Une nuit comme Cheyen les aimait. Une nuit où l'on voyait autour de soi, où l'on pouvait contempler l'éclat pale de la lune blonde. Cheyen avait décidé de se rendre dans le cimetière de bonne heure, passer la nuit avec son père, ou plutot avec sa tombe. Il avait revetu un pantalon de jogging noir et un sweet à capuche de la même couleur. Il avait mis ses baskets blanches et était sortit discrètement du manoir. Son grand père se serait inquiété de le voir sortir mais il était adulte après tout. Ce vieux manoir irlandais, sous la brise fine de la nuit naissante et sous l'éclat de la lune donnait l'impression d'un calme relatif, à peine troublé par le chant d'un hiboux.
Il avait courut à une allure normale, sans se presser ni trainer. Il avait fait un footing nocturne. Sa silhouette athlétique se découpait sur le fond encre de chine parsemé d'étoiles qu'était le ciel. Il était difficilement repérable. Toute sa tenue était noire, de même que sa chevelure courte. Seule sa peau reflaitait la douce lueur nacrée de l'astre lunaire. Il courut à foulée régulière en traversant un champs près d'un village moldu, continua sur le chemin bordant une rivière sereine et s'engageat sous la bordée d'arbre de la route du cimetière.
Il y arriva enfin et s'arreta de courir devant la porte de fer rouillée qui grincait légèrement sous l'effet de la brise. Cheyen n'était pas supersticieux, il n'avait pas peur de la mort... ni de grand chose à vrai dire. Il hésita cependant un instant pour humer l'air de la nuit. Son odorat animal lui fournit diverses informations. L'odeur des fleurs laissées par les familles, celle de la terre et de la résine des cypres. Mais une autre retint son attention. Un parfum féminin, une odeur de personne noble mais mauvaise. Cheyen reconnut l'odeur mais il ne savait plus à qui elle appartenait.
Il s'engageat dans l'allée d'un pas souple et cadencé qu'il tirait de son côté animal. Il mar'cha un moment et vit une silhouette au loin. Il s'arreta lorsque son pied heurta un cailloux qui bougeat sur le sentier. La personne se retourna et pointa sa baguette magique sur lui. Il s'arreta, leva une main en signe de paix et lanca à la silhouette qu'il devina par son odeur malfaisante faire partie des mangemorts comme lui.
"Oh la on se calme camarade mangemort! Je ne pense pas que le chef apprécirait que tu massacre une pauvre belette innocente non?"