Ceci n’est pas vraiment un poème mais un texte sur moi, ce que je ressens, ce que je vis, j’espère que cela va vous intéresser, un texte d’une gamine douze ans…
Eh toi, donne~moi ce couteau,
Avec lui, je m’ouvrirais les veines ;
Le sang coulera à flot
Et personne n’aura de peine
Pour une gamine de douze ans,
Se détestant intérieurement.
Pourquoi me le donnerais~tu ?
Parce que tu ne sais pas ce que je vis.
J’ai l’air normale, aimée et tout ça
Mais non, je me hais et les seules personnes
Que j’aime vraiment sont si loin ~
Toulouse, Rennes, Paris, Bruxelles, Nice
Dijon, Marseille….
C’est là que mes amis sont,
Je ne peux les voir ;
Qu’à la cam
Mais la plupart ne l’ont pas
Alors les photos servent
Mais ces photos sont vieilles
Eux aussi ils m’ont vus,
Je me trouve moche.
Malgré mes amis du collège,
Rien ne me remonte le moral,
Je sais, je déprime,
Mourir n’est pas un crime
Surtout quand on se déteste…
Audrey, Mel, Zo’, Low…
Tant d’amies
Pour me tenir compagnie
Mais elles aussi sont loin…
Je les aime,
Je n’aime que mes amis,
Personne d’autre.
L’amour est un sentiment
Poignardant dans le dos,
Malheureusement une fois je l’ai eu
Et rien … rien n’a pu … me l’enlever.
Les sentiments je ne sais pas les controler.
Lui je l’aimais mais elle est apparue dans son cœur
Il a succombé à son charme, elle la fille parfaite.
Eux étaient heureux, moi je restais là
A pleurer sur mon sort :
Je me hais,
D’un ciseau je me suis gravée une lettre,
Prochaine étape : M’enfoncer ce ciseau dans les veines.
S’il vous plaît ne me dites pas « Je t’aime »…
Je ne mérite pas d’être aimée….
Adieu ~
Voilà… ce que je ressens, et pour l’avant dernier paragraphe pour « Lui je l’aimais mais elle est apparue dans son cœur
Il a succombé à son charme, elle la fille parfaite.
Eux étaient heureux, moi je restais là » ce n’est pas totalement ce que je vis mais bon…
~Manon~