DCFM : Key

Dans la salle de classe, il y a un mémo:
Rendez-vous aux cachots pour le 2e cours.
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Dans le fin fond des cachots de POudlard, il y a Lareless en robe d'Auror.
(pour l'idée, visualisez les soutanes de prêtres) A col romain, boutonné à l'avant jusqu'à la taille et ensuite laissant les plis tomber, dessous, des pantalons propres, un étui à baguette fixé à la cuisse. Le tout d'un bleu marin soutenu. L'uniforme accentue la sévérité de son visage.
Les cheveux de Less sont noués en un lourd chignon strict. Immobile, elle attend les élèves. Derrière elle, une lourde porte de fer verrouillée

La porte s'ouvre devant vous, Lareless, à côté d'elle, ne dit pas un mot, vous invitant simplement d'un geste de la main à entrer, Un corridor obscur se perd dans les ténèbres devant vous. Une torche, à gauche, sur son socle, est la seule source de lumière. Vous pouvez voir les petites traces par terre d'une multitude de rats avec les crottes qui vont avec, ainsi que la trace de quelque chose de plus gros et de non-identifié.
Une fois que vous avez passé la porte, celle-ci se referme avec un grincement sinistre. Plus question de faire marche arrière.
Ce qu'il y a ici, vous l'apporterez.

Invité

Assumes-tu tes rêves ? Sourire. Oui pourquoi je ne les assumerais pas ? Assumes-tu tes peurs ? Soupir. Non, je n’y arrive pas. Le vide, l’enferment. Mes peurs. Mélancolie. Key marchait lentement dans les cachots, la tête baissée. Son esprit tournait à vide. Encore quelques mètres, puis l’escalier pour remonter. Pause. Calme. Le cours de défense contre les forces du mal. Est une épreuve à battre. Sur quoi allait-elle tombée aujourd’hui ? Sourire. La porte de la salle était ouverte. Une pas, deux pas. Lareless était présente. Un sourire. Entre. Silence. La porte se referma violemment ce qui fit éclater de rire Jill. Calme. Le cours commence. Il faut se concentrer. Key s’approcha de son professeur.

B R E A T H E : « Je suis prête. Je dois vaincre quoi aujourd’hui Madame ? »

Sourire. Elle avait reprit toute son assurance. La pause clope sera pour plus tard après le cours.

Je suis prête. Je dois vaincre quoi aujourd’hui Madame ?

Less a un sourire pas trop engageant.

Vous même...

Elle a un mouvement de la baguette et Key plonge dans un profond sommeil.

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Une odeur de soufre. Une lueur rouge incandescente... Du noir pour le reste. Key peut voir des barreaux, une chaine.... Elle peut à peine bouger, elle est dans une cage suspendue au dessus du vide. Elle ne voit rien d'autre que le vide souligné d'une lueur rouge en bas et une noirceur d'encre par en haut.

Voilà l'épreuve de Key, elle qui pensais à ses deux plus grandes peur en descendant au cours, la voilà servie

Invité

Parce qu’à cet instant. Je suis enfermée dans une cage suspendue dans le vide. Mes peurs sont le vide et la claustrophobie. A cet instant. Je ne pense plus à rien. Je suis recroquevillée sur moi-même en me demandant ce qu’il y a en dessous de ce vide. Si j’ouvre la cage et que je saute. Où vais-je atterrir ? Silence. Je ne sais pas quoi faire. Mon estomac est noué, cette boule que j’ai dans la gorge est insupportable. J’ai envie d’hurler. De pleurer. Mais a quoi bon ? Je dois dépassée mes peurs. Les vaincre. Mais pour l’instant, je suis incapable de bouger. Je respire, chaque inspiration contracte mes cotes et j’ai l’impression que l’on me poignarde le cœur. Je respire encore une fois. J’ouvre la bouche … Première essaie. Aucun son ne sort. Deuxième essai.

B R E A T H E : « J’AI PEUR ! JE N’Y ARRIVERAI JAMAIS ! JAMAIS VOUS COMPRENEZ MADAME ? »

Silence. Je tâte ma poche est me rend compte que ma baguette est présente. Sans réfléchir à mon geste, je la sors et la colle contre mon cœur. La clef de ma survie peut être. Soupir. Mes yeux s’élevèrent vers le haut. Je ne pu remarquer que des chaînes, du noir et ce vide. Calmement et en respirant. Je prit mon courage à deux mains, et me leva. Ma baguette prête à l’emploi. Toujours cette boule. Je formulai un sort presque inaudible.

B R E A T H E : « ALOHOMORA »

Sous mes yeux. Le porte se déverrouilla. Je restai à l’intérieur de ma cage pétrifiée. J’attendais un signe. Silence. C’est fini. C’est assez. Je n’y arriverai jamais.

Suspendue entre ciel et terre, Less apparait. Elle regarde Key d'un air neutre, comme un juge silencieux. Elle est là, suspendue dans le vide, austère dans sa robe d'Auror.

Pas mal, au moins être enfermée n'empêche pas de réfléchir. Maintenant, venez me rejoindre mademoiselle.

Ele lui tend une main, incitant Key à sortir de sa cage. La froide Serpentarde sera t elle capable de faire confiance à quelqu'un? Une ex Griff de surcroit?

Venez... Ou attendez vous de vous momifier sur place?

Un rien d'encouragement, un rien de provocation pour pousser la jeune fille en avant.

Invité

Lareless : « Pas mal, au moins être enfermée n'empêche pas de réfléchir. Maintenant, venez me rejoindre mademoiselle. »

Silence. Je restai muette à cette phrase. Sous mon silence. Lareless reprit :

Lareless : « Venez... Ou attendez vous de vous momifier sur place? »

Lareless me tendit son bras. Mon cœur s’arrêta. Je ne savais plus quoi faire. Plus quoi dire. J’avais beau me dire que tout ce passera pour le mieux. Je n’étais pas convaincue. Et si … Sa main me lâchait. Si dans ce néant de vide, je tombais. J’inspirais encore une fois, et fit un pas vers l’avant. Je m’assurai que la cage n’allait pas lâcher sous mon poids. J’avala ma salive, et jeta un regard à Lareless. Toujours devant moi. Dans le néant.

B R E A T H E : « Madame. S’il vous plait. »

Ma voix était cassée. Mon corps tout entier explosait. Je me devais d’être forte. Mais, je ne savais pas comment l’être. Mes plus grandes peurs étaient là. Devant moi. Encore un pas. Dans le vide, je laissais planée mon bras. Mon cœur s’accéléra. Je sauta hors de la cage sans me soucier de quoi que ce soit. Je n’avais qu’une seule envie. Que tout s’arrête. Dans le vide, j’attrapai le bras de Lareless. Ma tête était penchée vers le vide, mes yeux étaient clos. Je n’attendais qu’une chose la fin.

Le pied de Key rencontre quelque chose de dur. Ele n'est pas suspendue dans le vide, ou en train de tomber encore et encore jusqu'à la fin des temps.

Non, elle est sur un étroit pont de pierre, sculpté de facon à être invisible.

Less lui tient la main avec douceur mais fermeté, afin qu'en même temp Key apprenne à faire confiance aux autres.

Ouvrez les yeux mademoiselle. Fuir ses peurs ne changera rien à votre condition et peut même s'avérer mortel. Vos Ennemis ne s'embarasseront pas de votre sensibilité. Ne leur laissez pas avoir prise sur vous.

Less la tire doucement vers elle, afin d'obliger Key à avancer sur l'étroite passerelle de pierre.

Invité

Lareless : « Ouvrez les yeux mademoiselle. Fuir ses peurs ne changera rien à votre condition et peut même s'avérer mortel. Vos Ennemis ne s'embarrasseront pas de votre sensibilité. Ne leur laissez pas avoir prise sur vous. »

J’ouvre les yeux. Silence. Lareless me tiens la main. Avec douceur. J’avale une dernière fois ma salive, jette un regard à Lareless, et je reprend :

B R E A T H E : « Ils ne peuvent pas avoir prise sur moi. Enfin … Si ! Mais ils peuvent seulement avoir prise si je suis en mauvaise condition. »

Je restai silencieuse. J’observai ce qui m’entourait. Je voyais toujours ce vide. Mais plus cette cage. J’inspire. Lareless tiens toujours ma main. Elle m’oblige à avancer. J’inspire encore. Si jamais je tombe. Où atterri j’ai ? Je n’en savais rien. Je suis sur l’étroite passerelle. Je tiens fermement la main de mon professeur. Mon regard est droit. Je fixe un poins. Je m’arrête, adresse un sourire à mon professeur.

B R E A T H E : « Dois-je avancer toute seule ? »

Ma question était stupide, je le savais. Mais j’espérais qu’elle me dise non. Soupir. Je lâchais sa main, attrapa ma baguette et pronnonca un sort:

B R E A T H E : LUMOS !

Tout était enfin plus clair, de la lumière. Une chemin de pierres. Du vide. Moi et elle.

Ils ne peuvent pas avoir prise sur moi. Enfin … Si ! Mais ils peuvent seulement avoir prise si je suis en mauvaise condition.

Less marque une pause. Répond doucement. Elle lui fait faire quelques pas en même temp.

Non, ils ne peuvent avoir prise sur vous que seulement si vous le leur permettez.

Maintenant, la cage est disparue, il n'y a que le vide autour d'elles. Illusion d'optique créé par l'étroite passerelle.

Dois-je avancer toute seule ?

Vos alliés ne pourront pas toujours vous tenir la main. Mais ils seront toujours près de vous, à vous supporter et vous réconforter.

Less lâche la main, fait demi tour et s'engage sur l'étroite passerelle. Elle se dirige vers une corniche non loin.

Vous venez? Ayez confiance en vous... Ce n'est que du vide, c'est indigne de votre peur.

Invité

Lareless : « Non, ils ne peuvent avoir prise sur vous que seulement si vous le leur permettez. »

Je ne répondis pas. Je savais très bien que quelques pars Lareless avait raison. Ils pouvaient avoir prise sur moi que si je leurs donnait cette prise. J’étais toujours debout sur cette étroite passerelle. Je restai silencieuse. Ma baguette était fermement tenue par mes mains. Je soupirai. Lareless reprit :

Lareless : « Vos alliés ne pourront pas toujours vous tenir la main. Mais ils seront toujours près de vous, à vous supporter et vous réconforter. »

Je ne comprenais pas tout à fait ce que Lareless me disait. A vrai dire, j’avais trop peur pour essayée de comprendre. Je n’étais plus maître de mon corps. Ma baguette était pointée devant. J’observais mes pieds. Pas le vide. Mes pieds. Lareless était de l’autre coté de la passerelle. J’inspire. Et j’expire. Je passe un pied devant l’autre. Je lève la tête. J’accélérai le pas. Un pied devant l’autre sans me soucier de ce vide. J’en avais assez. Je voulais que tout se termine. J’arrivais enfin en face de Lareless. Je récupérai sa main. J’attendais la suite.

Less est satisfaite des performances de al jeune fille.

Bien, il reste un truc à faire pour rentrer à Poudlard. Suivez moi je vous prie.

Elle passe par une porte, monte une volée de marche. Il y a un autre endroit. Elle attend que Key l'ai rejointe avant de l'enjoindre à passer la porte.

Les deux femmes se tiennent maintenant sur une étroite corniche. Il y a un vide absolu et une autre corniche faces à elles, à bonne distance.

Je veux que vous me trouviiez le moyen de passer. J'ai confiance, vous en êtes capable.

Invité

Lareless : « Bien, il reste un truc à faire pour rentrer à Poudlard. Suivez moi je vous prie. »

Je suivais Lareless. Elle marchait devant moi et je me tenais derrière elle. J’inspirai alors. Je ne savais pas ce qui m’attendait. Devais-je encore m’attendre au pire ? Je n’osais pas y penser. Lareless et Key se mirent alors monter des volées et des volées de marche. Soupir. J’étais enfin arrivée. En dessous de moi se trouvait du vide. Le néant. Mon corps tout entier explosa de nouveau. J’étais encore une fois victime de ma peur. Lareless passa devant moi et reprit :

Lareless : Je veux que vous me trouviez le moyen de passer. J'ai confiance, vous en êtes capable. »

La corniche sur la quel je me trouvai était assez espacé de l’autre. Mais je savais très bien comment réussir à passer de l’autre coté. J’inspirai alors et jeta un coup d’œil à mon professeur qui restait silencieux. Je reculai le plus possible afin de prendre un assez grand élan. Sans réfléchir. Sans respirer. Je me mis alors à courir. Au dernier moment je soulevai mes pieds et j’étais au dessus du vide. Arrivée sur l’autre corniche avec la vitesse je me laissa m’écrouler. Je fermai les yeux. Je n’attendais qu’une chose. Lareless qui indiquait la fin du cours.

La voix de Lareless se fait entendre.

Bien mademoiselle, je suis fière de vous. vous ne laissez pas vos peur vous empêcher de penser. Suivez moi je vous prie.

Elle guide la Serpentard au petit salon douillet d'après cours.

Servez vous mademoiselle... Et j'aimerais savoir ce que vous avez retenu de cette épreuve. Prenez votre temp, je sais que ca n,a pas été facile pour vous.

Elle s'assied devant Key, de l'autre côté de la table. La prof se sert un grand verre d'eau. Ces cours la tue...

Invité

Lareless : « Bien mademoiselle, je suis fière de vous. Vous ne laissez pas vos peurs vous empêcher de penser. Suivez moi je vous prie. »

Je soupirai une nouvelle fois. Mon professeur était fier de moi. Sourire. J’étais également fière de moi. Lareless me sourie. Elle se mit en marche, je fis de même. Elle me conduisit dans son salon. Sourire. Elle m’invita à m’assoire. Je me laissai tomber lasse sur le fauteuil. Contente que tout s’arrête. Une fois assise, Lareless se posa en face de moi et reprit :

Lareless : « Servez vous mademoiselle... Et j'aimerais savoir ce que vous avez retenu de cette épreuve. Prenez votre temps, je sais que ça n’a pas été facile pour vous. »

Me servie. Sourire. J’avais le choix entre de l’eau, du thé. Des biscuits ou des gâteaux. J’optai pour une tasse de thé et un biscuit. J’avalai alors une gorgée de thé. Je soupirai. Je ne savais comment répondre à Lareless. Ce que j’ai retenu ? Beaucoup de choses. Trop de choses. Je repris :

B R E A T H E : « C’est vrai, ça n’a pas été facile. Mais j’ai retenu beaucoup de choses. Je ne dois pas laissez les gens avoir pression sur moi et sur mes peurs. J’ai aussi retenu, qu’il fallait quoi qu’il arrive vaincre mes peurs. »

Je m’arrêtai. Une gorgée de thé. Entre mes dents je croquai alors un morceau de biscuit. Je déglutis lentement, inspirai et récupéra :

B R E A T H E : « Mes peurs font partie de moi. Je ne peux pas vivre sans, je dois vivre avec et les acceptez. Quoi qu’il arrive, je sais que cela est difficile. Mais grâce à vous. J’ai réussi à avancer. Merci pour tout professeur. Vous êtes vraiment quelqu’un d’extraordinaire. »

Je clôture ici. Mes peurs sont mes peurs. Personne ne pourra alors m’atteindre. Je peux vivre avec. Je peux les acceptez. Mais je ne peux pas les oubliez. On ne vit pas la vie. On l’a subit. Pause. Encore une gorgée. Silence.

JE NE SUIS PAS CRUELLE AVEC MOI. JE SUIS REALISTE.

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