Seul a table

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\\* Richard remontait les escaliers menant au hall quatre marches par quatre , il venait da sa salle commune qu’il était tant pressé de retrouver , il se disait souvent qu’il pouvait considérer cet endroit comme chez lui . Il venait de déposer ses affaires dans cette salle et s’y était attardé quelques minutes pour y feuilleter le Gazette du Sorcier affalé sur le canapé devant la cheminée . Arrivé dans le hall le jeune traversa cette salle magnifique en jetant un coup d’œil au grand escalier ou deux professeurs « parlaient chiffons » , il leurs sourie et les salua de la tête . Richard passa enfin entre les deux imposantes portes qui semblaient garder la grandes salles , et comme a son habitude il regarda le plafond magique qui représenté le temps qu’il faisait dehors , et cette fois le plafond était sombre et nuageux . Le jeune homme sentait les vielles odeurs de bois qui émanait de la grande salle et de ses longues tables désignées pour chaque maisons . Au fond de la salle la table des professeurs avait une place dominante , des profs y étaient déjà assis . Chaque tables étaient garnies de quelques élèves . Richard s’apprêtait a s’asseoir a sa table et il fut surpris de voir qu’il était le seul a représenter Serpentard dans la salle , mais ou étaient ses ancien camarades . Il se dit qu’il allaient bien finir par arriver , et il allait retrouver ses amis qu’il avait quitté il y a deux mois . Le jeune homme attendit quelques minutes puis commença a manger . *//

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//phinéas descendit les grand escaliers en marbre et pénétra dans la grande salle où il jeta un regard sur les élèves avant de se dirigé vers la table des serpentard où un élève sûrement plus jeune que lui mangéait l'air affamé.
Il s'assit à ses côté et se présenta tout en faisant la liset de ses ancêtres ayant passé par serpentards.Apres deux heures d'histoire de la famille weil il lui demanda d'où il venait et si sa faisait longtemsp qu'il était là.
Scéptique devant son indifférence il sortit un livre sur la métamorphose humaine et se plongéa dans une interminable lecture.4 longues heures passèrent jusqu'a ce que phinéas ferme son livre.Il le remit dans son sac et enpoigna une chope de biereaubeurre qui se trouvait sur la table.Il l'a vida cul sec et la reposa bruyamment sur la table.ne voyant aucunne fille à la table des serpentards et s'ennuiyant mortellement ,il resortit de la grande salle pour remonter dans son dortoire.//

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Phinéas développe un peu plus ton rp car là tu es très très juste. Raconte ce que tu vois, ce que tu penses, les personnes autour de toi...

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Kitty entra dans la grande salle. Elle n'était pas forcément d'une humeur massacrante, mais toujours au même niveau dit déconseillé. Elle n'avait pas faim du tout, mais elle voulait tout de même descendre enfin monter. Elle avait envi de changer d'air. Et puis, elle voulait rencontrer du monde... Je ne dis pas pourquoi ! Elle alla vers sa table, non sans un petit regard en douce vers les autres tables. La table des blaireaux semblait plus pitoyable ce matin. Elle accorda enfin un regard à sa table et présenta ses excuses mentales aux Blaireaux. En ce moment, elle ne voyait pas en quoi les Serpy étaient fréquentables, vu que seulement une personne, un gars, étaient assis. C'était un peu nul.
Kitty alla se laisser tomber à côté du jeune homme, sans pour autant lui témoigner de l'attention. Elle se contenta de s'asseoir. Ignorant royalement les plats en face d'elle, elle se comporta à sa façon et observa. Elle commença par son propre aspect, un peu pitoyable. Elle était coiffée de ses deux ‘couettes’ particulières. Sous sa robe noire et son insigne de Serpy toujours aussi luisant, elle avait toujours son armature. Elle n’éprouva pas le besoin de le détailler, il y en avait assez pour faire mal, ça suffisait. Elle se détourna en pensée d’elle-même, après une pensée pour sa cicatrice et son tatouage.
Les autres tables étaient bruyantes, trop à son goût, et les élèves qui y étaient semblaient joyeux. Kitty les regarda, une lueur de déception profonde dans le regard. Elle était un peu déçue de ce qu’était les humains. Elle aurait préféré que cette race dite ‘grande’ soit un peu moins bruyante, ça lui donnait mal à la tête, en ce moment.
Elle finit par se tourner vers sa table, en dernier. Elle n’avait toujours pas accorder un seul regard à la nourriture et n’avait pas non plus dit un seul mot. Si on voulait lui parler, il suffisait de le dire ! Elle se retourna sur elle-même, sans laisser le flot de souvenirs, de souffrances et de douleurs multiples l’envahirent. Elle devait rester maîtresse d’elle-même, en tout, depuis toujours ! Il n’y avait rien à redire la dessus !

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Taddeus n'aimait guerre les repas collectifs, peut être parce qu'il est enfant unique et qu'il n'en a jamais eu l'habitude ou alors peut être simplement parce qu'il n'éprouvait aucunes joies à écouter les histoires quotidiennes de chaque élève. Il venait de quitter la salle commune à contre coeur, il avait laisser son livre ouvert sur sa table de chevet, une simple histoire de princes charmants montant un cheval blanc pour secourir une princesse prisonnière en haut d'une tour. Depuis quelque temps il ne lisait plus que des livres de la sortes, pourquoi? Certainement parce qu'il en avait assez de lire des livres donnant des explications s'étalant sur trois pages sur un thème dont personne ne parle en société et donc encore moins dans la grande salle lors du repas. Ce n'était pourtant pas fautes d'essayer, il avait plusieurs fois tenté d'entamer la conversation, mais à son grand regret la plupart des élèves préféraient mâcher à pleine dent les diverses plats étalés sur la table. Tad passait son heure de table à regarder les machoires de ses cammarades dans lesquelles un jour une vache, un jour un cochon et parfois même un cheval faisait le grand huit.

Il ne traîna pas bien longtemps dans les couloirs et arrivé devant les deux grandes portes d'entrée il poussa un profond soupir. Chaque fois qu'il les observait un souvenir lui revenait, il était à cette époque en 3ème année et toujours aussi réticent à l'idée de rejoindre sa table il avait patienté devant ses deux grandes portes. Il en avait observé le moindre recoint, en partant du plafond jusqu'au sol et alors qu'il commençait à les connaître par coeur celles-ci s'ouvrèrent sans qu'il ne s'y attende. Elles furent si rapide qu'il n'eut pas le temps de les éviter et la chute fut aussi dure que le choc, en plein dans le nez "BOUM", cette petite mésaventure lui avait valut une semaine à l'infirmerie à prendre des médicaments infectes qui lui donnaient la nausée rien que part l'odeur. Il décida donc ne plus trop attendre et d'ouvrir ses portes avant qu'elle ne s'ouvre d'elles-même lui offrant un nouveau ticket express pour la convalescence.

Une lumière vive éclaira le visage de Tad qui plissa un peu les yeux, u brouhaha infernal envahit ses oreilles, son humeur déja massacrante ne fit qu'empirer. Avançant sans vraiment de conviction entre les tables il atteignit sans trop de mal sa "chambre des tortures" comme il la nommait à juste titre. Les autres élèves étaient déjà pour la plupart assit et ils arrachaient des lambeaux de chair sur un pauvre os marqué de brûlures dûes à la cuissons. Tad posa ses fesses sur la chaise la plus proche repoussant nonchalement son assiette vers le centre de la table, les odeurs que dégageaient les plats préparés par les elfes de maison de Poudlard lui donnèrent des haut le couer. Il ne se ferait décidemment jamais à ce supplice, il remarqua que certains élèves le regardaient d'un air un peu perplexe, il se contenta de leur sourire plus par politesse que par plaisir.

Se croyant seul supplicié de cet infernal buffet, il tourna la tête pour enfin apercevoir quelqu'un à la machoire fixe. C'était une jeune fille, Kitty, si il se souvenait bien, en effet il avait eu la brillante idée d'étudier la liste des élèves de sa maison avec les photos jointes. Il y en avait beaucoup et il ne les connaissait certes pas tous, mais une bonne partie ainsi tous les soirs avant de s'endormir il relisait une partie de sa longue liste tentant de retenir quelque chose de plus dans sa mémoire déjà saturée par les cours. Il souria à la jeune fille et sans trop d'assurance lui dit

Bonsoir...

Ne sachant que rajouter il se contenta d'attendre une réponse. Ses couverts toujours fixés sur la table et son assiette loin de lui il demeurait souriant malgré son inquiétude grandissante

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Kitty regarda une fois de plus les autres élèves, se racontant leur journée de cours. Elle était fière d'elle sur ce point, elle n'avait rien à raconter, elle n'était pas allée à beaucoup de cours aujourd'hui. Les cours qu'elle devait avoir étaient tout sauf passionnant et elle préferait sérieusement la pratique en forêt que la théorie, assis à une table. Elle fut arracher à ses pensées par un élève, non loin de là, qui devait penser qu'on ne l'avait pas remarqué. En effet, il ouvrait tellement grand la bouche que l'odeur qui s'en dégageait prenait le nez sans pouvoir s'en détacher. Elle se sentait sur le point de défaillir, sans rien en laisser paraître. Au bout de 6 ans, elle ne parvenait toujours pas à comprendre ce qu'il y avait d'agréable à mastiquer quelque chose tout en discutant de tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi d'ailleurs, et en respirant des odeurs affectes. Elle n'en avait pas après les elfes de maisons, mais elle destestait toutes ces odeurs de nourriture macérant, doublées de celles de transpiration.

Elle détourna ses pensées de ce genre de choses. C'était trop prenant... Les supporter régulièrement était déjà compliqué, mais en plus y penser ! Elle entendit au loin une voix, qui se détachait des autres, sans doute parce qu'elle lui était adressée. Kitty mit longtemps à réagir, car dans ce brouhaha, la voix semblait très longtaine et faible... Surtout que Kitty s'était 'déconnectée' de la réalité, et surtout de la cause de son mal de tête. La première fois, elle n'avait pas tenu tout le repas avant de rejoindre l'infirmerie avec un mal de crane à en pleurer. Elle se tourna lentement vers l'origine de cette voix. L'origine était un jeune homme quis emblait plus jeune qu'elle. Lui aussi semblait souffrir de tous ces bruits et odeurs. Il avait repoussé son assiette et n'avait pas touché à ses couverts. Les autres élèves l'observaient comme une bête de foire. Kitty connaissait ça... Pas forcément pour les mêmes raisons.

Elle analysa les paroles puis réfléchit entre paraître un peu polie ou pas du tout. Finalement, elle se dit qu'ils étaient de la même 'famille', puisque tous deux ne supportaient pas les repas pris en communs. Elle prit donc le parti de laisser de côté le surplus de mauvaise humeur et de ne garder que celle habituelle, déjà assez grande comme ça. Environ une minute après que le jeune homme lui est parlé, elle répondit.

Bonsoir. Je ne te demande pas si ça va... La réponse semble évidente.

Elle avait laché ça, sans y penser vraiment. En fait, elle se doutait plus qu'autre chose de ce qu'il ressentait. Rien qu'à ses expréssions. En plus, elle ne savait pas quoi dire. Elle ne voyait pas l'interêt pour le moment de se présenter ou de demander le nom du jeune homme. Peut-être plus tard, si elle y voyait un interêt quelconque. Pour le moment, elle savait juste qu'ils se ressemblaient sur un point au moins et cela lui suffisait.

Elle prit dans sa main gauche son couteau et se mit à le faire tourner habilement entre ses doigts de plus en plus vite. C'était sa façon à elle de se préparer au meurtre d'un ou deux élèves, si le bruit ne baissait pas. C'était surtout sa façon à elle de se décontracter. Elle devait se concentrer sur ses doigts et sur la réponse du jeune homme, de fait, elle était moins présente pour le reste.

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Taddeus fut ravit de voir que la jeune fille l'avait entendu, dans tout ce bruit il n'était pas sûr que ses paroles arriveraient à bon port. Il s'était fait une sorte de petit film dans sa tête résumant fort bien les évènements, il voyait ses mots tel un bâteau devant traverser diverses périples pour arriver jusqu'à la rive opposée, ensuite se même bateau allait repartir et revenir vers lui si tout fonctionnait bien. tad se surprit à penser à une chose étrange, il se mit à plaindre les matelos de ce navire qui allait faire mille allez retour, il pensait qu'ils allaient peut être avoir le mal de mer ou encore qu'un membre de l'équipage allait peut être tomber à l'eau. tad se mit à rire légèrement se rendant compte des absurdités qui assaillaient son esprit.

Il observa la jeune fille qui faisait habilement tourner son couteau, il aurait aimé faire pareil cela semblait vraiment distrayant enfin toujours plus que les conversations des autres élèves, mais il ne tenta pas le coup, il savait bien comment cela aurait terminer il l'aurait d'abord fait tomber par terre à plusieur reprise provoquant un bruit de ferraille sonore qui ferait se retourner tous les autres élèves, et ensuite avec la chance qu'il avait il se serait sentit plus à l'aise et le couteau aurait finit par déraper et finir sa course dans l'oeil d'un de ses cammarades. Il jugea plus sage de laisser son couteau où il était et de ne même pas le regarder pour éviter toutes tentations. Il se rabattit donc sur la cuillère, qu'il cala entre son pouce et son index, il tenta de lui faire faire un tour, l'ustencile manqua de tomber mais il la rattrappa de justesse.

Il regarda la jeune fille en souriant, l'air embarassé. Il s'en voulait de ne pas savoir faire tourner une simple cuillère entre ses doigts, il se gratta l'arrière du crâne frénétiquement comme si il voulait accélérer son processus de réfléxion pour trouver une excuse au plus vite. Se rendant compte que l'arrière de sa tête commencait à chauffer il dit précipitemment sans réfléchir d'avantage.

"Je manques un peu d'entraînement..."

Tad se sentit ridicule. Il ne fallait pas un entraînement spécifique ni une qualification spéciale pour faire tourner une stupide cuillère dans sa main. Même les moldus savent le faire, Tad se souvint d'une vidéo qu'il avait visionnée au cours d'études des moldus, il y avait une dizaine de femmes à la fille indienne chacune avec un bâton qu'elles faisaient tourner avec rapidité entre leur main, par moment elles le lançaient dans les airs et avec une agilité contrôlée elles le ratrappaient d'un air plus que naturel. Majorettes, c'étaient le nom qu'elles possédaient enfin si sa mémoire ne lui faisait pas défaut.

Ne sachant quoi ajouter et voyant la jeune fille s'impatienter, il lui dit à nouveau sans y penser.

"Vous êtes Majorette?"

Taddeus se maudit intérieurement d'être aussi stupide, il n'y pensait plus et sa cuillère toujours dans sa main droite, tournant à une vitesse peu réjouissante, s'envola et fonça droit sur le plat de sauce, elle y plongea maladroitement se qui éclaboussa un élève présent à la table, il se prénommait Phinéas si ses souvenirs étaient bon. Taddeus fixa Kitty comme pour chercher un refuge lui évitant de croiser le regard du jeune homme tout barbouillé.

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Kitty le regarda rire. Elle n'en savait pas la cause, mais se doutait que c'était une pensée à lui qui le faisait rire, parce qu'il n'y avait aucune source d'amusants dans cette salle. Elle aurait même affirmer le contraire. Quand elle était petite, les repas l'amusaient parce que c'était les seuls moments où elle parvenait à entendre les nouvelles, comme une attaque prévue. Dans ces cas-là, elle s'enfuyait dans la forêt pour ne pas être enfermée dans une petite cave noire, grouillante de tous les enfants et toutes les femmes du village. Elle destestait ces moment-là, aussi allait-elle en forêt, rencontrer les divers animaux sauvages, nettement plus interressants que les êtres humains se combattant, à son goût.

Elle redescendit sur terre. Une petite voix dans son esprit sonnait la cloche d'alerte. Elle continuait de faire tourner son couteau entre ses doigts, de façon machinale. Et, elle venait de le faire changer de main, là aussi, machinalement. Hors, elle aurait très bien pu louper son coup, vu qu'elle était tout sauf concentrée, et là, elle doutait que celui qui se serait pris le couteau s'en serait tiré avec une simple égratinure, au contraire. Elle avait tendance à faire tourner le couteau au niveau du coeur, à la hauteur du ventre aussi. Ca dépendait. Et le coup aurait pu être mortel. Tuer, elle savait faire, c'était simple. Bien qu'elle préférait les longues tortures qui n'achèvent pas et après lesquelles la mort semble une délivrence, elle avait déjà eu recourt à cette pratique, le coup du poignard ou autre.

Encore une fois, la voix retentit dans son esprit, pour la prévenir cette fois-ci que quelqu'un s'amusait avec une cueillière. Elle visionna lentement pour voir que c'était le même jeune homme que tout à l'heure. Elle l'avait vu au moment où il avait failli faire tomber sa cueillière, bien que ses yeux ne l'ai pas quitté. Il semblait embarrassé à l'idée de ne pas savoir faire tourner une cueillière entre ses doigts. Kitty le rassura d'un simple sourire, monnaie peu courante chez elle. L'une de ses mèches lui tomba devant un oeil et elle la renvoya sans ménagement de là où elle venait. Elle regarda le jeune homme se frotter l'arrière du crane. Elle trouvait cela un peu pitoyable. Au point qu'elle aurait presque compati... Presque.

Kitty se rendit compte qu'elle s'était de nouveau déconnectée du monde réel et elle s'y reconnecta à temps pour saisir au vol les quelques mots du jeune homme. Il manquait d'entraînement. Elle se fichait un peu de savoir ça, dans tous les cas, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, pas de problème, message reçu ! Puis, elle entendit sa seconde phrase et retint à grande peine 'Black' Kitty, la Kitty sadique qu'elle enfermait toujours quand elle était dans cette salle. En fait, ce n'était qu'elle, mais elle essayait de ne pas se laisser trop aller, en somme, de ne pas faire trop de dégâts. Majorette ??? Elle ??? Ressemblait-elle à ces filles avec des grands sourires qui essayent de se rendre interressantes avec un baton dans les mains ??? Elle réussit cependant à se calmer pour répondre avec un calme feinté mais un sang-froid réel.

Non. Les majorettes font ça avec des batons pour ... rire. Moi je fais ças avec des trucs qui peuvent faire mal et pour me détendre ou simplement m'amuser.

En somme, elle n'avait rien dit qui aurait pu la nuire, comme par exemple : "Tu vois, je suis une meurtière et d'habitude, je fais ça avec des poignards !"... Ou autre exemple. D'ailleurs, elle sentait un de ses poignards sur le point de s'échaper de son refuge. Elle releva le bras l'air de rien et ainsi, le renfonça loin dans la zone d'ombre. La seule chose qu'on avait pu voir avait été un éclair argenté, facilement attribuable au couteau qu'elle faisait tourner de plus en plus vite, car elle se sentait de moins en moins bien. Un groupe d'autres élèves venaient en effet d'entrer dans la salle, provoquant un brouhaha immense.

Elle regarda de nouveau le jeune homme. Il venait de lacher sa fourchette qui avait attéri dans un plat, provoquant des éclaboussures sur un autre jeune<homme, de sa maison lui aussi. Elle sentit que celui avec qui elle 'discutait' la fixait, comme pour chercher un quelconque réconfort avec elle. Elle soutint son regard, dans lequel les flammes qui y brillaient et y brûlaient, semblaient pour une fois seulement rire ... rire de plaisir.

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Taddeus se répétait machinalement dans sa tête de ne pas tourner son visage vers le jeune homme, il se réprimandait chaque fois qu'il avait le malheur de tourner de l'oeil. Il vit que Kitty le fixait ce qui lui donna une petite dose de confiance, vraiment minuscule mais présente quand même, il lui fit un grand sourire et tenta tant bien que mal de se rappeller de ce qu'elle lui avait répondut, il se souvenait qu'elle avait dit "non" ça c'était un fait mais le reste de la phrase semblait s'être envolé en même temps que sa cuillère. Il fronça les sourcils en mouvant sa tête d'avant en arrière comme pour acquiéscer une vérité incontestable. Faisant se mouvement pendant un long moment comme si il était victime d'un sortilège de répétition, il en profitait pour revisionner la scène qui avait précédé lorsque dans un éclair de lucidité il se souvint de toutes les paroles que la jeune fille avait prononçé de la plus petite à la plus grande.

Soudain son expression changea et il répondit à son interlocutrice avec l'air de quelqu'un qui tente d'expliquer quelque chose de très simple à un interlocuteur particulièrement obtus. Ses mains appuyant son discour et sa mâchoire s'ouvrant un peu trop grand pour que cela parraisse naturel.

Un certain théoricien dont je ne me souviens plus le nom, disait à très juste titre que l'amusement de chacun doit faire en sorte de ne pas nuire à celui des autres, ou encore "Ton bonheur s'arrête là où commence celui des autres"... Je crois que le fait que vous vous amusiez avec un couteau est certes fort amusant pour vous mais pour les élèves qui vous accompagne c'est comment dire...quelque peu tracassant, surtout que vous n'êtes pas majorette et que donc vous ne pouvez pas prétendre posséder une maîtrise totale de cette... in montra le couteau du doigt...engin! C'est la raison pour laquelle je vous supplies - à contre coeur certes- d'arrêter d'agiter cette chose près de nous - ce la dans votre intérêt -.

Taddeus avait dit une chose si simple en une phrase tellement longue que quand il la termina il ne se souvint plus du début, mais il avait fait en sortes de trouver une excuse pour ne pas devoir se justifier auprès de l'élève qu'il avait maladroitement éclaboussé.

Il se sentit quelque peu stupide de "réprimander" la jeune fille alors qu'en réalité lui même venait de nuire à quelqu'un, enfin on ne pouvait pas appeller ça nuire, il devrait juste changer de robe de sorcier et tout rentrerait dans l'ordre, tandis que si la jeune fille envoyait son couteau sur quelqu'un ce qui lui déchirerait la chair il en était certains, les dégats seraient un peu plus considérables et ce solderait par un séjour gratuit à l'infirmerie, et une entrée directe pour une retenue d'une semaine pour la pauvre Kitty.

Taddeus ne souhaitait pas ça bien entendu, ce qu'il souhaitait c'était qu'elle pose son couteau et qu'il abandonne toutes ses craintes pas la même occasion. Il fit un petit sourire pour terminer son discours en espérant que l'élève concernée ne prendrait pas ses remarques avec trop de colère et qu'elle verrait toute la lucidité de ses paroles qu'il avait mit tant de temps à formuler.

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Kitty se contenta de soutenir son regard. Quand enfin il réagit et tenta de la raisonner, c'est à grande peine qu'elle se retint d'éclater de rire. Elle avait horreur qu'on lui dise ce qu'elle devait faire. Quand à la maîtrise du pauvre couteau ... il ne fallait pas s'inuiéter. Elle avait l'habitude des couteaux depuis tellements longtemps...

Pour montrer qu'elle se fichait totalement de sa lucidité, elle fit tourner le couteau deux fois plus vite et le fit sauter au dessus de ses mains.Non seulement il était plus jeune qu'elle, mais en plus, il n'avait aucune connaissance dans cette matière... Donc...

Il n'y a pas besoin d'être majorette pour pouvoir contrôler un simple couteau. Ne crains plus pour ta santée ni pour celle des autres... Le couteau n'ira se planter dans quelqu'un que si je le décide. Hors, pour le moment, si ce n'est l'amusement, je n'ai aucun motif pour l'envoyer dans quelqu'un.

Kitty savait très bien quelle genre d'image elle donnait d'elle en parlanr comme ça. Mais cela lui importait peu. Après tout, quand on avait tué de sang-froid et sans s'émouvoir le moins du monde alors qu'on a pas 10 ans, n'est-on pas quelqu'un à mauvaise image ? Pourtant, malgré son lourd passé, elle s'en était toujours bien tiré, avant. Elle n'avait pas besoin de la façade sadique qu'elle s'était forgée. Avant, il lui suffisait de profiter du temps passer avec ses amis et avec lui...

Elle s'ébroua doucement, pour chasser loin dans les ténèbres ces souvenirs douleureux. Si elle les enfermait, ce n'était pas pour rien. Le couteau n'avait pas quitté sa main. De l'autre main, elle sortit sa baguette et lui lança un sort de façon à ce qu'un filtre se pose sur la lame. Ainsi, si jamais le couteau volait, malencontreusement bien sûr, sur quelqu'un, il ne ferait aucun bléssé. Ce qui devrait tranquiliser le jeune homme dont elle ignorait d'ailleurs toujours le nom. Mais ça ne l'intérressait pas.

Elle lui adressa un clin d'oeil, qui en réalité, ne signifiait rien. Juste le fait que désormais, il pouvait cesser de trembler comme un enfant paumé. Elle ne ferait pas de mal à quelqu'un ici, elle préférait s'en aller. Le jeune homme éclabousser de soupe semblait avoir pardonné. Kitty trouvait que les Serpys étaient vraiment tous des ... ...

Elle reposa le couteau sur le table et se leva. Elle avait passé 15 minutes dans la Grande Salle, elle pouvait y aller. En effet, il était demandé de venir passer au moins un quart d'heure dans la Grande Salle, histoire de faire acte de présence. Sinon, bonjour les problèmes. En fait, c'était surtout les longs discours des profs qui vous endorment alors que vous devez rester éveiller que Kitty appelait problèmes. Le reste, elle s'en foutait. Mais elle ne supportait pas les profs... Donc...

J'y vais. Tu veux venir ? On pourrait faire plus ample connaissance ailleurs que dans la Salle de la Torture ???

Elle se fichait de savoir si oui ou non le jeune homme viendrait. Ce qui comptait, c'était juste le fait qu'elle l'ai prévenu et surtout, que désormais, elle puisse y aller. Elle s'avança donc dans les allées, sans se retourner pour voir si oui ou non il la suivait. Si il l'avait suivi, ils discuteraient dans le Hall... Mais ici, c'était l'enfer.

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Taddeus se sentit quelque peu rassuré en la voyant poser un philtre sur son couteau, il lui fut reconnaissant mais n'en dit pas un mot. Il se contenta de sourire lorsqu'elle lui fit un clin d'oeil, Tad en avait déjà assez d'être dans la grande salle, ce que ça pouvait être ennuyeux, les autres parfois il réussissait tout de même à durement s'incruster dans une conversation certes pas très passionante mais une conversation quand même. Là c'était le vide total, presque personne ne parlait près de lui, à vrai dire c'était un peu normal étant donné que la plupart avait la bouche pleine de nourriture, tad en eu d'ailleurs un haut le coeur en voyant l'un des élèves mâcher la bouche grande ouverte et il décida de détourner son regard.

La jeune fille venait de poser son couteau et de se lever de sa chaise, elle lui avait adresser une dernière fois la paroles lui demandant si il voulait la suivre jusque dans le Hall, à vrai dire en temps normal il aurait été ravit, mais là c'était un peu différent en effet, le directeur des serpentards lui avait fait une remarque salée sur son absence à la grande salle et lui avait dit que si il ne s'y présentait pas tous les jours désormais du début à la fin du repas, il serait sanctionné.

Tad trouvait ça très très injuste car au fond la plupart des élèves rataient au moins un repas par semaine et lui n'avait le droit d'en rater aucun désormais. Il faut dire que cela faisait deux semaines qu'il n'avait plus mit les pieds dans la grande salle, et les seuls moments où il se nourrissait c'était lors de ses escapades en cuisine. Pourquoi il détestait tant la compagnie des autres élèves personne n'en savait rien et personne ne le saurait jamais il se l'était juré. Mais il devait arrêter de se mentir, avec une telle attitude jamais il ne se ferait d'ami.

Bien sûr que si il avait des amis, ça il en était sûr peut être pas à serpentard mais dans les autres maisons il s'entendait fort bien avec les autres élèves, qu'il trouvait à fort juste titre beaucoup moins bizarres que les élèves de sa maison. Tous les serpentards à part quelques exceptions, qu'il n'avait toujours pas trouvé d'ailleurs, était des imbeciles prétentieux se prenant pour les maître du monde, cela avait l'art de répugner Taddeus et il ne se gênait pas le moins du monde pour le montrer.

La jeune fille était déjà sortie de la grande salle sans même se retourner, il aurait eu l'envie de lui expliquer se qui le retenait ici mais elle était partie si vite qu'il n'en avait pas eu l'occasion. Tad haussa les épaules en se disant qu'il la recroiserait bien assez tôt si elle était à serpentard aucun doute il la verrait dans la salle commune et alor sil pourrait lui expliquer le problème.

Taddeus regarda les autres élèves encore assit à la table, Phinéas semblait avoir réussit à se débarasser des plus grosses taches bien que sa mine n'était pas vraiment réjouie, Tad aurait aimé s'excuser mais au fond de lui il remarqua qu'il n'en avait vraiment pas envie, à quoi bon faire des excuses alors qu'il savait très bien que le garçon ne les accepterait pas ou alors peut être les accepterait-il mais à chaque fois qu'il toucherait une cuillère il lui ferait une remarque du genre "Sanchez j'ai prit ma douche ce matin tu sais". Tad trouva donc plus raisonnable de ne rien dire et surtout ne plus rien faire en attendant la fin du dîner qui commencait vraiment à se faire longue, très longue.

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