La demeure familiale des Moonlight-Malacci

Mais Matthew n'as pas longtemps profité de sa quiétude.

Un craquement sonore se fait entendre suivi d'un cliquetis de bijoux de bois et de métal. Dans ses bras, elle tient Elthiriel, accorché à sa jupe, Morayeel observe le nouveau lien de ses grands yeux bleus délavés. Il tiens debout et avance à pas très peu assurés. Il commence tout juste à se tenir debout sans aide et Xoramen le pousse à marcher le plus rapidement possible. Mais le jeune enfant est encore incertain et aussitôt que Xoramen s'éloigne un peu, il se met à 4 pattes, mais suit docilement.

Xoramen frappe à la porte avant. Il arrivent à l'improviste et elle sait bien que ça ne fera peut-être pas plaisir à tout le monde, mais Elthiriel a plus de 6 mois et aucun membre de sa famille ne l'a vu encore. C'est le moment quoi. Et puis, il fait beau en Italie aujourd'hui. Pas trop chaud, pas trop sombre, parfait quoi pour une sortie d'été.

Derrière Xoramen, la silhouette sombre d'Halewyn la suit.

Il la suit, ramasse La Murène par le fond de culotte au passage. Une chance, els pantalons du morveux sont solides. Hale ne le tiens pas mieux que ca.

Ce gosse a quelque chose qu'il n'aime pas. Il sait que quelque chose cloche. En fait, Phoenix Noir alimente cette impression pour pas qu'Halewyn s'apercoive que c'est son propre gosse qu'il tiens ainsi comme un vulgaire paquet.

Il est avec son éternel pantalon de cuir, en fait celui d'Enzo qu'il a laissé derrière lui des années auparavant quand il a quitté Zoheira. Un tee-shirt propre noir sans fioriture. Sacuisse droite est ornée de son étui à baguette, mais Meurtrière brille par son absence à sa cuisse gauche. Xoramen l'aurait laissé à la roulotte sinon et il n'aime pas les voir se trimballer comme ca.

Ses cheveux blancs en bataillent ondulent au vent, comment ceux de Morayeel. La ressemblance physique est frappante. A peine une différence au niveau des prunelles.

Elle frappe à la porte. Sombre et silencieux, il reste derrière avec le morveux de Zoheira, couvant ses deux femelles de son ombre protectrice.

Assise dans une chaise confortable, la vieille femme ne détachait pas son regard du livre qu'elle tenait dans ses mains ridées. On ne percevait que le tic-tac de la vieille horloge à douze aiguilles accrochée au mur, le bruissement des pages cramoisies qu'elle tournait, et des bruits de pas de son fils qui s'agitait là haut. Xylia eut un soupir d'apaisement. Les moments de repos étaient rares, aussi parce que son travail était sa passion, de ce fait les vacances qu'elle prenait se faisaient au compte goutte. Xylia entendit bientôt quelqu'un dévaler les escaliers. Matthew alla la saluer en l'embrassant, qu'elle gratifia d'un sourire bienveillant. Une fois son jeune fils dehors, elle ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil au dehors, comme si elle tentait d'évaluer la brusque chaleur des rayons du soleil. Mais l'ombre des oliviers semblait s'être penchée doucement sur Matthew.

La vieille femme replongea son nez dans son vieux bouquin, lorsqu'aussitôt l'on toqua à la porte. La domestique s'affairant dans les cuisines, et sachant pertinnement que sa maîtresse aimait accueillir d'elle même, elle laissa le soin à Xylia d'aller ouvrir la porte de bois blanc. Sur le seuil, sa belle-fille, Xoramen, accompagnée de deux enfants et d'un homme aux cheveux gris. Surprise, la mama italienne haussa les sourcils l'espace de quelques secondes, avant de sourire à ses invités imprévus.

- Xoramen ! C'est une agréable surprise que tu me fais là. Il est rare que tu viennes nous honorer de ta présence. Lucia ! interpela l'italienne en direction de sa servante. Andate a cercarmi Matthew !

On entendit un "Si" venant des cuisines. Xylia avait tout bonnement demandé à sa domestique d'aller lui chercher son fils. La vieille femme se poussa afin de laisser entrer sa belle-fille ainsi que l'homme posté derrière elle, portant tel un vulgaire paquet une petite fille d'à peine six mois.

- Deux nouveaux venus...Mais nous avons la place ici. Bienvenue à vous Monsieur. Cependant il ne me semble pas que ce soit fort convenable pour un enfant d'être ainsi balloté en tous sens.

La voix stricte de la vieille femme reprit le dessus. C'était l'éducation de l'époque qui voulait ça. Ferme mais juste. Elle se tenait droite, les mains ridées jointes contre elle. Néanmoins les yeux embués de la petite attrendirent la grand-mère.

- Tu a toujours été pleine d'imprévus, Xoramen. Entrez donc.

Elle les conduisit au salon, les invitant à s'assoir, et sans même poser la question, leur servit du thé dans un service en porcelaine.

- Et donc, qui est ce jeune homme ? Avez-vous le projet d'épouser ma belle-fille, Monsieur ?

Franche. Directe. L'esprit quelque peu conditionné. Une italienne quoi. Elle porta une tasse de thé à ses lèvres.

- Xoramen ! C'est une agréable surprise que tu me fais là. Il est rare que tu viennes nous honorer de ta présence. Lucia !interpela l'italienne en direction de sa servante. Andate a cercarmi Matthew !
- La résidence à Londres est plus près du boulot. Ici, cest trop loin, répond-t-elle pour expliquer qu'elle ne vienne que très rarement en Italie.

Xoramen sourit et entre dans la maison. Elle observe attentivement sa belle-mère, voir sa réaction face à Halewyn et les petits l'intrigue. Mais en fait, la petite est dans les bras de Xo, c'est Morayeel qui est traîné par Halewyn. Elle voit le regard de Xilia bifurquer sur Halewyn.

- Deux nouveaux venus...Mais nous avons la place ici. Bienvenue à vous Monsieur. Cependant il ne me semble pas que ce soit fort convenable pour un enfant d'être ainsi balloté en tous sens.

Xoramen sourit de plus belle. C'était adorable. Soutenu par le fond de culotte, ses grands yeux translucide observant tout autour, le bébé ne semble pas indisposé.

- Il ne voulait pas marcher, il est paresseux, dit-elle en haussant les épaules, comme si c'était normal.
- Tu a toujours été pleine d'imprévus, Xoramen. Entrez donc.
- J'espère bien, sinon où est l'intérêt.
-Et donc, qui est ce jeune homme ? Avez-vous le projet d'épouser ma belle-fille, Monsieur ?

Ça, c'est la meilleure. Xoramen éclate de rire.

- Oh non, surement pas, Xilya. Plutôt me faire éventrer, commente-t-elle, en riant de plus belle. Puis elle se calme. Mais passons. Hum... Xilia. C'est elle, Elthiriel, ma fille, dit-elle en ouvrant les pans du châle qu'elle porte. Ça, c'est Morayeel, mon frère.

Elle roule des yeux. Eh oui, Xilia, la dernière frasque de Zorehira. Mais bon, Xilys connaît le style de Zo et elle n'approuve surement pas.

Est-ce que le topic est toujours d'actualité? Si oui je supprimerai mon message. Dans le cas contraire, je déplace à la corbeille

Je me permets juste de dire que le topic n'est pas dans la bonne section ^^' Je supprimerai aussi mon message quand ça sera pris en compte =)

m'A déplacer, c pas plus dur