DCFM: Minerve

Dans la salle de classe, il y a un mémo:
Rendez-vous aux cachots pour le 2e cours.
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Dans le fin fond des cachots de POudlard, il y a Lareless en robe d'Auror.
(pour l'idée, visualisez les soutanes de prêtres) A col romain, boutonné à l'avant jusqu'à la taille et ensuite laissant les plis tomber, dessous, des pantalons propres, un étui à baguette fixé à la cuisse. Le tout d'un bleu marin soutenu. L'uniforme accentue la sévérité de son visage.
Les cheveux de Less sont noués en un lourd chignon strict. Immobile, elle attend les élèves. Derrière elle, une lourde porte de fer verrouillée

La porte s'ouvre devant vous, Lareless, à côté d'elle, ne dit pas un mot, vous invitant simplement d'un geste de la main à entrer, Un corridor obscur se perd dans les ténèbres devant vous. Une torche, à gauche, sur son socle, est la seule source de lumière. Vous pouvez voir les petites traces par terre d'une multitude de rats avec les crottes qui vont avec, ainsi que la trace de quelque chose de plus gros et de non-identifié.
Une fois que vous avez passé la porte, celle-ci se referme avec un grincement sinistre. Plus question de faire marche arrière.
Ce qu'il y a ici, vous l'apporterez.

[HJ: C'est tout petit, il me semble! Enfin, d'avait pas trop idée...]

Minerve étirait le temps avant le cours de Défense Contre les Forces du Mal: c’est que ce n’était pas exactement ce qu’elle préférait en ce moment. En fait, il avait eut une petite rumeur comme quoi la plus grande peur de chacun serait au menu et, en toute honnêteté, la sorcière n’avait pas hâte de tester cette nouvelle rumeur. La dernière qu’elle avait suivit l’avait conduit au milieu des esprits maléfiques du couloir interdit. Avouant elle-même qu’il avait moins de risques dans un cours que durant cette nuit fatidique, ce premier était beaucoup plus contrôlé que ce dernier, la dernière marche fut franchise. Par contre, à son grand malheur, une note l’attendait sur la porte de classe, lui disant de se rendre dans les cachots.

Ce n’était pas exactement le lieu favori de la sorcière, mais elle ne pouvait pas dire qu’elle ne s’y retrouvait pas. Tout de même, c’est seulement après s’être perdue qu’elle trouva la professeur, qui l’invita à rentrer dans un lieu encore plus noir. Bon, ce n’était toujours pas l’idéal… mais toujours mieux que dans le couloir interdit. D’ailleurs, la sorcière essayait de garder cette idée en tête durant les quelques pas qui la séparait de la porte.

Minerve – Lumos.

Le couloir était vide, même si ça n’allait pas être long avant que quelque chose remplace cet élément, Minerve en était sûre. Par contre, pour l’instant, elle ne savait pas ce qui allait se passer, ce qui le fit encore une fois penser à cette fatidique nuit…

le cours de Minerve se passe bien. Des petites épreuves qui, bout à bout, donnent un cours riche en rebondissements. Elle les passent haut la main il va sans dire. Less la félicite et l'envoie se laver.

En arrivant dans son dortoir, elle peut voir un véritable carnage. Le matelas et les oreillers éventrés, les tentures lacérées, le lit complètement à l'envers. Sa malle est ouverte, ayant l'air d'avoir vomit ses effets personnels. Le summum, tout cela est éparpillé à la vue de tout le monde. Même son armoire est ouverte, vomissant son linge.

La seule chose qui brille par son absence dans tout ce capharnaum est son journal intime.

Minerve était soulagée. Le cours avait été comme à l’habitude, et même plus facile. Elle n’allait pas se plaindre! Mais c’était étrange que le cours se soit passé dans le cachot… En fait, pas normal du tout, mais il pouvait avoir tellement de raisons à cela qu’il était impossible de toutes les nommer.

C’était donc avec un sourire que Minerve se rendit dans son dortoir dans l’unique but de se rafraîchir les idées avec une bonne douche. Malheureusement, ce fut autre chose qui la glaça : son dortoir en entier avait été fouillé et, de toute évidence, celui qui avait fait cela n’avait pas la notion de discrétion.

Une pensée alla pour son journal, mais Minerve la repoussa immédiatement : comment une personne autre qu’elle pouvait-elle avoir connaissance de son existence et de surcrois savoir comment l’atteindre? Non, c’était tout simplement impossible. Elle avait trop veillé à ce qu’il reste secret que… Non, c’était im-pos-si-ble!

Alors qu’elle commençait à regarder l’ampleur totalement des dégâts, elle remarqua quelque chose : tous ses livres ont été déplacés, le plus souvent ouverts et laissant voir des plis de pages qui étaient pour le moins peu naturel si on s’était « contenté » de les lancé de tous bords tous côtés. Alors…

Tombant à genou, Minerve chercha au fond de sa malle son livre d’arithmancie avancé, un livre datant de presque d’il y a cent ans, mais qui pouvait être tellement utile pour les devoir que tout le monde s’était habitué à le voir. Voyant sa disparition, la sorcière devient un peu plus affolée. Il n’était pas autour d’elle, du moins elle ne le voyait pas. Se penchant pour voir sous le lit, elle put enfin le voir : il était collé au mur bien fermé et visiblement, sans dommage. Cela la soulagea un court instant mais… il fallait vérifier jusqu’au bout.

Minerve – Accio Arithmancie de Tous les Temps et d’Aujourd’hui.

Le livre vient mais il ne resta qu’une seconde en place : trop inquiète, elle l’avait prit sans prendre aucune considération. Elle commença par l’ouvrir normalement. Aucune page ne l’était brisée, donc la colère du Grand-père lui était épargnée. Pourtant, ce n’était pas exactement ce qu’elle recherchait. Elle ferma le livre avant de l’ouvrir exactement à la page du milieu, puis de refermer le livre dans un bruit mat. Ensuite, elle le posa sur son lit et prononça une formule bien précise. La main hésitante et tremblante, Minerve ouvrit le livre. Il n’avait absolument rien dans le livre : l’espace qu’avait découpé Minerve il y avait près d’un an était maintenant vide. Son journal avait donc réellement disparu…

Combattant une crise de panique, Minerve respirait avec difficulté. Elle referma le livre. Une information lui traversa l’esprit : elle avait écrit beaucoup de choses dans ce livre. Cela était un inconvénient mais, étrangement, aussi un avantage. Pourquoi un avantage? Tout simplement parce que, justement, la personne n’avait pas eut le temps de lire le journal en entier…

Minerve – Mais qui a fait ça?

Qui? oui, qui aurait pu commettre un forfait si abominable? Qu,est ce qui est si horrible, le fait de s'être fait voler son journal ou le fait que c'est une de ses consoeurs de griffondor qui ait fait ca?

doute... doute et horreur... Et si ses secrets les plus intimes se ramassaient sur la place publique? Que faire? que faire...

Pendant ce temp, la salle commune de Griffondor se rempli. Une des coocataires de chambres de Minerve monte au dortoir pour se changer.

Tu as vu le parchemin dans la salle commune Minerve? On a une lecture épique ce soir dans la grande salle. Il parait que ca va être quelque chose.

[HJ: Tu es trop cruelle avec Minerve! (et ton avatar est bô!) :HJ]

Minerve devenait de plus en plus affolée. Mais, quand une camarade du dortoir rentra dans la chambre, elle devient, en apparence, abasourdit de l’ordre qui régnait dans ses affaires. Plusieurs choses firent tiquer la sorcière dans les paroles de son « amie » (tout le monde devenait suspect… ).

Premièrement, elle lui parle tout de suite de ce parchemin, sans introduction, rien. Deuxièmement, le fait qu’elle mentionne que la lecture sera épique. Bon, c’était sûrement écrit comme tel sur le parchemin, mais… ça laissait peu de doute à Minerve à ce moment-là : son journal serait lu! Troisièmement, le « ce soir » laissait peu, trop peu, de temps pour retrouver le petit livre. Quelques heures étaient bien trop insuffisant pour cherche un si petit objet dans tout le château, même si elle mettait Léogadan en contribution « velontaire »…! Quatrièmement, Grande Salle sous-entendait beaucoup de monde et… la complicité de quelqu’un d’assez haut pour laisser le livre accès à la pièce pour quelque chose d’aussi « inutile ». Finalement, sa colocataire n’avait fait aucune mention du désordre dans les affaires de Minerve, elle habituellement si… d’accord, bordellique, mais pas à ce point!

Minerve – Tu… tu ne saurais pas qui a fait ÇA?

Ce n’était pas dans son habitude de bégayer, loin de là, mais à cet instant, rien de sortait autrement. Elle espérait ce ça sorte comme si elle était désemparée.

Minerve – T’as une idée de… qui a séché au dernier cours?

Tu… tu ne saurais pas qui a fait ÇA?

Heu je devrais?

La colocataire a l'air perplexe, puis alarmée.

Minerve? ca va? tu es toute pâle.

Minerve – T’as une idée de… qui a séché au dernier cours?

Je te rappelle qu'on est pas la même année. Je.. crois... que je vais te laisser.

L'autre jeune fille recule prestement vers la porte et sort en catastrophe.

Sa colocataire n’avait pas du tout l’air de savoir qui avait faire ce bordel. Bon, d’accord, ce n’était pas elle. Rare étaient les Gryffondors qui savaient vraiment bien mentir, et Minerve le savait, faisant partis de ce petit groupe. Puis, l’autre s’inquiéta à son propos. Donc, elle était pâle… Normal, sa plus grande peur allait se produire, après tout!

Minerve – Oui, oui, ça va... Ce n’est que tout ce désordre qui… ce n’est pas habituelle, mais si je ne suis pas très bonne pas le rangement strict…

Elle rit un peu, se qui lui permit de respirer un peu mieux. Oui, pour ne pas être bonne dans le rangement strict, elle l’était! Mais, un regard se glissa jusqu’au livre d’arithmétique, qui était au centre du désordre.

Sans répondre, elle écouta son amie (le doute sur elle était tombé) quitter la pièce. Bon, ce n’était pas une Sixième de Gryffondor, alors… Il restait maintenant que les Premières, les Deuxièmes, les Troisièmes, les Quatrièmes, les Cinquièmes et les Septièmes… Une bagatelle…

Pour littéralement se rafraîchir les idées, et après une petite minute de rangement rapide et l’appel d’un elfe pour avertir de l’événement, Minerve prit une douche, comme elle se l’était promise en montant. Mais, une chose changea : ce ne fut pas une douche chaude, mais bien une glaciale, pour bien lui réveiller le cerveau.

Pendant cette torture rapide (elle ne dura même pas cinq minutes), une idée traversa rapidement la tête de Minerve : c’était la Professeur Mainelle qui l’avait envoyé prendre une douche. Se pouvait-il que… Oui, c’était évident, maintenant : son véritable cours de Défense Contre les Forces du Mal, c’était présentement! Et elle… Si elle échouait, elle perdait tout ce qu’elle avait pu se construire comme apparence pour les autres. Anne, Amanda, Chad, Cloé, Gemma, Emily, les autres Gryffondors… et ça donnerait raison à Matthew, bien qu’il ne soit pas tellement présent à Poudlard, ces temps-là. Non, pour elle, on avait préparé quelque chose de grand!

Et cela terrifiait que davantage Minerve, et avec raison, dans un sens.

Elle s’habilla de sa robe bleue foncé : il restait encore un cours avant la fin des classes pour la journée, mais elle allait à coup sûre le sécher…

Puis, une idée tout simple, idiote même, traversa Minerve. Rien ne pouvait être mis de côté, après tout. Elle sortit de la chambre de bain, quelques huit minutes après y être rentré. Il en restait encore trois avant que la cloche ne sonne : il était maintenant impossible d’arriver à l’heure. Cependant, en y repensant, Léogadan n’avait pas de cours, à cette période, comme pour la plupart, d’ailleurs. En tout cas, il devait être à la bibliothèque, à faire des recherches sur un sujet toujours aussi inutile qu’à l’habitude.

* Mais c’était quoi, déjà… Ah, oui… *

Minerve – Accio journal intime de Minerve!

Elle avait placé un sort spécial pour qu’il ne réagisse pas à l’intérieur de son livre d’arithmétique, mais… il était à l’extérieur de celui-ci, dons le sort devait fonctionner… surtout que le sort qui arrêtait les accio en était un de Magie Noire.

Le journal intime de Minerve ne viens pas. Il doit être soit dans la main de celui ou celle qui l'a volé, soit très bien enfermé.

un retour de sort la déstabilise aussi légèrement. C'est alors qu'une jeune fille brune a l'air assez quelconque entre dans le dortoir.

Alors, c'est maintenant qu'on cause Minerve. Tu me donne quoi en échange de mon silence?

Elle sourit sournoisement. Les yeux foncés de la demoiselle luisent étrangement, d'une lueur malsaine. En fait, l'autre étudiante sait très bien ce qu'elle veut.

Ici, la brunette lui raconte le pire secret de Minerve. Un secret que la Griff a gardé enfouit dans son journal. Un secret qu'il est impossible qu'elle le connaisse par les rumeurs. Et elle se donne un malin plaisir à donner les détails.

Convaincue? Et ca et bien plus encore sera dévoilé ce soir. A moins que tu ne me le donne sur un plateau...

La gamine a un sourire carnassier vite réprimé. Ah oui, elle sait ce qu'elle veut. Et elle veut que Minerve transpire un peu d'expectative.