RP : Un homme et une femme [TERMINE]

L’’etincelle d’une allumette qui craquait se fit entendre dans la large piece et plutôt sombre. La lueur fantomatique illumina faiblement les murs de pierre qui entourait l’homme dont le reflet apparaissait en demi-ombre sur la vitre de la fenetre ; l’allumette vient embraser le bout d’un cilyndre brun qui degageait des aromes puissantes. Les volutes de fumee s’epancherent dans l’obscurite revenue, a peine troublee par le bout rougeoyant du cigare que le jeune homme venait d’allumer. Il fumait avec un plaisir evident, goutant a l’amerture et au parfum caracterisitque des cigares cubains qu’il affectionnait particulierement.

Henri De Hurlevent n’aimait pas les cigarettes, du moins pas pour lui-meme : ca ne le derangerait pas que les autres aillent s’intoxiquer, mais lui n’avait jamais supporte l’insipide saveur de la substance mortelle, veritable poison. Le cigare en revanche…, un cigare avait un caractere, un gout et et un parfum particulier, resolument prononce et fort : un cigare vous mettait KO n’importe quel imbecile qui s’avisait de le fumer en oubliant les preceptes primodriaux. Attente, aptience, degustation, et jamais d’inhalation : plus fort et onctueux qu’une quelconque cigarette, et infiniment moins nocif.

La salle des professeurs était entierement vide, calme et silencieuse a souhait ; la quietude qu’on y trouvait denotait avec la realite : les professeurs de Poudlard était au cœur d’une bataille dont les resultats influerait sur le monde, mais leurs actions n’avaient, elles, que si peu de consequences… cependant, qui aurait pu dire si qui était d’importance et ce qui ne l’était pas ? A la fin, seul le sage y verrait clair.

Henri faisait le point sur sa situation, essayant de demeler ce qui obscurcissait sa vue et l’empechait de prevoir son futur. Il était maintenant le professeur d’Histoire de la Magie de Poudlard, il y avait donc ses quartiers et sa presence semblait etre acceptee ; il rencontrait et aprennait a connaitre petit a petit ses collegues, ainsi que les toutes-puissantes maraudeuses. Etre un infiltre de lOrdre au sein de l’ecole n’était pas le moins stressant des jobs, cela dit il lui semblait avoir fait quelques progres. Bien sur il n’avait rien appris d’interessant, en revanche sa couverture et son personnage faisaient leur chemin : resolument froid et distant avec Artemis Fowl, qui était connu pour etre un membre de l’Ordre patente, neutre avec les autres professeurs qu’il soit de magie blanche ou de magie noire, Henri essaayait de donner l’impression d’un individu serieux, dont les opinions semblaient favorables aux maraudeuses, et sur lequel l’on pourrait eventuellement compter. Il restait encore bien du chemin a parcourir avant qu’elles ne lui fassent confiance.

Il se rappelait ses annees d’auror : en ce temps la il avait pour simple but de detruire tout ce qui portait l’etiquette de mage noir ; la perte de sa famille lui avait obscurbi le jugement et il se conduisait comme un parfait imbecile. Il traitait pratiquement tous ses collegues d’incapables, passe la majorite de ses nuits a travailler d’arrache-pied ses sortileges ou alors a faire la tournee des bars a sorcieres celibataires ; pas franchement le comportement qu’on attendait d’un auror…
Finalement il s’était calme, ou plutôt l’amour l’avait calme : le coup de foudre pour une blonde sorciere qui l’avait rejete le fit sortir de sa mediocrite. Pendant plusieurs mois il la courtisa, puis finit par etre elle, et plus tard par l’epouser. Le jeune homme tout fleu tout flamme qui n’ecoutait rien ni personne était enfin devenu un jeune adulte un peu plus responsable et assagi. Nul doute cependant que certaines « aventures » ne se rapellent a son bon souvenir un jour….

Il y avait notamment une jeune fille, qui devait etre une jeune femme maintenant, dont il gardait un souvenir precis. En general ces images la s’estompait rapidement, mais pas pour elle ; pas seulement parce que le resultat de leur rencontre avait été un feu d’artifice tres intense, mais aussi de par le caractere et la personnalite de cette personne.

Il se souvenait.......


***************


C’était l’annee 1975, et Henri De Hurlevent se trouvait dans les Carpates pour faire sa formation d’auror. Les Carpates…., un pays « charmant » remplit de creatures tout aussi charmantes comme les trolls, les gobelins ou meme les dragons ; la pire des « bestioles » en question était le mage noir, une fichue creature qu’Henri excersait tout particulierement. Dans une des regions des Carpates se trouvait la terre de Hurlevent, d’où était issue sa famille qui em possedait le titre de Conte : c’était un pays qu’il connaissait bien, et c’était pour cela qu’on avait accepte sa requete d’y effectuer toute sa formation. Fomation qui l’agacait d’ailleurs au plus haut point, et il ne se privait pas pour en faire part : devoir travailler en binome était l’idee la plus stupide qu’il eut entendu.
Depuis quelques jours une autre voix faisait echo a la sienne : celle d’une sorciere d’un age different, venue dans les Carpates suite a un echange de formation ; la sorciere repondait au nom de Lareless Mainella, et elle avait un sacre caractere, en plus d’etre tres jolie.

Aussi quand Henri la retrouva dans un des pubs du pays ou il faisait sa « tournee » il n’hesita pas une minute ; il s’approcha d’elle, son sourire n14 aux levres et lui offrit une forte boisson. Leur conversation fut tres amusante.


[HJ: je te laisse decider si tu veux qu’on les fasse discuter un peu ou si on les mets cash au plumard ; j’aime autant la premiere option ]

hj: si c'est pour l'échange, c'est en été ou automne 76, au choix, en 75 je faisais mon tour du monde ca aurait été bien pour une rencontre fortuite ;P )

Les bars des Carpates se ressemblent tous. La même musique, le même genre de monde. Personne d'intéressant... De toute facon, depuis sa rupture avec Kaitz et son avortement, Less se remet en question. D'ou sa fuite, il n'y a pas d'autres mots, dans les Carpates pour un échange inter ministériel d'étudiants aurors.

De ce stage, elle gardera ses techniques féroces et controversées. Mais la n'est pas l'histoire...

Une fin de semaine, un mois avant son retour en angleterre. Un samedi soir comme les autres ou elle reste seule devant son verre tandis que les autres s'en vont danser fêter, flirter... oh, elle pourrait flirter, mais les locaux ne sont pas de son goût et les deux premières années qui l'accompagnent sont insipides et benêts.

Et elle a tant a penser. Elle vient pour recommander à boire, mais un autre étudiant qu'elle a entrevu mais qui ne lui a pas été présenté s'avance jusqu'à elle, un sourire de drague sur le visage. Il lui offre une forte boisson. La voix aux accents méditerranéens l'interpelle.

Vous abordez tout le monde avec ce genre de boisson? *se rappelle que le vous n'a pas cours ici* Tu es bien effronté, mais tu tombe à pic, j'ai soif.

Elle le fixe de ses grands yeux émeraudes... un sourire mystérieux ourlant le coin droit de ses lèvres pleines.

Alors... Que me vaut la grâce de ce verre?

Lareless Mainella, car tel était son nom, était une sorcière au charme certaine. Une ample chevelure brune venait encadrer son beau visage au teinte mate dont les deux yeux au vert étincellent contrastait avec une apparence plus sombre ; sa silhouette révélait un corps athlétique parcourut de courbes agréables. Tout ça mit bout à bout donnait au final une apparence très séduisante, et il y aurait fort à parier qu’elle le savait.

Henri De Hurlevent ne s’embarrassait pas de schémas et de théories complexes sur la séduction des femmes ; coincé dans ce pays pour un bout de temps, s’appuyant sur son physique agréable, il estimait qu’il suffisait d’aller dans le bar approprié pour assouvir une certaine forme de plaisir. Lorsqu’il avisait une personne qui lui plaisait il se montrait galant, courtois et charmant : c’était déjà assez surprenant dans cette région où la majorité des hommes étaient des brutes pour qu’il n’eut pas à plus se dépenser ; ne cherchant en rien une relation amoureuse il laissait de coté les états d’âmes aux autres.

Lareless avait accepté son « invitation », sans cependant négliger de lui faire remarquer son « effronterie » ; d’un air mutin, en envisageant Henri de ces superbes yeux émeraudes elle lui posa une question :

Less – « Alors... Que me vaut la grâce de ce verre? »

Innocente, comme si elle n’en avait pas la moindre idée… ; quelle pouvait donc être la raison qui pousserait un jeune homme à offrir un verre à une jeune femme un samedi soir dans un bar ? Oh mais la réponse était si simple : pour faire sa connaissance bien sur, découvrir ses nombreuses qualités et tout et tout. Henri suivait en général un précepte simple et assez efficace voulant que « l’on parla de leur beauté aux femmes intelligentes et de leur intelligence aux belles femmes ». Envisageant le regard vert de la sorcière il plongea ses propres yeux bleus dedans, et lui répondit en gardant son séduisant sourire

Riri – « C’est évident voyons : j’ai l’intention de te rendre ivre pour abuser de toi. Ceci dit, l’hypothèse inverse me conviendrait tout autant » il lui fit un clin d’œil, puis fit un sourire moins rayonnant, plus sérieux « Pour être un peu plus honnête je t’avouerai que tu es très largement la plus attirante ce soir, ou même pendant les autres soirs ; et je suis « intéressé » par la sorcière qui semble avoir une opinion pire que la mienne envers nos chers professeurs aurors…. »

Le serveur vient leur déposer une bouteille d’un vieux whisky de l’année 1964 : un véritable must pour les amateurs, et résolument une boisson forte. Henri reprit son sourire éclatant

Riri – « et bien il semble que l’on va savoir lequel abusera de l’autre ce soir…, un verre ma chère Lareless ? A ce propos, je me nomme Henri De Hurlevent » quand il draguait la sorcière du coin il avait l’habitude de préciser son titre de Comte, mais ce soir il avait envie d’être simplement Henri…, en signe de respect pour elle.

et bien il semble que l’on va savoir lequel abusera de l’autre ce soir…, un verre ma chère Lareless ? A ce propos, je me nomme Henri De Hurlevent

Lareless se renverse un peu pour dire quelque chose au serveur... Puis elle repose son attention sur Henri.

Tu me semble bien prétentieux de croire que je t'octroyerai mes faveurs, que ca soit en jouant sur mon intelligence ou sur ma beauté... D'autres aurors que toi y ont perdus une dent ou deux...

Elle le fixe intensément avec toujours ce petit sourire sexy et malin qui dément à moitié ses paroles. Le fait reste qu'aucun étudiant masculin ne peut se targuer de l'avoir dans son tableau de chasse. Le serveur revient avec une pile de shooters vide qu'il dépose devant elle avant de repartir. Au travers des volûtes de fumée de la place, elle fixe Henri en poussant la moitié des verres. Elle change habilement de sujet. Et montre par le fait même que les jeux de tavernes elle connait.

Montre moi ce que tu vaux... Un canada, 21 shooter, celui qui termine le premier. Après, nous discuterons de nos charmants professeurs.

Prenant la bouteille, elle remplit les verres d'Henri, puis les siens... Penché comme elle est, il peut regarder son décolleté si il le désire, mais c'est un test.

[au fait, les probabilités d'une description NC-17 sont depuis peu de 100% parfaite la chemise ]

Au moins elle avait un peu plus de cervelle que la quasi-totalité des filles de ce satané pays ; en même temps on ne pouvait sans doute guère leur en vouloir : coincées entre un machisme archaïques et des traditions d’un temps révolu, les femmes-sorcières des Carpates n’étaient pas vraiment aider à développer leur savoir ou leurs capacités. Et ce n’était l’infection de mangemorts et les théories politiques vaseuses de leur ministre de la magie qui risquaient d’arranger les choses ; au moins avaient-elles acquis le droit de choisir leur époux et de ne plus avoir de compte à rendre pour mener la vie qu’elles entendaient, sauf qu’avec la qualité de choix d’hommes disponibles il n’y avait guère de quoi rêvait pour elles. Les jeunes aurors en revanche se croyaient souvent arrivés au paradis des sorciers….

Henri trouvait cette situation totalement malsaine, et estimait que laisser les futurs aurors se comporter comme des imbéciles de Dom Juan n’allait en rien renforcer d’éventuels liens d’amitié. Mais bon, il y avait des tas de trucs qu’il trouvait malsain, à commencer par lui-même ; à force, on s’habitue pratiquement à tout.

Alors évidemment, pour une fois qu’il y avait là une belle sorcière qui tranchait résolument avec la tristesse et le désespoir des Carpates, il était hors de question qu’il la laisse filer. Et si elle était encore seule en ce moment c’est bien qu’elle devait avoir quelques exigences en la matière ; avant d’aller l’aborder il avait rapidement pris des infos parmi ses collègues (une bande d’incapables qui se piquaient de tout savoir, pour la majorité d’entre eux) et l’avis avait unanime : cette fille était fantastique, mais absolument intouchable. Henri s’était retenu de lancer qu’au vu du choix présent il n’était guère étonnant qu’elle les ait repoussés.
D’ailleurs il faisait lui-même les frais d’une certaine « gracieuseté » de sa part :


« Tu me semble bien prétentieux de croire que je t'octroierai mes faveurs, que ca soit en jouant sur mon intelligence ou sur ma beauté... D'autres aurors que toi y ont perdu une dent ou deux... »

Un sourire taquin et moqueur ponctuait les paroles de Lareless ; de toute évidence cette dernière ne comptait pas le laisser croire qu’elle le laisserait se vanter de sa « conquête ». Prétentieux, lui ? Quelle drôle d’idée…

Riri – « La plupart des sorciers aiment répéter des évidences, par exemple j’imagine que je devrais te complimenter sur ton exquise tournure ou sur la finesse de ta répartie…, mais quel intérêt cela aurait-il pour toi ? Quand au reste…., mais c’est évident que je suis prétentieux ! Prétentieux, orgueilleux, et sans doute un peu fou aussi : je suis Henri De Hurlevent, la terrrrrrrrrrrrrrreur des Carates, le pourfendeur des mages noirs ! Là où je passe, l’herbe ne repousse pas ! Et le fait qu’on soit dans un pays sans herbe rend très pratique une pareille affirmation. »

Une pile de shooters apparut plus ou moins miraculeusement devant eux. Lareless se chargea de remplir leurs verres, laissant apparaître de forts jolies petites mammaires ; elle devait être consciente de son décolleté, et même si elle ne voyait sans doute pas ses yeux elle devait sûrement sentir la chaleur de son regard brûlants sur ses atours…, une bien jolie jeune femme ma foi. Elle se redressa finalement, et lui expliqua son défi.

« Montre moi ce que tu vaux... Un canada, 21 shooter, celui qui termine le premier. Après, nous discuterons de nos charmants professeurs. »

Et bien…, c’était assez clair. Si ils finissaient tous cela ils seraient dans un drôle d’état, assez pour les abus mais ça risquait de pas être « explosif ». Bah, c’était déjà présomptueux de tenir cela pour acquis, autant au moins profiter de cette partie de la soirée.
Henri leva son verre, et adressa un sourire franc à sa compagne

Riri – « je ferai donc une entorse à la galanterie, puisse mon coté français me pardonner ce geste » pas mécontent de lui apprendre, au passage, son appartenance à la race des sorciers coquets ; il claqua ses doigts au dessus du shooter, faisant apparaître une flamme « Je suis à ta disposition pour te montrer tout ce je vaux, ma chère Lareless ; si nous sommes encore debout tu connaîtras avec joie mon opinion sur nos imbéciles de professeurs… »

Sur ce, il entama, de même qu’elle, la série.

Chose à savoir... à cette époque, Lareless tiens très bien l'alcool. Elle est capable de faire rouler plus d'un homme sous la table alors qu'elle tient encore debout(avec un certain équilibre, mais elle est capable de les ramasser) Henri ne sais pas de quoi elle est capable. (en fait, je m'inspire de mon vécu, j'en ai deja bu 21 shooter, jme rappelle pu les bieres et je ramassais els saouls morts)

Je suis à ta disposition pour te montrer tout ce je vaux, ma chère Lareless ; si nous sommes encore debout tu connaîtras avec joie mon opinion sur nos imbéciles de professeurs…

D'après moi ca ne sera certainement pas des professeurs que tu voudra discuter quand nous en aurons finis.

Dit elle avec un sourire enjôleur... Puis, elle commence à les enfiler les uns après les autres. A t elle voulu laisser Hurlevent gagner? nul ne saurait le dire, elle renverse son dernier shooter une fraction de seconde après lui.

Les joues en feu, elle rigole ferme. Un rire chaud, sexy, pleins de promesses.

Pas mal du tout Henri! Les gens de la placent roulent sous la table habituellement... Chapeau!

Aie, aie aie, il avait la tête qui commençait à tourner, oupppppps
Bon, pas de panique ; voyons…, il était où déjà ? ah oui, en train de conter fleurette à la sorcière du coin. Ah non, justement, ça n’était pas : la sorcière du coin ne s’amusait pas en général à le défier au shoorter, pas plus qu’elle n’enchainait avec lui lesdits shooters. Ah voilà, il avait entrepris d’entreprendre la sorcière qui enflammait les esprits de tous les andouilles que constituaient ses camarades. Encore une brilliante ça….

Henri l’entendit rire, d’un rire cristallin mais au son profond et très significatif…., il connaissait ce rire.

Less - Pas mal du tout Henri! Les gens de la place roulent sous la table habituellement... Chapeau!

Riri – « ah oui ? bah, j’ai déjà dit que j’étais présomptueux non ? Alors j’vais me laisser à dire que j’suis pas comme les gens de la place »
C’était évident que l’alcool avait eu un certain effet sur le jeune homme, pas au point de manifester une envie urgente aux toilettes mais son phrasé et son équilibre s’en ressentaient.

Riri – « et puisque tu parles de « rouler »…. »

Il se leva, ce qui en soit eut pu passé pour un exploit, contourna la table sans avoir la démarche caractéristique de l’ivrogne, et vint enfin aux cotés de Lareless, tout à coté…. Il sentait son parfum et troublant, ainsi que l’ondulation de sa chatoyante chevelure. Il se pencha vers elle, en gardant son regard dans le sien, et lui murmura distinctement en approchant ses lèvres des siennes, rouges et pulpeuses, les quelques mots suivants :

Riri – « ne croies-tu pas que l’on puisse poursuivre cette pasionnante conversation dans un endroit infiniment plus confortable ? Le 5 étoiles local réserve toujours une suite pour le comte de la region….. »

ah oui ? bah, j’ai déjà dit que j’étais présomptueux non ? Alors j’vais me laisser à dire que j’suis pas comme les gens de la place... et puisque tu parles de « rouler »….

Lareless lui sourit. Elle le regarde aller, franchement amusée. Elle a chaud, mais c'est l'alcool dans ses veines. L'homme tolère très bien l'alcool. Ca lui plait. Il a l'élocution un peu pateuse, mais c'est tout. En soi tout un exploit. Il lui en a fallu des cuites à Lareless pour développer sa tolérance à l'alcool.

ne croies-tu pas que l’on puisse poursuivre cette pasionnante conversation dans un endroit infiniment plus confortable ? Le 5 étoiles local réserve toujours une suite pour le comte de la region…..

Elle le regarde, décidément, il sait ce qu'il veut et ne s'embarasse pas de chichi. Ca, et le fait qu'il soit assez beau garcon, fait pencher la balance.

Pas de trouble... Mais ne t'attends pas à avoir des droit sur moi après.

Dit elle aimablement en se levant souplement. Consentement non explicite. Ca tangue un peu, mais ca peut aller.

[comme c’est mon premier je vais seulement m’attacher à m’inspirer du vécu ; espérons que ca sera agréable]

Less – « Pas de trouble... Mais ne t'attends pas à avoir des droits sur moi après. »

Elle souriait et c’était levé gracieusement ; Henri lui présenta son bras, utilisant les manières galantes pour conduire une Dame, même si il chancelait un tantinet. Il lui fit un clin d’œil

Riri – « ne parle de droits, le devoir conjugal nous promet infiniment plus…. »


L’hôtel-Palace « Le dragon d’Or » était le seul établissement de prestige présent dans la ville ; depuis que les aurors avaient établi une base permanente et un centre d’études et d’entrainement, la petite cite s’était fortement développée. Ayant compris qu’un certain nombre d’huiles, ou même seulement des sorciers au salaire confortable, allaient faire leur apparition, quelques locaux se différant du cretinisme dominant avait fait construire des hôtels, notamment celui-ci qui représentait le luxe et le confort a son plus haut niveau, selon les critères utilises bien sur. De fait, Henri connaissait déjà cet hôtel avant de rejoindre les aurors : sa famille, et les quelques autres famille importantes de la région, se réunissait dans la ville pour tenir une sorte d’assemblée ; de quoi discutaient-ils ? Mystère, mais pendant ce temps Henri&compagnie profitait du luxe et des distractions urbaines.

Depuis qu’il était ici, le personnel de l’hôtel avait pris l’habitude de voir « Monsieur Le Comte » (ils avaient beau leur demander d’oublier son titre ils s’entêtaient a saluer le dernier noble de la région) venir pratiquement tous les week-ends, et souvent accompagne par de très charmantes personnes, au gout certain. On lui passait ces petites fantaisies (comme remplir la suite de roses, ou exiger a 4h du matin un bourbon pur malt), après tout c’était un excellent client et il n’essayait pas de séduire les demoiselles de chambre.

Ce soir-la, « Monsieur Le Comte » n’avait pas envoyé un hibou a la dernière minute pour donner des instructions toutes plus folles les unes que les autres ; au moins n’auraient-ils pas a changer en catastrophe la couleur de la suite. De fait quand Henri entra finalement dans le hall, et de bonne heure en plus, portant au bras une somptueuse créature qui semblait être tout aussi en forme que lui, ce ne fut que pour demander d’une voix pressante la clef de ses appartements.

Henri – « et que personne ne nous dérange sous peine de mort ! »

Et bien, voila qui était clair.


Lors de l’acte, l’alcool incarnera à la fois votre meilleur allie et votre pire ennemi. Ayant souvent un effet désinhibant et laissant libre cours au pulsions, il permettra de se laisser aller a oser tant un tas de petits fantasmes rarement avoues ; en contrepartie, certaines positions nécessitant un minimum d’équilibre deviennent sont immédiatement proscrites, a moins que le ridicule ne vous fasse un effet particulièrement aphrodisiaque (et dans ce cas on vous conseille également d’aller au plus vite consulter, sans doute un vieil oedipe mal résolu trainant dans un coin).

Bref, tout ca pour dire que la nuit que passèrent les deux jeunes gens ensemble fut comme ces pluies d’étoiles pour lesquelles on ressent le plus vif des sentiments sur l’instant présent.

Et donc, plus précisément….





La folie, le désir, l’impatience de leurs deux corps se mêlant l’un a l’autre ; le besoin de se sentir, de se toucher, de se découvrir. La pulsion qui les avaient projetés Elle et Lui, tous les deux, l’escalier dont la montée s’était faite entre deux embrassades fougueuses et animales, la fièvre qui les emportaient au-delà de leurs barrières introspective ; l’alcool qui rythmait leur danse sensuelle et totale.

L’escalier, le couloir, la porte de la suite, enfin. L’excitation qui les avait gagnes quand déjà dans l’hôtel ils avaient commences à ôter certains de leur vêtement, a s’embrasser de plus en plus intimement ; la pudeur avait fait place au déchainement des corps. S’arrachant leur vêtement des leur entrée dans la suite, pensant à peine à claquer la porte. Ni le temps de parler, à peine celui de respirer ; déjà il la soulevait, empoignant les cuisses ciselés et fermes pour la porter sur lui, proche de son torse luisant et saillant. Le premier choc contre le mur, ses lèvres parcourant la peau souple et enivrante de la jeune femme, alors que ses mains expertes exploraient les parties sensibles de son anatomie musclée. Les courbes fermes et épanchées de sa compagne guidait Henri dans le sillage enivrant des ondes de plaisir ; ses petits (?) seins tout dur étaient aussi parfaits que les coupes d’or aux senteurs de miel et d’épices, l’effet qu’il ressentait de par leur pression sur son corps était ravageur. Son membre rigide pénétra l’intimité de sa personne, plongeant dans le doux coussin des muscles contractes alors que la vulve vibrait de l’intensité de leurs mouvements. Leur désir monta crescendo, les veines de leurs coups saillirent tandis que l’un et l’autre se sentait durcir, unis dans les vagues de sexualité qui les submergeaient peu a peu ; le souffle presque coupe, prêt a hurler de concert, ils joignirent leurs lèvres pendant leur double orgasme, s’empêchant l’un et l’autre de s’adonner a la sensation qui les envahissaient, atteignant le paroxysme de ce que leur corps pouvaient supporter et enfin, enfin, cédant d’un coup a la déferlante de plaisir qui les envahit. Leurs corps vibrèrent, les orgasmes jaillirent, et ils se sentirent un instant perdre toute autre sensation que celle qu’ils éprouvaient alors que l’ondée de plaisir leur transperça le corps d’une violente et intense décharge électrique.


Ils se laissèrent glisser le long des murs, incapables de supporter un autre effort, épuisés et faibles comme des nouveau-nés ; de longues minutes ils restèrent dans les bras l’un de l’autre, haletants et soufflants alors que les gouttes de leur transpiration s’écoulaient doucement sur leur peau nue. Puis, leurs regards se croisèrent, ils s’embrassèrent une nouvelle fois et repartir s’unir vers le lit.

[je te laisse le deuxième round]

(2e et dernier round... on fera pas ca sur 9 posts svp xD, désolée de faire dans le moins explicite, mais j'aime l'imagé )

Après que l'urgence de la situation soit réglée, il reste le reste à assouvir. Less est une femme chaude, passionnée. Elle a des besoins aussi, elle n'est pas faite de pierre. Ceci, pour elle, est seulement un assouvissement des sens. Une solution temporaire. Bref... Ce n'est pas des affaires à personne ce qu'elle fait. Juste l'instant présent. De toute facon, tant qu'à ruminer, autant oublier de fort charmante facon.

Après la première extase, elle ne peut s'empêcher de penser qu'Henri a été pas mal vite en affaire. Son coeur reprenant un rythme normal, elle décide de lui apprendre la patience à ce prétentieux. La jeune femme prend alors les rênes de la situation.

Avisant la radio, elle syntonise un morceau doux et lascif. Sur cette musique et bien d'autres ensuite, elle lui montre ce qu'elle sait faire, comment le faire et quand le faire. Elle joue autant la mystérieuse que la sauvage et l'ingénue, lui donnant l'impression de ne pas avoir une femme dans son lit cette nuit là, mais d'en avoir trois. Aucune parcelle des sens d'Henri n'est pas sollicitée.

Elle a de l'endurance la Lareless... et de l'imagination à revendre... Bref, elle le tient encore et encore, lui démontrant par cent que la réputation des italiennes n'est pas surfaite.

L'aube commence à poindre quand elle finit par s'effondrer sur lui, une rivière de jais les cachants tout deux.

[tu veux un poème de Ronsard ? :wub : ]
Edit Miki : euh c'est quand même un peu trop décrit là Max xD Ca va pour cette fois et parce que c'est dans une section privée, mais soit moins explicite la prochaine fois =)


Henri et Lareless cessèrent finalement leurs « activités », heureux et rompus, mais finalement épuisés. Se tenant dans les bras l’un de l’autre, pour finalement plonger dans le sommeil que réclamaient leurs deux corps, maintenant que leurs sens étaient apaisés. La chevelure de jais de la jeune femme se répandait autour d’eux, comme les vagues berceuses de la mer. Tout était bien.

Peu avant de plonger dans les bras de Morphée, il songea que cette femme était tout bonnement extraordinaire et qu’il n’oublierait pas de sitôt leur nuit….. Peut-être méritait-elle qu’il s’intéresse plus à elle, qu’il prenne le temps de vouloir la connaître ; à la différence des sorcières des Carpates l’impression qu’elle lui laissa fut forte et intense. Mais le sommeil vint reprendre ses droits et coupa là sa réflexion.

Il était un homme au sommeil difficile, particulièrement depuis ses petits « événements » personnels ; si il s’accordait sur la nécessité du repos il n’aimait pas, il n’aimait plus s’abandonner à cet état de dormeur où il était le plus vulnérable. Plusieurs années seraient encore nécessaire avant qu’il n’arriva à juguler ses démons et qu’il dorme enfin d’une manière presque apaisé.
Ce n’était pas le cas ce « soir »-là, tout comme ça ne le serait la nuit prochaine. Dans un demi-rêve peuplé de cauchemars, Henri laissa son corps fatigué illustrer la peine que ressentait son esprit. Un cri déchira un bref instant leur nuit, évocation de son tourment, concluant les autres batailles qu’il menait dans ses propres ténèbres.

Et la « nuit » s’acheva, la lumière du jour vint doucement bercer les deux amants repus, et l’œil de jade de l’un d’eux s’ouvrit…..

(hj: t'aime pas??? PIs c'est qui Ronsart? dans mon prochain post, je la fait arriver en temp réel.)

Lors du cri d'Henri, Less ouvre un oeil. Elle aussi a le sommeil tourmenté, aussi se méprend elle sur qui est là devant elle. Ce n'est pas Henri qu'elle voit dans ce demi sommeil, mais quelqu'un d'autre.

Elle l'enserre, lui murmure maintes choses apaisantes en son italien natal, jusqu'à ce qu'il se détende à nouveau et resombre dans le sommeil. Elle se laisse alors tomber juste à côté de lui, couvre leur deux nudité avec un drap et se rendort, bercée par la respiration de son amant.

***********

Elle ouvre un oeil, soupire. Il y a un corp chaud contre le sien... Ouvre les deux yeux et relève la tête. Ah ben oui, Henri est là. Elle se sent calme, détendue. Avec juste une petite pointe de remord dans el bas ventre... Mais il l'a larguée, donc elle n'a rien à se reprocher.

S'étirant telle une chatte, elle se glisse hors du lit. Elle invoque un bouquet de lys d'eau qu'elle dépose sur l'oreiller avec une simple note.

Citation :

Merci.

Puis elle se rhabille et s'en va. Elle ne veut pas de relations suivie, pas d'attaches... Habituellement c'est le mec qui fait un truc pareil, Mais Less n,est pas une femme ordinaire.

[Bien sur que j’aime, mais du coup je passe pour une grosse bête Ronsard, Ronsard le « Prince des Poètes » tu y as échappé pendant l’école ? ]


Henri finit par se réveiller : quand on avait un sommeil agité le corps avait tendance à prolonger au maximum les instants de détente et de répit. Il faisait grand-jour, sans doute était-il alors plus de midi. Il s’étire, et cherche à ses cotés la présence chaleureuse qu’il a connue toute la nuit.
Personne. Il est finalement tout seul, dans ce grand lit et cette magnifique suite. Il regarde avec un soupçon de nervosité autour de lui, inspecte rapidement les pièces, en étant dans l’expression de son simple appareil, et constate qu’en effet personne d’autre ne se trouve là. Lareless s’en est allée, simplement et dans le souffle du moment passé ; dommage,…

En théorie il aurait s’en ficher un peu, voire peut-être même être un peu soulagé : après tout son départ était élégant, et éviterait les petits badinages ayant habituellement cours lors de la journée suivant les ébats. Mais Henri se sentait un peu triste finalement ; ou, pas de quoi se jeter du haut d’un pont, mais quand même : son sourire du réveil l’a quitté.
De manière générale il avait l’habitude de passer quelques heures en compagnie de ses « gentilles petites femmes » ; ce n’était rien, et il mettait un point d’honneur à ne prolonger en rien ces rencontres, cependant il appréciait malgré tout ces petits gestes du lendemain : le sourire et l’œil complice, la douceur d’une conversation inutile mais charmante, la pression de la main et le dernier baiser de la journée….
Finalement ça le blessait toujours un peu de dire au revoir, même si il se refusait catégoriquement à envisager autre chose que l’éphémère. Et ne pas avoir pu recevoir l’au revoir de la jeune femme lui manquait ; la jeune femme avait été d’une douceur infinie au cours de la nuit, d’ailleurs pendant son sommeil il lui avait semblé qu’elle….

Citation :

Merci.

Son regard parcourut le petit mot, qu’il avait fini par trouver. C’était gentil, gentil de laisser tout compte fait une petite trace, comme une infime partie de soi. « Merci », c’est charmant, désarmant et charmant.


Lareless aura peut-être finalement fait une certaine impression sur Henri. Quelques semaines/mois après leur rencontre, ce dernier découvrit la jeune fille qui deviendrait finalement sa femme.


******

Poudlard, Début 1983

Etrange, étrange comme parfois la vie ou le destin se mêlait de vous faire vivre les plus incroyables des coïncidences. Il était dans la soirée, et Henri se serait cru seul pendant un bon moment dans la salle des professeurs, à inhaler la puissance du cigare cubain.

Pourtant…, pourtant une jeune femme venait finalement d’entrer. Et par n’importe laquelle, évidemment.

Lareless passe en coup de vent dans la salle des profs. Il lui faut le bouquin des règlements pour pouvoir préparer son prochain cours.

Hess sur les talons, elle entre. Plissant le nez devant l'odeur du cigare elle ne commente pas cependant. La jeune femme laisse Henri à ses réflexionx et va à la bibliothèque des professeurs.

Une haute queue de cheval faisant que ses cheveux lui balaient les reins, une camisole de sport noire des jeans et ses espadrilles rouges. Elle s'étire en fait pour aller prendre le bouquin. Une cicatrice dans le bas du dos est alors brièvement visible.

Mais l'immense chien se place alors entre Less et Henri, en position attentive, les oreilles et la tête droite, fixant le professeur au cigare de ses prunelles cuivrées.

Henri ne peut retenir un bref signe de contrariete, d’agacement profond, quand il entend la porte de la salle des professeurs s’ouvrir. Decidement pas moyen d’etre tranquille dans ce satane château, autant aller dans un magasin un jour de solde, ca serait tout aussi intime ; il rumina ses pensees quelques instants, songeant que la prochaine fois qu’il faudrait un peu de paix il y irait s’enfermer dans son bureau. Encore que la aussi on serait bien capable de venir le derange…, quel epoque.

Enfin, au moins ce n’était un de ces bavards de collegues qui s’était pointe mais plutôt une jolie jeune femme, au regard froid et a l’air presse ; ca ne lui prendrait pas lontemps pour vider les lieux. Henri la connaissait un peu : il l’avait apercue de loin lors du bal de Poudlard et savait qu’elle était professeur de DCFM ; il lui semblait egalement que ses traits et sa silouhette lui evoquait une certaine familiarite. Mais il n’avait pas eu l’occasion de la regarder plus outre et avait mis cette curiosite sur le compte de la febrilite qui suivait son arrivee. Cependant, cependant en l’observant a la derobee et maintenant qu’elle était pres de lui, cette bizarre impression lui revenait ; etrange…, quel était son nom déjà ?

La lumiere se fit dans son esprit en meme temps qu’il decourit sa cicatrice : Lareless Mainella ! Ca par exemple, le destin était veritablement facetieux. Henri s’approcha d’elle, un grand sourire sur le bord des levres quand il avisa qu’un chien, son chien a ce qu’il semblait, se tenait entre elle et lui ; de toute evidence le bon toutou avait certaines idees arretees en ce qui concernait sa maitresse. Henri sourit, amuse

« C’est un superbe animal que tu as la, je vois qu’en terme d’affection tu m’as amplement remplace » il lui fit un clin d’œil, puis redevint serieux « cela fait bien longtemps Lareless, je n’aurais pas cru te revoir…. et encore a Poudlard »

Il s’avanca resolument vers elle, afin de la saluer comme il convenait.

(merde j'avais posté putaing j'hais ca refaire le meme post )

C’est un superbe animal que tu as la, je vois qu’en terme d’affection tu m’as amplement remplace

Less tourne la tête tout en mettant la main sur le bouquin. Elle détaille l'homme derrière elle. Mal à l'aise, elle se demande qui c'est encore celui là qui vient de lui tomber dessus. Mais inconsciemment il la rassure.

cela fait bien longtemps Lareless, je n’aurais pas cru te revoir…. et encore a Poudlard

Si ca fait longtemp, c'est parce qu'il ne doit pas avoir été marquant dans sa vie à elle. S'il n'aurait pas cru la revoir, ca reste juste la possibilité d'un one night.

Le regard d,émeraude se fait inquisiteur tandis que d'une voix douce mais ferme elle ordonne à son chien de s'asseoir, ce qu'il fait apparamment, mais il ne lâche pas Henri du regard.

Elle le regarde s'en venir pour la saluer comme il convient. Elle décide de se payer sa tête tiens... Ca fait longtemp qu'elle n'a pas fait ca. En plus, il lui dit quelque chose, mais elle ne replace pas où et quand ca s'est produit. En tout cas, elle devine qu'elle lui a fait un effet boeuf pour qu'il se rappelle son nom.

Les prunelles émeraudes se font malicieuses tandis qu'un fin sourire ourle le coin de sa bouche.

Je devrais me souvenir de toi? M'aurais tu fait un tel effet ou c'est de la pure prétention?

Bon, si on devait classer les « retouvailles » sur une échelle de 1 à 10, ça devenait désormais à peu près certain que celle-ci n’allait pas figurer dans le top ten. Enfin soyons positif, pour le moment ça n’était pas pire que si elle lui avait directement collé une tarte ou superbement ignoré. « Alaways look a the right side of live, pom-pom-pom,…. »

« Je devrais me souvenir de toi? M'aurais tu fait un tel effet ou c'est de la pure prétention? »


Charmant, tout à fait charmant ; dans le genre « comment humilier un homme en une replique » on pouvait lui donner un 20/20. Il n’aurait plus manqué que son chien se mît en tête de leur devorer les chaussures pour que le tableau soit complet. Note pour plus tard : penser à se reverser cinq minutes pour retrouver un semblant d’amour-propre et ainsi rester digne ; encore une chance qu’ils soient tous les deux seuls dans la salle des professeurs.

Henri était…., disons légèrement vexé. Quand il était plus jeune, et passablement plus abruti qu’au jour d’aujourd’hui, il se piquait de ne vouloir éprouver aucune attache ou sentiment particulier pour les femmes : l’attitude du macho en puissance, un crétin en d’autres termes ; encore que ces raisons profondes eussent pu à l’extrême rigueur se comprendre. Mais dans l’intimité il ne trichait pas, et finalement il regrettait toujours un peu ce célibat qu’il s’imposait. Et malgré toute la distance qui le séparait alors de ce jeune imbécile, il envisageait de temps en temps cette époque avec une certaine nostalgie ; le plus important était bien entendu les femmes qu’il avait alors connues, notamment les quelques qui lui avaient fait une certaine impression. Lareless comptait parmi celles-ci.

« Toujours aussi mordante à ce que je vois ; la dernière fois j’avais du prouver que j’étais digne de toi avant de te séduire, j’espère que tu te montres plus douce avec tes victimes désormais… » une petite question s’immisça dans son esprit : n’est-ce pas elle qui l’avait séduit en fin de compte ? difficile de trancher. « Personnellement tu resteras sans doute l’un de mes meilleurs souvenirs sur cette terre, et j’avoue que je suis un peu déçu par cette indifférence. »

Il s’approcha d’elle, lui faisait désormais face. Elle était resté très belle, non elle avait même embelli avec les années, et elle inspirait toujours autant le désir chez les hommes…., curieux qu’il ne ressente rien de plus fort ; à croire qu’il était définitivement amoureux….

« Tu ne te rappelles vraiment de rien ? Je suis Henri, Henri De Hurlevent…., un ancien auror. »

Toujours aussi mordante à ce que je vois ; la dernière fois j’avais du prouver que j’étais digne de toi avant de te séduire, j’espère que tu te montres plus douce avec tes victimes désormais…

Less le regarde de bas en haut et de haut en bas sans aucune gêne. Elle replace tranquillement la physionomie de l'Homme. Elle lui sort un sourire enjôleur. Ca la rassure de voir que son amnésie n'a pas tout emportée.

Je n'ai pas eu besoin de d'autre victime... Mais ca m'étonnerais qe toi et moi ca l'ait jadis impliqué de la séduction. Un ou deux verres peut-être?

Personnellement tu resteras sans doute l’un de mes meilleurs souvenirs sur cette terre, et j’avoue que je suis un peu déçu par cette indifférence.

Indifférence?

Elle rit doucement avant de mettre le livre dans un sac qui est par terre. Lorsqu'elle se redresse, il est devant elle. Mais bien sûr qu'elle l'a reconnu! Mais sa prétention ne s'arrange pas avec le temp dis donc. Le sourire de Lareless s'élargit.

Tu ne te rappelles vraiment de rien ? Je suis Henri, Henri De Hurlevent…., un ancien auror.

Henri de Hurlevent, ancien auror qui a été longtemp dans les Carpates. Tu veux que je te donne la date et l'heure de notre rencontre au bar du Loup Hurlant? Je t'ai laissé un bouquet de lys d'eau et un petit merci en guise d'adieu...

Elle rigole encore.

Est-ce suffisant pour ton orgeuil? Mais dis moi c'est quoi cette histoire d'ancien auror?

Henri ne rougit pas cette fois-ci quand il sent Lareless le détaillait du regard, d’une manière parfaitement peu discrète. Il a vécu quelques peu depuis le temps où il n’était qu’un jeune crétin d’auror dans les Carpates ; maintenant il est un peu moins jeune crétin ancien auror, on peut dire qu’il y a du progrès.

…. toi et moi ca l'ait jadis impliqué de la séduction. Un ou deux verres peut-être?

Elle lui sourit, toujours son joli sourire qui promettait des merveilles ; pourtant elle a changé un peu elle aussi, quelque chose dans son attitude qui fait plus…, plus posé pourrait-on dire. Pourtant son sourire charmeur révèle toujours cette gaieté impertinente et sauvage qu’il avait beaucoup apprécié dans le temps.

Lareless, et lui sourit de plus belle ; finalement ça n’est pas trop trop mal comme « retrouvailles ».

« Henri de Hurlevent, ancien auror qui a été longtemp dans les Carpates. Tu veux que je te donne la date et l'heure de notre rencontre au bar du Loup Hurlant? Je t'ai laissé un bouquet de lys d'eau et un petit merci en guise d'adieu... » elle rit « Est-ce suffisant pour ton orgeuil? Mais dis moi c'est quoi cette histoire d'ancien auror? »

Ah, elle se rappelle donc de lui tout compte fait : c’est rassurant, il n’aura pas été qu’un homme dans une liste qu’il devine sûrement longue. Son orgueil ? oh son orgueil est ravi bien sur, mais Henri est cependant beaucoup plus heureux de voir qu’elle se souvient d’eux deux ; et son petit mot….

« Si je te réponds que mon orgueil souffre encore, on remet ça ici ? Non, non ne réponds pas : laisse-moi imaginer la réponse » il lui fait un clien d’œil : c’est amusant de badiner, c’est nouveau aussi.

« Les aurors…., dans le temps j’en disais pis que pendre des aurors, tu t’en rappelles sans doute ; d’ailleurs je me suis souvent demandé ce que tu étais devenu : on entendait pas vraiment parler de toi dans la maison, ça m’a toujours étonné. Quand à moi…. » il hésite un peu, finalement ce n’est pas peut-être pas ultra prudent de lui parler ; va savoir ce qu’elle fait à Poudlard, et il doute qu’elle soit elle aussi une infiltré de l’Ordre…. « Bah, rien de très passionnant tu sais ; parle-moi de toi plutôt, comment es-tu arrivée ici ? Tu es mariée, en couple ? Allez, laisse-moi être un peu curieux »

Si je te réponds que mon orgueil souffre encore, on remet ça ici ? Non, non ne réponds pas : laisse-moi imaginer la réponse

Lareless hausse un sourcil.

Pas habitué de te faire larguer?

Les aurors…., dans le temps j’en disais pis que pendre des aurors, tu t’en rappelles sans doute ; d’ailleurs je me suis souvent demandé ce que tu étais devenu : on entendait pas vraiment parler de toi dans la maison, ça m’a toujours étonné. Quand à moi…. Bah, rien de très passionnant tu sais ; parle-moi de toi plutôt, comment es-tu arrivée ici ? Tu es mariée, en couple ? Allez, laisse-moi être un peu curieux

La jeune femme a parfaitement notée l'hésitation et le changement de sujet. Elle dit d'un souffle, avec un sourire innocent.

On ne devient pas ancien auror... On l'est ou on ne l'a jamais été. Moi? je me suis mariée, je suis devenue femme au foyer 2 ans, mon époux s'est fait tuer, j'ai repris mon emploi. J'ai eue quelques bonne réprimandes faces au méthodes Carpatesques. J'ai été blessée j'avais besoin de fric alors me voici à enseigner jusqu'à ma guérison complète... et toi?

Ouaip, pas de toute c'était bel et bien Lareless et son charmant petit ton acide qu'il avait devant lui.

Pas habitué à te faire larguer ?

Bon, si elle voulait avoir le dernier mot il pouvait bien lui laisser ce petit plaisir : ça n'était pas comme si elle l'insultait en public.

"Oh, tu as été le dernière à m'avoir largué si je me souviens bien ; après toi je suis resté très longtemps en couple"

Ouaip, jusqu'à ce que sa femme disparaisse...., finalement elle aussi l'avait largué en quelque sorte. Vu comme ça c'était infiniment moins romantique que d'être un veuf putatif, bon on ferait avec.

On ne devient pas ancien auror... On l'est ou on ne l'a jamais été.

Intéressant comme hypothèse ça..., restait à savoir, dans le cas où elle aurait raison, à quelle catégorie il appartenait. Les mangemorts qui avaient le bonheur de le croiser auraient sans doute beaucoup apprécié cette idée.

Si c'est ce que tu croies..., au moins c'est simple pour toi. Et finalement, à part ça, que t'est-il arrivé ?


Moi? je me suis mariée, je suis devenue femme au foyer 2 ans, mon époux s'est fait tuer, j'ai repris mon emploi. J'ai eue quelques bonne réprimandes faces au méthodes Carpatesques. J'ai été blessée j'avais besoin de fric alors me voici à enseigner jusqu'à ma guérison complète... et toi?

Pas mal comme information : elle n'avait pas chomé depuis le temps. Donc elle était ici pour des raisosn pécunières...., mhhh pourtant il ne se sentait pas convaincu.

"Connaissais-tu les directrices avant de postuler ? Je veux dire, c'est prestigieux d'être à Poudlard, tu avais des références particulières peut-être ?"

Sous-entendu et question : Lareless était-elle liée aux maraudeuses ?

"Oh moi c'est banal : je suis resté dans les carpates, puis au bout d'un moment j'en ai eu marre alors je suis revenu en Angleterre ; par chance ils avaient besoin d'un prof ici alors ils m'ont embauché"

inutile de lui dire qu'il avait été marié, que sa femme avait disparu, et qu'il était un membre de l'ordre infiltré ; ça gacherait l'ambiance.

Avoir été légilimens, Less lui aurait dit d'arrêter de penser si fort à son infiltration. Tout ca pour dire qu'ici ca va se corser. La jeune femme est amnésique, ne l'oublions pas. Et Mikomi lui a fait croire qu'elle est son amie de longue date. Lareless n'a aucune raison de remettre ca en doute pour le moment.

"Connaissais-tu les directrices avant de postuler ? Je veux dire, c'est prestigieux d'être à Poudlard, tu avais des références particulières peut-être ?"

Mlle Tenshi? Oui, c'est une amie de longue date... Cependant, je te détrompe tout de suite. J'ai faite une demande comme tout le monde et je n'ai jamais aimé le favoritisme et mlle Tenshi n'a jamais donné dans le favoritisme non plus. Je n'aime pas ton insinuation.

Elle est froissée. Comment peut il croire une telle chose?

Oh moi c'est banal : je suis resté dans les carpates, puis au bout d'un moment j'en ai eu marre alors je suis revenu en Angleterre ; par chance ils avaient besoin d'un prof ici alors ils m'ont embauché

Elle donne une caresse sur la tête de son chien qui va plus loin renifler le sol en quête de miettes.

J'y retournerais bien aux Carpates... Mais je suis coincée ici.

S'il savait...

Henri vit le beau visage de Lareless être parcouru d’une ombre de contrariété, visiblement elle n’avait pas goûté son sous-entendu sur les conditions de son embauche.

Mlle Tenshi? Oui, c'est une amie de longue date... Cependant, je te détrompe tout de suite. J'ai faite une demande comme tout le monde et je n'ai jamais aimé le favoritisme et mlle Tenshi n'a jamais donné dans le favoritisme non plus. Je n'aime pas ton insinuation.

Evidemment elle est vexée, et en effet il y avait de quoi, mais pour le moment Henri s’en moquait un peu : il venait d’obtenir ce qu’il cherchait. Ainsi donc l’ancienne aurore au caractère infernal et froid était « amie de longue date » avec la maraudeuse directrice de Poudlard…., mhhh voilà qui rendait la situation intéressante. D’un point de vue pratique c’était une vraie bénédiction pour Henri : il connaissait Lareless et puisque celle-ci était amie avec Mikomi il aurait certainement une occasion de plus d’approcher le cercle de la directrice : la couverture idéale pour un espion. Mais d’un autre coté il était un peu troublé : cette femme qu’il avait rencontré dans sa jeunesse partageait donc les points de vue des maraudeuses…., et si elle était une amie proche elle avait peut-être même pu aider aux « événements » de Poudlard. Dans ce cas elle était elle aussi une ennemie, et dangereuse en plus, et si l’occasion s’en présentait il faudrait donc qu’il considère la possibilité de s’en débarrasser.
Quel dommage, il n’aurait vraiment jamais cru qu’il eut pu en arriver là ; tant pis, il savait qu’il aurait peut-être à faire certaines choses peu agréables, ça ne devait pas le surprendre.

Henri ne pouvait absolument pas savoir qu’en réalité les maraudeuses essayaient de manipuler Lareless en profitant de son amnésie ; bien sur il y avait bien quelqu’un qui eut pu le renseigner mais tout cela restait terriblement dans l’ordre de l’expectation.

Lareless a pris un air pensif pendant qu’il lui « parle » un peu de sa vie ; si elle a des questions précises il a mis au point une version officielle et détaillée mais malheureusement il ne sait si elle fera illusion pour la jeune femme. Celle-ci caresse la tête de son chien, qui est décidément une bien belle bête.

J'y retournerais bien aux Carpates... Mais je suis coincée ici.

Il sort un tout petit sucre et le dépose dans le creux de sa main, attendant que l’animal s’approche de lui et lui fasse assez confiance pour prendre le présent. Il ne sait pas trop pourquoi, lui qui d’habitude n’aime pas trop les animaux, mais il lui semble qu’il a envie de caresser gentiment le chien.

« Les carpates c’est très surfait tu sais : c’est encore plus inintéressant que quand tu y étais, de toute manière c’est désormais ici que tout se passe, au Royaume-Uni. Tu ne te plais à Poudlard ? C’est un lieu fantastique pourtant…., d’autant que connaissant Mikomi tu as du avoir la chance d’être proche d’elle au moment des « événéments », et c’est d’autant plus intéressant ou important pour toi : tu as l’occasion de construire l’avenir non ? »

Il bluffe, un peu ; ça étonnerait profondément Henri de savoir que Lareless a participé directement à la prise de Poudlard. Et même si c’est le cas il doute qu’elle le lui dise. En revanche…, en revanche il peut peut-être quel est son rôle véritable pour les maraudeuses, de moins son importance.

Hess, même si c'est un gros con de chien, est magnifiquement dressé. Il ne prend pas la friandise offerte. Mais en un merci tout canin, il repousse la main de sa grosse tête, s'octroyant un câlin au passage. Less écoute Henri avec une irritation croissante.

Les carpates c’est très surfait tu sais : c’est encore plus inintéressant que quand tu y étais, de toute manière c’est désormais ici que tout se passe, au Royaume-Uni. Tu ne te plais à Poudlard ? C’est un lieu fantastique pourtant…., d’autant que connaissant Mikomi tu as du avoir la chance d’être proche d’elle au moment des « événéments », et c’est d’autant plus intéressant ou important pour toi : tu as l’occasion de construire l’avenir non?

Mais els Carpates concordent avec son état d'pâme actuel, une étendue vide et désolée aride, inhospitalière. La dernière phrase d'Henri la font sortir de ses gonds, ce qui arrive trop souvent depuis son amnésie.

Henri de Hurlevent! On se renseigne avant de dire des conneries. En aout 80, j'étais dans le coma.. C-O-M-A! Je suis peut-être ... *elle ravale amnésique de justesse* Mais je ne suis pas conne. Non je ne me plais pas à Poudlard, c'est un nid de vipère. Au moins là dehors on sait qui sont nos ennemis! Si tu crois que j'enseigne ici par plaisir, tu te le fout profond.

Elle relève le menton en un geste de défi, elle se tient, droite et fière. Elle le fixe longuement avant de se radoucir un peu. Elle examine Henri comme si elle cherchait quelque chose. Un truc pas beau sous la facade.

Ecoute, tu n'en est peut être pas conscient, mais des interrogatoires d'anciens amants j'ai jamais raffolés. Et surtout quand ils insinuent des trucs sur mon compte. Je t'avais dit que tu n,a aucun droit. Je vis comme il me plait, je n'ai aucun compte à te rendre.

Elle montre par là qu'elle est finaude la Less... Elle flaire le piège.

En train de caresser distraitement le gros chien de la sorcière, Henri sursaute un peu quand elle s’adresse soudain à lui en des termes véhéments ; décidément tout le monde l’engueule en ce moment, et surtout les femmes. Voilà quelque chose qui ne serait pas arrivé dans les Carpates….. ; il nota pour plus tard d’aller trouver un bouquin dans la bibliothèque qui expliquait comment essayer d’être un tantinet charmant avec les sorcières : vu qu’elles étaient majoritaires ça ne serait sans pas inutile.

Henri De Hurlevent! On se renseigne avant de dire des conneries. En aout 80, j'étais dans le coma.. C-O-M-A! Je suis peut-être ... *elle ravale amnésique de justesse* Mais je ne suis pas conne. Non je ne me plais pas à Poudlard, c'est un nid de vipère. Au moins là dehors on sait qui sont nos ennemis! Si tu crois que j'enseigne ici par plaisir, tu te le fout profond.


Ah, d’accord. Evidemment elle ne risquait d’avoir fait grand-chose si elle était clouée dans un lit. Bizarre, Atermis Fowl lui avait sans doute dit un mot à ce sujet mais…. Bah il ne s’en rappelait plus, enfin ça commençait à être inquiétant si il en venait à oublier les détails élémentaires.
Bon du calme : la bonne nouvelle c’est qu’à priori Poudlard et ses « événements » lui étaient étrangers…., pourtant cette amitié avec Mikomi, ça le chiffonait ; il avait du mal à voir la maraudeuse être avec l’auror simplement parce qu’elle la trouvait sympathique. Cela dit, ça devait être sa conception duale qui était en cause.
Dernière chose : il faudrait qu’il se renseigne sur ce mot qu’elle avait voulu prononcer puis retenu ; « elle était peut-être…. » ? Ouaip, encore un mystère.
Quand au nid de vipères…, ça ne le surprenait pas et lui-même n’était pas franchement blanc-blanc dans tout ça ; et si pour sa mission il devait lui mentir, ma foi il n’avait pas le choix.

Ecoute, tu n'en est peut être pas conscient, mais des interrogatoires d'anciens amants j'ai jamais raffolés. Et surtout quand ils insinuent des trucs sur mon compte. Je t'avais dit que tu n,a aucun droit. Je vis comme il me plait, je n'ai aucun compte à te rendre.

Ah non ! surtout, surtout ne pas la braquer ! ça serait une vraie catastrophe, et si en plus elle se mettait à transmettre son ressentiment à Mikomi là il serait vraiment dans une belle panade. Il était sensé devenir proche d’elles, pas les induire en méfiance.

« Lareless, ne m’en veux pas : je suis très content de te revoir, et j’avais envie de te connaître un peu. Mais je ne veux pas te froisser ou t’embarrasser. Je vois bien que tu es une indépendante, et puis tu t’es mariée et tu as eu à gérer des choses épouvantables j’en suis sure. On a seulement partagé quelques heures il y a bien longtemps, et je ne chercher pas à réécrire l’histoire mais à agir sur le présent. Laisse-moi juste l’occasion de te connaître, si tu en as envie…. »

Il en avait peut-être un peu trop révélé, mais il se rendait compte qu’il ne servait à rien d’aller plus loin : elle était trop fine pour se laisser prendre à ses questions. Décidément tout cela le changerait bien des mangemorts balourds des carpates…., peut-être avait-il été un peu trop confiant en ses capacités pour cette mission. Enfin, le vin était tiré, et il fallait le boire : ça avait été la même chose pour elle.