|
| Une sortie d'hôpitale | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Une sortie d'hôpitale Sam 12 Mai 2007 - 17:00 | |
| [Bon, j'ai pas mis PV, je savais pas trop Mais c'est quô même un topic en priorité pour Kalay Davis même si c'est pas PV ] Voyons voir qui nous allons voir aujourd'hui. Nan j'aime pas les répétitions, pourquoi? Enfin bref, reprenons je fil de l'histoire, sinon je vais encore vous en faire voir de toutes les couleurs à cause de mes digressions. La pitchounette s'était réveillée à Sainte Mangouste sans aucun souvenir de son passé. Traumatisée par cela, elle s'était enfermée dans elle-même. Enfin... D'après les médecins, qui étaient loin de se douter que c'était un état permanent chez elle cette sorte de décalage avec la réalité. Un super cas pour les psychologues. Si on arrivait à lui faire ouvrir la bouche pour que le dentiste puisse travailler pour lui faire dire plus de deux mots. Mais c'était peut-être ça le problème, allez savoir. En tout cas, Sainte Mangouste se retrouvait avec une charmante fille de douze ans, albinos et cracmol par dessus le marché. Heureusement que la définition de charmant change selon les gens, n'est-ce pas? Les guérisseurs ne savaient pas trop quoi en faire. Il ne pouvait pas la relâcher comme ça dans la nature, elle n'avait aucune chance de s'en sortir. Mais la garder à l'hôpital était aussi utile dans son cas que d'essayer de faire un élevage de centaures pour une course équestre. Et il fallait être aussi motivé dans les deux cas.
Ce jour-là, on avait laissé Lilith seule dans une chambre, en lui donnant un bon paquet de livre à lire. Qu'est-ce qu'on pouvait bien faire d'autre? On ne pouvait pas l'envoyer dans la salle des malades les plus atteints pour qu'on s'occupe d'elle, d'abord il n'y avait plus de place et ce n'était pas un lieu pour une pitchounette pleine de euh... Enfin je ne sais pas trop mais on considérait que ce n'était pas sa place. Elle avait son Fléreur Pan pour s'occuper d'elle et lui tenir compagnie, de toute façon, cela lui semblait totalement égal qu'il y ait quelqu'un ou non avec elle. Elle se contentait de regarder les gens en silence, sans rien faire; Une patiente idéale tellement elle était calme et légèrement démoralisante si on devait passer plus d'une demi-heure avec elle. Pourtant, tout le monde s'accordait à dire que ce n'était pas sa faute et qu'elle était attendrissante avec Pan. Au moins une chose qu'elle avait pour elle. On la laissait donc tranquillement dans sa chambre, à s'occuper toute seule. Il y avait juste un petit problème, un petit truc dont personne ne s'était aperçut. Un détail minime et sans grande importance. Lilith n'était plus dans sa chambre. Peut-être que ça avait de l'importance en fin de compte... Enfin bref, elle n'était pas là où elle aurait dû.
En début d'après-midi, Lilith avait voulu satisfaire un besoin naturel, journalier et très important pour l'équilibre de chaque être humain. Elle avait voulu passer un moment à réfléchir sur le trône. Manque de chance, il fallait aller au bout du couloir pour y aller. Encore un manque de chance, arrivée sur place, la pitchounette fut bien obligée de constater que le trône était occupé pour l'instant et que plusieurs choix s'offrait à elle. Soir attendre, soit trouver un autre endroit. Un choix difficile, finalement trancher par le Fléreur quand Lilith posa les yeux sur lui. Il était assis sur ses fesses, pattes avant dressés et sa queue fouettant l'air. Il regardait sa maîtresse et quand il vit qu'elle le regardait, il resta immobile. Il avait envie de bouger, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, ou plutôt la truffe dans ce cas. Lilith se remet donc en marche vers un escalier, pour trouver un trône ailleurs.
Lilith demanda plusieurs fois son chemin, on lui donna à chaque fois des indications différentes. La pitchoune finit par se résignée, secouant la tête et ses longs cheveux blancs par la même occasion. Elle était vêtue des vêtements blancs traditionnels des malades, sans rien d'autre par dessus mais avec quand m^me un minimum de vêtements en-dessous. Il ne faisait quand même pas bien chaud, la petite était frileuse, après tout, elle n'avait pas comme son Fléreur une fourrure abondante! Et elle se voyait mal demander à pan de lui donner ses poils pour lui donner chaud. Un vague pressentiment comme quoi il ne serait pas d'accord. Vraiment, les Fléreurs de nos jour n'étaient plus ce qu'ils étaient. Lilith finit par essayer de chercher seule la salle du trône. Elle se retrouva en dix minutes dans les rues de Londres, complètement perdue. Manque de chance sûrement.
En plus, elle ne passait pas inaperçu la pitchoune en milieu moldu. Perdue, seule avec une sorte de mini-lion ou d'un énorme chat, albinos de sûr croit et portant des vêtements de d'hôpital. Non vraiment, on avait peu de chance de la louper, surtout qu'elle en faisait rien pour se cacher. Le Fléreur, en présence de tant de gens inconnus n'arrêtait pas de grogner, le poil dressé et dévoilant à moitié ses crocs. Il restait dans une attitude totalement défensive, qui inquiétait encore plus les passant. Bientôt, il allait finir par y avoir des appels à la police et à la fourrière. Lilith avait beau ne pas se rendre compte de la gravité de sa situation, elle s'apercevait parfaitement que si elle ne faisait pas quelque chose rapidement, malgré ses habitudes, Pan n'allait pas tarder à attaquer quelqu'un. Elle s'arrêta donc pour se mettre à genoux près de lui et le prendre dans ses bras.
C'était l'erreur à ne pas faire. Maintenant, croyant encore plus que c'était une petite fille perdue et terrorisée, ce qui était à moitié vrai, les passant commençait à s'arrêter autour d'elle et à lui poser une tonne de questions sans lui laisser le temps de répondre. Elle serra encore plus Pan dans ses bras, cette fois-ci pour elle sans se soucier du comportement du Fléreur. Confusément, cette scène lui rappelait quelque chose sans savoir si c'était les évènements ou les sentiments qui lui faisait ce rappel. Peur. Angoisse. Une envie de fuite. Ces sentiments qui lui semblait totalement étrangers et qui pourtant, lui semblait vaguement accessible, mais une sorte de barrière la faisait spectatrice de ses propres sentiments, sans qu'ils puissent l'atteindre, sans savoir si c'était des sentiments du passé ou du présent. Si c'était ça son passé, autant continuer à oublier.
La pitchounette se sentait de plus en plus perdue, peinant à différencier ses vagues impressions de souvenirs et le présent. Elle enfuie donc sa tête dans le pelage fourni du cou de on seul ami, en murmurant d'une petite voix mais clairement des paroles qui ne firent que se resserrer le cercle des moldus autour d'elle, pleins de sollicitude sans voir les dégâts qu'il faisait. Pan prit alors les choses en patte, un feulement sourd sorti de sa gorge et il montra nettement ses crocs. Il était vraiment près à attaquer s'il ne sentait pas sa maîtresse aller mieux. Elle qui semblait perdue depuis ces trois mots."Laissez-moi tranquille." |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une sortie d'hôpitale Dim 13 Mai 2007 - 1:35 | |
| -- Tourne, tourne, mais nous, on n'en aura jamais fini de te faire tourner en bourrique. Tu sais très bien que si je t'ouvre le genoux, j'ai une chance sur deux de te rater. Tu veux vraiment le faire? Kaley tournait et retournait dans son lit de roi. Les couvertures ne cessaient de s'emmeler autours de son corps pour l'empecher de dormir confortablement et il transpirait d'une façon abondante. Vers les coups des 04h 00 du matin, il se leva. Les draps imbibés de sa transpiration le mettait mal à l'aise par leur aspect humide et collant. Kaley les enleva du lit et les déposa dans la salle de bain au pieds d'une bassine, puis, il alla dans la salle à manger où il se servit un verre de Vodka. Ouvrant la porte-fenêtre menant au balcon, Kaley sortit en étant vétu que d'un caleçon. Le froid le réveilla, et la boisson qu'il ingurgita, le mit dans des dispositions d'esprit plus calme, si vous voyez ce que je veux dire. Il se faisait un sang d'encre pour cette misérable entrevue avec le guerisseur chargé de lui soigner sa jambe et de lui mettre ce "fameux" produit entre le cartilage de ses os.
Le vent lui ébouriffa les cheveux décoiffés par cette nuit mouvementé, et il eut, un frisson. Ce dernier entra. Il était resté deux heures dehors. L'aube grandissait à l'est. Putain... Plus que trois heures avant cette entrevue... Ne retournant pas dans sa chambre, il se fit un café... Le temps de le boire, une demie heure venait de se passer. Kaley recommença à stresser. Pourquoi le temps avançait il aussi vite? N'avez vous jamais remarque que lorsqu'on redoute une chose qui va se passer d'ici peu, le temps avance deux fois plus vite? Moi, oui. Kaley, également. Dans tous les cas, ce n'était pas particulièrement jouisif. Il alla se doucher et pour des raisons que vous connaissez sûrement, je ne me pencherais pas sur la description de son physique et dans sa façon de se laver. Il est grand, propre, majeur et vacciné.
Il s'était passé deux heures. Kaley avait mal au coeur. Il en était à son quatrième. Des fois, il regrettait de ne pas fumer. Il paraît que cela destresser? Kaley n'en savait rien. Avec tout les "il paraît", on pourrait refaire des réputations et le monde, donc... Habillé sobrement, et d'une manière non-magique, sois moldu pour ne pas se faire remarqué sur le côté moldu de Londres, Kaley sortit. A ce moment là, jamais, il ne se doutait qu'il allait faire une rencontre qui allait changer sa façon de vivre et de voir les choses, mais aussi d'énorme responsabilité qui allait s'ajouter au pauvre homme. A 23ans...
Il sortit de son appartement en fermant d'un coups de baguette magique derrière lui. Au dehors, les moldus s'activaient rapidement et certains couraient dans la rue tout en bousculant les gens. D'énormes machines rouges et sur étage dans le genre du magicobus traversait la ville, tandis que sous le sol de Londres, une sorte de train roulait pour rallier toutes les parties de la ville. Les moldus l'appelaient le métro, et à chaque fois que Kaley était obligé de le prendre, il n'était vraiment pas tranquille. Sous terre en étant claustrophobe, je ne vous raconte pas l'état de panique. Les gens devaient le prendre pour un fou. Quoique... Certains le comprenaient et à chaque fois, ils engageaient la discussion pour lui changer les idées. Ca marchait rarement.
L'arrêt approcha. Kaley avait sa main gauche, celle qui n'était pas aggripée à une hanse pour rester debout au moindre chos, tremblait. Le metro se stabilisa. Les portes s'ouvrirent. Les moldus sortirent comme un seul homme. Kaley eut la tête qui tourna. Visiblement, ce n'était pas sa journée. Lorsqu'il parvint à quitter la machine, il se dirigea directement au dehors, et son premier réflexe fut de trouver une ruelle où il se cacha pour vomir. Au retour, il rentrerait à pieds. Dommage que les sorciers étaient dans l'interdiction de pratiquer la magie devant les moldues... Sinon, il y serait allé en transplanant. Et pourquoi cela faisait un bruit monstre aussi?
Une masse de gens était regroupée en un seul et même endroit. Une attraction urbaine? Kaley s'approcha. Non pas par curiosité mais parce que c'était sur son chemin. Les moldus étaient tous surexités. Pourquoi? Kaley tendit l'oreille en passant.
- Moldu 1 - T'as vu? Elle a les yeux rouges!- Moldu 2 - Et ses cheveux blancs??? Et t'as vu ses vêtements? Ils sont pas normaux! T'as vu le logo avec la baguette de bois et l'os?Ste Mangouste!!!! Ce fut la première chose qui vint à l'esprit de Kaley lorsqu'il entendit ce que le moldu venait de dire. La chose qu'il fit après avoir entendu cela, fut de poussé la populasse. Certains grognaient et d'autres juraient. Kaley répondit à leur injure par d'autres injures mais en bulgare, au moins, il pouvait leur dire tous ce qu'il voulait sans être compris. Pratique non? Puis, au milieu, avec un fleurer. Un fleurer? Mangouste? Une jeune sorcière? Kaley s'agenouilla près d'elle, tel un grand fère envers sa petite soeur. Pour lui, ce fut naturelle. Silk regarda la fillette droit dans les yeux, puis, il calma l'animal en lui caressant le menton. Les félins adoraient cela.
- Silk, malgré le brouhaha général - Que fais tu ici? Tu t'es perdu? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une sortie d'hôpitale Dim 13 Mai 2007 - 17:32 | |
| Son envie d'aller au toilette (de réfléchir sur le trône pour ceux qui n'aurait pas compris) était totalement passée. Nan elle ne s'était pas fait dessus, ce n'était pas du tout dans son genre, elle juste d'autres sujets de préocupations plus importants pour l'instant. Si elle avait eut des pouvoirs, je ne vous dit même pas quel massacre elle aurait fait invonlontairement. Et même peut-être volontairement dans l'état où elle était. Elle avait mal à la tête, beaucoup trop, elle ne savait plus du tout où elle en était, en fait elle ne savait plus rien du tout. A croire qu'on venait de lui effacer la mémoire une nouvelle fois. Elle serra encore plus son animal dans ses bras, sans penser une seule seconde qu'elle pouvait lui faire mal. Ce changement radical dans le comportemant de sa maîtresse interloquait Pan. Jamais elle ne l'avait serré de cette façon et il ne savait plus comment réagir. Lilith de voulait pas qu'il attaque ou, au contraire, elle le voulait? Le Fléreur se calma un peu au niveau de ses envies meutrières mais il resta sur ses gardes, grognant toujours les moldus qui les entouraient.
La pitchounette en chef en avait plus que marre de tous ces bruits, de touts passants qui ne faisait qu'aggraver son cas. Pourquoi était-elle sorti de l'hôpitale? L'hôpitale... L'hôpitale! Elle devait y retourner! Là, elle serait tranquille, mais elle ne se souvenait plus d'où elle venait et elle se voyait mal traverser la foule tranquillement. Peut-être que Pan l'aiderait mais s'il était blessé, elle s'en voudrait. Et le sang était très dur à nettoyer sur la fourrure blanche. Pourquoi cette pensée? Elle ne savait pas trop, tout ce qu'elle voulait c'était qu'on la laisse tranquille. Elle redressa la tête de son Fléreur, espérant trouver un endroit ou fuir mais il n'y avait que des moldus, tous déesepérément trop grand pour une fille de sa taille. Si au moins elle était une sorcière.
Elle s'arrêta sur cette pensée sans comprendre vraiment. Elle s'était parfaitement rendu compte que l'endroit où elle s'était réveillé était sorcier, sans savoir en quoi cela le différenciait d'un environnement moldu. Mais c'était la première fois que la pensée qu'elle même n'était pas une sorcière lui éfleurait l'esprit. Elle commença alors à se poser des questions, sur le monde des sorciers coupé du monde, mais plus elle essayait de saisir les bribres de savoir, plus elles s'enfuyaient entre ses doigts comme de l'eau. Elle savait qu'elle savait mais elle ne savait plus quoi. C'était à devenir fou toute ces répétitions. Plus elle essayait de se débarrasser de ses questions, plus elle échouait. Un enfer.
C'est alors qu'elle se rendit compte que quelqu'un s'était approché d'elle plus près que les autres. Elle serra Pan un peu plus contre elle, sans savoir comment réagir. Le Fléreur grondait sourdement, montrant par là qu'il n'aimait pas voir les gens s'approcher de lui et de sa pithcoune de maîtresse. L'incconu était à genoux et il la regardait dans les yeux, comme s'il savait ce qu'il faisait. Un habitué des enfants? En tout cas, il commença à carresser le menton de Pan. Il continua à gronder, cette fois-ci juste pour le bulgare, ses oreilles plaquées sontre sa tête. Il avait beau adoré ça, ce n'était pas le moment de se faire gratouiller, il avait d'autres chats à fouetter. Il fallait défendre le boss la maîtresse. Il n'attaqua tout de même pas, c'était impossible pour lui de se dégager de Lilith sans lui faire mal, chose qu'il ne voulait surtout pas faire. Et puis l'inconnu parla, Pan se contenta d'agiter ses oreilles. Ce genre de parlotte concernait Lilith, ou, tout du moins, c'était à elle de décider de répondre ou pas.
La pitchoune mit plusieurs secondes à réagir. Les paroles de l'inconnu l'avait marquée. Enfin quelqu'un qui ne lui demandait pas hypocritement si elle allait bien alors qu'elle n'en savait rien elle-même, quelqu'un qui attendrait patiemment ou non un oui avant de partir la conscience tranquille. Enfin quelqu'un qui n'attendait pas qu'elle mente pour lui faire plaisir. De la gratitude et de la reconnaissance passa dans ses yeux, sans qu'elle fasse un geste vers l'homme pour autant. Il lui semblait qu'il était plus simple de rester recroquevillée près de Pan plutôt de que s'approcher de l'homme. Trop de distance à parcourir, alors qu'ils étaient juste à côté l'un de l'autre. Mais elle se sentait tellement perdue au milieu du bruit et des gens qu'elle avait l'impression qu'un moindre faux pas, tout allait empirer. Ce n'était pas dans ces habitudes d'être à ce point affectée par une situation mais lâché dans une situation pas facile alors qu'elle avait vêcu dans un cocon depuis son réveil, c'était plus qu'elle ne pouvait faire. Beaucoup plus.
Cela ne l'empêcha pas de répondre à l'homme. Pour la deuxième question, elle hocha la tête affirmativement. En même temps, qu'elle réponde ou pas, cela se voyait bien qu'elle était dans une posture délicate. Elle laissa passer un instant de silence avant de répondre à la deuxième question. D'une petite voix comme si elle avait peur que d'autres personnes que l'inconnu l'entende mais sans que sa voix tremble pour autant. Réfléchir à des chose purement terre à terre comme sa présence en terrain inconnu la rassurait d'un certains sens.
"Je ne sais pas..." |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une sortie d'hôpitale Ven 18 Mai 2007 - 12:21 | |
| - Lilith - Je ne sais pas...
La jeune fille semblait effrayé par toute cette populasse qui les épiaient du regard. Kaley, il en avait l'habitude à caus de sa carrière de Quidditch, qui était une pure réussite. Beaucoup le considérait comme le meilleur joueur, mais malheuresement, à cause de son problème aux genoux... M'enfin, là, ce n'était pas le moment de se morfondre sur sois même, se dit Kaley. Il y avait une petite à aider, et elle semblait sur le point de craquer. Kaley n'arrivait pas à se mettre à sa place pour imaginer ce qu'elle ressentait. Cela devait être horrible. Elle semblait étrangement retardée... Comme si elle avait des trous de mémoires... Sa réponse... Kaley avait du attendre quelques minutes.. Quelques minutes où Kaley avait longtemps regardé la jeune fille dans les yeux.
Kaley kiffait les yeux de la gamine. Ils étaient très étrange et impressionnant. Malgré ce que l'on pouvait y lire, Kaley, les trouvait splendide. Puis, ses cheveux... Elle avait un super look, bien qu'il soit naturel, à première vue. Du coin de l'oeil, il vit des moldus qui s'avançaient à petit pas pour voir ce qu'il se passait. Kaley se leva, tout en faisant attention à ne pas effrayé le fleurer. Puis, il se tourna vers la foule et, avec une colère froide, il leur dit:
- Silk - Barrez vous! Z'avez autre chose à foutre! C'était tout à l'heure qu'il fallait s'occuper d'elle! Maintenant, cassez vous!
Pour un peu, on aurait pu voir un môme de 16ans, en pleine attitude rebelle, faire le mariole pour protégé quelque chose. Il avait cette même attitude, légèrement puéril, mais si pleine de courage. Il les défia du regard, et certains secouèrent la tête en partant. D'autres s'excusaient, et enfin, les autres partaient sans rien faire de spécial, tout en étant légèrement un peu honteux. Kaley se retourna vers la jeune fille, puis s'agenouillant pour être à sa taille [Si, elle est assise, enfin, il me semble], et il lui mit une main sur l'épaule et il lui demanda:
- Silk- Tu veux qu'on ailles manger quelque chose? Pour te changer les idées... Après, je te ramène à Ste Mangouste. Ok?
Encore une fois, un frère à un soeur aurait très bien pu refaire la scène sans aucun problème. Tanpis, si il ratait son rendez vous. Il en reprendrait un. Après tout, il n'avait pas plus envie que de cela que de passer sur le billard. Tanpis, si il faudrait attendre encore des semaines pour un autre rendez vous, mais il ne pouvait la laisser comme ça... Silk, Silk, Silk... Merik et Jesse ont bien fait de te surnommer ainsi... C'est étrange, tout de même.... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une sortie d'hôpitale Lun 18 Juin 2007 - 18:20 | |
| [Désolée, pas super mais en ce moment je peux pas trop, je suis sur des charbons ardents avec ma môman ^^'']
Lilith regardait sans vraiment le voir l'homme devant elle. Il s'occupait d'elle. Vraiment. C'était la première pensée lucide qui lui avait traversé l'esprit. Elle ne se rappelait pas la dernière fois que quelqu'un lui venait en aide sans que cela soit obligatoire. Normal me direz-vous mais quand même. Elle serra le cou de son Fléreur contre elle. Pan s'était plus ou moins calmé voyant les manière de l'inconnu mais il restait nerveux avec la foule bruyante. C'était un félin, et il avait les oreilles sensibles. Il se tendit un peu quand Kaley se leva mais il ne bougea pas d'un milimètre, attendant la suite des opérations. Pour l'instant, il lui accordait le bénéfice du doute. Lilith, elle, avait sursauté en entendant l'homme parler de nouveau, mais d'une manière totalement différente. Elle leva les yeux et elle le regarda sans bouger, ne sachant que penser.
Quand la foule se dipersa, elle soupira de soulagement et Pan se mit à ronronner quelques instants sous ses carresses. Il arrêta cependant quand l'homme revint vers eux. Il fouetta l'air avec sa queue quand il toucha physiquement sa maîtresse mais il le laissa quand même faire. Après tout, il avait arrangé la situation, on pouvait lui faire confiance. Pour l'instant. Un long frisson parcouru le dos de Lilith quand l'homme posa sa main sur son épaule. Sans savoir pourquoi, elle savait que ce contact lui avait déjà déplu avant. Pourtant, elle ne bougea pas, elle se contenta de regarder son sauveur dans les yeux. Il lui fit une proposition et elle battit les yeux une fois et elle le regarda. Elle avait bien envie d'accepter mais elle ne savait pas trop comment faire. Et puis même, c'était peut-être juste pour être gentil, peut-être que cela l'embêtait plus qu'autre chose et qu'il avait envie qu'elle dise non. Elle hésita un instant avant de pencher son regard vers Pan. Elle vit ses yeux posé sur elle et elle redressa la tête vers l'inconnu. Elle ouvrit la bouche et elle répondit d'une petit voix, malgré tout parfaitement auditible:
"Hummm... Oui, si cela ne vous dérange pas."
Elle avait parlé avec un peu d'hésitation, chose qui ne lui arrivait que très rarement, d'habitude elle ne laissait rien passer. Elle le regarda toujours et elle essaya quelque chose qu'elle voyait souvent mais qu'elle avait perdu l'habitude de faire. Ou elle ne l'avait peut-être jamais eut mais bon... Elle tenta d'esquisser un sourire, un peu pâlichou et pas très grand mais cela tranformait complètement son visage. Même si elle ne devenait pas une reine de beauté et d'extériorisation, cela la rendait moins fermée sur elle-même. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Une sortie d'hôpitale | |
| |
| | | | Une sortie d'hôpitale | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |