses paroles, comme pour se faire bien comprendre et il reprit.

"En tout cas je suis ravi d'être là ce soir avec vous. J'espère que nous passerons une soirée agréable. Ah je crois que le serveur revient avec l'intention de prendre notre commande. Laissons nous un peu plus de temps pour choisir."

D'un signe de la main il montra au serveur qu'ils n'avaient pas terminer et reposa les yeux sur le menus, pour les relever presque aussitôt vers la jeune femme.

"Je vais sans doute être insdiscrèt et je vous laisse totalement libre de ne pas répondre, mais j'aimerai en savoir plus sur vous. Dites moi, qu'est ce qui vous a fait devenir professeur à Poudlard ? Je veux tout savoir ! "

Un sourire unpeu ironique était apparut sur son visage avec la dernière phrase, montrant à Sinlyssa qu'il ne fallait pas prendre trop au sérieux la dernière affirmation.