La maison de Maddisson

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Dans les environs de Prés au Lard... Un coin perdu entre les arbres et les collines qui semble être voué au silence et à la méditation. Non loin de cet endroit, un petit lac aux eaux claires et calmes, surplombé par une colline si haute qu'elle en est presque une montagne. Il n'y a rien autour... Près au lard est à deux bonnes heures de marches... si l'on sait se retrouver dans le dédale de la forêt.

C'est dans cet endroit que se trouve la maison de Maddisson... ou devrait on dire, le chalet de Maddisson puisqu'elle a tenu à l'avoir entièrement en bois. Située en hauteur par rapport au petit lac, elle bénéficie d'un maximum de soleil la journée. D'ailleurs, une grande baie vitrée qui remplace entièrement la façade permet de faire entrer la lumière du jour dans les pièces ayant vu sur l'étendue d'eau. La maison compte un rez de chaussée et un étage qui dispose de sa terrasse. Autour de la maison, un jardin parfaitement entretenu qui semble se fondre avec l'ensemble.

L'intérieur est chaleureux et se compose de toutes les pièces nécéssaires à la vie de Maddisson. Le salon est situé côté lac et sa longueur est égale à celle de la baie vitrée. Au centre, trône une cheminée entourée de coussins mais aussi de fauteuils. Des bibelots sont disposés un peu partout sur les meubles de la pièces, ainsi que quelques plantes. Toutes les pièces sont du même ton bien que plus petites. Les deux seules pièces qui rivalisent presque avec le salon sont la chambre ainsi que la bibliothèque de la jeune femme.

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Juin 83

NC 17

Il est 23 heures lorsque le bruit caractéristique d'un tranplannage brise le calme de la maison. Au milieu de la fumée blanche, se dessine Maddisson qui semble bien plus fatiguée que d'habitude. Ce soit, les urgences ont été pires que d'habitude... Et il y a une raison à cela: le concert d'Aurel...A cause de lui, enfin de l'hystérie de ses fans, elle ne compte plus le nombre de blessées et autres qui sont venues demander ses soins au cours de la soirée pendant laquelle elle n'a pas trouvé une seule minute pour songer à ce qu'il s'est passé durant l'après midi. Parce que oui... l'après midi a été suffisamment exceptionnelle pour qu'elle veuille se pencher dessus.

En quelques minutes, elle a retrouvé Aurel et.. est devenue sa petite amie... Enfin, elle ose espérer que c'est vrai. Certes, elle continue à songer à son mari, elle ne peut pas faire autrement mais elle sait que s'il pouvait la voir, il serait heureux qu'elle ait enfin trouvé quelqu'un. Et elle ne parvient pas encore à croire que c'est celui qui a provoqué autant de remous ce soir là à la clinique... Enfin... Elle soupire tout en retirant sa cape et en lançant les sorts adéquats pour que la maison s'illumine. Un coup d'oeil à l'horloge l'informe qu'il ne lui reste qu'une demi heure pour se préparer et faire un truc à manger... Parce qu'elle se doute qu'il va avoir faim... En tout cas, pour elle, c'est le cas.

Une douche rapide et elle se retrouve à préparer vaguement quelque chose à grignotter. Elle soupire de contentement lorsqu'elle a terminé et se dirige dans le salon pour s'asseoir. Elle attrape l'un des magazines moldus que sa mère lui a envoyé et se met en devoir de le lire avant de tomber littéralement de sommeil.

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Le concert avait dans l’ensemble bien été. Le publique avait été parfait, les musiciens aussi. Bien évidemment, comme à son habitude, le jeune homme était assez déçu de sa prestation bien qu’il se donna à fond. Enfin, Aurel n’était jamais content de ce qu’il faisait, comme lui répétait sa mère, il était un éternel insatisfait.
En coulisse, il bavarda longuement avec son groupe. Ils discutèrent des choses à modifier durant le concert, des moments qui semblait-il pouvaient plus captiver le publique. Comme à son habitude, le jeune chanteur quitta la salle de concert sous sa forme inconnue de tous. Il regagna ensuite son appartement pour rapidement changer de vêtements et prendre une douche.

Après cela, le jeune homme prit place quelques instants de son fauteuil. Il attrapa un texte qui venait d’être écrit par un ami proche : Molière de Poquelin. Le jeune chanteur lui avait promis de lire ses textes et de lui dire les moments les plus drôles comme les moins amusants.
Ses yeux se posèrent sur sa montre, cela faisait dix minutes qu’il lisait la pièce de son ami mais il était temps à présent. Il était temps qu’il se rende chez Maddisson, qui était depuis cet après-midi sa petite amie.
Il prit place au milieu de son petit salon et transplanna en direction de Pré-au-Lard. A son arrivée, le village était pratiquement désert. Seul des lanternes éclairaient les rues. Au loin, il distinguait le château de Poudlard où il enseigna durant une année le cours de Soins aux Créatures Magiques avant de se lancer dans sa passion.
Le jeune homme traversa le petit village de Pré-au-Lard. Il savait qu’il était encore loin de la maison de sa tendre amie mais il savait aussi que le magicobus passait vers cette heure ci dans le village sorcier. D’ailleurs il était là, le jeune homme indiqua sa destination et arriva à destination bien plus vite qu’il ne le pensait. La maison qui se dessinait devant lui était en bois. Elle était située près d’un lac, de quoi créer une atmosphère apaisante.
Le jeune homme fit sonner deux fois la sonnette de la jeune femme. Son cœur battait la chamade, il savait que d’ici quelques secondes, elle serait juste devant lui. Et pourtant elle semblait un petit peu longue à venir ouvrir la porte. Il décida donc de réappuyer deux fois sur la sonnette.

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Un coup de sonnette... Puis un autre...
Elle soupire et se retourne dans le fauteuil, faisant s'effondrer ainsi le magasine qui était sur ses genoux. Le bruit de l'impact lui fait entrouvrir les yeux. Elle plisse le nez et s'apprête à se rendormir lorsqu'un second coup de sonnette achève de la réveiller. Elle reste un instant hébétée, à cligner des yeux pour les réhabituer à la luminosité de la pièce. Passant une main dans ses cheveux, elle se demande qui peut avoir l'audace de la réveiller à une telle heure. Un regard circulaire l'informe qu'elle n'est pas dans sa chambre... Elle se redresse violemment, soudain éveillée. D'un mouvement, elle ramasse le magasine, se lève et se précipite vers la porte.

C'est avec une mine encore à moitié endormie mais fort craquante qu'elle ouvre la porte. Elle lui sourit en murmurant.

Maddi -Désolée de t'avoir fait attendre... Je... dormais.

C'est la seule raison qu'elle peut lui offrir. Elle écarte des mèches de son visage et ajoute en s'écartant pour le laisser passer.

Maddi -Entre...

Elle le débarasse de sa veste après avoir refermé la porte derrière lui puis l'entraîne dans la maison. Arrivée au salon, elle l'invite à s'asseoir et demande.

Maddi -Tu veux boire quelque chose?

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[Désolé du retard Nadou ^^'

]

Le jeune homme était perdu dans ses pensées. Il repensait au concert du soir. Ces moments étaient uniques et pourtant, jamais les chanteurs n’en profitaient assez. Par chance, il pouvait se remémorer ces moments là grâce à sa pensine.
Enfin, il entendit le cliquetis de la serrure de la porte. Sa tendre avait mis pas mal de temps à venir jusqu’à la porte. Enfin, elle apparut devant lui. Ces quelques heures les ayant séparés lui avaient parues longues. Et maintenant, elle était enfin devant lui. Maddisson lui expliqua la raison pour laquelle elle l’avait fait attendre. Elle dormait. Le jeune homme lui adressa un petit sourire. Elle s’écarte du passage pour laisser passer Aurel. Bien évidemment il entre mais avant tout, il lui dépose un tendre baiser sur les lèvres.

Maddisson mena Aurel jusqu’au salon. Elle l’invite à s’assoir ce qu’Aurel fait rapidement. Rester pendant plus de deux heures debout à sautiller dans tous les sens ça ramollit le dos et fatigue les jambes. Le fauteuil était confortable, il comprit pourquoi la jeune femme s’était assoupie. Rapidement, elle lui demanda s’il désirait boire quelque chose.

- Une bière au beure en bouteille si tu as, l’eau tout au long d’un concert c’est énervant.

Le jeune homme avait toujours apprécié la bière qu’elle soit moldue ou sorcière. Il l’utilisait aussi comme moins de déstresse avant un concert mais il en buvait aussi sur sa journée, ce qui pouvait être un assez gros défaut.
Après que la jeune femme soit revenue et ait déposée les rafraichissements, le jeune homme l’attrapa par la main et la tira vers lui, la faisant tomber sur ses genoux. Aurel passa ses bras autour d’elle et la regardait d’un regard tendre et amoureux.

- Ta soirée était-elle bonne à l’hôpital ?

Il déposa un baiser sur les lèvres de Maddisson.

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Elle met du temps, elle le sait mais elle a du mal à se réveiller. Le poids de sa journée est d'autant plus pesant qu'elle a eut le tort de s'endormir. Heureusement pour elle, un bon café va la remettre sur pied. Mais la mine endormie avec laquelle elle accueille Aurel parle pour elle. Mais elle n'est pas déçue qu'il soit là. Elle a certes dû relégué le souvenir de ce qu'il s'est passé entre eux au fond de son esprit pour laisser surgir sa conscience professionnelle et faire ce qu'elle fait de mieux au monde. Mais en le voyant là, sur le pas de sa porte et fatigué, elle se rend compte qu'il lui a terriblement manqué. C'est avec un sourire aux lèvres qu'elle acueille le baiser qu'il dépose tendrement. Elle frissonne avant de le faire entrer et de le mener dans le salon. Sa conscience de médicomage lui fait plisser le nez quand il lui demande une bierraubeurre. Pourtant, elle la lui sert sens dire un mot.

Elle lui sourit et a un petit cri quand il l'attire à lui à peine a t'elle posé les boissons. Elle rit doucement tandis qu'il passe un bras autour d'elle et lui rend son regard avant de s'occuper de lui rendre son baiser. Elle profite de sa position pour se presser un peu contre lui, réclamant ainsi qu'il reserre ses bras autour d'elle. Elle fait naviguer ses doigts sur la courbe de sa machoire puis de son cou et finit par murmurer contre ses lèvres.

Maddi -Tu ne veux pas le savoir... En revanche, moi... Je veux savoir combien de filles tu as fait évanouir...

Elle rit doucement avant de se détourner de ses lèvres et de se pencher pour attraper sa tasse de café. Elle en boit une gorgée, repose la tasse et lui accorde de nouveau son attention. Elle cale son front sur le sien et murmure à nouveau

Maddi -Est ce que tu es fatigué, Aurel?

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La jeune femme venait de lui poser une question à laquelle Aurel ne pourrait lui répondre. Le jeune homme resserra un petit peu plus fort ses bras autour de la jeune femme, comme elle semblait le souhait, et continuant de soutenir son regard.
Il lui adressa quelques petits regards amoureux empli de passion. Bien évidemment, il savait que la jeune femme le taquinait en lui demandant combien de jeunes groupies il avait fait évanouir.

- Je dois avouer que je n’en sais rien, depuis la scène je ne vois pas spécialement bien le publique. Mais toi tu dois sûrement le savoir…

Il venait de finir sa phrase sur un ton très taquinant. Et puis, Aurel n’aurait pu le savoir, il ne voyait presque rien d’un œil ce qui l’empêchait de voir parfaitement jusqu’au bout de la salle de concert.
Fatigué ?! Bien sûr que non ! Le jeune homme avait toujours été plus actif la nuit que la journée en particulier maintenant après un concert. Il avait encore tout l’énervement et l’enthousiasme de ce grand moment. Mais où voulait-elle en venir en lui posant cette question ? Tout en soutenant son regard, il répondit :

- Bien sûr que non, tu sais très bien comme je suis…

Un léger sourire se dessine sur les lèvres du jeune homme. Ensuite, le jeune homme passa sa main par-dessous le haut de la jeune femme. Il lui passait la main tendrement dans le dos. Ensuite, ses doigts dégrafèrent le soutien de la jeune femme, il pouvait ainsi mieux profiter de la peau de sa tendre aimée.

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Aurel - Je dois avouer que je n’en sais rien, depuis la scène je ne vois pas spécialement bien le publique. Mais toi tu dois sûrement le savoir…

Un sourire taquin aux lèvres, elle acquiesse. Bien sûr que oui, elle le sait... Elles ont toutes été amenées à son service... Et elle avait été exaspéré de les entrendre parler du concert pendant toute sa garde. C'était à celle qui hurlait le prénom de celui qui était son compagnon à présent, le plus fort. Si au debut, cela l'avait amusé, elle en avait été vraiment très agacée par la suite. Elle avait finit par les faire dormir de force au grand soulagement de ses oreilles et de celles des infirmières. L'air dégagé, elle répond.

Maddi -Aucune. Tu n'as fait aucun ravage ce soir, Aurel Raphael Sanca Haroche! Pas trop déçu j'espère...

Elle le contemple un instant avant d'éclater de rire. Elle vient de le mentir éffrontément mais la malice qui pétille dans son regard l'avait trahie. Elle s'en moque, elle se sent d'humeur... joueuse. Ey le connaissant, elle sait qu'il est plus que disponible pour se laisser mener par le bout du nez. Ce n'est pas la première fois qu'elle le taquine ainsi mais avant... Avant, il n'y avait pas ou du moins, elle ne voyait pas, les regards amoureux dont il la couvait alors. Désormais... c'est un peu différent. S'il le souhaite, il peut aisément la faire taire d'un baiser alors qu'avant, il ne pouvait que subir un débit de paroles qui était parfois surprenant de la part de la jeune femme.

Aurel - Bien sûr que non, tu sais très bien comme je suis…

Maddi -Oui.. Je le sais... Je te rappelle que c'est moi qui t'ai soigné, il y a quelques années et déjà, tu étais infernal la nuit. Je ne compte pas le nombre de nuits blanches que nous avons passé ensemble parce que tu ne parvenais pas à dormir...

Nouveau sourire taquin. Lorsqu'il passe sa main sous son haut, elle frissonne tout en plantant son regard dans le sien. A la fois interrogatrices et approbatrices, les prunelles violettes sont tout bonnement indéchiffrable. Elle semble être la proie d'un conflit intérieur entre son amour pour son défunt mari et celui pour Aurel. Elle se demande si elle a le droit de se laisser faire... mais elle en vient rapidement à se dire que son defunt mari ne peut lui en vouloir. Au contraire, elle sait qu'il lui aurait dit qu'elle avait raison de refaire sa vie... Et puis... Autant être franche avec elle même, cela fait longtemps qu'elle a envie qu'il pose ses mains sur elle. Les doigts d'Aurel parcourent sa peau avant de défaire l'agrafe de son soutien gorge. Une lueur surprise éclaire le regard mauve tandis qu'elle se recule jusqu'à se lever. Face à lui, elle l'observe un moment. Elle finit par se rapprocher de lui et s'asseoir à califourchon sur ses jambes.

De sa nouvelle position, elle lui sourit tandis que ses mains caressent ses épaules avant de prendre son visage en coupe et de lui offrir un baiser passionné. Quelques instants plus tard, elle murmure contre ses lèvres.

Maddi -C'est mieux comme ça, non?

Elle rit un instant et sans lui laisser l'opportunité de répondre, elle l'embrasse de nouveau en faisant glisser ses doigts sur son cou.

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Lorsque la jeune femme se leva, Aurel pensa un bref instant qu’il avait fait quelque chose de mal qui aurait pu la vexer. Et pourtant, il lisait parfaitement dans son regard que non. Ensuite, elle s’installa en califourchon.
Elle lui sourit, il lui sourit laissant découvrir ses dents aussi blanches que la neige éternelle située sur les sommets des montagnes. En ce moment, il était heureux et rarement il avait été dans cet état ci. Ils échangent ensuite un doux baiser qui fait frémir le jeune homme comme si celui-ci était toujours le tout premier échangé. Et ensuite elle lui murmure une simple phrase, demandant si c’était mieux ainsi. Les lèvres du jeune homme effleurent celles de la jeune femme et d’un simple regard, il lui répond que oui, c’est bien mieux comme cela. S’en suit un second baiser tout aussi passionné que les précédents.

Les deux jeunes gens ne se quittaient plus du regard ou du moins, le jeune homme ne quittait pas son aimée des yeux, il ne lui lançait que des regards reflétant l’amour qu’il avait pour elle, un amour qu’il avait gardé au fond de lui durant de longues années.
Le jeune homme poursuivait de parcourir le dos de la jeune femme. A chaque mouvement, il s’aventurait vers des zones inconnues. Il se rapproche de plus en plus de la poitrine de Maddisson au point de la frôler. Aurel poursuit de la caresser tout en l’embrassant tendrement.
Sans lâcher le contact entre leur peau, le jeune homme commence à l’embrasser dans le cou, laissant son autre main jouer avec ses cheveux. A chaque baiser dans le cou, le jeune homme respire profondément l’odeur de la femme qu’il aime, elle sentait si bon, était si douce. Mon dieu qu’il aimait Maddisson. Aurel espérait que de par ses baisers, la jeune femme se rendrait compte qu’il était fou d’elle et que pour rien au monde il abandonnerait celle-ci. Pour lui, Maddisson était la femme parfaite, l’âme sœur.

Sa main poursuivait de parcourir le dos de la jeune femme jusqu’au limite de la poitrine de celle-ci. L’autre jouait avec ses cheveux tandis que lui embrassait la jeune femme dans le cou, la couvrant de douceur et d’amour.

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Un jeu aussi agréable que dangereux pour ceux qui le pratiquent sans aucun sentiment. Mais que ce soit lui ou elle, il est clair qu'ils s'aiment... Alors le jeu n'en est que plus agréable. Une jambe de chaque côté des siennes, elle l'observe tout en lui souriant doucement. Ses doigts parcourent lentement son cou et sa nuque, s'amusant à le faire frémir à chaque fois. Elle l'embrasse passionément. Elle veut profiter de chacun de ses gestes et de ses regards. Tous ont leur signification propre qui ne lui échappe pas et elle tente de lui renvoyer les messages mais aussi les sensations qu'elle ressent. Sous la douceur de ses caresses, elle finit par fermer les yeux pour s'y abandonner un peu plus.

Elle fait lentement descendre ses mains le long de son torse, apparemment nullement impatiente par le tissus qui la prive d'un contact direct avec la peau de son compagnon. Au contraire, elle semble s'en amuser, parcourant le moindre centimètre carré de son torse du bout des doigts ou de la main entière. Elle sourit, doucement... tout comme les caresses qu'il lui prodigue. Sans protester, elle lui laisse découvrir son dos et... un peu plus. Elle ne prend même pas la peine de dissimuler les frissons qu'il provoque et s'en amuse même. Au moment où il l'embrasse à nouveau, elle glisse ses mains sous son haut et du bout des doigts, effleure sa peau. Elle soupire lorsqu'il commence à l'embrasser dans le cou. L'une de ses mains glisse sur sa taille, tandis qu'instinctivement, elle se presse un peu plus contre lui et glisse son autre main dans ses cheveux.

A vrai dire, elle a envie de rester prisonnière de ses bras, de ses mains et de ses lèvres mais l'inactivité quasi forcée ne lui plaît pas longtemps. Elle finit par éloigner son visage d'elle avec douceur et lui dédie un sourire avant de le forcer à retirer ses mains de son corps. Elle l'observe un long moment, un sourire mutin éclairant son visage. Elle se penche vers lui et murmure contre ses lèvres.

Maddi -A moi...

Dans la foulée, elle dépose un baiser rapide sur les lèvres de son compagnon avant de se reculer sur ses jambes. Son sourire mutin toujours accroché aux lèvres, elle glisse son autre main sous son haut et entreprend de le lui remonter avec une lenteur exaspérante.

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Le jeune homme profitait de cet instant. Ce moment devrait des plus magiques qu’il ait vécus. Maintenant, il sentait réellement l’amour que lui apportait la jeune femme, il le sentait dans son attitude et le lisait dans son regard. Aurel aimait vivre de pareilles choses. Les baisers qu’il lui déposait dans le cou devenaient de plus en plus tendres. La jeune femme éloigna subitement son visage. Les deux jeunes gens se fixaient, ne se quittaient pas du regard. Aurel retire alors ses mains du corps de la jeune femme mais elle fut obligée de le forcer. Et puis, apparut ce fameux sourire sur le visage de la jeune femme. Il savait ce qu’il signifiait. Elle devait avoir une idée derrière la tête, une pensée qu’elle mettrait rapidement en œuvre.

Enfin, elle lui murmure que c’était à elle. La jeune femme dépose un bref baiser sur les lèvres d’Aurel. Le chanteur ne bronche pas, la regarde se reculer. Et puis, elle passe une main sous le t-shirt du jeune homme. Doucement, sans aller trop vite, avec lenteur Maddisson monte le t-shirt du jeune chanteur. Aurel appréciait la douceur et la délicatesse mais pas au point d’y aller si lentement.
Et pourtant, il la laisse faire. Le jeune homme adresse de tendres regards à son aimée. Ses yeux n’oscillent pas, ne quittent pas ceux de Maddisson. Il voulut avancer une main vers elle, mais il préféra la laisser faire.
Il profitait de sentir les doigts fins de la jeune femme contre son torse. Le temps semblait s’être stoppé tant Aurel savourait avec plaisir cet instant. Au fond de lui, il ne voulait pas que tout se stop, il voulait rester éternellement auprès d’elle. Rattraper tout le temps perdu, oui c’est ce qu’il désirait, être au près d’elle et lui montrer son amour comme il venait de le faire. Mais maintenant, il se devait de profiter du moment présent, de se laisser faire par la jeune femme.

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Les prunelles pétillent d'amusement et de contentement à l'idée de lui faire plaisir. Elle a envie de jouer un peu avec lui sans pour autant lui faire mal. Elle sourit tandis que ses mains continuent à grimper le long de son torse. En réalité, elle apprécie énormément la sensation de la peau d'Aurel sous ses doigts. Aucun de ses frissons ne lui échappent et chacun d'eux accentue son sourire doux. Elle s'amuse à tracer des courbes et autres dessins abstraits sur sa peau, ralentissant d'autant plus la progression de ses mains. Pourtant, elle finit par attendre le haut de son torse. D'autorité, elle lui retire son t shirt qu'elle laisse tomber sur le sol derrière elle.

Un instant, elle plonge son regard dans celui d'Aurel. Elle a envie de l'embrasser mais se contente de pencher son visage vers lui et d'effleurer ses lèvres avec les siennes tandis que ses mains explorent ce qu'il leur restent à toucher sur le torse d'Aurel. Toujours lentement, elle fait glisser ses lèvres en effleurant toujours sa peau, le long de son menton puis de son cou où elle dépose une myriade de baisers légers. Elle s'attarde un moment au niveau de son cou puis dépose un baiser au niveau de la jonction du cou et de l'épaule tandis que ses mains glissent le long des bras de son compagnon. Quelques instants plus tard, elle fait glisser ses lèvres le long de son torse, toujours avec la même lenteur utilisée avec ses mains, en prenant soin de se décaler sur ses jambes afin de pouvoir continuer.

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Le jeune homme ne quittait plus sa tendre aimée des yeux. Celle-ci embrassait doucement le torse d’Aurel. Même allure que lorsqu’elle explorait les lieux à l’aide de ses mains. Des regards intenses, c’est ce que lui lançait le jeune chanteur. Ceux-ci étaient remplis d’amour, la passion qu’il avait pour elle.
A force, Aurel trouvait que Maddisson y allait bien trop lentement. Il savait pertinemment qu’elle le faisait exprès, elle savait très bien qu’à un certain moment, le jeune homme perdrait toute sa patience. Et d’ailleurs le moment allait arriver d’ici…. Maintenant !
Il s’était presque jeté sur elle mais non brutalement, jamais il n’aurait osé faire cela. Par contre, il avait oublié que c’était un fauteuil pour une personne. C’est à temps qu’il plaça sa main derrière la tête de la jeune femme. Un vrai gentleman enfin ça dépend du point de vue. Les voilà sur le tapis, elle au dessous, lui au dessus. Aurel s’abaissa tendrement vers elle pour l’embrasser avec fougue. Cela faisait quelques minutes qu’il ne l’avait pas fait, il en avait besoin. Et puis, le jeune homme se redressa, lui lançant un regard en disant long sur l’amour qu’il lui portait. Il lui adressa un « Je t’aime » rien que par les yeux. C’était à son tour d’être à califourchon. C’est avec douceur que le jeune homme leva le haut de la jeune femme sans pour autant l’enlever totalement, à vrai dire il n’osa pas passer le cap de la poitrine. Ensuite, il rapprocha son visage du ventre de la jeune femme, y déposant de tendres baisers. Au fur et à mesure, il remontait tout en regardant en direction du visage de son aimée. Et puis il arriva presque au niveau où il avait stoppé de monter le haut. Il n’osait pas aller plus haut, de peur de vexer la jeune femme. C’est pourquoi, il poursuivit à faire des allers-retours sur le ventre de celle-ci mais à chaque fois n’osant se rendre plus loin.

Il réfléchissait s’il devait ou non le faire. Pourtant, il sentait la jeune femme frémir à chaque baiser déposer sur sa peau qui était si douce. Tout en se demandant s’il devait aller plus loin, le jeune homme laissa ses mains s’aventurer sur les hanches de la jeune femme.

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Déposant ses lèvres à intervalle régulier sur la peau d'Aurel, Maddisson souriait doucement. Elle le faisait frémir tout en l'impatientant. C'était à la fois amusant et... à quelque part, très sensuel. Et lorsqu'il se jeta sur elle, elle ne pu s'empêcher de laisser échapper un léger cri avant d'éclater de rire et de lui dédier un sourire victorieux. Elle venait d'avoir ce qu'elle voulait. Elle lui rendit son baiser, envoyant ses mains à l'assaut de son dos qu'elle n'avait pas touché jusqu'à présent. Elle savait que de toute manière, elle ne pourrait pas forcément toucher plus pendant un moment. Il était apparamment décidé à se venger... et ce n'était pas pour lui déplaire.

Sous son regard intense, elle ne pu s'empêcher de rougir tout en lui rendant le même, quoiqu'un peu plus tendre. Il était désormais à califourchon sur elle. Elle se cambra suffisamment pour qu'il puisse remonter son haut à la hauteur qu'il le voulait. Au premier baiser qu'il déposa sur sa peau, elle frémit et ferma à demi les yeux, ses mains jouant délicatement avec ses cheveux. Elle le décoiffait sciemment et en souriait doucement. Elle finit par sentir son hésitation. Elle rouvrit les yeux et se redressa sur ses coudes. Elle lui adressa un joli sourire tandis qu'elle murmura.

Maddi -Il me semble que je ne t'ai pas demandé d'autorisation pour te retirer ton t-shirt...

Sa voix était devenue plus chaude. Elle venait tout juste de lui donner la réponse qu'il cherchait. Oui, il pouvait aller plus haut s'il en avait envie. Elle fit glisser l'une de ses mains jusqu'à la joue d'Aurel puis l'attira à elle en se laissant tomber sur le tapis et avant de l'embrasser.

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