DCFM: Irielle

Dans la salle de classe, il y a un mémo:
Rendez-vous aux cachots pour le 2e cours.
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Dans le fin fond des cachots de POudlard, il y a Lareless en robe d'Auror.
(pour l'idée, visualisez les soutanes de prêtres) A col romain, boutonné à l'avant jusqu'à la taille et ensuite laissant les plis tomber, dessous, des pantalons propres, un étui à baguette fixé à la cuisse. Le tout d'un bleu marin soutenu. L'uniforme accentue la sévérité de son visage.
Les cheveux de Less sont noués en un lourd chignon strict. Immobile, elle attend les élèves. Derrière elle, une lourde porte de fer verrouillée

La porte s'ouvre devant vous, Lareless, à côté d'elle, ne dit pas un mot, vous invitant simplement d'un geste de la main à entrer, Un corridor obscur se perd dans les ténèbres devant vous. Une torche, à gauche, sur son socle, est la seule source de lumière. Vous pouvez voir les petites traces par terre d'une multitude de rats avec les crottes qui vont avec, ainsi que la trace de quelque chose de plus gros et de non-identifié.
Une fois que vous avez passé la porte, celle-ci se referme avec un grincement sinistre. Plus question de faire marche arrière.
Ce qu'il y a ici, vous l'apporterez.

Invité

C’était l’heure de son cours de DCFM. Elle avait quelques peu des difficultés en cette matière. Less n’avait jamais eu une attitude de favoritisme avec elle. Et ce, malgré le fait qu’elle était sa sœur. Elle se dirigea vers la classe, mais y trouva une petite note disant qu’il fallait se rendre aux cachots. Soupir. La rouge et or n’y allait jamais sauf pour ses cours de potions. Que réservait Lareless cette fois-ci ?

Elle se rendit rapidement jusqu’à les cachots. Là, à côté d’une porte de fer, se trouvait sa sœur. Son professeur en fait. Elle ne jeta même pas un regard sur son aînée, fixant la porte qui venait de s’ouvrir. Elle eut un semblant d’hésitation. Avance Irielle ! Ça ne va quand même pas te tuer ! Tu es capable ! Avance ! Elle inspira, comme pour se donner du courage et pénétra dans le lugubre couloir. Déjà au départ, l’odeur n’était pas tellement agréable. Puis, elle entendit la lourde porte claquée, résonnant dans tout le couloir. Agréable. Un endroit sombre et lugubre. Vraiment génial.

Tout ce qui éclairait ce couloir sans fin, était une torche. Une toute petite torche. Ridicule. C'est tout ? La Gryffondor se mit à chercher sa baguette. Après un instant de panique, elle l’a trouva. Ouf. Elle était seulement dans une poche de sa robe de sorcier. Voyons. Calme. Elle reprit ses esprits et se calma. Elle regarda droit devant et se racla la gorge avant d'utiliser un sort :

Irielle – Lumos !

Ça allait lui servir. Elle en était certaine. Elle sentait la présence de Lareless derrière son dos, mais ne se retourna pas. Pas même une parole, ni un regard. Rien. Elle attendait la suite. Tout ce qu’elle sentit, c’était un simple rat qui venait de lui passer entre les pieds. Dégoûtant.

Lareless suit Irielle sans mot dire. Elle connait sa soeur et, ce cours ci rime avec coup pendable.

Même avec leur différences morphologiques évidentes, Less et Irielle appartiennent à la même famille, il n'y a pas de doute.

Aujourd'hui, nous allons étudier les trolls, c'est un cours conjoint sacm et dcfm. Tu es en retard, donc c'est pour ca que je t'ai attendue. Si on se dépêche...

Au détour du corridor, une haute silhouette encapuchonnée attend les deux femmes. Baguette à la main. Less n'a que le temp de faire un sort défensif, sort sur lequel se brise la maléfice de l'inconnu. Mais à son masque, on peut voir qu'il est un mangemort.

Elle tire sa soeur derrière et un duel magiqu s'ensuit. Soudain, un double bruit d'explosion et un nuage de poussière emplit le corridor.

Invité

Elle s’avançait dans le couloir à pas de loup. Elle tenait sa baguette haute, mais assez basse pour ne pas être aveuglée par la lumière qui provenait de cette dernière. Elle avait l’impression de se diriger tout droit vers du vide. Vers du rien. C’est fou, n’est-ce pas ?

Lareless - Aujourd'hui, nous allons étudier les trolls, c'est un cours conjoint sacm et dcfm. Tu es en retard, donc c'est pour ca que je t'ai attendue. Si on se dépêche...

Un cours conjoint SACM et DCFM ? C’était une première. En retard ? Hein ? Elle était pourtant certaine d’être arrivée à l’heure. Bof, quelle importance ? Et depuis quand Lareless attendait Irielle pour aller à ses cours. Décidément, ça ne tournait pas rond.

Irielle – D’accord…

Quelques minutes plus tard, elles tombèrent sur une silhouette noire. Elle devina effectivement que c’était un mangemort et ce, par son allure et son fameux masque. Quelques sorts sont lancés un après l’autre et la jeune Gryffondor fut brusquement tirée vers l’arrière. Elle était capable de se défendre pourtant. Puis. Une explosion. Une deuxième. De la fumée. Puis, plus rien. Irielle n’y voyait rien. Inconsciemment, elle avança, mais se disant que le mangemort devait encore elle là, elle recula. En reculant, elle trébucha sur quelque chose et tomba. Elle se recula davantage, et chercha sa sœur des yeux, et ce, même si avec cette fumée, c’était totalement impossible. Elle sortit un seul mot, d’une petite voix :

Irielle – Lareless ?

Rien. Elle reprit, beaucoup plus fort cette fois-ci :

Irielle – LARELESS ?

Toujours rien. Elle se releva, et alla s’accoter contre un mur, accroupie. Elle murmura un faible « Nox » qui éteignit sa baguette. Tant qu’à rien voir, elle n’allait pas donner l’occasion aux autres de la voir. De toute manière, elle avait prononcée le nom de sa sœur tellement fort, qu’il était impossible pour qui que ce soit de ne pas l’avoir entendu. À suivre. Si cette fumée pouvait disparaître...

La fumée et la poussièere, irritant la gorge d'Irielle, retombe doucement, recouvrant de son manteau gris les décombres du corridor effondré.

Il y a une demi silhouette émergant des monceaux de pierres. Une toux douloureuse, faible. Une respiration sifflante et un lac noir s,étendant sur le gris de la possière, est tout ce qu'Irielle peut voir.

A porté de la main de la jeune fille, une corde tressée... Une corde? Non c'est la tresse de Lareless, aussi uniformément grise que le reste.

Invité

Une toux monta à la gorge de la sixième année. Puis tout sembla se calmer. Lourd Silence. Plus de voix. Plus de présence. Plus de sorts. Rien. Un silence anormal venait de se poser dans le couloir gris de poussière. Puis ce qu’elle vit lui leva le cœur. Du sang. Du sang coulait entre les morceaux tombés du couloir. Cette vision lui glaça le sang, et un sentiment de dégoût prit place au cœur de la jeune fille. Horreur. Elle vit cette silhouette. Silhouette qui semblait être pris sous les décombres.

Elle plaqua sa main contre sa bouche lorsqu’elle vit la tresse. Cette tresse. Celle de Lareless. Elle semblait venir du dessous des débris. Comment s’y rendre ? D’énormes morceaux barraient son chemin. Petite escalade ? Oui. Autre moyen possible ? Aucune idée. Irielle était trop secouée pour penser à quoi que se soit. NON ! Il y a un moyen ! Un sort tout simple ! Elle monta sur un des blocs, et pointa sa baguette en direction de l’ombre plus loin :

Irielle - Wingardium Leviosa !

Simple. Efficace. Pratique. Irielle souleva une partie du mur. À l’aide de ce sortilège bien sûr. Restez calme. Primordiale. La jeune fille se sentait tremblée. NON. Sois forte. Tu n’es pas une personne faible Irielle ! Elle ferma les yeux et prit de grandes respirations. Ce n’est qu’un cours. Un malheureux cours. Oui. Rien n’est vrai. Tu vis un cauchemar, c’est tout. Sa main serra fortement sa baguette, comme si elle en voulait à quelqu’un. Le mangemort ? Où était-il ? Disparu. Parti. MERDE ! Pourquoi était-elle intacte, elle ? Était-ce sa sœur prise, au loin, sous les décombres ? Suis la tresse Irielle. Suis la.

Elle vit le corps. SON CORPS. Celui de sa sœur. Elle était prise sous le bloc qu’Irielle venait de soulever à l’aide de sa baguette.

Irielle – LARELESS !

Elle tenta tant bien que mal de s’approcher du corps de sa sœur. Là, ce n’était plus un jeu. C’était du sérieux. Non. NON ! Tout, mais pas ça. Elle trébucha à plusieurs reprises, se rapprochant peu à peu de la demi silhouette. Elle se tâchait du sang qui coulait. Trébuchant ici et là, elle ne pouvait faire autrement. Faisait-elle le bon choix ?

l'Oeil d'émeraude est brumeux... Un filet de sang s'écoule de la bouche de Less. Mais elle est en vie, pour le moment.

C'est elle qui a mangé la seconde explosion. Ses cotes sont visibles sous la masse calcinée de sa robe.

Elle essaie de parler, tousse. Des bulles sanglantes éclatent à la commissure de ses lèvres, parsemant la peau mate de milliers de gouttes obscures. Une voix faible, sifflante...

Ca va aller.. Rielle... Est ce si grave que je meure?

Invité

Elle y était. Elle était parvenue à rejoindre le corps presque inerte de sa sœur. Elle s’accroupit au côté de son professeur, et passa sa main derrière la tête de celle-ci, redressant légèrement la tête de Lareless. Elle découvrit avec horreur que son aînée était aussi blessée derrière la tête. La main de la jeune fille se recouvrit donc rapidement de sang, sous le regard horrifié de la Gryffondor. Lareless était dans un piteux état. Et elles étaient seules.

Lareless - Ca va aller.. Rielle... Est ce si grave que je meure?

Elle eut un pincement au cœur. Comment pouvait-elle dire une chose pareille ? De quel droit disait-elle ça ? Non. Elle n’avait pas le droit. Oui. C’était grave. EXTRÊMEMENT grave même. Non ça n’allait pas. Pas du tout. Irielle fronça les sourcils, et ses yeux devinrent humides. Mouillés. Elle avait la bouche sèche, elle ne savait pas quoi répondre. Elle était bouche bée. Son cœur battait la chamade. Ne me laisse pas Lareless. Je t’en prie. Ne pars pas.

Irielle – Comment oses-tu…

Elle en perdait ses mots. Elle ne su comment terminer sa phrase. Elle ouvrait et fermait la bouche sans cesse. Tenant toujours la tête de sa sœur, malgré le sang, elle reprit :

Irielle – Oui c’est grave ! Mais enfin ! …

Et l’esprit de famille dans tout ça ? C’était quoi ? Du vide ? Des paroles en l’air ? Toutes les fois où elles se disaient proches, alliées. Rien de tout ça n’était vrai ? Est-ce grave si je meure ? NON ! C’est ça que Lareless aurait voulu qu’Irielle dise peut-être ? La jeune rouge et or semblait furieuse de se faire poser une question de la sorte. Elle en tremblait. Elle ne voulait pas qu’on l’abandonne. Oui. Elle avait peur.

Irielle – Je vais trouver une solution… Je ne veux pas… J’vais trouver…T’inquiète pas… Où est-il…le mangemort. Mort j’espère…

Elle se rassurait plus elle-même. Elle tentait du moins. Elle avait l’impression de vivre son pire cauchemar. Pas juste l’impression. Elle le vivait. La respiration sifflante de Less inquiétait la jeune fille. En plus, elle avait l’impression d’entendre un autre son. Un drôle de son. Étrange plutôt. Elle devenait sûrement paranoïaque.

Comment oses-tu…

Less ferme les yeux, un mince sourire sur ses lèvres tachées de sang.

Oui c’est grave ! Mais enfin ! …

Elle tousse un peu. Putain que ca fait mal ces épreuves. Mais en même temp, c'était un choix qu'elle fait. Elle n'est pas pour faire souffrir quelqu'un d'autre à sa place. Une chance, il n'y a aucun risque que personne ne meure.

Je vais trouver une solution… Je ne veux pas… J’vais trouver…T’inquiète pas… Où est-il…le mangemort. Mort j’espère…

Elle a un infime geste.

C'est pas grave, souffle t elle. Je vais rejoindre Cius. Pourquoi ca te fait si peur? Nous veillerons sur toi.

Une autre toux. Le bruit qu'Irielle entend c'est le bruit de l'air passant par un poumon perforé.

Invité

La jeune fille était toujours accroupie dans la légère marre de sang qui se trouvait autour du corps de sa grande sœur. Le sang coulait de divers endroits provenant du corps de la jeune femme, à commencer par sa tête justement. Irielle l’a soutenait toujours, et ce, même si elle avait manquée, à quelques reprises, de la lâcher sous l’effet des paroles de Lareless. D’ailleurs, cette dernière semblait se foutre de mourir.

Lareless - C'est pas grave. Je vais rejoindre Cius. Pourquoi ca te fait si peur? Nous veillerons sur toi.

Elle semblait chercher son souffle à chaque mot qu’elle tentait de dire. Irielle trouvait ça inquiétant, trouvait ça énervant, trouvait ça scandaleux. Ça lui prenait toute sa concentration pour pouvoir dire quelque chose de potable, quelque chose qui se disait. Sans bégayement. Sans conneries quoi. Pas évident. Elle était sur le point de péter les plombs, suite aux autres paroles de son professeur.

Irielle – Pourquoi ça me fait si peur ? Mais pars si ça t’chante ! Franchement j’en ai rien à foutre ! Je vais juste me retrouver toute seule dans cette école ! Sinon c’est pas grave hein !

Une larme. Puis deux. Puis, plusieurs. Elles coulaient toutes seules. En Silence. Elle ne savait pas comment réagir. Normalement, elle aurait prit le temps d’y réfléchir, mais là. Elle ne voulait pas que Lareless parte. Malgré les petits accrochages, chicanes, Lareless restait une personne très importante aux yeux de la Gryffondor. Tout semblait s’écrouler autour d’elle. Et Franchement, pas juste les murs. Beaucoup à l’intérieur d’Irielle. Elle reprit d’une voix beaucoup plus basse, beaucoup moins cassante :

Irielle – Je ne veux pas être seule…

Elle laissait les larmes coulées sur ses joues, regardant un air découragé, Lareless.

Je ne veux pas être seule…

Ca sera exactement l'arme que les forces du mal utiliseront contre toi. Tu es seule quand tu décide que tu ne veux pas l'être.

Un franc sourire est épanouit sur les lèvres de Less. Lèvres qui ne sont plus tachées de sang d'ailleur. Le bruit de poumon s'est interrompu. D'ailleur, il n'y a plus de sang ni de mur.

Les deux jeunes femmes sont dans le petit salon chaleureux ou els attendent deux fauteuils et des douceurs.

Lareless rigole franchement, incapable de se relever.

Si tu voyais ta tête!

Invité

Tout sembla se transformer. Plus de débris. Plus de poussière. Plus de sang. Plus de noirceur. Plus d'ambiance sombre. Plus rien. Non. Maintenant, ambiance chaleureuse. Un petit salon tout à fait normal. Elles étaient, par contre, encore seules. Mais comme j'ai dit, il n'y avait plus de sang. Pas une goutte. Pas une minuscule petite tache : Rien. Tout était impecable, parfaitement propre. Wow. Ça c'était des effets spéciaux, version réelle {XD N'importe quoi. T'occupes pas XD}.

Lareless - Si tu voyais ta tête!

Encore une fois, elle en resta bouche bée. Tu veux rire ? Tu viens de me faire la peur de ma vie, et tu penses que je vais avoir un gros sourire dans face ? Rêve toujours. Voilà. Voilà ce qu'Irielle aurait franchement voulu répondre suite à la belle « réplique » de sa grande soeur. D'ailleurs, elle ne comprenait pas ce qui l'a retenait. Ça l'aurait tellement été facile de balancer ces mots. Qu'attendait-elle pour le faire ? Elle se dégagea de Lareless avant de répliquer :

Irielle - Parce que franchement ça t'amuse toi ?

Elle se leva, laissant sa soeur par terre, et alla s'assoir tout bonnement dans l'un des fauteuils présents. Elle croisa les bras, et fixa sa soeur toujours par terre. Irielle ne broncha pas, elle ne disait rien. Elle ne dit rien, pendant un court instant de silence, pendant lequel on entendait Lareless, qui semblait trouver ça amusant. Très amusant.

Irielle - Rigole toute seule. Moi, ça m'intéresse pas.

C'était un de ses moments dans lesquels Irielle ne souriait pas. Elle, qui normalement, avait une joie de vivre immense. Quand on se moquait d'elle : C'était une toute autre histoire.

Parce que franchement ça t'amuse toi ?

A la grande série que je viens de me taper, oui, tu es la première à laquelle je me permet de rigoler.

Elle laisse Irielle aller bouder dans un des deux fauteuils. Un moment de silence ponctué seulement par son fou rire refréné. Less finit par se remettre debout. Irielle peut voir qu'elle ne porte pas son habituelle tresse, mais un chignon lourd et bas. Les robes de l'auror sont impeccables.

Rigole toute seule. Moi, ça m'intéresse pas.

Calme toi, ce n'est pas par méchanceté que j'ai fais ca, je t'assure. Tu viens de faire face à ta plus grande peur. Heureusement pour moi, j'en faisais parti.

Elle recommence à ricaner.

Invité

{Ça sera pas extra, mais bon xD Et pour ce rp, je me fie un peu a ta fiche, donc si y'a des trucs qui ont changés, tant pis XD}

Oui. Elle avait une de ses têtes. Le style « Je boude. Tant pis pour toi ». Un peu comme dans les films. La fameuse pause de boudage quoi. {Mais c'est n'importe quoi merde xD}. Les brois croisés. Les jambes croisées. Et la moue boudeuse pour orner le tout. Merveilleux n'est-ce pas ? En plus, Lareless se permettait de encore de se foutre de sa gueule. Non mais en quoi c'était marrant ?

Lareless - Calme toi, ce n'est pas par méchanceté que j'ai fais ca, je t'assure. Tu viens de faire face à ta plus grande peur. Heureusement pour moi, j'en faisais parti.

Bah tiens. Justement. La plus grande peur. Qu'est-ce qu'il y avait d'amusant là-dedans ?! Ah tiens, vit ta plus grande peur, que je rigole après ! Et justement, son professeur se le permettait. Franchement, Irielle trouvait ça vraiment insultant. Surtout que Lareless n'avait plus la moindre blessure. Enfin. Il ne fallait pas oublier que c'était un cours non plus. Tout s'était pourtant passer si vite...

Irielle - Bah tiens ! C'est pas toi qui devait affronter ta plus grande peur ! Allez, on va t'enfermer dans une toute petite pièce dans le noir total. On verra bien qui va rigoler après !

Et toc ! Irielle s'était relevée d'un bond du coup. Si la mémoire d'Irielle ne lui faisait pas défaut, Lareless avait une peur bleue du noir absolu. Tout simplement à cause d'une mésaventure lors de sa jeunesse. Bref. Irielle n'avait pas peur de sa grande soeur. Elle disait les faits, et...Voilà. C'est tout. Chacun son truc quoi. {Aucun rapport XD}

Le sourire de Less s'évanouit. Oui elle a peur du noir absolu, mais elle a appris à juguler et à canaliser cette peur. Ca ne l'empêche pas de réfléchir. Si seulement Irielle savait sa plus grande peur....

La force des Mainella est la famille, le clan. La faiblesse est la même chose. C,est pour ca que Lareless dit souvent que la plus grande force de quelqu'un est sa plus grande faiblesse.

La soeur disparait, laissant la place au professeur.

Tu saura Irielle que l'Ennemi essayera toujours de frapper là ou ca te sera le plus vulnérable afin de te mettre à sa botte. Faut frapper avec force, rendre coup sur coup.

Irielle sait très bien que Less parle de son défunt mari. Lucius.

C'est ce que tu dois comprendre.

Invité

La jeune rouge et or faisait toujours face à son professeur. Elle sentit un brin de fierté lorsqu’elle vit le sourire de son aînée disparaître de sur ses lèvres. Cette fierté ne dura qu’un cours instant, voyant qu’elle ne l’avait pas tellement déstabilisée. Ce n’était même pas son instant en fait. Elle ne pouvait pas lire dans les pensées de sa sœur, mais elle savait bien que la famille était le point fort et le point faible de chacun d’entre eux. Plis ils étaient unis, plus ils donnaient l’impression que leur puissance personnelle augmentait.

Lareless - Tu saura Irielle que l'Ennemi essayera toujours de frapper là ou ca te sera le plus vulnérable afin de te mettre à sa botte. Faut frapper avec force, rendre coup sur coup.

Bien sûr. Irielle n’était pas naïve et savait bien de qui parlait la jeune femme. Lucius. Son ancien beau-frère, décédé il y a quelques temps déjà. Elle retourna s’asseoir sur un fauteuil. Cette fois-ci, elle était beaucoup plus décontractée. Étrangement d’ailleurs. Elle détourna son regard pour observer un coin du petit salon, regardant rien en particulier. Du vide. Du rien. Un petit sourire apparut sur ses lèvres lorsque sa sœur reprit :

Lareless - C'est ce que tu dois comprendre.

Irielle – Je sais. Je sais.

C’est tout ? Oui oui. Un simple « Je sais » était sortit de la bouche d’Irielle. De toute façon, tout ce qu’elle disait, Lareless répliquait aussitôt. Irielle ne parlait pas pour rien dire. Elle savait maintenant qu’elle faisait face à son professeur, et non à sa sœur. Et ce, par son changement d’attitude. Avec le temps, Irielle avait réussi a faire la différence entre sa sœur et son professeur. Lareless n’avait jamais eu une attitude de favoritisme avec elle. Quoi que cela n’aurait pas été déplaisant, la sixième s’était lentement fait à l’idée.

Je sais. Je sais.

Less singe sa soeur.

Je sais je sais... fiche moi la paix, tu ne fais que me surveiller, j'en ai marre.... Laisse moi vivre ma vie et blablabla...

Tu me dis ce que je veux entendre pour me faire fermer la gueule Irielle, mais tu ne comprends pas ce que j'essaie de t'enseigner. Le monde ne tourne pas autour de toi. Papa, maman, et nos frères et soeurs ne seront pas toujours là pour te protéger. JE ne serai pas toujours là non plus. Tu le sait que l'espérance de vie des aurors est courte. Va falloir que tu apprenne à te débrouiller seule dans la vie. Parce que là, en ce moment, tu me fais honte....

Less croise les bras, toise sa soeur durement. Le verdict tombe

padre te gâte trop... Oui, tu te comporte en gosse gâtée.

Invité

Elle ne regarda pas Lareless, lorsque celle-ci se mit à l’imiter. Pathétique. Soupir. Irielle leva finalement les yeux vers sa sœur.

Lareless - Je sais je sais... fiche moi la paix, tu ne fais que me surveiller, j'en ai marre.... Laisse moi vivre ma vie et blablabla...

Tu comprends vite. Dieu qu’elle aurait voulu lui répondre ça. Mais elle sentait bien qu’elle n’allait pas rester là. À se faire crier des paroles par la tête. Sans rien dire. Hein. Quand même.

Lareless - Tu me dis ce que je veux entendre pour me faire fermer la gueule Irielle, mais tu ne comprends pas ce que j'essaie de t'enseigner. Le monde ne tourne pas autour de toi. Papa, maman, et nos frères et soeurs ne seront pas toujours là pour te protéger. JE ne serai pas toujours là non plus. Tu le sait que l'espérance de vie des aurors est courte. Va falloir que tu apprenne à te débrouiller seule dans la vie. Parce que là, en ce moment, tu me fais honte....

Irielle n’avait jamais dit le contraire. Elle n’agissait pas comme si elle était le nombril du monde, et elle avait une débrouillardise exceptionnelle. Et ça, Lareless le savait très bien. Je te fais honte ? Eh bien. Tant pis. Irielle n’était pas impressionné par les belles et grande paroles de son aînée. Tu ne me fais pas peur. Elle se contenta se relever à nouveau, faisant face à la silhouette qu’était sa sœur. Sourire.

Lareless - padre te gâte trop... Oui, tu te comporte en gosse gâtée.

Sourire évanoui. Elle pencha légèrement la tête. Comme si elle tentait de découvrir quelque chose. Elle se racla la gorge, provoquant un petit « Hum Hum ».

Irielle – Je n’ai jamais dit que le monde tournait autour de moi. Et pour ta petite information, je ne suis pas auror justement. Et je sais aussi que vous ne serez pas toujours là. TU ne seras pas toujours là ? Tant pis. Quand quelqu’un meurt, on fait ce qu’on appelle un deuil tu sais. Ça passe avec le temps. Mais toi, tu sembles pas comprendre comment MOI j’peux me sentir. Sentiments tu connais ? On dirait pas. Toi, rien ne semble te faire peur ! T’es tellement ''forte''. C’est tellement facile de faire la morale aux autres.

Et toc ! Dans les dents. Soupir. Elle reprit, avec un sang-froid hors du commun:

Irielle – Que j’me comporte en « gosse gâtée » Ne change strictement rien à ta petite vie Lareless. J’te fais honte ? Dommage. C’est la vie. Peut-être que si tu n’étais pas là, ça s’rait mieux ? Non mais tu me tombes toujours sur le dos. Normal qu’après je te dise ''Ce que tu veux entendre''.

Elle souffla légèrement. Respiration. Elle perdait lentement patience.

Irielle - Tu me fais pas peur, Lareless.

Que j’me comporte en « gosse gâtée » Ne change strictement rien à ta petite vie Lareless. J’te fais honte ? Dommage. C’est la vie. Peut-être que si tu n’étais pas là, ça s’rait mieux ? Non mais tu me tombes toujours sur le dos. Normal qu’après je te dise ''Ce que tu veux entendre''.

La voix chantante de Lareless prend une teinte glaciale. Depuis le début de l'année, Less ne l'a pas prise à part une seule fois pour lui faire la morale.

Ah oui? et depuis le début de l'année, combien de fois je t'ai tombée sur le dos sorella(soeur en italien) Tu aurais pu me dire carrément que tu n'aime pas que je ne te favorise pas... je crois que ca serait plus plausible.

Te faut quoi, que je te prenne par la main, que je te fasse tes devoirs?
Quand tu aura appris c'est quoi exactement la vie Irielle, tu viendra me la faire la morale
.
frattanto aspettando, tu n'a non una parola da dire...

(en attendant tu n'a pas un mot à dire...)

Tu me fais pas peur, Lareless.

Les yeux verts de la jeune femme deviennent opalescents. Sa voix claque comme un coup de fouet.
minacce? Dovrei avere timore? Ogni studente menacant vede i suoi genitori accorti. Non farai eccezione alla norma Irielle Mainella

(des menaces? Je devrais avoir peur? Chaque étudiant me menacant voit ses parents avisés. Tu ne fera pas exception à la règle Irielle Mainella)

Invité

Décidément. Irielle avait poussé le bouchon pas mal loin.

Lareless - Ah oui? et depuis le début de l'année, combien de fois je t'ai tombée sur le dos sorella. Tu aurais pu me dire carrément que tu n'aime pas que je ne te favorise pas... je crois que ca serait plus plausible. Te faut quoi, que je te prenne par la main, que je te fasse tes devoirs? Quand tu aura appris c'est quoi exactement la vie Irielle, tu viendra me la faire la morale

Prends ça et ferme la. Une claque. Plusieurs. Irielle ne broncha pas. S’attendant au pire. Soupir.

Lareless - frattanto aspettando, tu n'a non una parola da dire...

Elle sentit le regard perçant de sa sœur sur elle. Irielle avait le don de la mettre dans un de ses états. Son aînée parlait maintenant en italien. Ça ne disait rien de bon. Plusieurs fois elles s’étaient engueulées comme ça. Au coin d’un couloir et autre. Mais rarement l’italien venait sur le tapis.

Lareless - minacce? Dovrei avere timore? Ogni studente menacant vede i suoi genitori accorti. Non farai eccezione alla norma Irielle Mainella

Elle se crispa. Serra les dents. Lançant un regard noir à sa sœur. Parfait. Elle n’aimait pas avoir à faire à ses parents. S’il le fallait. Chaque membre de cette famille se choquant, donnait un résultat assez…spectaculaire ? C’était un clan. Un peu comme si une hiérarchie y était installée. Ça donnait l’impression de. ‘Fin, bref. Elle garda le silence pendant quelques minutes. Un face à face. Puis, elle prit finalement parole :

Irielle - Molto bene! Dirai loro! Signora-il-professore !
{ Très bien ! Vas leur dire ! Madame-la-professeur !}

Son ton de voix se faisait cassant. Menaçant. Elle savait qu’elle n’y échapperait pas. Autant affronter. Réalité. Tu dois te battre contre la réalité, Irielle. Tu n’es qu’une élève. Une simple élève. Tu ne connais rien de la vie. Elle a raison ta sœur, tu sais. Rabaisse-toi. Vas-y. STOP ! Pas question. Elle ferma les yeux comme pour se remettre les esprits en place. Elle semblait bien calme. Inquiétez-vous pas. Ça ne dura pas :

Irielle - VUOI CHE LARELESS? COSA SIA COME TE? COME GLI ALTRI MEMBRI DI QUESTA FAMIGLIA? EH BENE TU TE CORNI! NON SONO, E NON SARÒ MAI COME TE!
{ Tu veux quoi Lareless ? Que je sois comme toi ? Comme les autres membres de cette famille ? Eh bien tu te trompes ! Je ne suis pas, et je ne serai jamais comme toi! }

La jeune rouge et or s’adressa là, à sa sœur, et non à son professeur. Cette réputation lui pesait lourd sur ses épaules. Elle eut comme une sorte de sifflement, et eut un mouvement de main qui voulait dire ‘’Laisse faire. Tu t’en fiches et ça se voit bien’’. Elle voulait juste se casser. Se barrer de cet endroit.

Less lui bloque le chemin vers la porte, fulminante. C'est chouette les colères des italiens. Le plus beau c'est qu'on peut dire n'importe quoi, le lendemain c'est oublié... Les méditerranéens s'enflamment vite, mais oublient aussi facilement.

De toute facon, les colères familiales prennent toujours des proiportions épiques pour la plus infime bagatelle... Certains diraient une famille dysfonctionnelle. Less dirait que les engueulades soudent la famille autant que les câlins. De toute facon, ca l'a toujours été comme ca chez eux. Ce qui est étonnant c'est qu'elles ne se sont pas engueulées avant.

j'en ha abbastanza. Sempre sfilacciarsi, sempre mettere ca sul difetto degli altri. Sei una paurosa, una fifone. La sola cosa che sei capace di fare adeguatamente c'est di fuggire. resterai qui ed ascolterai fine

j'en ai assez. Toujours se défiler, toujours mettre ca sur la faute des autres. Tu es une peureuse, une froussarde. La seule chose que tu es capable de faire convenablement c'est de fuir.

Elle s'avance vers Irielle, ne lui donnant pas le choix de reculer.

Hai ragione, non sei della nostra famiglia... Il vostro comportamento è equivoco. Non perderò la mia temperatura con quelqu'un che disconosce le sue radici. Papà sarà messo al corrente da gufo del vostro comportamento. Il resto, la riordina molto sola visto che c'est ciò di cui hai sempre sognato.

Tu a raison, tu ne est pas de notre famille... Ton comportement est équivoque.

Je ne perdrai pas mon temp avec quelqu'un qui renie ses racines. Papa sera mis au courant par hibou de ton comportement. Le reste, débrouille toi toute seule vu que c'est ce dont tu a toujours rêvé.

Elle s'écarte, lui montre la porte. Puis, la phrase qui tue.
ad ogni modo, certamente farai perché ca lo passi sulla parte posteriore. Povero bambino rovinato.

de toute facon, tu vas certainement faire pour que ca me passe sur le dos. Pauvre enfant gâtée.

Invité

Elle allait sortir. Mais non. Lareless en décida autrement. La grande silhouette lui bloqua la sortie. Irielle lui lança un regard noir. Les paroles de sa sœur étaient sanglantes. Blessantes. Elle bouillait de rage. Les deux étaient dans un état incroyable. Les deux avaient un sale caractère, et dans ce genre de situation, ça donnait une réaction explosive. Deux produits qui ne fallaient pas mélanger ensemble. Explosion sinon. Calme.

Lareless - j'en ha abbastanza. Sempre sfilacciarsi, sempre mettere ca sul difetto degli altri. Sei una paurosa, una fifone. La sola cosa che sei capace di fare adeguatamente c'est di fuggire. resterai qui ed ascolterai fine.

Comme de fait, Irielle recula, encaissant durement les mots de son aînée. Puis Lareless continua :

Lareless - Hai ragione, non sei della nostra famiglia... Il vostro comportamento è equivoco. Non perderò la mia temperatura con quelqu'un che disconosce le sue radici. Papà sarà messo al corrente da gufo del vostro comportamento. Il resto, la riordina molto sola visto che c'est ciò di cui hai sempre sognato.

Laquelle des deux reniait plus l’autre ? Irielle qui reniait sa famille, ou Lareless qui reniait sa sœur ? Son professeur s’écarta finalement de la porte. Elle lui montrait la porte. Super ! Elle se faisait mettre dehors. Non, elle ne se faisait pas mettre dehors. C’est Irielle qui partait. Nuance.

Lareless -. ad ogni modo, certamente farai perché ca lo passi sulla parte posteriore. Povero bambino rovinato.

Irielle s’arrêta au moment qu’elle saisit la poignée de la porte. Elle faisait maintenant dos à Lareless. On pouvait l’entendre rire. Un rire typiquement italien. Un rire qui en disait long sur la condition d’Irielle. Un rire blessant. Un rire blessé. Elle ne riait pas fort, mais assez pour savoir qu’on avait largement atteint les limites de sa patience. Respire. Retourne-toi. Calme. Elle se retourna :

Irielle - Vai là! Denuncio io. Ancora. Tra noi due, mi chiedo che prova più a salvare la sua pelle. Tu n'es non capace di regolare i tes problemi molto sola Lareless?
{ Vas-y ! Dénonce moi. Encore. Entre nous deux, je me demande laquelle essaye le plus de sauver sa peau. Tu n'es pas capable de régler tes problèmes toute seule Lareless ? }

Avant même que Lareless puisse placer un mot, la rouge et or reprit :

Irielle - Se salvo il mio dietro d'abord, e bene tu, per il resto, tu n'auras qu'à riordinarlo molto sola, poiché sembri così bene farlo.
{ Si je sauve mon derrière d'abord, et bien toi, pour le reste, tu n'auras qu'à te débrouiller toute seule, puisque tu sembles si bien le faire. }

Elle serra à nouveau les dents, et cracha ses derniers mots :

Irielle - Se papà prende il mio bordo, c'est forse qu'il ha una preferenza per me? Preferenza che tu n'as mai avere?
{ Si papa prend mon bord, c'est peut-être qu'il a une préférence pour moi ? Préférence que tu n'as jamais eu ? }

Elle avait dit ça sous l'effet de la colère. Elle ne le pensait pas vraiment. Seulement, dans cette famille, les mots dépassaient souvent leur pensée. Pas le temps d’une réplique de la part de Lareless, Irielle n’en lui avait pas donné l’ocassion. Elle ouvrit la porte et la ferma dans un claquement sourd. C’était fini.

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