Le temps d'une Promesse - PV

Le temps d'une Promesse -

« La vie est une pute. Et c’est elle qui te baise. Ne crois pas que tu ne vis que de belles choses. Non tu en es tellement loin, que lorsque tu sombres vraiment, tu n’es que pathétique. Oui. Simplement pathétique. Les gens ont alors pitié de toi, et se disent, « Pauvre gamine. ». Mais toi, toi au fond de toi, t’en as rien à foutre, de leur aide, de leur pitié. Tu ne veux rien. Tout ce que tu veux c’est qu’ils te foutent la paix, et qu’enfin tu sois tranquille. Personne sur Terre ne me comprendre ça. Personne sauf toi. Alice. »

Yuki regardait son amie, les larmes coulaient sur son visage. Elle n’en pouvait plus. Heureusement qu’elle l’avait retrouvée. Sa sœur de cœur. Elle savait qu’a elle, elle pourrait tout raconter. Bien sur me direz vous, il y a Chloé. Ho oui sa Chloé. Elle aurait pu lui dire, mais elle ne souhaitait pas. Elle ne souhaitait pas la faire souffrir, parce que Chloé aussi avait des problèmes de son côté, et puis elle était également partie de Poudlard, en laissant une lettre à Yuki. Cette lettre. Combien de larmes avaient pu être versées dessus. Lecture après lecture. Mais rien n’avait changée. Non. Rien. Nothing. Alice, elle conaissait l’enfance de Yuki, tout simplement parce qu’elle y avait participée, c’était sa sœur de cœur, celle qui avait veillée sur elle a son insu, a la demande de Riku.

Yeux dans les yeux. Du gris a l’ébène. Yuki conaissait Alice. Enfin l’Alice d’avant. Tout comme Alice conaissait la Yuki d’avant de non pas la nouvelle. Mais il y avait entre elle une promesse. Oui cette promesse que lui avait fait Alice. Elle s’en souvenait comme ci c’était hier.

FLASH BACK –

Yuki, huit ans. Alice, huit ans, depuis peu. Yuki pleurait. Oui elle pleurait de toutes ses forces. Assise sur son lit, dans le dortoir de l’orphelinat, elle ne faisait attention a rien, a personne. Elle pleurait. Encore, et encore. Sans jamais pouvoir s’arrêter. Et c’est la, c’est la qu’elle vint lui parler. Alice. C’était une copine. Rien de plus. Elle traînait beaucoup plus avec Riku et Kaori. Yuki, la plus petite restait bien souvent toute seule avec sa petite poupée. Celle-ci, était d’ailleurs serrer entre ses petits bras. Lorsqu’Alice s’approcha, elle passa une de ses mains dans les cheveux de Yuki, d’un geste réconfortant. Elle lui adressa un sourire avant de prendre la parole.

Alice – « Poupée… Poupée, pourquoi est ce que ma neige pleure ? »

Yuki releva doucement sa petite tête. Elle s’essuya quelques secondes avant de regarder avec insistance Alice. Elle avait dans les mains la poupée de Yuki. Pleure. Putain. Pourquoi elles sont parties ? Pourquoi est ce qu’elle n’est pas partit avec elles. Pourquoi ? Putain… Alice.

Mystery – « Elles sont partit. Alice. Elles sont partit. Toutes. Maman, Kaori, Riku… Elles sont … »
Alice – « Non ma neige... Elles reviendront un jour, plus tôt que tu ne le crois. Et puis... Je suis là moi, je serais toujours là pour toi. Promis. Ne laisse plus ma neige se transformer en cascade de larme... » »

Sourire. Merci de réconfort. Il ne faut pas grand-chose. Simplement les bons mots. Merci. Je t’aime.

- FLASH BACK

La vie est une pute. Elle m’a baisée. Aide moi a me relever. Je t’en prit, trouve a nouveaux les mots juste.

Invité

HRP – Je t'Aime <3. |

« Ce jour là, il y avait toi, et puis il y avait moi. »

Une promesse, c'est quelque chose graver à vie dans notre histoire, bien sur, selon l'importance, cette dernière peut être oubliée, ou bien même bâclée, mais pas celle-ci, pas celle dont parlait la jeune Harada à l'instant précis. « Je serais là pour toi, à la vie à la mort. » En gros, c'était ça. Bien que les journées de guimauve à rire comme des petites gamines, à se montrer des poupées usagés, des barbies à deux euros, ou bien même des boites de maquillages de la fête foraines soient loin de tout ça, Alice ne pouvait s'empêcher de songer à ce qu'elle ressentait, là, au fond de son coeur. C'était une vrai pute, au fond, mais il y avait certaines personnes qui faisait qu'elle était un Ange, un bel Ange, un qui resplendit et vous emporte dans un Paradis de réconfort. « Je t'aime Yuki. » Bien qu'elle le ressentait, la future Serpentard n'avait jamais réussi à lui dire, d'ailleurs, elle ne l'avait dis à personne, sauf à elle même, alors que parfois, au fond d'elle, elle éprouvait un sentiment de dégoût. Mais elle avait toujours en tête l'image de ses huit ans, où elle riait et chantait avec Yuki, même si l'orphelinat où elles étaient été particulièrement pauvre et merdique, de ce point de vu, sa nouvelle famille était beaucoup plus... modeste on va dire. De quoi se payer un immeuble en plein New York. Puis elle se souvenait aussi des larmes, de l'océan qui avait coulé sur ses joues pâles à ses huit ans, lorsqu'elle dut quitter le Japon pour aller avec son oncle ; elle ne l'oubliera jamais.

« Pain for Pleasure. »

Les deux adolescentes se trouvaient dans un bar américain, très sélect, où le simple prix d'un café peut dépasser les dix euros. C'était la fin de l'après midi, le soleil se couchait à l'instant même, on était pourtant en été... Enfin les Amérique ! I Love New York. Ce n'était pas la même chose que Londres, ça c'est clair, et Alice ne tardera pas à s'en rendre compte. Le serveur s'approcha d'elles, un plateau à la main et déposa deux bières fraîches, directement venues d'Irlande, attention pas du n'importe quoi s'il vous plaît. L'adolescente prit sa choppe et trempa ses lèvres roses dans le liquide jaunâtre pour en avaler quelques gorgées. Le goûts parcourrait son palais, sa gorge, et la réchauffait intérieurement ; ce qu'elle pouvait aimer l'alcool. Ses ongles dernièrement manucurés étaient rouges foncés avec des têtes de mort noires ; apparemment, ceci est à la mode en ce moment, allez savoir. Alice mit ses mains dans ses poches et sortit son paquet de cigarette. Plus que deux. Aucuns tabac ouvert à cette heure ci... Dilemme de merde. « Bah... J'appellerais Tom ce soir, il m'en filera un. » pensa-t-elle. Tom était un de ses « amis » (qu'elle ne considéré pas spécialement comme tel) , elle avait couché avec lui, elle avait fait les pires conneries, etc. Elle avait tout fait, mais il pouvait mourir demain, tant qu'il lui avait passé ses clopes avant, elle n'en avait rien à faire. La jeune Wakefield prit l'avant dernière, la porta à sa bouche et l'alluma à l'aide de son briquet rose Chanel. Heureusement qu'on peut toujours fumer dans les bars en Amérique, pas comme en France, pauvres chou. Alice aspira la bouffée de fumer qui se dégagea dans ses poumon, elle ne ressentait rien, strictement rien à par un goût dégueulasse ; mais elle aimait ça.

Elle posa son paquet de Marlboro sur la table, but une autre gorgée, puis elle fixa Yuki... Elle essayait de lui dire quelque chose, je ne sais pas, un mot réconfortant... Mais ce n'était pas dans ses habitudes malheureusement. Elle était égale à elle même, mais elle fera des efforts, elle se l'est promis. « Rien qu'avec les personnes que j'aime, juste eux. » Au moins c'est clair, et ils peuvent se compter sur les doigts d'une seule main, si si. Elle tira une nouvelle taffe, puis de ses yeux ébènes, elle dégagea une expression qui était pour elle inhabituelle... La compassions, la douleur et peut être même (sans doute plutôt) l'envie d'aider. C'était Yuki, pas n'importe qui.

Requiem – « Dis Yuki. Tu ne crois pas que... Tu devrais retourner à Poudlard à la rentré ?... »

Lourd silence. Ca faisait un peu genre, « casses toi tu me gènes ici ». Alice sentit son coeur battre dans sa cage thoracique. Elle stressait, peut être l'avait-elle prit mal. Et c'est à partir de là que tout commença, l'idée du siècle. Elle pourrait enfin quitter son école pourrave, et être avec des gens classes.

Requiem – « ... Je viendrais avec toi. »

Silence.

« J’aimerais que le temps s’arrête. Et ma vie avec. »

La jeune femme regarda son amie quelques instants, avant de poser son regard gris sur l’environnement qu’il y avait autour d’elle. Elle était comme étrangère dans ce tableau, normal c’était les états-unis. Elle n’en revenait pas d’être allée aussi loin pour retrouver une personne qu’elle n’avait pas vu depuis, au moins dix ans facile. Oui, mais en même temps ce n’était pas n’importe qu’elle personne c’était Alice. Sa si jolie Alice. Sourire. Lorsque le serveur arriva alors avec la commande des deux jeunes femmes, Yuki exécuta les mêmes gestes qu’Alice. Elle en but d’abord quelques gorgées, avant de sortir son paquet de clopes. En portant une à sa bouche, elle l’alluma, et ferma les yeux. Silence.

Pas un mot. Les deux jeunes femmes ne disaient strictement rien, elles ne faisait que se regarder a la dérobée. Quelques instants avant de détourner de nouveau le regard. Leur relation était compliquée. Elles n’étaient pas amies. Elles n’étaient pas meilleure amie. Elles étaient bien plus que ça. Alice. Yuki la considérait comme sa sœur. Sa petite sœur de quelques mois, qui pourtant veillait sur elle a chaque fois, que ses sœurs n’étaient plus auprès d’elle. Yuki, grandis. Quand est ce que tu n’auras plus besoin de quelqu’un pour te rassurer ? Jamais. Sourire. Peu convaincant, mais présent, Yuki, continua de s’occuper d’elle-même lorsqu’elle entendit la voix d’Alice résonnée dans le bar.

Requiem – « Dis Yuki. Tu ne crois pas que... Tu devrais retourner à Poudlard à la rentré ?... »

Silence. C’est alors ce qu’elle voulait que la jeune femme parte ? Qu’elle la laisse tranquille comme ces dix dernières années ? Qu’elle n’entende plus parler d’elle. Parfait. Perfect. La jeune Harada, termina sa bière d’un coup sec, et commença à ranger ses affaires. Elle n’en croyait pas ses oreilles, dire qu’Alice était tout ce qui lui restait, comment pouvait elle lui faire ça. Elle ne revenait pas. La colère commençait alors a montée au fond de la jeune Harada, qui se sentait trahie, humiliée, comme jamais elle n’aurait pu l’être. Alice. Son Alice. Putain. Pourquoi ? Why ? Aucune réponse, comme toujours.

« Dire que je croyais en toi. Qu’après tout, je pensais que tu serais toujours la pour moi. Qu’à l’instant présent, tu étais la seule, je dis bien la seule qui pouvait me comprendre à qui je pouvais parler. Tous m’ont quitté. Tous. Et toi, tu fais la même chose. Pourquoi ? »

Mystery – « Si c’est ce que tu désire… »

La jeune Harada prit alors sa veste, l’enfilant à toute vitesse, elle laissa ressortir sa longue chevelure ébène, avant de prendre son sac. Cherchant quelque chose a l’intérieur, elle en ressortit un peu de monnaie, la jetant sur la table devant son amie, elle lui adressa un dernier regard avent d’elle-même reprendre la parole.

Mystery – « C’est moi qui offre, merci. »

Silence. Alors c’était finit ?

Requiem – « ... Je viendrais avec toi. »
Mystery – « Je… J’ai cru que… Que comme eux, tu me laisserais tomber. Comme mes sœurs, comme lui, comme elle. Tout le monde. Tout le monde, Alice. Tous m’ont laissé. J’ai cru un instant que toi aussi… »

Soulagement. Yuki laissa apparaître sur ses lèvres rosées, un léger sourire. Simple mais sincère. Elle était heureuse d’avoir trouver le réconfort qu’elle voulait auprès de cette amie si spéciale. Alice. Alice. Alice. Revenant sur ses pas, la jeune Harada s’assit alors doucement sur la chaise ou elle était encore posée il y a quelques secondes.

« Merci. Merci, d’avoir tenu ta promesse. »

Invité

HRP – Désolée pour le retard ma Léa <3. Je t'aime (L). |

Les doigts s'effilent, les doigts parcourent l'univers, les doigts s'entrecochent, on espère puis on vit, point à la ligne. On sourit, on songe, et on envois chier le monde. Alice agissait ainsi habituellement, mais là, elle avait Yuki en face d'elle, ce n'était pas la fille qui passait dans la rue, celle qui faisait chier son monde, celle qui flirtait avec son ex, etc. Non, c'était bien plus que ca, c'était Yuki. Alice proposa son idée pour Poudlard, elle ne pouvait pas laisser Yuki ici, aux States, alors qu'elle était en pleine scolarité, c'était invraisemblable. Après, la jeune Wakefield se sentirait forcément coupable, et puis la rentrée c'était pour bientôt, et il fallait se dépêcher. Mais elle avait une de ces idées, une idée qu'on ne pouvait pas lui retirer de la tête. Ses yeux pétillaient d'espoir vif, elle voulait tout, tout de suite. Oh Pleasure, Pleasure... Thanks. Mais Yuki avait mal compris, apparemment. Elle commença tout d'abord à froncer les sourcils, pour partir dans un état agressif, totalement hors d'elle même. Alice ne se mit même pas sur la défensive, elle écoutait. Tout en tirant sur sa cigarette, les yeux interloqués. Puis, Yuki soupira, et lâcha dans un murmure :

Mystery – « Si c’est ce que tu désire… »

Silence. C'était quoi ca ? Non ! Non. Ce n'était pas prévus ainsi. Elle avait mal compris, c'était clair. Le coeur d'Alice battait fort dans sa cage thoracique. Elle suffoquait presque, elle haïssait sa froideur naturelle, le fait de toujours paraître indifférente. Alors que là, non, son projet était quelque chose auquel elle tenait, où elle forgeait de l'espoir ainsi que de l'envie, l'envie d'aller loin, d'être avec Yuki, quitter cette famille, bien qu'elle appréciait Nate. La jeune Harada prit sa veste en vitesse et se préparait à partir en toute hâte. Non non...Elle secoua ses cheveux, pris son sac tout en fouillant à l'intérieur, pour balancer quelques pièce à la figure d'Alice. Méprisable... L'Américaine ne voulait pas pleurer, elle ne savait pas pleurer, elle n'y arrivait plus. Mais elle sentait son coeur se serrer, fort, très fort.

Mystery – « C’est moi qui offre, merci. »

Et elle tourna les talons, fit quelques pas qui semblaient être éternels. Alice n'arrivait plus à bouger, elle l'avait mal comprise... Et... Et puis merde. La future Poudlarienne avança sa main vers son amie, la tenu avec vivacité, puis regarda cette dernière dans les yeux, sincèrement. Et d'une voie familière, comme le jour de cette promesse, elle prononça les paroles suivante :

Requiem – « ... Je viendrais avec toi. »

Comme si elle allait s'enfuir, laisser son amie seule, sans personne. Alice était tout ce qui lui restait, et elle le savait éperdument. Elle n'allait pas faire sa pute, car au final elle aurait mal au fond d'elle même. Elle pense souvent à sa personne avant tout, mais là, elle voyait le bon coté partout. Car Yuki était une partie d'elle même, une partie qu'elle chérissait énormément. Alice ne lâcha pas la main de son amie. Non, en fait, c'était pas une amie, c'était bien plus que ça, c'était indéfinissable.

Mystery – « Je… J’ai cru que… Que comme eux, tu me laisserais tomber. Comme mes sœurs, comme lui, comme elle. Tout le monde. Tout le monde, Alice. Tous m’ont laissé. J’ai cru un instant que toi aussi… »

Jamais. Jamais elle ne partirait. Elle restera toujours avec elle, car putain ce qu'elle pouvait l'aimer ! Avec ses airs nippons, bien qu'elle est plus le physique d'une Européenne... De plus, en ce qui concernait la nouvelle année, ce serait facile de pouvoir intégrée la jeune Wakefield, Yuki lui avait beaucoup parlée durant son séjour, donc elle savait que la Directrice était une de ses amies... Bon à savoir ! Silence. Wake me up Yuki, When September end...

Requiem – « Ma promesse sera éternelle Yuki. »

Silence. Elle lâcha sa main, puis l'étreignis, une étreinte dont elle avait énormément besoin elle aussi. Tout ceci sera bientôt vite accomplis, il fallait faire au plus vite. Maintenant ? Pourquoi pas. Ceci durant quelques seconde à peine, mais lorsqu'elle lâcha Yuki, Alice se sentie tout de suite beaucoup mieux. Elle tira une dernière staffe sur sa cigarette, puis elle l'écrasa dans le cendrier posé sur la table. Tant pis pour Tom, elle se débrouillera à Londres pour s'en acheter. Pleasure Yuki, pleasure.

Requiem – « On y va ? De suite, et je passerais prendre mes affaires demain. »

Silence. Not Gonna Get Us.

HRP - Désolée du retard =)

Yuki se sentit tout a coup idiote. Retombant lourdement sur son tabouret, elle jeta un coup d’oeuil à son amie qui la fixait silencieusement. Comment avait elle pu croire une chose pareille de la part d’Alice ? C’était sa sœur de cœur. Comment expliquer la relation qu’elle avait avec Alice ? C’était tout simplement inexplicable. Elles n’étaient liées que par une seule et stupide promesse faite, il y a de ça plus de dix ans a présent. Et pourtant, les voila de nouveau réuni, Alice présente pour Yuki, comme il y a dix ans à l’orphelinat. Sourire. Larmes. Une petite larme de joie coula sur la joue droite de Yuki. Elle se sentait rassurée. Mais elle effaça très vite cette marque d’attendrissement de son visage. Frottant sa manche sur ses yeux.

Requiem – « Ma promesse sera éternelle Yuki. »

Etreinte. La jeune Harada se sentait transportée, comme il y a des années. Alice. Yuki déposa un bisou sur la joue droite de son amie, et lui adressa un sourire, sincère. Ce qui était chez la jeune femme, mais ils avaient beaucoup de valeur, et rare étaient les personnes, qui y avaient droit. Parfois les mots ne servent a rien, et il vaut mieux ne rien dire, pour en aucun cas, gâcher le moment magique que l’on vit. Yuki ne voulait briser ce moment de bonheur pour rien au monde, mais elle avait besoin de dire quelque chose a Alice, un simple mot, que tout le monde dit tout les jours, mais qui pour Yuki a une grande signification, et elle savait qu’Alice comprendrait.

Mystery – « Merci… »

Finit la séance émotion, la jeune Harada se dégagea doucement des bras de son amie. Cette étreinte lui avait fait un bien fou, se sentir protéger, qu’il y avait quelqu’un pour elle, dans ce moment précis. Bien sur elle retrouverait Chloé dans quelques semaines, et alors tout irait bien mieux, mais en attendant Chloé n’était pas la, et Yuki avait besoin d’aide. Sourire. Elle sortit alors de nouveau son paquet de clopes, après tant d’émotion, il lui en fallait une, et de toute urgence. Yuki était tout sauf quelqu’un de très sentimental, qui montrait ses sentiments et qui disait je t’aime a tout bout de champ. Ce n’est pas qu’elle ne ressentait pas, au contraire, elle est plutôt sensible, mais c’est qu’elle n’arrive pas a l’exprimer, de peur d’être déçue, ou bien délaisser. La jeune femme ne s’ai jamais vraiment posé sur la question… enfin, la voix d’Alice, résonnait de nouveau dans le bar, ou il n’y avait pratiquement plus personne.

Requiem – « On y va ? De suite, et je passerais prendre mes affaires demain. »

Silence. Tout ce concrétisait a présent, elle aurait donc bien Alice a ses côtés durant cette année. Sourire. La jeune Harada acquiesça d’un signe de tête et commença à se lever, ressortant l’argent qu’elle avait jeté quelques minutes auparavant. Elle afficha un dernier sourire puis reprit la parole.

Mystery – « On est partit. Tu verras Alice, ce sera merveilleux, et tu pourras m’aider a continué de chercher l’Auror responsable de ce qui est arrivée a Riku… Et je te présenterais à mes amies Fureteuses. Tu verras ma team elle déchire et tu en feras partit. »

Dream. Ce n’est qu’une enfant alors laisser la rêver.

Invité

HRP – Jviens d'me chier l'bus XD. Adios cours =p. J'fais mon blocus toute seule XD. |

Les yeux se transperçaient, ils ne se dévisageaient pas, restant partiellement dans l'environnement enfumé du bar. Une forte émotion régnait lorsque la jeune Harada acquiesçait un « Merci » des plus sincère, et que Alice se contentait de sourire comme une simple enfant. La vie était belle, et non remplie de déceptions, elle y croyait vraiment. Le malheur était présent, mais on se devait de passer le bonheur avant tout, et de garder cette lumière dans les yeux qu'avait les deux jeunes adolescentes. Il le fallait. Alice se leva d'un coup, prête à partir, il fallait se dépêcher, en toute hâte, elle renversa son verre sur la table, et le redressa aussitôt. Aucune casse, heureusement, cela aurait put faire perdre un temps fou. Yuki reposait les billets en délicatesse, et avant de se redresser, elle lâcha les paroles suivantes :

Mystery – « On est partit. Tu verras Alice, ce sera merveilleux, et tu pourras m’aider a continué de chercher l’Auror responsable de ce qui est arrivée a Riku… Et je te présenterais à mes amies Fureteuses. Tu verras ma team elle déchire et tu en feras partit. »

Ah oui, Riku. Elle était dans un sale pétrin. Emprisonnée à Azkaban pour de multiples meurtre et actions terroristes. A vrai dire, Alice ne l'imaginait pas du tout comme ca, pour elle, c'était la petite fille sage, que tout le monde aimait lyncher car elle ne sortait pas vraiment du lot. Mais apparemment, cette dernière était atteinte de schizophrénie, ce qui faisait qu'elle pouvait être très violente, en voilà la preuve. Mais l'Auror qui avait commis son arrestation était impardonnable, avait-il une raison valable, en fait ? Oui, en même temps, elle n'avait pas fait de très belle choses, mais ce n'était pas vraiment elle... L'envoyer auprès des Détraqueur n'était pas la meilleure solution, les Psy auraient été plus agréables, je pense. Bien qu'elle ait horreur de ca. Et puis les Fureteuses... Alice pourrait enfin rencontrer cette « Chloé », cette jeune fille pour qui Yuki pourrait donner sa propre vie. Elle aimerait la connaître, vraiment. L'adolescente souria, puis attrapa la main de Yuki. Ready, Go !

Alice la tira dans tous le bar, évitant les ivrognes qui dansaient fébrilement, ou bien même les nouveaux venus qui s'immisçaient dans la place. Arrivées dehors, le vent frais parcourrait ses chevilles et ses bras dénudés, mais elle avait l'habitude, donc elle ne se plaignait pas. La jeune Wakefield regardait autour d'elle, voir s'il y avait quelques Moldus qui traînaient par là. Apparemment, personne en vue. Du moins... Elle le pensait.

Junk – « Hey mes poupées ! »

Alice s'apprêtait à Transplaner, et sursauta donc de peur de se faire prendre. Elle se retourna, ne lâchant pas Yuki pour autant, et vit un sale drogué des rues sous ses yeux, totalement défoncé et ivre. On pourrait se demander ce qu'il avait dans le sang, celui là. Alice l'ignora totalement, elle le dévisagea, puis voulu emprunté un autre chemin, avant que celui-ci lui attrape l'épaule. Elle eut un sentiment de dégoût, de haine, il osait la toucher, lui avec ses mains sales. Lui qui ne s'était pas lavé depuis la dernière pluie. Lui qui vivait sous les ponts, comme un gros cons de sans abris ; c'était ce qu'il était. Alice se pinça la lèvre, et se retourna une nouvelle fois.

Requiem – « Quoi ? »
Junk – « Ca vous direz de... »
Requiem – « Non ! »

Elle lui coupa la parole (qui sait ce qu'il allait leur demander de tordu encore), puis transplana, Yuki avec. Elle n'avait pas de soucis à se faire, il était vraiment pas clean, et penserait sûrement à une hallucination. Et puis... Qui le croirait ? Qui croirait les histoires de ce pauvre type ? Personne. Personne à par les cinglés de son espèces. Alice les méprisaient tous profondément. Mais elle l'oublieras très vite. Les deux amies se retrouvèrent dans une rue de New York, pas très éloignée de l'ancienne. La jeune Wakefield soupira un coup, retira une mèche présente sur son visage, pour la laisser passer derrière sa nuque, puis pris la parole.

Requiem – « Allez. Amènes nous à Londres Yuki. » Dit-elle avec un sourire.

Que le rêve commence.

HRP - Désolée de l'énorme retard, mais toi meme tu sais qu'en ce moment je suis sur un cas Mdr, jteiim fort ma soeur (L)

« Dans chaque vie il y a un croisement, il suffit de choisir la bonne direction. Ho bien sur pour moi j’ai prit la meilleure, mais peut être pas la plus facile. J’ai peur de flancher, et de tomber avant d’arriver au bout du chemin, du tunnel, j’men fou appeler ça comme vous le voulez. Alice, dit moi que tu seras la, et que si je tombe, tu tombes, et on se relève. Dit le moi ! »

Yuki enfila sa veste avec précipitations. Elle ressentait de l’excitation, et a ce moment précis cela ne la gênait plus vraiment de retournée a Poudlard. Bien sur il n’avait pas la certitude encore a ce moment la qu’elle retrouverait Chloé, mais elle avait espoir, et au moins si Chloé ne revenait pas, elle savait qu’elle pouvait compter sur Alice, même si ce ne serait jamais la même chose qu’avec Chloé. Avec une pensée pour son amie, elle commença a partir de ce bar ou l’avait emmener Alice quelques heures plus tôt. C’était donc décidé. Ce soir, elle rentrerait toutes les deux à Londres. Joie. Sourire. Yuki commença a marcher d’un pas normal lorsqu’elle entendit un homme les aborder, alors qu’elle s’apprêtait a le rembarrer, elle constate qu’elle avait été prise de vitesse par Alice qui s’en était alors chargée elle-même. Sourire complice et les deux jeunes femmes étaient alors de nouveau en marche vers un endroit inconnue pour Yuki, mais Alice, elle savait parfaitement ou elle allait, et c’était déjà assez rassurant pour Yuki qui se trouvait dans un pays, un continent qu’elle ne conaissait pas du tout. On a toujours peur de l’inconnu. Enfin, au bout de quelques minutes Alice se stoppa net, elle se retourna vers Yuki, et alors elle entendit cette phrase résonnée dans sa tête, la malice dans les yeux d’Alice était identique a celle qui émanait des yeux de Yuki. Londres.

Requiem – « Allez. Amènes nous à Londres Yuki. »

Sourire au bout des lèvres, elle attrapa la main de son amie, la serrant très fort au début, puis elle ferma les yeux, elle pensa a un endroit ou personne n’allait jamais. Elle ne voulait pas être repéré. D’un coup la jeune femme sentit alors tout tourner autour d’elle, et lorsqu’elle rouvrit doucement ses yeux gris quelques minutes plus tard, elle vit alors une ruelle sombre et humide, complètement Londonienne, si on pouvait dire ça. Passant une main dans ses cheveux la jeune Harada fit un signe de tête à Alice pour que celle-ci se mette en route avec elle. Insouciante elle continuait de marcher tranquillement dans la ville déserte, lorsqu’un problème vint à son esprit. Et ou irait elle ? Elle ne savait même pas ou se trouvait le manoir des Harada. Son père était mort avant qu’elle ne fasse sa conaissance. Et Riku, Riku qui lui avait promis de l’y conduire, elle était a présent enfermée a Azkaban, loin, bien loin de Yuki. Ne laissant pas paraître la panique sur son visage, la jeune Harada, plongea les mains dans ses poches à la recherche d’un peu de monnaie, mais elle n’avait rien. Les choses se compliquaient. S’arrêtant calmement, elle se posa sur un banc, sortit une cigarette, la porta à sa bouche et l’alluma à l’aide du briquet d’Alice.

Réfléchissant silencieusement, elle se demandait bien ce qu’elle pourrait faire. Et puis… Maintenant qu’elle y pensait Alice n’avait prit aucune affaire. Encore ça ce n’était pas gênant, Yuki avait des tonnes d’affaires, et bien que Yuki soit beaucoup plus petites qu’Alice, ses affaires devraient sûrement lui aller. Se tournant, vers Alice, elle laissa un léger sourire apparaître sur sa bouche puis elle reprit la parole, cassant alors le silence, quelque peu stressant de la ruelle Londonienne.

Mystery – « On a léger, mais léger problème. Depuis que je me suis retrouvée « orpheline » j’habitait chez Mikomi, mais la vu l’heure qui l’est, et le temps qu’elle n’a pas eu de mes nouvelles, je doute qu’elle nous accueille les bras ouvert. Je sais que mon père, avait un manoir ici, mais je n’y suis jamais allée, donc il m’est impossible de t’y conduire, et niveau argent, je suis a sec. Ça craint. »

Et maintenant ? On fait quoi ?

Invité

(hum, j'ai rien à dire pour le retard aussi xD)

Silence oppressant. Wakefield fixait son amie dans les yeux, elle n'attendait qu'une chose : le départ. Elle ne fermait pas les yeux car l'au revoir de New-York n'étais pas un Adieu. Elle pourrait revenir quand elle le souhaite, le Transplanage était quelque chose de bon, en fait. Alice émit un sourire. C'était parfait. Elle fixa la ruelle, une dernière fois juste avant le départ. Elle s'imprégna cette dernière image, et ensuite, pourra facilement l'oublier avec Yuki à ses cotés. A vrai dire, elle n'était jamais allée à Londres. Vraiment. Ca pouvait donc s'annoncer entraînant. Yuki lui attrapa la main, et la future Serpentard ne fit rien pour l'en dissuader, elle qui, d'habitude, reniait tant le contact physique aux premiers abords. Sauf que là, ce n'était pas n'importe qui : c'était Yuki, Yuki Harada. De plus, elle avait perdue tout ce qui lui était cher. Kaori, encore une fois disparue, Riku, enfermée à Azkaban, et Kae s'était une nouvelle fois évaporée, sans doute pour névroser en paix l'âme de sa soeur qui n'était plus là. Son modèle. Mais Alice, elle, sera toujours présente. C'était une promesse, non ? Elle en faisait peu, et le peu qu'elle faisait : elle s'y tenait. Silence. Yuki soupira, puis ferma les yeux. C'était le départ. Alice ne cisaillait pas, elle regardait, voyait l'image devenir une illusion petit à petit pour disparaître complètement. Un haut le coeur, comme d'habitude, ce sentiment de s'envoler et aussi de se sentir seul. Le Transplanage était un grand paradoxe qu'elle ne pouvait renier. Bien qu'elle tenait fermement la main de Yuki, elle était seule dans son trou noir jusqu'à l'arrivée. Elle sentit le sol. Son regard se dirigeait vers le ciel aux premiers abords. Elle vit Big Ben. Un monument mondialement connus. Autant que la « Statu de la Liberté. » Si c'est pour ainsi dire. Il annonçait deux heures quarante cinq. Dommage, elle aurait bien été présente pour les dix coups de minuit. Silence.

La pénombre de la nuit hantait les lieux, mais les lampadaires semblaient être tous à l'appel sauf celui qui était juste au milieu. Alice fut éprise d'une curiosité affolante. Mais ça ne dura qu'un bref instant. Yuki se décala jusqu'au banc le plus proche où elle prit place. Alice tourna les talons en dévisageant Big Ben. Cher Big Ben, que ferait-on sans toi ? Silence. Elle posa ses fesses sur le bois glacial qui était en très mauvais état malgré la richesse des lieux. Elle vit Yuki s'allumer une cigarette et fit de même. C'était la dernière. L'ultime. Après, plus rien, que dalle. Silence. Elle l'alluma après que Yuki ait fini avec son briquet, créant une masse de chaleur avec la flamme, puis tira une taffe. Soupirs. Elle recracha tout, laissant un nuage de fumer se créer dans la brume qui s'installait peu à peu. Wow. Le silence s'installait peu à peu, et l'adolescente trouvait cela quelque peu... affolant. Elle en avait horreur, mais parler pour ne rien dire était aussi une des choses qu'elle ne pouvait supporter. Des caractéristiques qui ne vont pas de paires, mais c'est du Wakefield. D'ailleurs, elle ne comprenait pas pourquoi elles restaient ici, à ne rien faire d'autre à part fumer une cigarette. Ne devaient-elles pas se rendre chez elle ? Ou encore chez quelqu'un ? Ne lui dites-pas qu'elle est SDF (sans domicile fixe), elle ne saurait que vous répondre.

Mystery – On a un léger, mais léger problème. Depuis que je me suis retrouvée « orpheline » j’habitait chez Mikomi, mais vu l’heure qu'il est, et depuis le temps qu’elle n’a pas eu de mes nouvelles, je doute qu’elle nous accueille les bras ouvert. Je sais que mon père, avait un manoir ici, mais je n’y suis jamais allée, donc il m’est impossible de t’y conduire, et niveau argent, je suis a sec. Ça craint.

Oula. Ca s'annonçait difficile. Alice lui aurait bien proposer la merveilleuse idée de retrouver le Manoir Harada, mais elle ne se faisait pas de fausses idées. D'après ce qu'elle avait put entendre de Yuki c'était une noble et grande famille, et vu qu'il n'y avait pas de descendant masculin, leur nom allait malheureusement s'arrêter là. Bref. Si on prenait tout ça en compte, le Manoir devait être bien gardé avec des sortilèges divers, sans doute comme les « Black », etc. Donc c'était peine perdue. Alice ne voyait que deux initiative. Premièrement : Dormir dehors, genre veiller, ou alors prendre une chambre dans un hôtel. Sauf que... Suite à ça, plein d'autre se mêlèrent dans sa tête. Elle, elle avait de l'argent sur elle, toujours, et sa carte bleu par excellence, donc elle pouvait retirer autant d'argent qu'elle le souhaiter. Elles pouvaient donc toute deux faire de leur nuit un... paradis ? Aller en boite, dans un bar, n'importe où, où elles pourraient faire la fête sans crainte ! Sauf que là, Alice partit dans une idée tout autre... Oh oh, elle semblait décider.

Requiem – Moi j'ai de la thunes, t'inquiètes donc pas. Par contre, l'hôtel ne m'enchante pas vraiment maintenant. Mais que dirais-tu de nous rendre dans un Parc d'Attraction ? Il doit y en avoir un pas trop loin d'ici... Et vu que nous ne sommes plus de premier cycle, utiliser la magie n'est pas un problème. Nous pourrions donc activer les Manèges et nous amuser... comme avant.

N'était-ce pas une excellente idée ? Signée Wakefield. En fait, durant leur enfance au Japon, l'Orphélinat où elles se trouvaient avait organisé une sortie (et la seule qu'il y a eu si ce n'est à le temple), et c'était dans un parc d'attraction qui venait d'ouvrir. Bien sur, ils durent beaucoup travailler pour l'obtenir et compter sur beaucoup d'associations. Mais cette journée était mémorable pour l'adolescente. Elle s'en souvenait comme si s'était hier. Et toi Yuki ? Tu te souviens... de la grande roue ?

HRP – Je t’aime ma grande sœur ( L )

Yuki restait silencieuse, elle n’y avait pas penser jusque la, mais le fait qu’elle n’avait pas un sous sur elle, n’allait pas les aider a s’éclater toute la nuit, puisque toute la monnaie qu’elle avait, elle l’avait donnée au bar en Amérique. Soupirs. Mais allons bon ce n’est pas ce petit détail qui allait lui cassé son moral, qui cette nuit là était en béton. Elle esquissa alors un sourire sur ses lèvres, et passa une main dans ses cheveux, poussant par la même occasion, quelques mèches rebelles, qui étaient devant ses yeux. Yuki restait silencieuse, elle se demandait bien ce qu’elles pourraient faire car le manque d’argent pouvait tout de même être un léger problème pour qu’elles profitent de cette nuit qui était magique. Apple restait devant son amie, elle la trouvait si jolie, et bien qu’elle soit en compagnie maintenant depuis plusieurs heures, elle n’en revenait toujours d’avoir réussit a la retrouver et en plus, de l’avoir ramener avec a Poudlard. C’était impressionnant, car elle connaissait très bien son Alice, et elle savait qu’elle ne suivrait pas n’importe qui, cela voulait dire qu’elle tenait encore a Yuki, tout comme la Serdaigle tenait a la future Serpentard comme a peu de personne, car c’est rare qu’elle se mette a la recherche de personne comme cela, malgré les frontières. Enfin… Silence. Sourire. Puis Alice reprenait la parole, elle avait de l’argent. Un parc d’attraction. Quelle bonne idée, cela faisait des mois et des mois que Yuki n’avait pas pu faire ce genre de folie à cause de James. Mais la jeune femme ne regrettait pas son choix, car son fils était sûrement la plus belle chose qui lui sera arrivé dans sa vie. Elle avait décidé de lui donné un prénom anglais, car elle ne voulait pas qu’il est une trace de ce passé, dont elle n’est pas fière du tout. Enfin, tout cela était encore loin, celui venait a peine de naître, mais elle l’aimais déjà a la folie, et avait hâte que ce petit bout d’homme grandisse. Silence. Elle reflechissa encore un moment a ou elle pourrait allée, soudain, elle eu une illumination, et s’exclama avec joie.

Apple – « Ho oui !! Oui je sais… Il n’y en a pas très loin, spéciale sensation forte… Comme avant tu te souviens la première fois que je suis allée dans les montagnes russes avec toi… Ho, j’ai vraiment cru que mon cœur allait lâcher. »

Rires. En effet, sa mémoire lui revenait tout de suite, elle se souvenait de celui-ci comme ci c’était hier. Elle était montée dans ses montagnes russes, sous la demande d’Alice en personne, elle se souvenait encore de ses paroles. « Viens ma neige, je suis la n’est pas peur il ne t’arriveras rien. ». Elle dessina un sourie sur ses lèvres a cette pensée, et surtout au souvenir juste après lorsqu’elle était sortit du manège, et qu’elle ne marchait même plus droit. Complètement déboussolé, la jeune Harada c’était cramponner a Alice, qui l’avait porter a la fin. Que de beaux souvenirs, bien qu’il se soit tous fait dans un orphelinat, c’était les meilleurs souvenirs qu’avaient eu Yuki, avec Alice, et avec Aiko. Elle avait apprit la vie la bas, elle avait apprit l’amitié. Et l’amour d’une amie a une autre, un lien qui lira toujours le Requiem et la Neige. Silence. Bon… Yuki qu’est ce que tu fais a encore rester la ? Tu l’emmènes oui ou non ? Allez. Let’s go. Elle attrapa la main de son Requiem, et elle commença à courir, pas besoin de transplaner, elles n’étaient vraiment pas très loin. Encore quelques mètres. Trois, deux, un. Elle y était. Wow. Splendide. Yuki avait ses yeux remplit d’étoiles. Elle se retourna vers Alice, sa main toujours serrée dans la sienne.

Apple – « On y est… Montagne Russes, Grand Huit… Et du frisson garantit. »

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(excuse moi pour le retard Léa <3)

Silence. Une tension inexplicable qui pouvait tout dire, les nerfs étaient cachés et sans arrières pensées. Elle souriait déjà à leur nuit de rêve. Elles ont beau faire partie d'un milieu interdit à tous qui les rendent difficile d'accès, elles ne sont pas moins superficielle. Elles sont peut être mature, mais qui n'as pas un coté gamin au fond de lui ? Alice savait s'amuser quand il le fallait, bien qu'elle tienne plus que tout à sa réputation de fille classe et parfois trop franche. Elle savait de ce fait qu'une nuit où personne qu'elle connaissait ne la verrais ne changerait rien à ses plans. De plus, elle en avait réellement envie, écrasant sa cigarette sur le sol de marbre, elle fixa Yuki. La future Serpentard plongea ses yeux bleu d'eau dans ceux de son amie qu'elle ne pouvait dévisager. Le Parc d'Attraction. Rien que le fait de prononcer ce nom lui faisait parcourir de millier frissons. Elle éprouvait de la nostalgie, comme depuis le début de l'été où Yuki avait débarqué chez elle. Elle avait haïs dès le premier jour l'Orphélinat dans lequel elle avait débarqué, restant toujours solitaire, n'adressant aucuns regards à personne, ne répondant jamais aux questions des bénévoles, etc. Elle était dans la misère et voulait souffrir au maximum. Car si Dieu lui avait retiré ses parents, c'était bien pour une excellente raison, non ? Elle se sentait sale et meurtris, comme un petit démon que Satan aurait perdu en route. En même temps, elle n'avait que quatre ans et réalisait déjà ce qu'était le monde. Elle ne savait ni lire ni écrire et avait vécue plus de choses que beaucoup de personnes majeure. Elle était exténuée et ne comprenait pas le monde. C'était la petite rebelle qui semblait trop différente pour qu'on prenne la peine de lui parler. Même les adultes l'ignorait là-bas par la suite. Mais Alice se souviendrait toujours, je dis bien toujours, du jour où une nippone répondant au nom de Yuki est venue la voir. Elle n'avait prononcé aucuns mots. Elle restait là à la regarder comme si c'était une réelle conversation. De la télépathie. Elles restaient proche sans pour autant user de la parole. Ca dura toute l'après midi, puis le lendemain ce fut la même chose, et les dialogue commencèrent par la suite. Alice s'en souviendra jusqu'à perdre la raison. C'est un de ses plus beau souvenirs. Car c'était la première fois qu'on l'acceptait pour ce qu'elle était. Parce que c'était Yuki, et elle c'était Alice. La Fatalité leur à cette fois ci jouer un tour bénéfique. Sans la mort de leurs parents respectifs, elles ne se seraient jamais rencontrés et n'auraient donc jamais put connaître un moment aussi fort. L'espérance, tu la connais Yuki ? Les couleurs et merveilles d'un parc d'attraction gravés dans une mémoire.

Apple – Oh oui ! Oui je sais… Il n’y en a pas très loin, spéciale sensation forte… Comme avant tu te souviens la première fois que je suis allée dans les montagnes russes avec toi… Oh, j’ai vraiment cru que mon cœur allait lâcher.

Yuki acquiesça un petit rire et Alice suivit. Elle se souvenait de tout, de chaque seconde, son coeur qui battait la chamade et s'affolait dans sa cage thoracique, le parfum que portait Kaori ainsi que la mine meurtrie que faisait Yuki lorsqu'elle s'approchait des Montagnes Russes. Néanmoins, la future Serpentard lui avait donner le courage qu'il lui manquait pour faire face à sa peur. Bien que, finalement, elle fut raide morte à la fin (une expression, je précise). Yuki semblait plongée elle aussi dans une courte nostalgie pendant que Alice se reproduisait le schéma de cette journée dans sa tête. Les paroles réconfortante qu'elle lui disait, les caresses sur ses cheveux, le fait de la tenir dans la main pour la rassurer lorsqu'elles étaient sur l'attraction. Hurler à l'unisson. Mais elle fut retirée de son rêve lorsque Yuki l'attrapa par le bras. L'adolescente se sentie tirée et elle suivit son amie d'enfance avec de grande enjambées. Elle voyait les néons s'allumer un à un dans sa tête, et elle continuait à courir jusqu'à en être totalement essoufflée. Yuki continua un peu, Alice suivit jusqu'à s'arrêter nettes. Silence.

Apple – On y est… Montagne Russes, Grand Huit… Et du frisson garantit.

Silence. Alice acquiesça un sourire sincère en se détachant de Yuki. Elle prit sa baguette tout en s'approchant de la grande porte d'entrée, elle la positionna vers la serrure et prononça distinctement la formule « Alohomora » . De ce fait, la porte s'ouvrir et Alice fronça les sourcils tout en souriant de plus belle. L'adolescente fit attention autour d'elle, pour vérifier s'il n'y avait pas des policiers ou des moldus, puis elle entra dans l'arène en faisant des signes à son amie. Elle se mit à détruire tout ce qui était caméra, alarme, etc à coup de « Incendio » propageant une chaleur condécente autour d'elles. Elle actionna toute les machines puis un bruit sourd se déclara. Tous les manèges s'allumèrent d'une traire ainsi qu'une musique qui était au son maximum. De quoi réveiller tous les voisins ainsi que les flics. Néanmoins, elles pourront en profiter plusieurs minutes, voir une heure, et dès que les policiers débarques, elles transplaneraient jusqu'à être devant un hôtel. Bonne idée, non ? Alice émit un sourire puis se dirigea vers Yuki. Elle fixa les montagnes russes qui ressemblaient traits pour traits à celles qu'elles avaient combattues (oui c'est le mot) au Japon.

Requiem – On va voir si tu as plus de courages qu'avant.

Silence. Elle tourna les talons et franchi les barrières qui n'empêcherais même pas à un môme de cinq ans d'y montrer. Elle escalada les escaliers qui permettaient que le manège soit en hauteur et prit place dans le premier wagon. Elle jeta un coup d'oeil vers son amie en attendant son arrivée. Alice avait tout prévue, pour actionner le manège, rien de mieux que la magie. Elle commençait à apprécier le fait d'être une sorcière.

HRP – C’est plutôt a moi de m’excuser pour le retard xS

Le vent était présent ce soir la, et venait fouetter le visage de la Serdaigle ainsi que celui de la future Serpentarde, laissant une légère brise flotter dans l’air qui entourait les deux amies, il dissipait quelque peu la chaleur qui était anormalement élever à Londres bien que l’on soit en été. La Serdaigle se passa alors une main dans les cheveux, elle avait entraînée Alice jusqu’au parc d’attraction et de ses yeux gris, fixait a présent toutes les attractions. Elle sentit son cœur commencer a battre la chamade a tout rompre dans sa cage thoracique et se demandait a présent si c’était une bonne idée, mais maintenant qu’elle était devant le fait accomplis elle ne pouvait pas reculer, et elle devrait trouver le courage nécessaire pour les faire, comme dix ans plus tôt exactement. Elle se souvenait de chaque secondes, de chaque sourire, de chaque cri, qui avaient pu alimenter cette journée riche en émotion qu’elle ne pourrait jamais oublier. La main d’Alice serrant la sienne, pour l’entraîner dans un jeu, ou Yuki était persuadée que son cœur lâcherait. Les rires de Riku et Kaori, quand elles avaient vu revenir Alice accompagnée de la bleu et argent. Livide comme pas permis. Devant le parc d’attraction, Yuki était bien trop occupée à les examiner toutes une par une, pour tenter de trouver en vain, la moins dangereuse. Alors que Yuki était en pleine examination, elle ne vit pas tout de suite Alice ouvrir le parc d’attraction, et fut alerter par ses actes en entendant la musique et en sentant la chaleur grandir encore plus, terrassant la brise d’autrefois. Sortant de ses pensées, elle accéléra très vite le pas pour rejoindre la future Serpentarde, qui savait combien de temps elles pourraient profiter de ce parc d’attraction ? Bien qu’il soit isoler, le bruit, et les cris des deux sorcières finiraient sûrement par alerter quelqu’un. Les deux amies continuaient de marcher l’une a côté de l’autre, Yuki était bien plus petite de par son un mètre cinquante sept, et se pensait tirer d’affaire pour certain jeu, mais elle savait que Alice ne lui laisserait pas cette chance, et qu’elle devrait affronter ses peurs. Silence.

Requiem – « On va voir si tu as plus de courages qu'avant. »

La même peur ? Ça c’est certain, mais le courage de la jeune nippone avait grandit depuis ses neuf ans, elle avait su mettre sa peur de côté a certain moment, et grandir son courage en elle pour aller de l’avant. Elle avait beaucoup changer, son comportement n’était plus le même depuis qu’elle n’avait plus ses sœurs a ses côtés, mais elle avait Alice a présent, et elle était rassurée. Avec son ange gardien, tout se passerait bien, elle en était sure et certaine. Avançant, encore et encore dans le parc, Alice finit par jeter son dévolue sur une attraction, et pas la moins effrayante, comme si attendait malheureusement la Serdaigle. Une sorte de « Tonnerre de Zeus » qui faisait l’effet a Yuki d’une mort certaine. C’était haut, ça allait vite, et puis qui lui disait que le manège n’allait pas avoir le même destin funèbre que celui de Destination Finale 3. Yuki regarde beaucoup trop la télé ça c’est certain, mais maintenant la peur est la. Enfin, Alice avait déjà grimpé tout en haut, monter toutes les marches et pris position dans le premier wagon. Yuki en fit donc de même bien que son cœur battait la chamade et que son sang bouillonnait en elle. Elle prit position à côté d’Alice, et vérifia bien que la barre de sécurité était enclenchée. Mettant ses deux mains sur celle-ci, elle inspira un moment, avant de reprendre la parole.

Apple – « Et si on meurt parce qu'il déraille ? »

Puis, n’attendant pas la réponse de Alice, elle sortit sa baguette, et d’une formule magique informulé, elle actionna le manège, le clic de la barre de sécurité fut enclenché, et le manège commença à s’élever, montant doucement, ce qui laissait prévoir aux deux amies, une descente du tonnerre. Silence. Fermant les yeux, Yuki serra sa main dans celle de Alice, et commença à crier, bien qu’elle ne fasse que monter a deux à l’heure. L’approche du frisson sans doute. Flash Back. Retour en arrière. Alice et Yuki.

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L'entrée en scène. Alice jeta un coup d'oeil à Yuki puis pénétra dans l'entre tant désirée. Quelques regards autour d'elle, sa baguette en main, elle leva les bras et tout s'éclaira dans le parc d'attraction. Il fallait avouer que ça démontrait une certaine classe. Requiem avait un sourire révélateur, ce n'était pas que tout ça la rendait trop nostalgique ou en pleine fascination ; elle était juste heureuse. Trop heureuse. Elle fit quelques pas à droite, puis à gauche fixant tous les manèges qui s'offraient à elles. C'était splendide. Alice retombait en enfance. Au pays des merveilles. C'était trop tentant. « Welcome to my Black Paradise Baby ». La future vert et argent se tourna vers son amie, elle acquiesça un nouveau sourire et l'entraîna avec elle. Se laissant attraper la main, elle pouvait ressentir la crainte qu'éprouvait son amie. Mais ça n'allait pas l'arrêter dans sa quête. Pas qu'elle se fichait de ce que Yuki pouvait ressentir : bien au contraire. Mais elle avait la mauvaise manie de pousser ses proches à dépasser leurs limites. Risquer sa vie ne serrait pas un problème pour elle. Elle était lasse de la vie et avait besoin d'amusement. N'importe quoi tant que ça pouvait la faire sourire. Les lumières des manèges. La musique Rock qui en résonnait. Tout était parfait. Envoûtant. Et la peur dans le regard de Yuki se transformerait bientôt en fascination. Il le fallait. De toute façon, si elle gardait Alice en tant que amie elle irait bien au-delà de ses peur. Alice a beau être protectrice, elle est aussi irraisonnable et irresponsable. Il ne faut, en sommes, pas lui faire confiance : surtout pour du Baby Sitting. Hum hum. Silence. Alice trouva facilement sa cible. Normal, c'était la plus grande attraction du parc. Elle avançait avec de grande enjambée et devait presque tirée son amie jusqu'à l'endroit désiré. Il fallait être forte, non ? Le seul avantage que pouvait avoir Alice, c'était de ne pas avoir peur de la mort. Elle aime les défis. Tout ce qui la rendait en danger l'attirait. Elle était son propre Requiem. Sourires.

Un coup d'oeil à Yuki, Alice poussa d'un coup de main la barrière qui menait à destination. Gardant le sourire, elle fut tout de même traversée d'une pensée folle. Mais s'y résigna. C'était sans doute déjà trop demandée à Yuki que d'entrer dans ce grand huit, il ne fallait pas en abuser. Mais peut être que part la suite... Qui sait ? Alice est une personne trop impulsive. Elle fait ce qu'il faut quand il faut (ou pas). Mais en tout cas, le regret ne fait pas parti de sa vie. A la mort de ses parents, elle avait compris une chose : la vie est courte, il faut en profiter. On peut mourir en chaque instant, et vivre les choses les plus dangereuses étaient en quelque sorte un moyen de se dire « Je l'ai fais. Je suis quelqu'un. » mais surtout un moyen d'être fier de soi. Et l'essentiel : s'amuser. C'était le principe de la vie. Aimer. S'amuser. Mais Alice en avait rayé le premier point. Silence. Elle mit le premier pieds sur la machine, s'installa tout en gardant la main de son amie dans la sienne. Yuki se hissa à coté d'elle. Heureusement, c'était des manèges deux places. Puis c'était d'autant plus amusant ainsi. Yuki tremblait encore. Arf. Elle allait certainement s'habituer au frisson. Car avec Alice, ça serrait ça toute l'année !

« Et si on meurt parce qu'il déraille ? »

Rires. Alice était – comme vous pouvez facilement vous en douter – une personne assez optimiste. Du moins, d'après ce qu'elle dégage. Elle paraît insouciante d'après ses actes mais est tout à fait consciente de ce qu'elle entreprend. Et à votre avis, elle le fait dans quel but ? Celui d'être reconnue ? Vous avez tout faux Watson. S'amuser. Encore une fois. Le risque fait parti de la vie. Et Alice aimait trop jouer avec. Elle regarda Yuki qui s'accrochait à sa main et regardait la barre de sécurité. Ca aurait tenue qu'à elle, Alice aurait tenté le coup sans. Mais passons.

« On est des sorcières Yuki ! Des sorcière IN-VIN-CI-BLE ! »

Puis elle commença à rire de plus belle. Parfois, Wakefield faisait penser à une pauvre fille totalement tarée. Du moins, il fallait l'observer à peine quelques minutes pour le comprendre. Mais elle avait tellement confiance en elle que mourir ne faisait pas partie de ses priorité. Elle ne prévoyait même pas le coup. Elle aviserait en temps voulut : comme d'habitude. Alors qu'elle allait actionner la machine, elle fut surprise de voir que son amie venait de le faire. C'était un grand pas. Mais sans doute voulait-elle en finir au plus vite ? Compréhensible. A peine quatre mètres avaient été faits qu'elles se retrouvaient la tête en bas. Yuki hurlait. Alice suivait le mouvement mais avec un sourire béa. Béhattitude-powa. Elles tournaient, tournaient encore. Les cheveux de Alice s'emmêlaient sous ses yeux, elle ne voyait plus rien, mais les sensations, elles, étaient toujours là (bien heureusement). Rires. Elle éprouvait l'extase. Encore mieux que ce que pouvait lui procurer un garçon. C'était... parfait. Trop parfait. Les cris des deux adolescentes se mélangeaient, et Alice avait l'impression que Yuki lui arrachait la main avec ses ongles. Cette dernière devrait penser à se les couper, ça en satisfera plus d'une. Voler. Requiem fut prise d'une envie de voler. Avec des ailes. De longues ailes noires (c'est plus classe que blanc ; peut être pas en fait, allez savoir). Elle se détacha de la main de Yuki (avec énormément de difficulté). Aussi maigre qu'elle pouvait l'être, elle n'eut pas de mal à se défaire de la barre de sécurité. Elle resta droite sur le wagon qui les transportait. Et au prochain tournant...

« VOLE ! »

Tomber. Elles étaient haut. Et elle se sentait chuter, chuter jusqu'à s'en évanouir. Mais elle souriait, avec tellement de grâce, tellement d'envie. Elle était sans doute dingue, mais allez savoir ; c'était Alice. Puis au bout d'un moment, alors qu'elle chutait elle voyait de plus en plus vite arriver le sol. Merde. Elle ne voulait pas être paralysée à vie non plus. Que faire ? Bah, il y a toujours une solution à tout avec elle. Réflexion suprême. Cinq mètres. Quatre mètres. Trois mètres. Deux mètres...

« WADDIWASI ! »

... Un mètres. Alice partait en fou rire. C'était parfait, parfait ! Elle aimait trop la vie. Alors qu'elle était à une seconde de la mort, voilà qu'elle se fait apporter son propre matelas d'un mettre d'épaisseur à ses fesses à la vitesse d'un fusil (vive ce sort qui est beaucoup plus performant que Accio). Alice était hilare. Hilare je vous dis. Elle ne tremblait même pas. Je vous assure, ce n'était pas non plus ses nerfs. Cette fille était dingue. Et vous ne pouvez pas imaginer à quel point.

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