Ode A la Femme

Que dire ? Que faire ? Cet instant de malheur assombrit le monde, ainsi que mon esprit. Partout où je regarde, il me semble la voir, ses cheveux bruns scintillants, ses yeux bleus qui brillent à la lueur vivace du soleil, ses grandes mains blanches qui repoussent une mèche, tombée sur son visage.
Je sais qu’elle n’est plus là mais je ne peux l’accepter. Penser que je ne reverrai plus jamais son doux visage aux expressions si tendres, que je n’entendrai plus jamais sa voix claire et douce, proche de celle d’un oiseau des bois, que jamais plus je ne caresserai sa joue blanche et rose, me meurtrit, jour après jour.

Et pourtant, il me faut lui dire adieu, à elle, et à son fantôme, qui m’assaille, de jour comme de nuit.
Alors, femme dont je suis le Roméo, deuxième partie de mon cœur, astre aux rayons superbes, je te pleure et te dis adieu…

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Héroïne de mille contes, objet de légendes et de mythes, déesse aux pouvoirs mystérieux, sujets de mes pensées, mon âme t’appelle, mon esprit crie ton nom. Je rêve de toi, le soir obscur comme le matin rayonnant, et mon cœur tremble quand ton image vient le rencontrer.

La muse des artistes, l’ange des démunis, la lune présente dans la nuit noire, la lueur d’espoir de mes jours, l’Aphrodite de mes soupirs, je ne peux m’empêcher de penser à toi.
Je t’imagine une vie palpitante aux mille surprises et bienfaits. Lorsque mes yeux s’égarent dans le vague, c’est que je te vois, là, au milieu de cette foule qui me dévisage.

Je suis ta plus grande victime mais aussi ton fidèle le plus dévoué…

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Etoiles emplies de tendresse, lueurs dans l’obscurité terrifiante, roses rouges, prêtresses de l’amour, vous êtes si belles, rayonnantes. Si fières, la tête haute, les joues de la couleur du ciel au crépuscule. Si ravissantes, la silhouette élancée, les mains fines, gracieuses, et délicates, comme l’eau qui souvent calme les corps et les esprits.

Vous faites rêver les plus hargneux, sombrer les plus vaillants, frémir les plus courageux… Vos sourires si sincères, vos rires si troublants, vos visages si beaux...

Je vous admire.

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