Une visite...

Invité

Is' acquièça à la première remarque d'Iranoe, mais ne rajouta rien. La seconde en revanche l'interpela davantage. Il s'agissait d'une question, une interrogation simple, mais dont la réponse, il le savait... aurait un impact considérable sur sa compagne.

"Je t'ai dit que je ne connaissais pas ta famille, et de ce fait, qu'il mettait impossible d'haïr qui que ce soit en étant issu sans connaitre l'individu en question au préalable... mais il va de soit que si tu hais ton père à ce point, il doit s'agir d'un magicien fort peu fréquentable.

Hors, à partir de ce moment, ... sois sûr que non seulement je vivrais avec toi dans l'éventualité où tu devais le tuer... mais... je t'y aiderais certainement, par quelques astuces..."

Le Directeur du DACOM s'amusa à observer le petit bureau quelques minutes encore. Aussi, Iranoe était-elle juge, juge au Magenmagot, cette haute instance judiciaire dont les jugements, le plus souvent très sévères... faisaient encore pâlir et renoncer quelques serviteurs de l'ombre. Une bonne chose en fait, songea le jeune homme, s'égarant à nouveau au gré de ses pensées les plus folles et les moins cohérentes.

Il fut ramener à la réalité alors qu'il s'aperçu par le biais de la minuscule fenêtre de l'office, qu'à l'extérieur, il neigeait.

Janvier pointait déjà, et après ce mois viendrait février, plus hivernal encore. Il aurait vingt ans... une étape importante dans l'existence d'un homme. De nombreuses ethnies considérait cet âge comme celui à partir duquel on était vraiment en marche de devenir un homme accompli, construit, dans sa plus complète unité. La majorité à 17 ans était une nouveauté introduite par la démocratie moderne. Selon les cycles élaborés par les anciens, un garçon ne cessait d'être ce qui l'était qu'à partir de sa vingtième année. Là, un processus était lancé, et il s'achevait vers la trentaine.

Ca n'est qu'à cet âge déjà avancé que l'on a réellement atteint tout son potenciel de développement, d'après la Genèse des Atlantes. Ensuite, reste à l'exploiter pour faire grandir sa force.

Mais toutes ses délibérations tombèrent en même temps que la première salve de flocons impreignait le sol londonien. Une question était née dans les pensées du Ministre.

"Ira... tu es née quand?"

Iranoe était touchée de la réponse d'Istari à sa question... même si, au fond, elle s'en doutait. Elle lui fit un léger sourire avant de lui répondre.

-Merci, Istari.

Le silence se fit entre les deux jeunes gens. Iranoe évita de se plonger dans ses pensées qui avaient tendance à être dévastatrices quand elle n'était pas prête à les affronter. Or, elle ne l'était pas vraiment. La jeune femme préféra donc se plonger dans la contemplation de son compagnon qui lui, semblait s'être absorbé par le minuscule bout de paysage que sa minuscule fenêtre permettait de voir. Un sourire attendrit apparu sur les lèvres de la jeune femme. Istari semblait si... serein et même si la jeune femme se demandait à quoi il pouvait bien penser, elle ne voulait pas se résoudre à le déranger pour avoir une réponse.

Elle cessa de tapotter sur son bureau pour ne pas le déranger. Elle laissa son regard errer au gré de ses envies, ne se détachant pas d'Istari pour bien longtemps. Lorsque le silence se brisa après qu'Istari lui posa une question. Elle lui jeta un regard interrogatif avant de lui dire, sentencieuse.

-Istari san, ne vous a t'on jamais dit qu'il ne faut pas demander son âge à une jeune femme?

Elle eut un rire amusé avant de lui dire:

-Je suis née un 31 octobre, il y a 18 ans de cela...Cela te dérangerait il?

Invité

"Ira'... remarque la différence entre une question qui porte sur ton âge, et une question qui fait référence au jour de ta naissance. Les bonnes manières sous-entendaient clairement que l'année m'importait peu. "

Hj mensonge^^ LOL Hj

Istari réfléchit une seconde, avant de maugréer...

"Interessant... ainsi, vois-tu, les Aztéques t'auraient affublé du signe zodiacal du Lapin, alors que les occidentaux auraient affirmé que tu étais à n'en pas douter née sous les étoiles du Scorpion. Dans les deux cas, se sont des choses intriguantes à savoir, des choses qui peuvent compter dans une certaine mesure, relative à certains cas..."

Plongé dans quelques réflexions nouvelles, il ne reparla pas durant plusieurs minutes, avant de se détacher définitivement de ses actes de pensée... C'était égoïste, il le savait, et n'en avait pas pris conscience immédiatement. Le magicien se leva, s'approcha d'Iranoe, et l'embrassa aussitôt, avec une tendresse toute renouvelée.

Sa langue dansait joyeusement avec celle de la demoiselle, dans un balet exquis, imprégné de plaisirs et de joies aussi nombreux que variés. Finalement, leurs deux bouches se séparèrent à nouveau, laissant au Comte l'occasion de s'exprimer...

"... Hey, Princesse... je t'aime..."

D'un geste délicat, il caressait désormais les cheveux soyeux, couleur sang, de la jeune et froide beauté Iranoe-san...

-La différence entre ma réponse et ta question, c'est que je ne t'ai pas donné l'année... Si tu voulais le jour exact, ça voulait dire que tu voulais aussi l'année, non?

Elle eut un rire amusé avant de l'écouter lui faire un chapitre sur les différents signes du zodiaque qu'on lui attribuerait dans certains pays. Elle eut une moue vaguement amusée avant de lui répondre.

-Et tu trouve ça amusant? Un lapin vénimeux...

Elle pouffa avant de le laisser penser et de se plonger vaguement dans les siennes... De ce fait, elle ne l'entendit pas se lever et encore moins s'approcher d'elle. Aussi, elle sursauta légèrement quand il l'embrassa tendrement. Elle mit un instant avant de réaliser ce qu'il faisait et avant de répondre à son baiser qui était assez surprenant. La jeune femme finti par soupirer doucement juste avant qu'ils ne se séparent. Elle lui fit un sourire avant de rougir doucement tandis qu'il lui disait qu'il l'aimait. Elle ne se sentait pas encore prête à le lui dire. Elle lui jeta un regard avant de fermer à demi ses yeux tandis qu'il caressait ses cheveux;

[hj: dsl pour la longeur...]

Invité

Aux deux questions d'Iranoe, Istari apporta une brève réponse affirmative, à chaque fois d'un signe de tête. Mine de rien, il était fatigué, fatigué à tel point qu'il songeait à ne pas s'attarder trop longtemps au Ministère, préférant de loin à cette idée, celle d'aller prendre un bon bain chaud chez lui, dans son appartement, sur Trafalgar Square.

De Menessi se rendit subitement compte qu'il avait, en une journée, complètement laissé de côté son travail, alors qu'il était Ministre depuis si peu de temps. Il admit rapidement le fait que sa douce amie se trouvait à l'origine de ce manque d'entrain professionnel, et qu'il faudrait désormais comté avec cette tarre. Tant pis, le lendemain, il travaillerait pour deux jours. Un grave problème en revanche nécessitait toute son attention. Une crise aigüe du personelle le voyait dépourvu de tout employé actif. Le jeune Living ne passait jamais à son bureau, toujours sur le terrain à boutiquer quelques affaires.

***La poisse...***

Le meilleure solution pour lutter contre cette facheuse recession point de vue personel, c'était sans doute une sensibilisation à Poudlard, afin de délencher une prise de conscience globale. Mais... des troubles secouaient l'école, ébranlait sa renommée. Is' avait même entendu dire que cinq sorcières particulièrement douée y avait pris le pouvoir, pour imposer leur vision des choses.

Le Ministère n'avait pas l'air de s'en préoccupé beaucoup pour l'instant, sans doute parce-qu'il avait mieux affaire. Une telle histoire ne concernait aucun membre d'influence, du moins pas directement... Quoi que, maintenant, le jeune aristocrate comptait aller mettre son nez dans les affaires de l'établissement scolaire.

Peut-être serait-ce l'occasion de la mise en oeuvres de changements. Is' soupira d'aisance, semant des baiser dans la nuque d'Iranoe, avant de finalement plaqué ses lèvres contre sa peau fine et tendre, et d'y promener doucement les prémices de sa langue.

Les yeux à demi fermés, la jeune femme profitait amplement du fait qu'Istari laissait courir ses lèvres sur sa peau qui frémissait à chaque contact. La jeune femme appréçiait amplement le geste de son compagnon et se retenait de se lever pour pouvoir se blottir contre lui. Elle se contenta donc de soupirer doucement, profitant du mieux possible ce moment qui, après leur "dispute" à la Haute cour était le bienvenu. Lentement, elle arracha ses mains de ses accoudoirs avant de les enfouir délicatement dans les cheveux de son compagnon, comme pour l'accompagner dans ses mouvements sur son cou.

Doucement, elle joua avec ses cheveux, s'amusant à faire glisser ses doigts sur la nuque d'Istari. Au bout de quelques minutes de ce traitement, la jeune femme murmura au creu de l'oreille de son compagnon.

-Istari... Je suis pas sûre que si mon chef entre dans mon bureau, il soit heureux de te voir le visage enfouit au creu de mon cou pour me faire....ces délicieux baisers...

Elle soupira doucement tout en tendant sensiblement son cou vers lui, contredisant parfaitement ce qu'elle venait de lui dire. La jeune femme soupira tout en continuant de jouer avec les cheveux du jeune homme penché sur elle.

Invité

Il écouta à peine le propos d'Iranoe, se contrefichant du fait qu'un employé du Magenmagot était susceptible de faire sa grande entrée d'un moment à l'autre, sans autre raison que sa fonction professionnelle. Il se jura cependant que si tel devait-être le cas... il tuerait le malheureux importun.

Mais ca n'arriverait pas.

Le jeune Comte de la Menessi ne fit donc pas mine d'arrêter, bien au contraire, amplifiant ses gestes, leurs donnant une portée nouvelle. Lentement, il remonta jusqu'à la bouche d'Iranoe, pour la faire taire en l'embrassant de plus belle. Cet échange intime se démarqua des autres par son intensité particulière...

Enfin, il cessa, bien des minutes après le début de ces quelques manigances.

"Il va falloir que je songe à rentrer Princesse... "

sussura-t-il à son oreille, avant de la mordiller avec entrain.

"... du travail m'attend pour demain, et puis, ce mal de tête ne va pas tarder à me reprendre, je sens les effets de la potion dimminuer."

Ses mains dégringolèrent le long du corps fin et chaud d'Iranoe. Enfin, il ajouta, à voix haute.

"Nous reverrons-nous bientôt, Ira'-chan?!"

La jeune femme avait fermé les yeux après avoir parlé. Elle se promit elle aussi de massacrer celui ou celle qui oserait passer le pas de la porte de son bureau et interromperait ce moment qu'Istari lui offrait et qui s'avérait être le moment le plus intense qu'elle eut connut jusqu'à ce jour. Lorsqu'elle sentit à nouveau les lèvres d'Istari sur les siennes, la jeune femme répondit avec plaisir à son baiser, participant à lui donner son intensité particulière. Elle se leva de son siège sans briser le moins du monde le baiser.

Quelques minutes plus tard, elle jetait un regard à Istari, les joues rouges et le souffle légèrement haletant. L'instant d'après, elle grimaçait. Elle ne voulait pas qu'Istari parte mais comprennait tout de même ses motivations. Elle allait lui répondre quelques chose quand elle soupira doucement tandis qu'il lui mordillait l'oreille. Elle ferma à nouveau les yeux avant de lui répondire tandis qu'il faisait glisser ses mains sur son corps.

-Roh tu abuses...

Elle eut un rire amusé et délicat avant d'ajouter.

-Vas y, on se reverra... quand tu veux d'ailleurs. Tu veux que je te donne la fiole?

Invité

Is' répondit que non, d'un ton plus dur qu'auparavant. Ses lancées reprenaient.

"J'ai ce qu'il faut chez moi..., je me débrouillerai. Je ne te remercierai jamais assez pour ces moments en ta compagnie. Ceux qui suivront seront sans nul doute innoubliable également. J'espère qu'on se recroisera bientôt."

Un clin d'oeil malicieux démontra qu'Is' était sur le point de s'en aller. Mais avant, il embrassa encore une fois sa tendre et bien-aimée, pour finalement prendre la porte, et regagner l'Atrium d'un pas plus empressé que de coutûme.

Diverses tâches l'attendait à son domicile. Il bailla... puis disparut en même temps que l'ascenseur qui l'expédiait vers le hall centrale. Un souvenir impérissable avait largement impreigné son esprit. Iranoe Sayuri.

Hj Rp minable laissé dans la précipitaiton. Honte à moi! Hj

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