DCFM: Uriana

La porte s'ouvre devant vous, Lareless, à côté d'elle, ne dit pas un mot, vous invitant simplement d'un geste de la main à entrer, Un corridor obscur se perd dans les ténèbres devant vous. Une torche, à gauche, sur son socle, est la seule source de lumière. Vous pouvez voir les petites traces par terre d'une multitude de rats avec les crottes qui vont avec, ainsi que la trace de quelque chose de plus gros et de non-identifié.

Une fois que vous avez passé la porte, celle-ci se referme avec un grincement sinistre. Plus question de faire marche arrière.

Ce qu'il y a ici, vous l'apporterez.

Le dos droit, les bras de chaque côté du corps, un peu trop raide pour être une posture naturelle, Uriana regarde le noir insondable apparaître derrière la porte. Le regard trop vert, un peu plus clair que celui du professeur, dévisage cette dernière, l'air de se demander si elle est sérieuse. Les verts se jaugent, Uriana baisse les yeux. Oui, elle est sérieuse.

Elle reporte son regard vers le couloir qu'elle estime sans fond, ou du moins assez long pour se perdre et ne jamais revenir. Elle avance de quelques pas et entre dans la seconde pièce, ou plutôt sort de la pièce où elle était puisque ça semble être un couloir... mais en fait, un couloir, c'était une pièce... m'enfin... bref, elle y est complétement entrée lorsque la porte se referme avec un grincement horriblement désagréable. Elle sursaute brusquement et fait volte-face, avec la ferme intention d'aller défoncer la porte si elle ose ne pas s'ouvrir, mais elle se retrouve face au regard émeraude du professeur. Paniquée, elle lui tourne le dos et fixe ce qui lui semble le vide devant elle. À la faible lumière, on peut la voir trembler.

- Vous vous souvenez que j'ai lamentablement échoué la partie pratique l'an dernier ? questionne-t-elle, d'une voix incertaine, presque inaudible, un murmure... comme si le rappeler au professeur pouvait la soustraire à ça.

Vous vous souvenez que j'ai lamentablement échoué la partie pratique l'an dernier ?

Less hausse un seul sourcil. Elle ne répond pas. La fillette trouvera les réponses seule. Elle le doit.

Elle laisse le silence s'Épaisser un moment, puis finit par parler, avec son intonation chaude .

Devant vous s'étale un labyrinthe, vous y affronterez pour la première fois les forces du mal. Pour le reste, vous devrez vous débrouiller seule. Rappelez vous seulement tout ce que vous avez appris... Quand je dis tout, c'est tout... Ne stressez pas Mademoiselle, mon but n,est pas de vous tuer.

Bonne chance!

Devant vous s'étale un labyrinthe, vous y affronterez pour la première fois les forces du mal. Pour le reste, vous devrez vous débrouiller seule. Rappelez vous seulement tout ce que vous avez appris... Quand je dis tout, c'est tout... Ne stressez pas Mademoiselle, mon but n'est pas de vous tuer. Bonne chance!

Uriana se retourne vers le professeur, terrifiée. Ça elle s'en doutait que c'était pas son but de la tuer, sinon, un gentil petit sort de n'importe quoi face à elle pouvait la tuer, c'était pas nécessaire de faire le grand jeu pour ça. Et puis de toute façon, elle était si nulle qu'elle risquait plutôt de se tuer toute seule, devant un truc insignifiant. Ça allait être une catastrophe, elle la sentait venir.

Baguette tenue fermement, assez pour lui faire mal, elle fait son premier pas dans le noir.

- Lumos ? hasarde-t-elle d'une voix incertaine.

Évidemment, rien ne se produit. Elle en gémit de dépit. C'est vrai, les sorts de création lui faisaient défaut, tout comme ceux de métamorphose. Elle devait se calmer. Respire, Uriana, respire. Elle fait un second pas, mais les ténèbres semblent brusquement l'assaillir, elle recule de trois pas. Non, elle ne peut pas traverser ça sans y voir quelque chose. Elle se retourne vers le professeur. Son regard s'ouvre grand, très grand. Comment savoir ce qui se passe dans la tête d'Uriana, impossible, mais elle ouvre la bouche pour parler, mais s'arrête. Choisissant de ne pas demander.

Encore une fois, elle se retourne vers les ténèbres, les poings serrés. Elle n'y échappera pas, c'est certain. Elle doit avancer... mais pas dans le noir total... pas question. Un éclair de génie... ou de désespoir elle se jette littéralement sur la torche, qu'elle tente de retirer de son socle. Merde, elle est coincée... elle tire dessus à quelque reprises. Ça commence bien cette pratique, non mais quel pénible moment ! Elle avait besoin de cette torche, c'était essentiel !

- Diffindo ! lance-t-elle avec un aplomb qu'on ne lui reconnaît pas.

Non, mais, cette torche jouait avec son orgueil et c'était pas le moment, elle en avait besoin pour pour ne pas aller se rouler en boule dans un coin et pleurer. Le craquement du socle de la torche rend un bruit intéressant à son oreille. Elle tire dessus à quelques reprise et finalement, la torche cède.

Pas question de jeter un oeil au professeur. Elle préfère ne pas voir si elle est d'accord ou non. Elle le saurait bien assez tôt de toute façon. D'un pas décidé, ou plutôt d'un pas fuyant le regard désapprobateur que Mainella doit évidemment poser sur elle, Uriana s'enfonce rapidement dnas le couloir. Elle se dit que plus elle atteindra le bout rapidement, plus elle pourra en sortir rapidement.

Lareless n,est pas désapprobatrice.. Elle regarde Uriana faire avec un air impénétrable. Quand la jeune fille disparait dans les ténèbres, Les taopte le mur derrière elle et disparait dans celui-ci.

*********

Des yeux... des centaines, des milliers d'yeux. Parfois, une main fantomatique semble effleurer la jeune fille. Des voix sombres semblent lui murmurer à ses oreilles des insanités.

Parfois, elle entrevois des ombres à la limite de la lueur de la torche... La flamme de celle-ci semble vaciller sous les courants d'air.

Sioudain, elle arrive à une croisée... Gauche ou droite? Les yeux semblent la ficer autant d'un côté que de l'autre.

Elle avance dans le noir, ne pouvant voir que quelque pas devant elle grâce à la lumière de la torche. Elle sait que le professeur l'observe, c'est quand même un teste, mais elle n'est pas seule dans ce couloir. On l'observe, elle le sent. Elle a parfois l'impression de voir des milliers de petits yeux lumineux dnas le noir devant et derrière elle. De rats peut-être... non, elle est persuadée que ce ne sont pas que de rats.

Elle poursuit son avancée à pas prudents, puis sursaute brusquement en secouant le pied. Quelque chose l'a touché ! Pire quelque chose lui a agrippé le pied ! Elle tente de voir ce que c'est, mais ne voit rien. C'est un rat, se dit-elle pour reprendre contenance. Mais elle n'en est pas certaine... devant elle, une ombre se profile, mais elle ne la voit pas, la silhouette restant aux limites de sa torche.

- Professeur Mainella ?

Sa voix se répercute en écho dans le couloir interminable, revenant vers elle de manière fort désagréable. Elle sait très bien les mots qu'elle a prononcé, mais pourtant, ce sont d'autres mots qui reviennent vers elle, avec sa voix. Des mots horribles, des monts dont elle a honte. Cracmol revient à plusieurs reprises, comme une fatalité et une horreur sans nom. Elle ne veut pas être comme son père. Il en parle avec tant de honte... chez les moldus, il passe inaperçu, et il est plutôt apprécié par ses paires, mais aussitôt qu,il franchit la frontières, il devient introverti, silencieux, voulant se faire transparent, dix fois plus que le vent.

Elle est frôlée, elle sursaute et se colle au mur opposé. Plusieurs ombres se tiennent aux limites du rayon de sa torche, elle esl voit, ils lui parlent, ce sont eux qui soufflent ces mots si terribles. Non, elle n'est pas cracmol, elle a juste croisé un sale truc qui l'a mit dans cet état. Elle ne peut pas être cracmol, elle est capable de lancer quelques sorts. Et elle était capable de faire mieux !

Son pied bute contre quelque chose et elle manque de s'étaler, mais se rattrappe assez bien. Elle entend des rires. On l'espionne et on se moque d'elle ! elle n'aime pas être le centr d'attraction, elle n'aime pas être observée trop longtemps. Elle veut être invisible la plupart du temps, elle ne veut pas qu'on la remarque plus que les autres.

Uriana accélère le pas pour échapper aux rires, mais ils la suivent. Mais ce couloir n'a pas de fin, bon sang ! En y pensant justement, elle manque de percuter finalement un mur, évitant la fracture du nez par un douloureux éraflement des mains et en manquant d'éteindre la torche.

- Arrrrrgl ! s'exclame-t-elle en soufflant doucement sur la flamme pour la réanimer.

Les présences ce sont rapproché en même temps que la flamme diminuait, mais reculent lorsqu'elle s'épanouie de nouveau. Ils ne veulent pas voir la lumière, constate-t-elle. Tant que la torche brûlera, ils resteront à distance. elle regarde où elle est. Est-elle déjà au bout ?

Malheureusement non... le couloir s'étire à gauche... et à droite... Aux limites de la lumière diffusée par la torche, les silhouettes son là, bien présente, d'un côté comme de l'autre. Ils lui murmurent des trucs horribles, mais elle ne veut pas les écouter.

- Taisez-vous... murmure-t-elle en choisissant la gauche, inspiration soudaine, parce qu'elle préfère avancer que de rester en place.

Une paire d,yeux rougeoyantes se profile devant la jeune fille, suivie de deux, dix, cent... derrière elle aussi, el même manège. Juste à la limite de la torche, elle peut voir les ombres épaisses, dansantes, noir sur noir, ténèbres mouvantes. Elles avancent et reculent avec elles, comme un mur imaginaire ou des compagnons de routes. Bizarre situation quand même.

Une phrase lui parvient aux oreilles. Scandée, chantée par les milliers de bouches invisibles.

Cracmol... même pas capable de faire un lumos...

Mais qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qu'ils veulent ces satanés... trucs... qu'ils se montrent ou non, mais qu'ils cessent d'être là sans l'être. elle poursuit son avancer à l'aveuglette.

- Cracmol... même pas capable de faire un lumos... murmurent les voix dans le noir.

Argl ! Elle serre les poings. C'est le pire truc qu'on puisse lui dire. Un lumos... elle est incapable de lancer un lumos... c'est un sort de première année, merde ! Oh, elle a déjà su le lancer, et très bien, même, mais elle n'y arrive plus... ce qui est d'autant plus frustrant. C'est horrible... elle avait du talent avant... oui, elle était capable de lancer un lumos... avant... oui, avant... elle n'y arrive plus... elle n'arrive plus à tpresque rien... comme son père... son père est un cracmol... habile, amis un cracmol, marié à une brillante sorcière... il était si fier lorsqu'elle a développé ses facultés magiques... elle sursaute en entendant un grincement, mais elle n'est même pas certaine qu'il soit réel. Les ombres dansent devant ses yeux, juste hors de porté pour découvrir ce que c'est. Ils poursuivent leurs murmurent injurieux, moqueurs et si méchants... ça en devient presque musical, lithanie envoutante et destructrice.

Elle essaie de ne pas les entendre, de boucher mentalement ses oreilles aux paroles si douloureuses, mais elle n'y arrive pas. Elle les entend toujours, de plus en plus fort.

- Taisez-vous... gémit-elle en se bouchant une oreille de sa main tenant la baguette.

L'autre tenant la torche, ce serait dangereux. Mais elle les entends encore.... plus fort, de plus en plus fort. Les larmes lui montent aux yeux, sa respiration devient plus saccadé. Elle déteste tous ces yeux, tous autant qu'ils sont. Mais ils continuent de hurler, de plus en plus fort. Elle n'y tient plus.

- MAIS TAISEZ-VOUS !

Sans y réfléchir, parce que ses nerfs flanchent, elle lance sa torche au loin. La torche roule, la lumière vacille avant de s'éteindre... elle la voir mourir avec une horreur non feinte... mais ça n'empêchent pas les voix de poursuivre. Elle les sent tout près, elle voit les milliers de petits yeux rouges danser devant elle.

Elle se plaque contre le mur et essaie de poursuivre son avancée dans le noir. Elle les entends... elle les voit, elle les sent... la main sur le mur, elle ferme les yeux. Elle ne les voit plus... elle les sent la frôler, mais elle ne les voit plus. Mais elle les entend... oh oui, elle les entends. Elle avance lentement, mais elle a l'mpression de courir depuis des heures. Elle est brusquement épuisée. Et ces voix qui continuent de la harceler. Elle n'en peut plus.

- Aaaaaargh ! Elle pointe sa baguette dans le noir, à tout hasard. SILENCIO ! essait-elle en vain... ou peut-être qu'elle a réussit, mais les mains sur les oreilles, elle se laisse tomber sur le sol et se colle au mur. Son visage ruiselle de larmes et elle se tasse au pied du mur, les mains plaqués sur les oreilles, les yeux fermés. Silence, taisez-vous, je vous en prie... taisez-vous... ça suffit, taisez-vous gémit-elle.

Les voix se taisent. Un bruit de pas se fait entendre. Less s'accroupit à côté d'Uriana et la prend dans ses bras, lui caressant les cheveux.

Chhhh ma belle... Ca va revenir, je ne perds pas confiance...

Elle la réconforte, avant de prendre l'adolescente dans ses bras. Puis elle la sort de la salle, la remonte dans le salon et la place devant le feu. Elle lui flanque une tasse de thé bouillant et lui met une couverture sur els épaules.

Puis less s'accroupit devant elle, les yeux rivés dans ceux de l'adolescente.

Vous avez vos forces et vos faiblesses, comme chacun d'entre nous. Je vous rassure cependant. Avec les notes que vous avez et de la facon dont vous gérez votre état, vous ne serez jamais cracmol.

Un échec. Un autre échec. Sortilèges et DCFM... en sortilèges, c'était normal, elle avait refusé de jeter le sort demandé. En DCFM, elle avait essayé, mais merde... c'était trop difficile, tout ces regards, toutes ces ombres, les insultes... le insinuations... argl... elle avait perdu son calme, elle avait paniqué pour un test, alors imaginer pour vrai... c'était horrible, un lamentable échec.

- Chhhh ma belle... Ca va revenir, je ne perds pas confiance...

Elle se laisse relever par le professeur Mainella, encore tremblante d'émotions, de honte. Prise dans ses délires négatifs, elle se rend à peine compte d,où elles vont, jusqu'à ce que Mainella la pousse délicateemnt vers unfauteuil, lui mette une couverture sur ls épaules et lui colle une tasse brûlante entre les mains. Puis elle se plante devant elle et la dévisage. Le regard vert émeraude et le regard trop vertse croisent, puis Uriana baisse les yeux presque aussitôt.

- Vous avez vos forces et vos faiblesses, comme chacun d'entre nous. Je vous rassure cependant. Avec les notes que vous avez et de la facon dont vous gérez votre état, vous ne serez jamais cracmol.

Elle goûte le thé du bout des lèvres, puis recule la tête et fronce les sourcils. C'est un peu trop chaud. Elle souffle dessus, réfléchissant à tout ça. Elle e calme un peu.

- Je sais que je ne suis pas cracmol... sinon je n'arriverais à rien du tout... j'arrive à quelques trucs... aucune métamorphose, aucune création... même pas capable de faire un Lumos... mon père a été si déçu quand il a su que je n'arrivais plus à lancer un seul sort... il a été horrifié de croire que j'aurais pu être comme lui... ma mère m'a bien aidé, elle est merveilleuse, mais mon père... il fait semblant qu,il n'a pas honte... mais il a si honte d'être cracmol... en fait, je crois plutôt qu'il ne comprend pas que ma mère, si talentueuse puisse l'aimer autant... lui qui n'arrive à rien... enfin, c'est ce qu'il dit... mon père pousse ma mère à me pousser, même si elle accepterait que je sois n'importe comment... mais c'est si important pour mon père...je ne veux pas le décevoir...

C'était un horrible dilemme. Fallait qu'elle trouve une solution... ou quelque chose, n'importe quoi pour satisfaire et son père, et sa mère.... et elle-même... elle parlait beaucoup plus pour elle-même que pour Lareless, mais c'était plus fort qu'elle. Elle prend une toute petite gorgée du thé... ça lui réchauffe un peu le coeur et l'âme après toutes ces émotions.

Lareless lui prend le menton. La lourde tresse noire serpente sur le sol aux pieds de la professeur. Le visage de Less est empreint d,une patience et d'une douceur infinie.

Ne vous définissez pas selon les critères de votre père. Ni de celles de quiconque. Développez vos forces pour pallier à vos faiblesse... Uriana, vous portez beaucoup trop attention aux opinions des autres.

Elle se redresse. La regarde avec ses grands yeux émeraudes.

Ici et maintenant, je veux que vous m'énonciez, haut et clair, vos forces. Et pas un murmure s'il vous plait!

Le regard trop vert d'Uriana fait le parcours entre l'émeraude du regard du professeur et les volûte diaphane de sa tasse de thé, sans arriver à se fixer sur un ou l'autre.

- Ne vous définissez pas selon les critères de votre père. Ni de celles de quiconque. Développez vos forces pour pallier à vos faiblesse... Uriana, vous portez beaucoup trop attention aux opinions des autres.

Elle le sait bien qu'elle porte trop attention à ce que les gens disent, mais c'était plus fort qu'elle. Elle avait été élevée ainsi, avec les murmures dnas le dos de son père, et les propres paroles de son père qui n'arrivait pas à oublier la honte d'être cracmol. Depuis sa naissance, c'était parlé comme d'une tare et même si, en apparence, il semblait bien s'en accomoder, Uriana savait que c'était dramatique pour lui.

- Ici et maintenant, je veux que vous m'énonciez, haut et clair, vos forces. Et pas un murmure s'il vous plait!

Erf, c'était pas facile ça... ses forces... qu'elle force avait-elle ? Elle y réfléchit longuement, ayant finalement réussit à fixer ses yeux sur sa tasse de thé.

- Je... j'en sais rien... j'arrive à lancer des sorts qui ne demandent aucune création, aucune métamorphose, aucune disparition...

elle ne savait même pas comment nommer ça. Elle arrivait à faire les sorts de déplacements, les sorts avaient des actions physiques sur les objets, sauf les métamorphoses... elle n'avait aucune idée de comment ça s'appelait.

Less se retient de hausser les yeux au plafond. Cete petite a du potentiel mais est brimée par ces fausses idées recues par son entourage.

J'avais demandé pas de murmure...

Elle marque une pause, fixant l'étudiante intensément.

Bien, comme devoir, je veux une dissertation de 60 cm de parchemin, interligne simple, sur vos forces et comment elles vont vous aider à avancer dans votre cheminement personnel. Vous viendrez me le portez en main propre s'il vous plait. Maintenant mademoiselle...

Elle lui relève le menton avec douceur mais fermeté.

Prenez le temp de vous restaurer, le prochain étudiant m'attend

Elle sourit de facon fort rassurante.

- J'avais demandé pas de murmure...

Elle lève son regard péridot trop vert sur sur le professeur Mainella. Mais elle n'a pas murmuré... si elle avait murmuré, le professeur n'aurait rien entendu. Sa voix porte anormalement peu, mais elle n'a pas murmuré... elle a utilisé sa voix habituelle... elle n'allait certainement pas crier... elle baisse les yeux.

Bien, comme devoir, je veux une dissertation de 60 cm de parchemin, interligne simple, sur vos forces et comment elles vont vous aider à avancer dans votre cheminement personnel. Vous viendrez me le portez en main propre s'il vous plait.

Uriana a une légère moue de contrariété. C'était un truc terrible à lui demander, ça. 60 centimètres de parchemin ! Et à interligne simple ! Sur ses forces ! Arf !

- Maintenant mademoiselle...

Elle se retrouve contrainte à soutenir le regard émeraude de Mainella, forcée par cette dernière qui lui tient le menton. Le péridot semble plein d'appréhension. Qu'est-ce qu'elle va lui demander encore...

- Prenez le temp de vous restaurer, le prochain étudiant m'attend

Ah, fiou, c'était que ça. Ouf ! Elle esquisse un faible sourire et aussitôt que Mainella lui lâche le menton, elle baisse les yeux sur sa tasse de thé, gênée.

- Oui... d'accord... merci...