Under the moonlight [PV Mikomi]

|| Tout le monde dormait dans le dortoir des Serpentrads, le bruit de la respiration des locataires du dortoir se faisait entendre et, pour certaines personnes, des ronflements. Une seule personne ne dormait pas c'était Raven, ce n'était pas le fait d'être anxieux, stressé par les cours ou tout autre raison farfelue, non, c'était simplement que le jeune homme avait l'habitude de se coucher tard, très tard et qu'il ne lui était pas rare de faire des nuits blanches. ||

|| Raven était allongé sur son lit, le regard plongé dans le vide, les mains croisée, posée sous sa tête, il pensait. Il pensait à une multitude de choses plus diverses que les autres de ses jours passés à Durmstrang au prochain sort de Magie Noire qu'il allait lancer. ||

*Bon, je suis réveillé, autant pas rester ici à rien faire !*

|| Pensa le jeune homme. Il se leva, s'habilla et descendit dans la Salle Commune. Elle était vide, seuls quelques parchemins, plumes, bouteilles d'encres, traînaient un peu partout dans la salle. Elle était aussi très silencieuse, mis à part le doux crépitement du feu mourant dans la cheminée. Raven se dirigea vers le tableau qui permettait de sortir de la Salle Commune et arriva finalement dans les couloirs. Il leva sa baguette et murmura ||

"{Lumos}"

|| Une faible lueur dorée s'alluma au bout de sa baguette et Raven se mit en route. Dans les couloirs ont pouvait voir une multitude de tableaux et d'armures, les uns comme les autres pouvant se mouvoir. Mais les armures étaient au repos et les personnages qui se trouvaient dans les tableaux dormaient et ne se gênaient pas de ronfler bruyamment. Même Wulfric l'Insomniaque dormait à point fermé dans son tableau. ||

*Qu'on vienne plus me dire qu'il est insomniaque celui-là*

|| Il continua à avancer dans le couloir, laissant Wulfric à ses ronflements. Il monta un escalier et arriva finalement dans le Hall d'Entrée C'était une pièce large et caverneuse, éclairée par tes torche et dont le plafond était si haut qu'on pouvait à peine le voir, il y avait une gigantesque double-porte en chêne, donnant sur l'ouest, un grand escalier en marbre, se trouvant juste devant cette porte et menant au premier étage. Il y avait aussi une autre double-porte sur la droite de Raven, du côté sud, menant à la Grande Salle. A l'est, il y avait deux portes de chaque côtés de l'escalier et au nord de celui-ci, une porte s'ouvrait sur une volée de marche menant au sous-sol, c'était cet escalier qu'avait emprunté Raven. Au sud, une porte menait à la Salle Commune des Pouffsoufles et aux cuisines tandis que sur la gauche se trouvait la porte d'une petite anti-chambre où les première année attendent avant d'être répartis. ||

|| Raven se dirigea vers une des deux portes sur le côté de l'escalier et l'ouvrit, elle menait au parc. Il sortit dans la fraîcheur nocturne mais fut étonné, car l'air était plutôt chaud pour une soirée de début de printemps. Il s'avança dans le parc, vide, où l'on pouvait voir le lac, au loin, relfettant la lune comme un gigantesque miroir argenté. On pouvait voir avec la même qualité visuelle qu'en plein jour, la pleine lune éclairant le parc de milles rayons argentés. ||

|| Au loin, on pouvait voir la Forêt Interdite, dont la cime des arbres remuait, il sembla alors à Raven qu'il ne devait pas être le seul être éveillé ce soir la, les créatures de la forêt devant sûrement continuer leur lutte perpétuelle pour la survie dans cet environnement hostile que seuls eux avaient réussi à conquérir. ||

|| Sur la droite de Raven, et un peu plus loin, on pouvait voir un arbre isolé Le Saule Cogneur qui, pour le moment, était tout à fait calme, ne remuant pas une seule branche. Plus loin on pouvait voir les serres où se déroulaient les cours de botaniques. La lumière qu'il y avait ce soir-là annillait les besoins de lumière magique, si bien que Raven murmura ||

"{Nox}"

|| La lueur dorée s'eitegnit, laissant la lumière argentée de la lune régner en maître sur le parc du château qui était silencieux, silence rompu uniquement par le hululement des chouettes et des hiboux. Le jeune Serpentard se dirigea vers le lac et se coucha sur la rive, le regard tourné vers le étoiles, les mains croisées derrière sa tête. ||

|| On pouvait observer, au Nord : Cephée, Cassiopé, La Constellation du Dragon, la Petite Ourse et la Grande Ourse. Au Nord-Est : La Couronne Boréale et Hercule. Au Nord-Ouest on pouvait voir : la constellation du Triangle, Persée, Venus, Mars, la constellation du Taureau, Saturne et Auriga. Au Sud-Ouest, on pouvait observer : les gémeaux, Jupiter, Orion, constellation qui avait donné le deuxième prénom de Raven, on pouvait voir aussi le petit chien, le grand chien, où se trouvait l'étoile la plus brillante du ciel : Sirius. Au Sud-est il y avait : L'hydre, le lion, le petit lion et la vierge. ||

|| Raven resta un moment à contempler les étoiles qu'il connaissait si bien, s'émerveillant, cette fois-ci, de la beauté du ciel, au contraire de ce qu'il avait fait sur le haut de la tour d'astronomie, où il était allé pour étudier le ciel. Cette fois-ci par contre, le regard scientifique laissa place au regard émerveillé. Raven se rappela la première fois qu'il avait été observer les étoiles avec son père. ||

FLASH BACK :

"Et là, la constellation d'Orion."

|| Raven et son Père étaient dehors, par une nuit d'hiver, où la température avait baissé en-dessous de 0°. Raven avait alors 7 ans, et son père avait commencé à lui enseigner la Magie Noire, mais celui-ci ne voulait pas que son fils reste inculte dans les autres matières et lui enseignait alors tout ce qu'il savait. Raven écrivait fébrilement sur un bout de parchemin tout ce que lui disait son père, écoutant avec avidité tout ce que son géniteur lui disait. Celui-ci se tourna alors vers son fils. ||

"Peux-tu me dire ce qu'est cette longue constellation au Nord ?"

"C'est la constellation du Dragon, son étoile la plus brillante s'appelle Eltanin et la plus connue est Thuban."

|| Le père de Raven fut, apparemment, satisfait de la réponse de son fils. Puis ils rentrèrent. ||

|| Raven sortit de ses pensées, toujours couché sur le sol. Il était vrai que ce souvenir était un bon souvenir qu'il gardait de son enfance, mais il y en avait d'autres beaucoup moins heureux, comme les duels avec son père. ||

FLASH BACK :

"{ENDOLORIS !}"

|| Le corps de Raven était secoué de spasme, il hurlait, il hurlait à n'en plus pouvoir, à se déchirer la gorge, la douleur était insupportable, ses os brûlaient de l'intérieur, ne lui laissant aucun répit. Le père du jeune garçon arrêta le sortilège et dit sèchement : ||

"C'est tout ce que tu sais faire ? Tu ne m'as pas atteint une seule fois avec tes sortilèges minables, et après ça tu veux devenir un grand mage noir ? Tu n'arrives même pas à me battre et tu prétends pouvoir devenir le plus puissant ?! Tu ne vaux rien ! Tu n'es qu'une loque humaine !!!"

|| Et cela se passait à chaque fois, à chaque duel contre son père, Raven était ridiculisé, il déployait tous les sortilèges qu'il connaissait, évitait comme il pouvait les sortilèges de son père mais, irrémédiablement, il perdait et subissait les foudres de son géniteur. ||

|| Ce souvenir remontant à la surface fit bouillir Raven de rage, il serra sa baguette dans sa main, la leva et, alors qu'un oiseau voleta devant lui, lança :||

"{Sectumpsempra !}"

|| L'oiseau fut touché en plein vol et tomba dans le lac, une marre de sang se répandit autour de lui, dû au sortilège lancé. Non loin d'être calmé par ce geste, Raven s'asseya pourtant, essayant de garder son calme. ||

*Rappelle-toi, si tu t'énerves, tu es à la merci de ton adversaire !*

|| Pensa-t-il de toutes ses forces. Il soupira, puis se recoucha et se remit à contempler les étoiles. ||

|| Le jeune homme s'apprêta à ranger sa baguette mais, lorsqu'il la regarda, un autre souvenir lui vint à l'esprit, le jour où il avait acheté cette baguette. ||

FLASH BACK :

|| La porte de la boutique Olivanders s'ouvrit, laissant entrer un homme et un enfant qui ne devait pas avoir plus de 7ans. L'homme s'approcha du comptoir. ||

"Bonjour, que puis-je pour vous monsieur McConnor ?"

|| Demanda Olivanders, Angus McConnor, son interlocuteur, le regarda avec mépris et répondit. ||

"J'aimerais une baguette pour mon fils, Raven."

|| Olivanders regarda le jeune garçons qu'avait désigné Mr McConnor avec un air surpris et dit à son interlocuteur. ||

"Il est encore trop petit pour entrer dans quelque école de magie que ce soit, pourquoi voulez-vous qu'il aie une baguette ?"

|| Angus le toisa du regard et dit : ||

"Ce ne sont pas vos affaires, faites votre travail un point c'est tout."

|| Olivanders soutint son regard pendant quelques instants, puis se dirigea vers Raven, il prit quelques mesures, disparut derrière un étalage de baguette et revint avec une boîte. ||

"Bois de saule, 25 centimètres, très flexible, plume de Phénix noir et goutte de sang de Dragon."

|| Raven prit la baguette dans sa mains, la contempla quelques instants, puis fit le signe qu'Olivanders lui intimait de faire, à ce moment précis, Olivanders fut projeté contre le comptoir, il se releva avec peine, se massant la tête, reprit la baguette, la mit dans une boite et se dirigea vers le comptoir. ||

"Cela fera 10 gallions Mr McConnor."

|| L'interpellé s'approcha du comptoir, paya son dut au marchand et sortit de la boutique sans un mot, son fils le suivant de près. ||

"Intéressant..."

|| Murmura Olivanders alors que ses clients s'éloignaient de la boutique. ||

|| Ces souvenirs là avaient été des moments importants, ou marquants, de la vie du jeune homme, mais ce n'étaient pas non plus les plus joyeux, ces souvenirs là étaient le plus souvent des souvenirs de son grand-père. Irlandais d'origine, le vieil homme avait été la personne la plus importante de la jeunesse de Raven car il avait été le seul qui lui apporta quelque peux de tendresse. ||

|| Le vieil homme lui avait raconté des histoires de sa jeunesse et avait passé énormément de temps avec lui. Il l'avait amené dans les pubs Irlandais de Londres, l'avait amené avec lui pendant un voyage dans son pays natal, le jour de la St-Patrick, une de fêtes les plus importantes d'Irlande. Raven se rappelait de la musique, des danses, des rires et de l'ambiance des pubs irlandais. La musique était leur raisons de vivre, et la danse était leur carburant, essentiel à leur existence. ||

|| Ces souvenirs firent renaître un sourire sur les lèvres de Raven. Il sortit sa baguette et, à l'aide d'un sort d'apparition informulé, fit apparaître un violon. Il prit l'instrument entre ses mains et, tout en regardant les étoiles, commença à jouer un air Irlandais, lent au début, puis de plus en plus rapide par la suite. Raven était aux anges, les odeurs, les sons, les rires et les joies de sa patrie de cœur lui revenaient à l'esprit et enivraient tout ses sens. ||

FLASH BACK

|| Une musique, semblable à celle que jouait notre jeune élève, retentissait dans le pub. Les gens chantaient, riaient et dansaient, une forte odeur d'alcool, de rhum et de whisky plus précisément, se faisait sentir. Un épais nuage de fumée ,dégagé par les pipes de quelque vieux clients, flottait dans l'air. Bref, le cadre typique d'un pub Irlandais avec ses violons jouant des aires entraînants, les gens riant à plein poumons et dansant tant qu'ils le peuvent encore, profitant de chaque instants que la vie offrait. ||

|| C'était le dernier endroit où on aurait pu s'attendre à voir un gamin. Un jeune garçon, d'environ 7 ans, entra dans le pub, suivit d'un vieillard plutôt maigre, un nez plutôt gros de ceux qui aiment les bonnes liqueurs, le crâne quelque peux dégarni mais le visage souriant. ||

"FERGUS !!!!"

|| S'exclama le patron de la taverne, apostrophant le vieillard. Ce dernier souri de plus belle et accepta avec joie l'accolade que lui offrait le tavernier. ||

"Quelle joie de te voir ! Mais que viens-tu faire par ici ?!"

|| Le dénommé Fergus éclata de rire et répondit : ||

"Je viens simplement initier mon petit-fils à la joie de vivre Irlandaise. Son père n'a, comment dire, pas pris ce point en considération dans son éducation."

|| Le sourire du tavernier s'effaça. ||

"C'est le fils McConnor ?"

|| Demanda-t-il quelque peu froidement, car le père du jeune Raven n’était pas vraiment apprécié par la plupart des gens, surtout ceux qui n’étaient pas nés avec du sang noble dans les veines. Fergus, lui, n'avait pas perdu de son sourire et répliqua. ||


"Oui c'est bien lui, le fils de ce chère Angus McConnor, mais ne t'en fait pas : Angus ne sait pas qu'il est ici avec moi, et il ne le saura pas. Je suis ici pour montrer à son fils que tout n'est pas noir dans ce bas monde."

|| Il posa une main sur la tête du garçon et lui ébouriffa les cheveux. Raven sourit. La soirée qui suivit passa pour l'une des plus belles soirées de la vie de Raven : Le jeune garçon, sachant déjà jouer du violon, joua avec le petit orchestre en représentation ce soir-là et fut initié à la musique celtique, musique qu'il trouvait la plus belle du monde, il apprit à danser quelques danses irlandaises puis rentra à la demeure de son grand-père, encore émerveillé de la soirée qu'il avait passé dans ce pub. ||

|| La musique que jouait Raven se fit plus virulente, plus rapide et plus joyeuse. Lorsqu'il repensait à ces moments passé dans ce pub, et dans bien d'autres, il oubliait tout ses tracas et se laissait emporter par la musique. ||

|| Sa musique faisait ressortir tout ce qui était en lui : les sentiments qui ne pourraient sortir de son cœur, les espoirs qui ne pourraient jamais sortir de ses rêves, les ambitions qui jamais ne pourraient sortir de sa tête, les déceptions qui ne faisaient qu'écumer sa haine. La musique se fit plus lente, plus douce et plus triste pour finir finalement sur un léger tremolo. Raven rangea alors son violon et se laissa à nouveau emporter par le flot de ses souvenirs. ||

FLASH BACK :

"Raven, viens voir un peu par ici !"

|| Le vieux Fergus O'Brian, grand-père du coté maternel de Raven, était debout près la cheminée de sa demeure Ecossaise, il tenait un étrange objet dans ses mains et souriait au petit Raven qui accourait en vitesse car, chaque fois que son grand-père l'appelait, Raven ne le regrettait jamais. ||

"Je voulais simplement te faire écouter un morceau de cornemuse dont j'aimerai que tu te souviennes car c'est une très belle chanson."

|| Il commença un air lent, majestueux et solennel qui résonna aux oreilles de Raven comme l'un des plus beaux morceaux qu'il aie entendu de sa vie, peu après la fin du morceau, son grand-père lui fit lire le texte de cette chanson, ce qui acheva Raven dans sa fascination pour cette musique, le texte était magnifique et il se jura qu'à jamais il s'en souviendrait. ||

|| Toujours assis, le visage tourné vers les astres ,et porté par son souvenir, Raven entonna d'une voix claire et douce qui ne ressemblait en rien à la voix habituellement si froide et traînant du garçon, presque inconsciemment, ce chant qu'il aimait tant. ||



|| Il finit sa prestation vocale par un soupir. Ce chant, il n'avait jamais vraiment sut pourquoi, l'avait captivé depuis le premier instant qu'il l'avait écouté et ne l'avait jamais quitté. Il l'entonnait souvent lorsqu'il était seul à penser et cela lui faisait du bien, un bien fou qu'il n'arrivait pas à décrire. ||

[désolé pour le double-post ^^' le message était trop long]

[HJ: il n'y peut rien si la longueur de son message dépassait la longueur autorisée pour un post ^^; ]

Miki descendit lentement les escaliers de la tour où elle logeait. Il était tard, mais comme d'habitude elle ne dormait pas. Il lui était toujours impossible de se coucher tôt depuis qu'elle était animagus. Elle avait une irrésistible envie de ne vivre que la nuit et de dormir le jour. Mais avec les responsabilités qu'elle avait, c'était difficile. Elle travaillait le plus possible la nuit mais devait quand même être très souvent présente la journée.

Elle continuait à marcher, avide de sortir pour respirer l'air de la nuit. C'était comme une drogue pour elle, rien ou presque ne pouvait égaler cette sensation de plénitude quand elle était seule dans l'oscurité. Le nuit faisait ressortir les parfums les plus agréables de la nature, et la jeune fille prenait plaisir à les humer. Mais sous sa forme humaine, son odorat était beaucoup trop faible. Ca ne lui suffisait pas. Depuis qu'elle avait goûté aux joies des sens développés d'un félin, elle ne pouvait plus s'en passer quand venait la nuit, ou difficilement.

Elle cherche un endroit où elle était sûre de ne pas être surprise. Elle se concentra quelques secondes, et le phénomène se produisit. Elle sentit tous ses membres rétrécir peu à peu, ses vêtements disparaître et son corps se recouvrir de poils noirs. Les sons et les odeurs devinrent tout à coup beaucoup plus perceptibles, et sa vision se modifia également. Elle se retrouva à quatre patte, s'étira et avança dans le parc, à l'affut du moindre bruit ou mouvement, humant l'air en fermant les yeux. Elle se dirigea lentement vers le lac.

Tandis qu'elle progressait, un son qu'elle reconnaissait lui vrilla les moustaches. Elle se tapit dans l'ombre, les sens en alerte. C'était une musaraigne, elles se baladaient souvent en pleine nuit. Miki n'aimait pas particulièrement faire de mal aux animaux, mais lorsqu'elle était métamorphosée en chat, son instinct était plus puissant que le reste. Elle observa quelques seconde le rongeur, sans bouger un seul poil. Tout était silencieux, exceptée sa proie. Soudain, alors que la musaraigne s'était arrêté non loin d'elle, elle s'élança et ses pattes se refermèrent sur la pauvre bête. Elle lui donna un coup de patte et la relâcha. La musaraigne tenta de s'enfuir, mais la chatte lui sauta à nouveau dessus et joua avec. Le rongeur était à présent beaucoup trop affaibli. Elle le relâcha et il tenta à nouveau une vaine fuite, mais sans grande conviction. Le côté humain de Miki reprit le dessus et elle l'acheva d'un puissant coup de griffe. Un vrai chat aurait joué avec encore longtemps, mais elle n'en était pas capable. Elle regarda le petit cadavre étalé devant elle. Elle le prit dans sa gueule et alla le déposer sousun buisson, puis continua son trajet.

Elle arriva enfin au lac. La lune se reflétait dedans et elle s'assit pour l'observer quelques secondes. On pouvait entendre des clapotis, sûrement des créatures aquatiques. Une légère bise soufflait, plutôt agréable. Elle avança vers la berge du lac et se pencha pour boire un peu. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, l'eau du lac était délicieuse, mais peut-être était était-ce ses papilles de chat qui rendaient le goût si agréable. Elle n'en avait jamais bu sous forme humaine, mais elle songeait à essayer pour voir la différence. Elle se releva et continua son chemin, longeant le lac.

La bise lui apporta alors une odeur qui n'avait rien de naturel. Une odeur humaine. Elle se demanda qui pouvait bien être au lac par cette heure si tardive...Elle se cacha derrière un buisson et avança doucement, d'un pas feutré, suivant l'odeur. Elle s'arrêta alors. Un jeune homme était allongé là, observant le ciel et semblant perdu dans ses pensées. Voyant très bien dans l'obscurité, elle le reconnut tout de suite. C'était un élève de Serpentard qui avait été renvoyé de Durmstrang pour son manque de respect vis à vis du règlement. Il était entré à Poudlard à condition d'être sous haute surveillance. Mais visiblement, celle-ci n'était pas assez ferme puisqu'il était au lac en pleine nuit alors que c'était strictement interdit pour les élèves.

Il fallait qu'elle le coince, mais pour ça, elle ne devait pas se faire remarquer avant de se transformer, il pourrait faire l'amalgame. Elle s'éloigna donc de plusieurs mètres, se tapit derrière un arbre et reprit forme humaine. Ses membres s'allongèrent, les poils disparurent, elle se retrouva nue pendant une fraction de seconde puis ses vêtements la recouvrirent. mais la chose la plus désagréable quand elle reprenait sa véritable forme était qu'elle avait l'impression de perdre ses sens. C'était horrible comme sensation sur le moment, mais elle finissait par se réhabituer à chaque fois - elle n'avait de toutes façons pas le choix. Elle avança dans la direction de l'élève sans faire de bruit, et se pencha sur lui.

"La nuit est magnifique ce soir n'est-ce pas?"

Elle souriait, mais son sourire avait quelque chose de sardonique. Elle s'assit à côté de lui, puis finit par s'allonger elle aussi. Etrange pour une directrice de s'allonger à côté d'un élève, mais c'était le cadet de ses soucis. Elle contempla elle-même les étoiles puis lança :

"Vous venez souvent au lac la nuit? Si c'est le cas, je vous comprends, c'est là qu'on se sent le mieux..."

Elle sourit, puis tourna la tête vers lui.

"Vous saviez qu'il était interdit aux élèves de se promener en pleine nuit? Evidemment, vous le saviez. Que dois-je donc faire de vous?"

Elle reporta son regard sur les étoiles, et souriait toujours, amusée. Elle réfléchissait à la punition qu'elle allait bien pouvoir lui infliger quand ils seraient revenus au château - peut-être pas tout de suite. Des points en moins? Certainement pas, il était à Serpentard. Un renvoi? Non, ça ne servirait pas à grand chose. Une retenue serait sans doute plus judicieuse, mais n'importe qu'elle retenue, il fallait qu'elle y réfléchisse.

Miki avait toujours la baguette pointée sur le jeune homme, réfléchissant toujours à la correction qu’elle pourrait lui infliger. Mais elle déchanta quand il lui dit qu’il n’avait pas peur des doloris. Il bluffait peut-être, mais s’il disait vrai, elle n’en tirerait aucun plaisir. S’il était habitué aux doloris, ça n’avait aucun intérêt. C’était limite s’il ne le réclamait pas… En fait, si, il le réclamait. La jeune fille cessa de sourire, puis elle se demanda s’il ne la provoquait pas pour la piéger. Elle retrouva le sourire.

"Si tu crois que tu vas pouvoir te plaindre par la suite, tu te trompes. J’ai tous les droits ici et personne ne viendra me contredire. Quand au ministère, ça sera ta parole contre la mienne et tu risques fort de déchanter."

Malgré ça, elle avait perdu sa précédente excitation. Voir cet élève sourire dans l’attente d’un doloris ne lui donnait pas envie de lui offrir ce qu’il voulait. Elle allait devoir faire pire qu’un doloris. Pire qu’un doloris ? Quel châtiment pouvait être pire que ça ? Elle baissa sa baguette, résignée.

"Non, finalement non. Ca serait trop facile. Puisque les retenues semblent t’ennuyer, tu en auras une. Le but après tout c’est de te punir, pas de t’amuser."

Elle sourit à nouveau mais d’un sourire moqueur cette fois. Il devait être particulièrement déçu. Mais c’était sa faute, il avait mal joué son coup, s’il avait caché son excitation, voire prit un air apeuré, il aurait eu son doloris. Mais il s’est contenté de la provoquer… Il fallait maintenant qu’elle réfléchisse à la retenue la plus ennuyeuse qui soit. Faire de la divination pendant des heures peut-être… Non ça pourrait aussi l’amuser. Nettoyer les chaudrons du professeur de potions ? Pourquoi pas… Elle regarda sa baguette qu’elle tenait toujours en main et soupira. C’était dommage, elle avait bien eu envie de s’en servir… Elle haussa les épaules. Tant pis…

"Tu viendras la nuit prochaine à minuit dans les cachots. Tu auras toute la nuit pour nettoyer les chaudrons de monsieur Avelitchev. Il y a de quoi faire, sois-en sûr."

Elle sourit, puis retourna s’asseoir à sa place initiale, à côté du jeune homme.

"Bien, c’est réglé, mais ça ne nous empêche pas de rester un peu ici n’est-ce pas ? C’est tellement agréable…"

Elle s’étira, puis regarda le jeune homme à côté d’elle. Il était vraiment mignon... Il avait quoi, quatre ans de moins qu’elle ? Ce n’était rien du tout. Elle se pencha sur lui et le dévisagea pendant quelques secondes. Ca la reprenait… Elle en avait envie, très envie… Elle s’approcha plus près, lui caressa la joue et murmura :

"Tu as un beau visage, Raven, un très beau visage…"

Elle approcha ses lèvres des siennes et l’embrassa doucement. Puis elle s’écarta légèrement, sourit et prononça dans un souffle :

"Sectumsempra."

Une profonde entaille traversa la joue gauche du jeune homme et elle recula vivement, sa baguette en main, prête à se défendre d’une éventuelle riposte. Elle ne l’avait jamais rangée, et pendant le baiser elle l’avait levée et pointée sur la joue de Raven. Elle avait retenu la puissance du sort pour ne pas trop abîmer le Serpentard. Mais elle n’avait pu résister à cette tentation de marquer de sa main ce visage. La coupure était importante et il aurait très certainement une cicatrice.

"A présent, tu auras toujours un souvenir de moi, j’espère que ça te fait plaisir !"

Il allait riposter, elle en était certaine, mais elle se tenait prête à parer ses attaques.

[HJ : Je me suis permise de mener à bien mon sort parce que je ne pense pas que tu aurais eu le temps de le contrer, mais ce n’est pas grand-chose de toutes façons ^^]

Sa baguette toujours pointée sur lui, Miki remarqua que le jeune homme semblait ravi de sa blessure. Apparemment, il aimait souffrir... Il risuait d'être servi avec elle. Ou peut-être ferait-elle exactement l'inverse, juste par esprit de contradiction. Mais tandis qu'elle pensait à tout ça, elle relâcha sa concentration et fut surprise de la suite des événement. Pour une raison qui lui échappa en premier lieu, elle se retrouva projetée dans les bras de Raven. Elle ne comprit que trop tard qu'il avait fait usage d'un sort informulé. Elle ne pensait pas un élève capable de faire ça, il fallait donc qu'elle se prépare également à repousser ce genre de sortilèges. Lorsqu'il l'embrassa, elle ne le repoussa pas, au contraire. Elle prolongea le baiser et en profita pour lever sa baguette qu'elle avait toujours en main. Elle se concentra sérieusement.

*Impedimenta !*

Le jeune homme fut projeté en arrière, coupant court à leur baiser. Miki recula de quelques pas, se préparant cette fois à toutes les possibilités, et sourit malicieusement.

"Moi aussi je sais lancer des sorts informulés..."

Elle avança doucement vers lui. Elle ne comprenait pas trop où il voulait en venir. Elle l'avait embrassé simplement pour détourner son attention et lui jeter un sort, et voilà qu'il lui rendait la pareille, gratuitement. Il voulait sans doute la provoquer. Elle roula des yeux.

"Je ne pense pas que c'est toi qui gagneras à ce petit jeu là Raven. Tu sembles oublier par quel moyen je suis arrivée à la tête de Poudlard."

Elle fit un sourire narquois. Elle avait tout lieu de penser que s'ils se battaient l'un contre l'autre il avait de chances de l'emporter. Elle avait peut-être perdu la main depuis, mais elle restait excellente en sortilèges et anticipait facilement les sorts. Il fallait juste qu'elle se dérouille un peu et se remette dans le bain. Elle se rapprocha de lui, de plus en plus près, surveillant sa baguette et le moindre changement son visage qui dévoilerait l'intention de jeter un sort informulé. S'il faisait la même chose pour elle, il devait savoir qu'elle n'avait pas l'intention de l'attaquer, pas tout de suite en tout cas. Lorsqu'elle fut toute proche de lui, elle baissa sa baguette et le prit par la nuque. Elle lécha lentement le sang qui coulait encore sur sa joue.

"Dis-moi Raven, qu'est-ce que tu préfères? Les baisers ou la douleur? Tu sembles aimer ces deux extrêmes... Alors, qu'est-ce qui te ferait le plus plaisir?"

Elle n'avait pas l'intention d'aller loin avec lui, mais s'il la cherchait, il risquait fort de la trouver.

[HJ: je fais plus court mais j'étais pas trop inspirée, sans doute parce que je suis plus au boulot lol]

[HJ: les élèves n'ont pas le droit de jeter des doloris, c'est marqué dans les règles Ca te coûtera une petite croix à la fourmilière ça ]

Allongée sur le sol, observant les étoiles, Miki était à la fois satisfaite et mécontente. Satisfaite parce qu’elle avait pu assouvir son désir de le faire souffrir, mais mécontente parce que ça ne changeait rien. Il continuait à être insolent. Mais c’était normal, elle était beaucoup trop gentille avec lui. D’un autre côté… Elle faisait ce qui lui plaisait vraiment. Elle le vit s’installer à côté d’elle, mais ne bougea pas. Elle s’attendait vaguement à la suite, et d’ailleurs il lui avait fait comprendre que c’était lui qui allait prendre le contrôle des événements. Elle ne broncha pas quand il se pencha sur elle pour l’embrasser, mais elle savait ce que les baisaient signifiaient pour eux à présent : diversion et vengeance. Ca ne faisait d’ailleurs plus diversion puisqu’elle s’y attendait. Elle serra les poings. La douleur qui la traversa alors fut fulgurante. Elle se sentait comme transpercée de milliers de fines lames, qui s’enfonçaient, ressortaient et s’enfonçaient encore… Tous ses sens avaient à présent disparu, elle ne s’entendait même pas hurler, elle ne ressentait que la souffrance que lui infligeait ce maléfice.

Quand l’effet du sort cessa enfin, elle retrouva tous ses sens, bien que la douleur soit encore présente, et réalisa alors que Raven ne l’avait pas relâchée, et l’embrassait encore. Elle avait trop mal pour pouvoir le repousser. Elle se laissa faire quelques instants et lui rendit même son baiser, se détendant complètement pour soulager son corps. Quand elle se sentit enfin mieux, elle pointa sa baguette sur celle du jeune homme. C’était à son tour de jouer à présent.

*Ex-pel-liar-mus !*

Elle sentit le jeune homme réagir et ouvrit les yeux. Le sort avait dû marcher. Elle appuya sa baguette sur la tempe de Raven, le sommant de se reculer.

« Toi, tu apprécies peut-être les doloris », siffla-t-elle. Mais moi, ce n’est pas ce que je préfère, vois-tu… Accio baguette. »

La baguette du jeune homme atterrit dans la main de Miki qui se releva doucement, le corps encore meurtri.

« Tu as très bien joué, mais je t’ai dit que tu ne gagnerais pas, et encore moins si tu me manques de respect. »

Elle était à présent énervée par l’arrogance du jeune homme. Croyait-il vraiment qu’il pouvait la battre, elle qui avait délogée de force l’ancien directeur ? Savait-il vraiment de quoi elle était capable ? Elle n’avait donné qu’un petit aperçu de ses capacités. Elle ne se donnerait pas à fond car elle ne trouvait pas ça nécessaire. En revanche elle comptait bien lui faire payer pour l’affront qu’il lui avait fait. A présent, il était véritablement à sa merci, mais elle se méfiait tout de même. Elle avait eu assez de mauvaises surprises. Elle lui lança un regard glacial et leva sa baguette avec détermination.

« SECTUMSEMPRA ! »

Cette fois, ce furent le torse et les bras de Raven qui furent atteints. De longues coupures profondes sillonnaient ses bras et de larges tâches de sang s’étalaient sur ses vêtements. Mais la jeune fille ne s’arrêta pas là, c’était beaucoup facile. Un rictus déforma légèrement son visage avant qu’elle n’ouvrit à nouveau la bouche pour prononcer une nouvelle formule.

« ENDOLORIS ! »

Cette fois, elle y avait mis beaucoup plus de puissance que la première. Elle resta indifférente face aux cris du jeune homme. Peu importait qu’il aimât ça ou pas, il souffrait, c’était tout ce qui l’intéressait. Et la souffrance devait être d’autant plus grande qu’il avait des blessures sur toute la partie supérieure de son corps. Un léger sourire s’étala sur le visage de Miki. Cette fois, il ne pouvait pas riposter, elle tenait sa baguette dans la main. Quand le Serpentard cessa de crier, elle s’approcha lentement de lui, pointa sa baguette sur ses blessures et murmura :

« Episkey. »

Les blessures se refermèrent. Elle se mit à genoux à côté de lui et lui retira les vêtements que le sort avait déchirés. Elle entreprit alors de lécher consciencieusement le sang qui s’étalait sur le torse du jeune homme, tout en maintenant fermement dans sa main les deux baguettes. Elle lui caressa les cheveux et parla tout en le regardant droit dans les yeux.

« J’espère que maintenant, tu as compris à qui tu avais affaire. A chaque fois qu’on sera amenés à se recroiser, ce n’est pas toi qui prendras le contrôle des événements. Tu es doué, très doué, mais je le suis aussi et avec plus d’expérience. »

Elle sourit alors, plus chaleureusement, et l’embrassa tendrement sur les lèvres.

« J’ai quand même apprécié cette… confrontation. Mais ne prends pas ça pour un acquis. Nous ne nous sommes jamais parlé en dehors des occasions officielles, j’espère que c’est clair.»

Il n’avait certainement pas intérêt à se montrer familier avec elle par la suite. Quant aux baisers, ce n’était que pour le jeu, évidemment. Les véritables baisers, elle les réservait à son petit ami, avec lequel elle ne s’amusait pas à échanger des doloris.

Elle se releva, et regarda la baguette du jeune homme qu’elle tenait en main. Elle hésitait à lui rendre. Elle pourrait peut-être lui confisquer comme sanction supplémentaire… Mais il en avait besoin pour ses cours. Elle soupira. Par surcroît, si elle lui rendait, elle risquait de recevoir encore une riposte de sa part. Elle décida de lui rendre au moment de partir, c’était préférable. Elle transplanerait un peu plus loin et se changerait en chat pour pouvoir rentrer tranquillement au château. Elle agita la baguette sous son nez.

« Si ça ne te dérange ça, je garde ça encore un peu, jusqu’à ce que tu consentes à me dire au revoir. »

[HJ : désolée, je t’empêche de riposter à tout ça, mais c’est ta punition (en plus de la croix) pour le doloris Et ouais je suis vile ]

|| Raven examina avec attention la réaction de la Directrice par rapport à la marque qu'il venait d'apposer sur sa baguette. Elle retournait l'objet dans tout les sens et il vit son frond ses plisser lorsqu'elle regarda le bas-relief. Elle demanda enfin pourquoi cela représentait un loup et comment il savait que le chat était son animal préféré. Raven sourit et répondit. ||

"Pourquoi un loup ? Simplement parce que c'est l'emblème du clan McConnor, nous sommes animagus de père en fils dans ma famille et ce depuis des générations, bien que mon pouvoir ne se soit pas encore révélé. Pour ce qui est du chat, il faut savoir que je suis plutôt observateur et les meubles de votre bureau sont tous, à leur base, tappisser d'un petit tissu recouvert de griffures, permettant à un chat de se faire les griffes sans abîmer le précieux mobilier."

|| Il soutint le regard de la Directrice qui le regardait d'un air soupçonneux, puis elle lui sourit et le jeune lui rendit ce sourire. Elle le félicita et avoua que, elle non plus, n'avait pas envie de s'arrête en si bon chemin. ||

"Tant mieux."

|| Répondit-il simplement. Elle fit un sourire malicieux et mystérieux, jouant avec sa baguette sans cesser de fixer Raven dans les yeux. Puis elle lui dit qu'elle avait bien vu l'effet qu'avaient eu les deux sortilèges Doloris sur le jeune homme avant de demander ce qu'il comptait faire. Raven sourit de plus belle et s'approcha encore plus de Mikomi, la collant contre un arbre juste derrière elle. Il la regardait droit dans les yeux, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre, une lueur étrange brilla dans son regard puis il fit à nouveau se rencontrer leur lèvres, baissant la baguette de Mikomi et forçant cette dernière à la mettre dans sa poche. ||

|| Il adossa complètement Mikomi contre le tronc de l'arbre et, d'une main, pris la jambe de la Directrice qu'il colla contre son bassin, sans cesser d'embrasser la jeune femme, une main sur sa nuque. Il relacha le baiser et, toujours proche du visage de Mikomi, souffla d'une voix douce et sensuelle. ||

"Après la douleur...le réconfort."

Miki comprenait à présent pourquoi il avait gravé un chat sur sa baguette. Il pensait tout simplement qu'elle avait un chat, alors que le chat, c'était elle. Mais c'était aussi bien. Elle ne pourrait jamais lui montrer ce chat, mais il ne demanderait sans doute jamais à le voir. Elle regarda encore une fois sa baguette, finalement cette marque lui plaisait bien. Elle sourit puis reporta son attention sur le jeune homme.

Elle ne s'attendait qu'à moitié à ce qu'il se passa ensuite. Raven s'approcha dangereusement d'elle et la fit reculer. Elle se retrouva alors adossé contre un arbre à qui elle tournait le dos. Il se rapprocha encore et finit par l'embrasser. Il la plaqua alors littéralement contre l'arbre, se collant véritablement à elle en lui levant légèrement la jambe, l'embrassant toujours langoureusement.

Miki fut au départ surprise de cette initiative assez poussée de la part du jeune homme, mais elle ne songea pas à le repousser. Au contraire, elle appréciait véritablement. Lorsqu'il mit fin au baiser, elle reprit ses esprits. Qu'était-elle en train de faire? Elle avait un petit ami et elle en embrassait un autre, et par surcroît, un élève... Si quelqu'un l'apprenait, elle aurait certainement des ennuis... Mais... Quels ennuis? Elle était directrice, elle pouvait faire ce qu'elle voulait, et elle pouvait toujours démentir si on l'accusait de quelque chose... Même si Raven témoignait contre elle, se serait sa parole contre la sienne. Et le ministère ne lui refuserait rien. Elle sourit.

"Je dois dire que... j'aime assez cette suite des événements."

Elle le prit par la nuque et l'embrassa à nouveau, avec avidité. Elle passa sa main sur le dos de Raven, torse-nu depuis le dernier sectumsempra qu'elle lui avait lancé, et sentit la peau nue de son dos sous ses doigts. Elle fit glisser ses ongles le long de son dos, sans les enfoncer, juste assez pour procurer des sensations agréables au jeune homme. Puis elle le caressa avec plus de véhémence, sentant le désir monter en elle. Elle stoppa soudain, détachant ses lèvres des siennes. Elle voulait lui dire d'arrêter, de mettre fin à ce jeu dangereux. Mais elle l'avait cherché, et ne pouvait pas s'arrêter... Elle embrassa doucement sa joue blessée, puis son cou, lui lécha le lobe de l'oreille et finit par murmurer à celle-ci dans un souffle :

"Je t'en prie... Continue..."

[HJ: si Nath ou Nahel lisent ce RP je suis morte xD]

Edit Riku = Tien donc xD