Un bar londonien et enfumé ^^ (RP perpétuel)

Innocemment, Lareless ouvre de grands yeux émeraudes en regardant fixement de son regard dilaté, la pointe de la baguette. Son mal de coeur a passé, elle a dégrisée un peu, mais le mélange alcool potion courant dans ses veines fait onduler la baguette comme un serpent.

Ohh... jolies fées qui dansent au bout de votre ... serpent...

Elle fronce les sourcils, réalisant l'idiotie de ses paroles. C'est alors que Nahel a un geste insensé. Il la lache, la laissant tomber sur le sol. Tant bien que mal, elle encaisse le coup dans sa colonne encore fragile. De ses lèvres serrées ne laissent passer aucun gémissement cependant.

Mais elle ne bouge pas non plus.

Pas une bonne idée...

Pense Less en se sentant soulevée de terre et hissée sur les épaules de Nahel comme un vulgaire sac. Sa béquille retombe sur le sol avec un bruit creux métallique. Sa lourde tresse frappe l'ex serpentard tandis qu'il se tourne en tout sens à la recherche d'une sortie.

Moi Tarzan toi Jane, pense Lareless en tapotant impatiemment l'omoplate de l'ex Serpentard. Son regard sombre croise celui de Kaitz, le défiant de seulement oser rire, l'avertissant de ne même pas penser bouger pour l'aider. Elle ne se débat pas, ca ne lui ferait que plus mal.

Elle voit les cordes enserrer Ahenael. elle voit aussi le sol arriver a toute vitesse. Avec un hurlement de douleur terrible, elle se réceptionne mal. Sous l'effet de celle-ci, elle se recroqueville de côté, tremblante de tout ses membres.

Il entend très bien Aphrodite crier son nom, puis les moldus qui lui ont tapé dessus se figent soudainement, incapable de bouger. Il se rend compte que c'est Aphrodite elle-même qui est à l'origine de ces sorts et que d'autres moldus se lancent à sa suite. Il aurait bien réagit pour leur faire leur fête, mais il se retrouve soudainement avec une baguette pointé sur la poitrine. D'un geste qui pourrait être qualifié éthyliquement malhabile, il cherche la sienne, mais ne la trouve visiblement pas. Il se souvient alors qu'elle a roulé y a pas longtemps. Il montre ses mains vides et hausse les épaules avec indifférence.

- Euh... j'vous l'aurais bien prêté, mais j'la trouve plus... si vous la voyez, vous me ferez signe, ok ?

Un brouhaha se fait entendre et il voit Dilly rouler sur le sol avec un oubliator et le rouer de coups. Kaitz secoue la tête. Il n'a pas changé celui-là. Du bout du pied, il touche quelque chose, c'est un des moldus qui lui a tapé dessus. Par réflexe et aussi pour marquer sa contrariété, il lui balance un solide coup de pied dans les côtes. Il voit soudainement Less, prise sur les épaules de Dilly. Il regarde l'étrange scène, l'air surpris, puis, voyant l'air de Less, qui lui signifie de ne pas rire, il ne peut s'en empêcher, il doit se retenir. Cependant, il change d'air lorsque Dilly se fait attacher et qu'il plonge sur le sol, Les avec lui. Le cri de douleur de Less se percute dans tout son corps.

Sans attendre, il fait un pas vers elle, mais le dénommé Wiliams, qui a attaché Dilly, le pointe brusquement avec sa baguette. Kaitz lui adresse un regard noir, nullement craintif, en fait, c'est presque un regard de reproche, et vivement, lui arrache sa baguette, s'en sert pour lancer un sort qui libère Aphrodite et la jette aussitôt sur le sol.

Il passe près du colosse et le pousse sans ménagement, enfin, il croit bien l'avoir poussé, mais c'est peut-être lui qui s'est déplacé. Il passe près de Dilly, et profitant du fait qu'il soit cloué au sol, lui décoche un coup de pied sans s'arrêter, laissant échapper un « crétin » en passant puis rejoint Less et s'agenouille à côté d'elle. Il dégage presque tendrement une mèche noire qui lui barre le visage. Il ne peut pas faire grand chose, sauf laisser évacuer sa frustration. Il se relève d'un bond et se plante devant les représentant du ministère.

- Non mais vous êtes cons ou quoi ? Vous n'aviez pas vu qu'elle est en béquille ? Aaaarh, fichez-moi la paix avec vos saletés de baguettes, j'ai même pas la mienne !, lance-t-il en les pointant avec hargne.

Il se poste face à Nicolas (qui est le premier devant lui), le défiant d'oser simplement lui jeter un sort quelconque. Kaitz n'est pas à plaindre côté stature, ne temps normal. Mais ici, face à ce titan de Nicolas, ce dernier semblerait pouvoir le briser d'une main. Mais pourtant, Kaitz le dévisage avec une assurance impressionnante et continu d'avancer vers lui. Bientôt, ils sont nez à nez... front à menton et Kaitz ne semble pas vouloir céder du terrain.

Argl que lui avait-il prit de lancer des sorts sur ces moldus ? Maintenant ils semblaient ligués contre elle... Argh... Aphrodite les voyait approcher, impuissante, blessée... Mais ce fut alors que des longues cordes l'entourèrent. Une employée du ministère l'approcha et la ficela sur une chaise... Comment Aphrodite avait fait pour se retrouvée coicée ainsi... comme une débutante ? Mais Kaitz avait eu des problème, elle n'avait pu faire autrement que d'agir... elle s'en serait voulu autrement...

"LACHEZ MOI !!! DETACHEZ MOI !!! VIREZ VOS SALES PATTES DE SUR MOI !!!"

Elle essaya de se débattre mais sa blessure à l'épaule l'élança et la figea.

"Aoucht..."

Une douleur lancinante lui transperçait l'épaule, douleur qui se voyait sur son visage... Elle essaya tout de même d'en faire abstraction pour regarder ce qu'il se passait dans le bar... Les membres du ministère s'attaquaient aussi aux autres... Kaitz était aux prises avec un titan et un autre, less et nahel ne semblait pas non plus bien en point, le chef de la brigade ne semblait pas très heureux que la sorcière lui vomisse sur les chaussures.

Toujours attachée sur sa chaise, Aphrodite voit Nahel tomber alors qu'il tenait less sur ses épaules. La jeune femme hurla alors de douleur... Un cri qui tétannisa Aphrodite... Ce cri lui rappela certains épisode de son enfance... lorsqu'elle était encore a Durmstrang avec sa soeur... L'horreur des moment passsés la-bas... Elle réalise soudain que le sort lancé par Kaitz l'a libérée... Elle regarde alors ce quy'il se passe... Kaitz fait face aux représentants du ministère, Less est mal en point, Nahel est encore ligoté par terre... Il faut les aider... Mais comment ? Aphrodite se leve mais sa cheville lui fait mal, elle n'arrive pas à marcher normalement... Soit... Elle prend un porte manteau cassé qui trainait là et s'en sert comme une cane. Elle avance vers les autres sorciers... En passant elle rammasse la béquille de Less.

Ayant récupéré la baguette du fameux william par terre, Aphrodite libère Nahel de ses liens et s'approche de Less. Elle s'agenouille à coté d'elle et essait de voir comment elle pourrait l'aider... C'est alors que Kaitz se retrouve aux prises avec celui qui semble le chef de la meute... Mais ce dernier est bien plus impressionnant que Kaitz... Dite se relève et va vers les deux hommes. Elle s'approche doucement derrière Kaitz et l'entoure de son bras en essayant tout doucement de le tirer vers l'arrière...

"Kaitz... IL faut vous calmer... je vous en prie... Je ne vaux pas que vous soyez blessé..." dit-elle en un doux murmure

Harkaitz Rocstone s'affale avec lourdeur dans une banquette du bar enfumé, manquant de enverser son XIVième (spéciale dédicace à Lexy) verre de Whiskey. Eh oui, notre homme avait besoin de réfléchir et le meilleur moyen de réfléchir pour Harkaitz Rocstone c'était le sang saturé d'alcool, du Whiskey de préférence, avec la musique au fond. Le meilleur endroit était donc un bar.

Il avait passé la soirée à boire et à danser avec ce qui se fait de mieux comme spécimen de femme de bar. Celles qui se déhanchaient sans pudeur et qui ne refusaient pas les verre gracieusement offerts. Il n'était pas certain, mais en y réfléchissant bien, oui il était là pour ça, on lui avait proposé de quitter les lieux plusieurs fois, avec une promesse de passer un excellent moment, mais il avait décliné toutes les offres d'un non candide. Il n'avait pas finit de réfléchir, leur avait-il dit. Elles n'avaient pas comprit exactement ce qu'il voulait dire, mais il s'en balançait. Il allait soit arriver à une décision, soit il allait se réveiller dans la ruelle ou l'arrière du bar en question puisqu'il n'avait aucun papier sur lui. Ça ne serait pas la première fois. Son séjour à Rio avait été ponctué de nuit dans les ruelles et derrière les portes "employés seulement"...

Et là, ça c'était mis à tourner, un peu trop. Cigarette entre l'index et le majeur, même main qui tient le verre, il a les yeux fermés et attend que ça arrête de tourner un moment. Une autre gorgée de Whiskey, une bouffée de fumée, il réfléchit, mais ne sait plus trop penser. C'était important, très important, du moins pour le peu de temps de vie qui lui restait.

Fin Avril. Quatre mois de grossesse. Ora Liimatainen était assisse dans un canapé mouéleux. Bien installée dans un canapé chez elle, aillant piquer un somme quelques instants plus tôt, Ora Liimatainen se leva doucement, s'étirant gracieusement remontant son maillot juste au dessus de son ventre rebondit. Soupire. Elle était seule. Personne. Il n'y avait personne dans la maison sauf peut être son chat.
Ses pieds nus marchèrent sur le calage froid de la salle à manger, puis arrivèrent lentement sur le plancher des escaliers qu'elle monta doucement de quelques marches. Arrêt. Elle attrape ses chaussures et son manteau qu'elle avait jeté là le soir passé.

Après une balade de quelques heures dans Londres, la Liimatainen c'était arrêter pour pouvoir un peu souffler, dans un bar, bar d'ailleurs inconnu à ses yeux. La porte s'ouvrit et la jeune femme reconnu qu'il n'était pas très... fréquentable. Bref, pas grave, une force la forcer à y aller. Elle marcha lentement, essayant de ne pas regarder à côté d'elle les nombreuses personnes pas fréquentables.
Sa main droite se posa sur son ballon, le bébé ne semblait vraiment pas heureux que sa mère aille traîner dans des endroits tel que celui ci.
C'était absurde, elle devait sortir d'ici, elle tourna les talons, fermant les yeux pour ne pas voir les visages tourner vers elle. Ouverture. Ses yeux s'ouvrirent fixé directement sur un homme, pas inconnu aux yeux d'Ora cette fois.
Harkaitz Rocstone. Il avait donc renoncé à la belle jaune ? La jeune Liimatainen s'approcha du jeune homme, il avait les yeux fermer tien donc, il dormait peut être ? Une solution pour le savoir. Ora prit le verre du jeune homme dans ses mains puis le posa sur la petite table devant lui, elle suivit son mouvement avec la clope, elle jeta au sol et écrasa lentement.

" On ne vous a jamais dis que c'était dangereux pour la santé ? "

Dans le brouillard de son ivresse, Kaitz voyait défiler devant ses yeux des images passées et possiblement futures de sa vie. C'était plus ou moins réjouissant, selon les choix qu'il aurait à prendre. Bref, c'était les choix de sa vie qu'il avait à prendre dans les plus brefs délais.

Il en était à cette confirmation que c'était le moment ou jamais de choisir que son verre s,échappe, ainsi que sa cigarette. Il suit des yeux l'extrémité incandescente, plus facile à suivre que le verre et ça diaparait sous un pied.

- On ne vous a jamais dis que c'était dangereux pour la santé ?

Il relève la tête, met quelques secondes à dévisager la propriétaire de la voix féminine, le temps que ça arrête de tourner et que ça se fixe. Il met quelques autres secondes à la replacer, parce que la voix ne lui était pas tout à fait inconnue. Il a un sourire engourdi par l'alcool et ricane.

- Si... si on me l'a... déjà dit. ... Des centaines de fois sans doute... mais ça n'a plus vraiment d'importance, conclu-t-il en balayant de la main l'air devant lui.

Il se souvient qu'il n'a plus son verre et le cherche des yeux. Il le trouve et se concentre pour que sa main l'atteigne... sans le renverser.

- Si... si on me l'a... déjà dit. ... Des centaines de fois sans doute... mais ça n'a plus vraiment d'importance

Sourire. Kaitz était simplement et tout bonnement complètement bourrer. Ah les hommes, ils ne savaient faire que ça ? Ca et draguer. Les yeux d'Ora suivrent la main vide du jeune homme. Sourire sadique. La main du professeur trouva son verre et avant même qu'il n'est eut le temps de le porter à ses lèvres elle le lui avait déjà reprit, renversant son contenu sur une jeune femme, ressemblant fortement à une prostitué. Sans un regard à cette femme, Ora continua de regarder Kaitz dans les yeux. Il allait faire quoi maintenant ? Il n'avait plus aucun alcool entre les mains et c'était pas Ora qui aller le laisser aller rechercher quelque chose.

" Vous voulez en crever ou quoi ? "

Un serveur passer derrière, rapportant des verres vides à son comptoir, la jeune femme se tourna vers lui, prit le pichet de glaçon posé sur le plateau et le renversa sur Kaitz, ratant bien du haut de sa tête. Evidemment vu le temps qu'il avait du passer sur la table et la chaleur de la pièce, les glaçons avaient eut le temps de fondre, ce qui donner aussi une eau terriblement froide.

" Vous êtes réveillez maintenant ? "

Merde... son verre c'était tiré.. c'était terrible, on ne pouvait plus se fier à Whiskey... des éclats de voix outré, il a vaguement connaissance qu'un verre aurait déguerpit et aurait malheureusement percuté une jolie dame de très bonne compagnie. Il s'en fout, Whiskey l'avait abandonné !

- Vous voulez en crever ou quoi ?
- Oh... de ça, ou d'autre choses... c'est... c'est du pareil au même... mais bordel, mon verre... j'étais certain qu'il était là... tant pis...

Et il se met en frais de fouiller dans son porte-feuille, pour en extirper ses derniers billets moldus, tout en pestant contre l'infidélité de Whiskey. Si on pouvait pas se fier à Whiskey, à qui pouvait-on se fier ? Tragique instant de la vie que cette constatation. Ayant la réflexion sur un pied d'alerte, il conclue que moins il restait de temps à vivre, plus la vie se chargeait de vous faire chier. Pour n'avoir aucun regret de la perdre, probablement. Samuelle avait-elle vécu ces instants de "ça fait chier" intense avant de mourir ? Faudrait lui demander.

Il réussit presque à sortir le billet quand il est soudainement assaillit par une truc glacial.

- ARGL ! lui semble parfaitement approprié comme exclamation.
- Vous êtes réveillez maintenant ?
- Mais ! Mais ! MAIS !!!

Merde, il est trempé ! Il jette un oeil brumeux à Ora. C'est elle qui tient le pichet ! C'est elle qui l'a arrosé ! Oh la... la... ARF !

- Mais ! MAIS ÇA VA PAS ?!

Réveillé, certes, mais encore saoul, on ne dégrise pas en claquant des doigts, mais il était asez saisit pour avoir un aperçu plus réaliste de la situation. C'est ELLE qui lui avait piqué son verre ! Ah la... la... ARF !!!

- VOUS ÊTES FOLLE !! MAIS !

Ça lui était arrivé de se faire arroser, mais la plupart du temps, c'était quand le petit ami de sa prise du soir arrivait... jamais la fille ! Une première !

Une flopée de jurons bien senti s'échappent tandis qu'il essaie tant bien que mal de se débarrasser du plus d'eau possible. Mais bon, dans un bar moldu, on évite la baguette, même complétement bourré, sans ses amis et quelqu'un pour le provoquer, il savait qu'il ne devait pas la sortir. C'était un réflexe acquis par des années de bars moldus.

Avant même qu'il ai pu sortir son billet moldu, Ora l'avait trempé avec le jeune homme. Sourire satisfaite, Ora ne voulait plus qui boive aujourd'hui alors il n'aller plus boire... que de l'eau.

- Mais ! Mais ! MAIS !!!
- Mais ! MAIS ÇA VA PAS ?!
- VOUS ÊTES FOLLE !! MAIS !

Soupire. Ce mec commencer vraiment à lui frapper sur le système. Elle leva les yeux au ciel, essayant de prendre la voix de Kaitz.

" Mais, mais mais... c'est pas juste. Tout d’abord on est pas au mois de Mai et de deux, on avez l'air un pauvre gosse qui cherche sa mère. Maintenant tu t'assis et tu m’écoutes mon pote. "

Il avait froid, ouais peut être, mais Ora s'en ficher. Elle leva sa jambe avec difficulté pour la posé sur l'endroit sensible de l'homme, elle faisait cela pour le refaire s'asseoir. Elle passa un main dans ses cheveux puis s'assit sur Kaitz, faisant pression sur lui, tourner vers lui pour le faire ne pas bouger.

" Mon pote, écoute moi, si tu continue comme ça dans pas longtemps tu repasse par ce barre les pieds devant, prêt à aller au cimetière ou tu va te faire bouffer par plein de petite bête. "

Sourire sadique. Ses yeux bleu se posèrent droit dans ceux qui jeune homme. Quel réaction allait il avoir ?

" Tu veux vraiment crever ? Tu ne veux pas avoir une petite vie tranquille avec une femme, des gosses. La Liimatainen montra son ventre gonflé du doigt. Non, tu veux crever à cause de l'alcool... arrête de le prendre à la légère, l'alcool sa tue très vite. Soit pas con, baise la mort avant qu'elle ne te baise..."

Il était furieux. Non, mais ! Non seulement elle lui avait shifté son verre, mais en plus, elle l'avait arrosé ! Aussi déplaisante que sa soeur bordel !

- Mais, mais mais... c'est pas juste. Tout d’abord on est pas au mois de Mai et de deux, on avez l'air un pauvre gosse qui cherche sa mère. Maintenant tu t'assis et tu m’écoutes mon pote.

L'aplomb de la demoiselle... enfin, demoiselle, de la femme, très jolie, et enceinte, ne manque pas de le saisir. La frustration disparait comme elle était venue, laissant place à une incertitude inquiétante. Mais c'était qui elle... pour qui elle se prenait ?

Kaitz n'était pas du genre à se laisser intimider, surtout pas par une femme, mais la Liimatainen a brusquement un argument de poids. Une pression désagréable, qui même complétement bourré lançait un signal d'alarme extrème à tout le corps. Soudaineemnt docile, il s'assoit.

- Mon pote, écoute moi, si tu continue comme ça dans pas longtemps tu repasse par ce barre les pieds devant, prêt à aller au cimetière ou tu va te faire bouffer par plein de petite bête.
- C'est qu'une question de temps, qu'il réplique séchement.

Elle l'observe, un sourire qui ne dit rien de bon sur les lèvres. Elle l'observe attentivement. Le regard bleu et embrumé la fixe aussi. Enfin, il la fixerait s'il ne devait pas bouger les yeux pour suivre le reste du bar qui tangue.

- Tu veux vraiment crever ? Tu ne veux pas avoir une petite vie tranquille avec une femme, des gosses. Non, tu veux crever à cause de l'alcool... arrête de le prendre à la légère, l'alcool sa tue très vite. Soit pas con, baise la mort avant qu'elle ne te baise...

Les mots d'Ora percent le brouillard d'ivresse pour venir se loger dnas le cerveau et atteindre "Tête", passablement éméché. Le seul étant un tant soit peu respectable prend possession de la machine. Un sourire amer vient se glisser sur les lèvres de Kaitz. Il se penche vers elle, un peu chancelant, puis se met à murmurer d'un souffle alcoolisé :

- Ce que tu sais pas, c'est qu'à jeun ou complétement bourré, j'vais crever quand même. Alors, la Mort, j'la baiserai, tu peux me croire.

Sourire Kaitzien, irrésistible, même sous l'effet de l'alcool.

- Ce que tu sais pas, c'est qu'à jeun ou complétement bourré, j'vais crever quand même. Alors, la Mort, j'la baiserai, tu peux me croire.

" Pourrais-tu peut être me dire ce qui te fait dire cela ? Tout le monde peut être sauver mon pote... c'est ça la magie... Crois en toi et je t'aiderais à la baiser madame la mort, mais sans que madame la mort te baise en retour. "

Sourire. Tout comme le sien. Les yeux bleus d'Ora se mirent à briller, elle venait vraiment de proposer à une personne de l'aider, elle était vraiment tomber de haut, mais bon, Kaitz était quand même un proff de magie noir, une personne de son espèce quoi. Elle approcha un peu plus son basin de l'endroit sensible, c'était inévitable chez un homme que l'excitation de fasse. Elle pencha à son tour vers son oreille.

" Tu crois tout de même pas que je vais laisser la belle jaune sans personne pour s'en occuper. "

Elle passa ses mains dans les cheveux de Kaitz, les planquant ainsi avec l'eau qu'elle lui avait jeter quelques minutes avant. Elle déposa un baiser dans le cou du jeune homme puis s'assit à côté vu que le bébé n'aimait pas vraiment que sa mère soit assisse sur un autre homme que son père.

" Maintenant je vais foutre mes règles. Stop Alcool. Stop cigarette. Prend s'que tu veux pour te défouler, inscrit toi dans des truc de combats par exemple, tu pourra mieux me foutre sur la gueule quand j'aurais accouché et que tu serra guéri ou bien en manque. Kaitz, réveille toi, tu es sur le point d’aller la baiser cette putain de madame la mort. "

Sourire sadique.

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- Pourrais-tu peut être me dire ce qui te fait dire cela ? Tout le monde peut être sauver mon pote... Crois en toi et je t'aiderais à la baiser madame la mort, mais sans que madame la mort te baise en retour.

Évidemment, vu dans quel est Kaitz, il entend bien que ce qu'il veut bien entendre. Quoique "Tête" était plutôt alerte.

- Où est l'intérêt de baiser si les deux ne prennent pas leur pied...

C'est là la logique de Kaitz à ce sujet. On pouvait pas tout prendre sans rien laisser, surtout pas dans cette matière. On ne se faisait pas une réputation comme la sienne en étant égoïste, au contraire.

Elle sourit et le regarde. Les deux regards bleus se jaugent, même si l'un des deux est un peu brumeux. Elle est jolie, Ora. Sa soeur aussi est jolie, mais pas de la même façon. Khâlina avait un quelque chose de désagréable dnas le regard, qu'il ne pouvait rater. Ce quelque chose n'était pas visible dans les yeux bleus d'Ora.

Un autre pression, moins alarmante celle-là coupe un peu le souffle de Kaitz. Un frisson vient de le traverser. C'était le genre de pression dont Kaitz ne pouvait nier les effets dévastateur sur sa personne. Comble, elle vient sussurer à son oreille.

- Tu crois tout de même pas que je vais laisser la belle jaune sans personne pour s'en occuper.

Il sourit, les yeux mi-clos. Il est trempé certes, mais il en a presque oublié la cause, même si la cause fait pression et sussure à son oreille. Le Belle Jaune. Sa seule possession de valeur qui lui appartienne vraiment. Les reste, c'était des emprunt, ou du partage. Il n'avait rien à lui à part la Belle Jaune.

- Arweiller..., ronronne-t-il. Arweiller s'en occupera de la Belle Jaune. C'est lui qui l'a de toute façon pour l'instant... sinon Milford...

Une main dans les cheveux, un baiser dans le cou, un autre frisson. Merde... il était déjà coincé entre deux femmes, par sa faute il devait l'avouer, et là une troisième s'insinuait ? Non, non, non, elle le provoquait tout simplement. Et ça marchait bon sang, il était bien provoqué là... mais elle se pousse. Ce fut presque un soulagement.

- Maintenant je vais foutre mes règles. Stop Alcool. Stop cigarette. Prend s'que tu veux pour te défouler, inscrit toi dans des truc de combats par exemple, tu pourra mieux me foutre sur la gueule quand j'aurais accouché et que tu serra guéri ou bien en manque. Kaitz, réveille toi, tu es sur le point d’aller la baiser cette putain de madame la mort.

Il rigole lorsqu'elle parle de s'inscrire à un truc de combat. Si elle savait. Mais non, elle ne savait pas et il ne lui dirait pas. Il en était incapable de toute façon, c'était une protection. Étrangement, il se détend, s'affale un peu plus dans la banquette, soudainement très calme. Il avait atteint un point de non retour éthylique. C'était là que ses réflexions étaient les plus claires et limpides.

- Ça va me tuer plus rapidement encore. J'en ai besoin... j'ai besoin de réfléchir avant de crever et pour réfléchir, je dois avoir bu au moins une demi bouteille de Whiskey. Il me reste un an à vivre, la sentence tombe avec un naturel et une presque impassabilité.

Suite -> https://mefaits-accomplis.forumactif.fr/Monde-Magique-a-Londres-RP-c14/Residence-pour-sorciers-f72/-p94497.htm#94497

Autres temps autre moeurs... Une soirée plus tard.

Elle a décidé d'essayer de penser. Sa logique froide est caduque ici, sa logique est nulle et non avenue. Peu importe de quel côté qu'elle se tourne, il n'y a qu'un cul de sac.

Professionnellement, elle ne peut pas retourner au boulot. Griffith refuse. Elle est prise à Poudlard. Non pas qu'elle n,aime pas els gosses, mais l'athmosphère la tue.

Socialement, elle en est rendue presque seule. A part sa colocataire tenporaire. Elle n,a personne qui aller voir.

Amicalement. Passons... Elle a de la misère à avoir des relations, alors des amis? Oh, il y a Muelle, mais elle n'aurait droit qu'à un regard doré de réprobation en ce moment précis.

Amoureusement?

....

Elle se verse une bonne rasade de Scotch et se l'envoie presto derrière le gosier. Elle voit se recommencer le cauchemard de voilà huit ans. Elle a besoin de réfléchir. En tant que tel, elle aurait retraité dans un endroit reculé, mais à Poudlard c'est impossible.

Elle se demande en quoi l'alcool permet à Kaitz de réfléchir. Elle s'est juré d'essayer. Peut être Scotch l'aidera t elle elle?

Pour le moment, elle tient encore trèes bien la route. La moitié de la bouteille est partie, mais à part une légère hésitation dans les gestes, elle est encore très correcte.

Mais l'éclaircissement se fait attendre. Comme une automate, elle s'enfile un autre verre.

Ce bar, ou plutôt ce trou à rat moldus était l'endroit préféré de Milford, Arweiller et Rocstone. Ils se retrouvaient souvent ici, puis en fin de soirée, repartaient accompagnés chacun de leur côté. C'était presque toujours comme ça... ou parfois tous ensemble, tout dépendait.

Bref, jamais ils ne se donnaient rendez-vous, puisque les chances qu'un ou l'autre soit là était élevé. De toute façon, peu importait, Milford était capable de passer une excellente soirée, même sans sa suite, comme elle les appelait. Elle passait rarement inaperçue de toute façon.

Elle est déjà là depuis un moment, encerclée par une horde d'hommes des plus ennuyants, la plupart des jeunes premiers qui viennent vider quelques pichets et espérer repartir accompagné... des jeunes inexpérimentés et maladroits. Elle roucoule avec eux, espérant que l'un d'entre eux se fasse un peu plus entreprenant, mais bon, ça ne lève pas haut. L'un d'entre eux lui apporte un Xième verre. Merde, il veut quoi lui ? La saouler ? Il croit vraiment que Milford sera mieux saoule ? Il se trompe. Euphorique d'acord, mais saoule, il se met le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.

Elle s'excuse, prétextant un visite au petit coin puis, une fois fait, elle s'éclipse discrètement vers une partie un peu moins achalandée en juvéniles. Si elle pouvait trouver un vrai mâle ce soir, ça comblerait sa faim actuelle. Mais bon, un coup d'oeil et elle est un peu déçu. Pas pour ce soir, Milford.

Cependant, quelqu'un attire son attention. Mais pas un quelqu'un qui a l'habitude d'atirer son attention. C'est une femme. Et elle la connaît à travers un homme. Le regard hétérochromique détaille l'italienne un moment. Elle a beaucoup trop bu. Ça ne parait pas vraiment dans ses gestes, mais le regard embrumé ne trompe pas.

De sa démarche féline, elle rejoint Mainella et se glisse à ses côtés, son vera à la main.

- Je te croyais beaucoup trop droite pour t'abaisser un un vice tel que l'alcool. Aurais-tu des faiblesses Mainella ?

C'était bien connu, Milford se faisait appeler Milford et appelait tout le monde par leur nom de famille. Jamais de prénoms, c'était beaucoup trop personnel et elle refusait tout ce qui était personnel. Milford, juste Milford suffisait.

Je te croyais beaucoup trop droite pour t'abaisser un un vice tel que l'alcool. Aurais-tu des faiblesses Mainella ?

Lareless hausse les yeux. Les prunelles mettent quelques secondes à focuser correctement.

Ah... Milford.

Elle regarde l'apothicaire prendre place sur un siège devant elle.

Je t'ai invitée? l'ironie se fait dévorante dans la voix chantante. Moi? Droite? mwais ... Vois tu, je fais une expérience scientifique, ca s'appelle...

Elle s'enfile un énième scotch. Fait claquer sa langue... C'est horrible ce truc, mais c'est vrai que ca engourdit. Elle prends un ton amer. PLus amer que ca c'est calciné sur place.

Ca s'appelle tentative de réflexion a la Rocstone. Santé...

Elle en prend un autre, avant de remplir le verre.

- Ah... Milford.

Milford en question lui adresse un sourire mielleux, plus ou moins franc.

- Je t'ai invitée? l'ironie se fait dévorante dans la voix chantante de l'italienne. Moi? Droite? mwais ... Vois tu, je fais une expérience scientifique, ca s'appelle...

Mais elle coupe sa phrase juste au moment où ça devenait intéressant. Qu'est-ce qui pouvait faire sombrer Mainella de la sorte. Milford avait toujours vu Mainella comme un framboisier. On avait beau le couper ça repoussait d'avantage, toujours plus fort. Une vraie mauvaise herbe. Du moins si elle se fiait à ce que Rocstone lui racontait.

- Ca s'appelle tentative de réflexion a la Rocstone. Santé...

Elle Mainella s'envoie un autre verre. Elle va tomber d'ici peu si elle continue à ce rythme. Milford éclate de rire. Et avale une gorgée de son verre aussi. Elle a dit santé, non ? Fallait pas rater sa chamce, la santé était très importante.

- Rocstone est spécial, très spécial. Je doute que tu puisses, dans un premier temps, arriver à boire tout ce qu'il peut ingurgiter sans tomber dans un coma éthylique. Et depuis quand Rocstone réfléchit ?

C'était une très étrange vison de tenter d'imaginer Kaitz qui réfléchit. C'était un non sens. Rocstone ne réfléchissait pas, ça faisait parti de son charme inégalé.

Rocstone est spécial, très spécial. Je doute que tu puisses, dans un premier temps, arriver à boire tout ce qu'il peut ingurgiter sans tomber dans un coma éthylique. Et depuis quand Rocstone réfléchit ?

Lareless marque une pause. Son verre à la main, elle regarde Ann d'un air torve.

En quoi ca te concerne? Tu me gâche mon expérience, alors tu veux bien me laisser sombrer dans le coma éthylique que je veux?

Elle prend un verre, en cale la moitié. Redépose le reste brusquement, en éclaboussant le comptoir. Elle renifle de facon méprisante.

Et depuis quand tu te préoccupe de moi? Va donc baiser et laisse moi tranquille.

Elle fini son verre malgré la boule qu'elle a dans la gorge et dans l'estomac.

- En quoi ca te concerne? Tu me gâche mon expérience, alors tu veux bien me laisser sombrer dans le coma éthylique que je veux?

Ann sourit et prend une gorgée de son verre. Less sombre dans le vice. Eh bien, cette soirée allait être marquée en rouge sur son calendrier. C'était presque jouissif de voir une Mainella d'ordinaire si forte être sur le point de se briser. Mais bon, c'était peut-être l'alcool qui la fait faiblir aussi, mais aussi peut-être qu'elle avait un faible pour tout ce qui touchait de près ou de loin à Rocstone.

- Et depuis quand tu te préoccupe de moi? Va donc baiser et laisse moi tranquille.

Milford jette un oeil autour d'elle, puis revient sur Lareless, une moue de déception sur les lèvres.

- Tu crois vraiment que je perdrait mon temps avec toi si y'avais quelque chose de plus intéressant que toi ici ce soir ? Dommage que Rocstone ne soit pas là. Là y'aurait eu quelque chose d'intéressant à me mettre sous les doigts, dit-elle, provocante.

Milford connaît assez Kaitz pour asvoir que si Less se questionne au sujet du comment Kaitz réfléchit, c'était qu'il y était sans aucune doute pour quelque chose. Et elle se doute que Lareless est assez avancé éthyliquement parlant pour que sa contrariété soit perceptible.

Tu crois vraiment que je perdrait mon temps avec toi si y'avais quelque chose de plus intéressant que toi ici ce soir ? Dommage que Rocstone ne soit pas là. Là y'aurait eu quelque chose d'intéressant à me mettre sous les doigts

La réplique qui tue. L'italienne serre son verre à s'en faire blanchir les jointures. Elle contemple le fond tourbillonnant de son verre. Putain, ca tourne tout d'un coup et elle a mal au coeur.

Kaitz a t il mal au coeur lui quand il est saoul? En a til seulement un coeur fonctionnel pour l'avoir mise dans cette situation intenable? La seconde, LA maitresse... il est avec Créon putain. Et le bouche trou, la seconde APRES Mikomi. Aphrodite ne mérite pas ca. Personne ne mérite ca. Elle sait qu'il ne se rend même pas compte de la conséquence de ses actes. Il est tellement naif et insouciant. Bref... Un con dans toute sa splendeur.

Elle se ressert un autre verre. Cette fois, elle a de la peine à viser. Mais la réplique qu'elle lance à Anne veut tout dire

Alors appelle le et je te souhaite bon plaisir.

- Alors appelle le et je te souhaite bon plaisir.


Milford grimace et se renfrogne légèrement, plongeant le regard dans son verre. Elle renifle et se frotte les yeux. Les verres commencent à faire un peu plus d'effet à qu'à l'ordinaire. Faut qu'elle s'avoue qu'elle est fatiguée ces derniers temps. Elle vieillit ça l'air. Erf...

- Bof... depuis l'apparition de sa journaliste, il est beaucoup moins amusant. J'me demande bien ce qu'elle a pu lui faire. Même toi t'étais pas arrivée à lui faire perdre de son rayonnement. Moi qui croyait que t'étais la rivale à abattre... j'me suis bien plantée... grogne-t-elle, contrariée. Mais comment elle est arrivée à se l'attacher ainsi ! Elle lui a jeté un charme, c'est évident ! Kaitz en couple stable ? Pfffff, j'y crois pas. C'est.. c'est... anti-Rocstone !

Et elle pousse un soupire contrarié. Plus elle parlait, plus elle s'emportait. C'était choquant.

Bof... depuis l'apparition de sa journaliste, il est beaucoup moins amusant. J'me demande bien ce qu'elle a pu lui faire. Même toi t'étais pas arrivée à lui faire perdre de son rayonnement. Moi qui croyait que t'étais la rivale à abattre... j'me suis bien plantée... grogne-t-elle, contrariée. Mais comment elle est arrivée à se l'attacher ainsi ! Elle lui a jeté un charme, c'est évident ! Kaitz en couple stable ? Pfffff, j'y crois pas. C'est.. c'est... anti-Rocstone !

Less comprends pas trop bien... Remarque que contrairement à Rocstone, l'alcool semble lui embrouiller l'esprit.

Moi?, La rivale à abattre?

Elle rit, mais manifestement, la joie n'y est pas. Et je te rassure, tu vas pouvoir te le retaper quand tu veux Rocstone. Il a recommencé à cumuler les maitresses, alors...

Elle sort son miroir à double sens et le jette devant Ann... Mal calculé, son geste fait presque tomber l'objet par terre où il se serait brisé.

Allez, appelle le, qu'il vienne s'amuser, ca lui fera du bien... Seul truc que je te demande en retour c'est de me redonner mon miroir après que je me casse.

Mainella semble surprise d'être la rivale à abattre. Pourtant, c'est évident.

- Et je te rassure, tu vas pouvoir te le retaper quand tu veux Rocstone. Il a recommencé à cumuler les maitresses, alors...

Le regard bicolore de Milford s'illumine. Ah, enfin ! Mais elle se fige soudainement. Non, y'avait quelque chose qui clochait... Rocstone n'avait pas de maîtresse, il avait des amantes. Le miroir double-sens glisse sur le comptoir, s'arrêtant juste sur le rebord du zinc.

Allez, appelle le, qu'il vienne s'amuser, ca lui fera du bien... Seul truc que je te demande en retour c'est de me redonner mon miroir après que je me casse.

Milford ne souriant plus. Elle voulait se pousser ? Pourquoi ? Elle change de tactique. Elle affiche un sourire mielleux et répond d'une voix suave.

- Tu sais, Mainella, j'ai rien contre le fait de partager. De toute façon, y a toujours fallu partager Rocstone avec toi, alors on pourrait, pour une fois, partager pour de vrai.

Et le regard bicolore de Milford vient glisser sur sa vis-à-vis, brillant.

Tu sais, Mainella, j'ai rien contre le fait de partager. De toute façon, y a toujours fallu partager Rocstone avec toi, alors on pourrait, pour une fois, partager pour de vrai.

Lareless ne comprend pas tout de suite, satané alcool. Le joggning c'est vraiment mieux. Elle irait bien jogger, mais elle sait qu'elle irait s'étaler comme une merde.

Mais la bouteille n'est pas finie, à peine au quart pleine, mais bon. On ne peut pas laisser ca là, ca va être du gaspillage.

Alors que le verre est à mi-chemin de sa bouche, elle comprends enfin ce que Milford veut dire. Elle redépose doucement le récipient.

Les prunelles sont fluorescentes. Elle ne semble pas contente du tout. Enragée serait même le mot. Mais pourquoi? Jalousie? Kaitz n'est que son ami après tout. Il ne lui a rien promis. Il a pris soin de ne pas le faire.

Tu le prends comme un vulgaire truc à partager? Je t'aurais pensée plus fine.

Le verre et l'alcool retrouvent leur chemin vers sa bouche que le liquide enflamme comme son âme.

Je ne partage pas... Passe t elle près de dire. Et je ne veux pas qu'il me voit dans cet état. Pourrait elle continuer, mais elle s'étrangle plutôt dans son verre.

Je ne crois pas qu'il aime avoir deux femmes à la fois. Il ne pourrait pas porter toute l'attention nécessaire à la satisfaction des deux. Je te le laisse... Il a choisi voilà bien longtemp.

Finit elle par laisser lâcher d'un ton on ne peut plus résigné. Et s'enfile un autre verre, de facon un peut plus erratique ce coup ci.

- Tu le prends comme un vulgaire truc à partager? Je t'aurais pensée plus fine.

Ann hausse le suorcil au-dessus de son oeil acajou. Évidemment que Kaitz était à partager. Il l'avait toujours été. Elle aussi d'ailleurs. Comme si Ann Milford allait se caser un jour. Elle était la "sorcière" chez les sorciers et elle n'allait pas perdre sa réputation durement forgée pour quelque chose qui n'allait pas tenir la route. Elle n'avait pas envie de se caser, y'avait encore beaucoup trop de choses à faire, à découvrir, à inventer. Et quel homme sensé se caserait avec une végétoaddict et une felinomaniaque ? Pauvre homme quand même. Il se réveillerait sans doute un jour, mort, parce qu'il a bu un de ses poisons par mégarde. Les enfants, c'était encore plus hors de question. Arf, c'est fou ce que l'alcool et Mainella peuvent faire réfléchir sur sa vie. Mais elle pense que c'est rassurant, de constater qu'elle n'a pas encore changé d'avis sur sa propre vie.

- Je ne crois pas qu'il aime avoir deux femmes à la fois. Il ne pourrait pas porter toute l'attention nécessaire à la satisfaction des deux. Je te le laisse... Il a choisi voilà bien longtemp.

Ann esquisse un sourire énigmatique.

- Quand on sait être persuasive, il lui arrive d'être égoïste. Elle se renfrogne aussitôt. Mais tu as raison, il a choisit il y a longtemps. Elle prend un autre gorgée de son verre, puis soupire. C'est pas facile de vivre dans ton ombre, Mainella. Less par-ci, Less par-là, merde faut que j'y aille j'suis en retard Less doit m'attendre, mais attend, je suis certaine qu'elle peut attendre encore un peu, oui surement mais non, mais allez tu ne regretteras pas, je sais mais la prochaine fois, mais qu'est-ce qu'elle a Mainella de plus que moi, rien mais c'est Less. Elle marque un temps d'arrêt. J't'ai détesté à une époque, mais bon, il a fait son choix, j'ai dû et toutes les autres ont du s'y faire. C'est Rocstone.

Elle lève son verre, toast à Kaitz probablement, ou avec elle-même et elle vide son verre. Elle le repose et le pousse plus loin.