Deux chats pour un Riri [TERMINE]

Brouillard, grisaille, humidité. Rien de bien réjouissant. Lynne marchait dans les rues, les pavés couverts de boue et de flaques, en sautillant pour eviter les obstacles. Vêtue d'un caban noir, et d'un pantalon de même couleur, Lynne se fondait tout à fait bien dans la grisaille qui reignait ce matin-là sur la ville. Il y avait peu de gens encore dans les rues... Comme quoi, les gens sont tous de vrais trouillards sous leurs parapluies. Mais Lynne elle, était relativement de bonne humeur ce jour-là. Pour une fois, la petite peste s'était levée du bon pied. Disons que sa vie devenait de plus en plus... Palpitante. Et qu'elle se rapprochait du but, de plus en plus et à vive allure. Aussi il semblait que ses études se passaient relativement bien. Rien de tel pour réjouir au plus au point la jeune fille.
Ce jour-là elle n'allait pas à la bibliothèque nationale pour faire des recherches, pour certaines de ses "missions". Non, aujourd'hui elle était un étudiante quelconque, une étudiante sans secret, une étudiante comme tant d'autres. Elle mit cinq minutes, pour arriver devant une immense batisse, de style colonial. La jeune fille regarda quelques secondes le batiment, il était plutôt impressionnant, et assez luxueux pour une bibliothèque. Devant il y avait une vieille sorcière qui mendiait, quand la jeune fille commença à monter les marches la vielle femme lui tendit une main, telle des griffes.

La Vieille- Pour manger...

Elle avait une voix faible et grinçante. Telle des ongles sur un tableau. Rien que celà exaspéra Lynne, elle la fusilla d'un regard pleins de méchanceté qui signifiait clairement "Lache moi le chapeau pointu ou je te bouffe." Finalement Lynne resterait toujours Lynne, une jeune fille qui ne connait pas vraiment la compassion. Elle n'avait pas tellement progressée, même si elle avait accepté d'aider une des personnalités les plus importantes, et surtout des plus recherchées dans la Monde de la Magie. Non, elle restait égale à elle même.
La porte de la Bibliothèque s'ouvrit sur son passage, la bibliothécaire lui murmura un bonjour, auquel elle répondit avec un faible signe de tête et un sourire. Oui, Lynne était certes une peste qui fermait les yeux face à la misère d'autrui, mais elle avait une très bonne éducation, et la politesse était un protocole qu'elle appliquait à la lettre depuis toujours. Elle se dirigea vers les livres de droits, elle était en pleine recherche sur les lois des Transports Sorciers et sur les nombreux cas d'accidents restés impunis. Elle prit deux, trois livres épais comme des dictionnaires et alla s'asseoir dans un coin. Elle écrivit pendant plus d'un quart d'heure sur les problèmes de la socièté des transports et pourquoi il fallait réguler la vitesse des balais. Quand une ombre passa derrière elle. Elle se retourna vivement. Rien... Elle se remit à l'ouvrage. Là l'ombre passa sur sa droite, levant la tête de ses livres, elle ne vit toujours rien. Elle plissa les yeux, la bibliothèque était mal éclairée, surement un coup de l'éclairage. A moins qu'il y ait des fantômes à la Bibliothèque? Ce qui ne m'étonnerait pas, après tout, tous les lieux ont leurs fantômes.
Lynne passa une demi heure à finir son travail et ecrit une quinzaine de pages pour son exposé. Ensuite elle alla reposer les livres quand elle aperçut un petit livre par terre. Ouvert à une page qui l'interressait au plus au point. "Arbre généalogique des De Hurlevent" La jeune fille posa ses yeux sur des noms divers et variés. Et s'arrêta sur le dernier. Henri De Hurlevent. Elle eût un léger rictus, et déglutit lentement. Elle jeta un regard autour d'elle, qui avait bien pu laisser çà ici? C'était une drôle de coïncidence non? Elle jetait des regards méfiants autour d'elle, quand elle aperçut une faible lumière venant de la réserve. Instinctivement elle s'en approcha d'un pas décidé, tenant toujours le petit livre dans sa main droite. Elle se glissa avec finesse et discrétion dans la pièce. Personne. Elle passa sa main sur les livre poussiéreux. De la poussière vola un peu partout, elle retint un éternuement. Soudain la porte grinça derrière elle, et la lumière s'éteignit, et elle se retourna d'un bond, le coeur battant...

Lynne- Ce n'est vraiment pas drôle.

Elle avait marmoné cette phrase, d'une voix neutre. Lynne ne laissait rien paraitre, et surtout pas sa peur. C'était peut-être là sa force et sa faiblesse...

Recherches recherches, quand tu nous tiens... Halewyn, entre ses diverses obligations, en fait des poussées sur les De Hurlevent. Quand on veut apprendre sur quelqu'un, mieux vaut éplucher la généalogie.

Shaylee essaie d'en apprendre le plus possible au niveau personnel. Lui, pendant ce temp, s'est introduit chez les Hurlevent pendant une réception et en a profité pour fouiller le grenier, dans des vieilles boites de documents poussiéreux. Quelques vieilles lettres. Les vieilles lettres, quands elles sont conservées, sont toujours intéressantes.

Excursion à la biliothèque, ou il cherche en se moment des traces de la généalogie de l'auteure des lettres.

Laissant le livre Des Hurlevents par terre, il cherche les Kingscroy. Tout èa sa recherche, il sent plus qu'il entend passer derrièere lui et aller dans la réserve. Bon... Les voilà ... Hermina Kingscroy mariée à un Hilfiger Roy... Intéressant... Très intéressant.

Refermant le lourd bouquin, il prends l'autre qu,il a laissé par terre et se dirige vers la réserve à son tour. Il y sera plus tranquille pour ses investigations. Savoir questions de dates...

Poussant la porte de la hanche, il s'arrête net, laisse tomber les livres par terre tandis que sa baguette est dégainée à la vitesse de la lumière. Les cheveux blancs en bataille, l'oeil d'acier luisant dangereusement, il est tendu comme un ressort. Elle ne peut pas bien voir sa gueule, comme il est èa contrejour.

Avec un informulé. il rallume la lampe, puis pointe la jeune fille avec sa baguette. La voix rauque d'avoir jadis trop hurlée lui demande sèchement.

Tu fais quoi ici et dans le noir fillette?

La lumière se ralluma, Lynne plissa legerement les yeux, sous l'éclairage fort. Une homme d'assez grand carrure se tenait devant elle. Il avait les cheveux blancs, et la lumière les faisaient briller. Lynne resta quelques secondes à le fixer, puis se détourna faisant mine de l'ignorer. Mais la voix rauque de l'homme se fit entendre dans son dos. Il avait une voix teintée de dureté. Elle sourit intérieurement. Ce n'était surement pas un employé de la Bibliothèque. Surement pas... Il n'en avait pas le profil disons.

Halewyn- Tu fais quoi ici et dans le noir fillette?

Fillette? Lynne se retourna le provoquant du regard. Pour qui se prenait-il? Elle eut un léger rictus, et lui adressa un sourire menaçant. Les mains sur les hanches, Lynne avait glissé le petit livre dans la poche arrière de son pantalon, dans l'autre il y avait son porte feuille. Lynne était une jeune fille mince, et pas très grande. Mais néanmoins elle dégageait un certains charisme, et une certaine assurance. Si bien qu'elle répliqua d'une voix cinglante:

Lynne- Celà vous regarde peut-être?

Elle n'attendit même pas sa réponse, et elle s'approcha de lui. Elle lui adressa un regard noir. Il se croyait malin surement, mais elle n'était pas du genre à craindre qui que ce soit. L'homme faisait bien deux têtes de plus que la jeune fille, mais elle le remarqua à peine. Elle était du genre téméraire, et ne s'attardait que très peu sur ce genre de détails. Lynne vit qu'il avait laissé tomber un flot de livres par terre, elle ne se baissa meme pas pour lui en tendre un. La porte derrière l'homme était fermée, et elle ne pouvait accéder à la poignée.

Lynne- Bon vous me laissez passer, ou dois-je user d'un quelconque sortilège?

Vla le chaton qui essaie de se donner des airs de gros matous. La peur plane dans l'air. Ténue, mais elle est là. Au sourire menacant de Lynne, Halewyn en a un vraiment menacant, empreint de perversité et de malignité. Il rengaine sa baguette et croise les bras.

Celà vous regarde peut-être?

Elle s'approche de lui. Près, trop près. L'assassin a un reniflement d'avertissement. La gamine ne remarque sûrement pas la baisse de lumière soudaine dans la pièce. Par chance, elle s'arrête juste èa la limite... Mais toujours trop près au goût d'Halewyn.

Bon vous me laissez passer, ou dois-je user d'un quelconque sortilège?

Un souffle, puis la lampe s'éteint de nouveau. Deux yeux rougeoyants dans le noir. Deux yeux de démons flamboyants. Un mouvement. Une douleur marquée dans son épaule alors qu'il lui fait une prise de bras et la propulse au mur.

Elle peut sentir son odeur naturellement musquée, mais pas trop, une infime effluve. Sa sombre prestance, l'attitude de prédateur qu'il dégage. L'haleine sentant la canelle et quelque chose d'indéfinissable tandis que, prise telle une prisonnière contre le mur, elle sent qu'il fouille dans ses poches de jeans.

Lynne Hilfiger Roy... Etudiante de droit et blablabla...

Dit il, l'air blasé, alors qu'en fait il trouve ca une coincidence inouie que celle sur laquelle il fait une recherche soit devant lui en chair et en os. Il mémorise les informations avant de refoutre le portefeuille dans sa poche de jeans.

Voilà... De nos jours, fillette, personne n'est placé pour jouer au plus malin.

Ressortant sa baguette, il ramasse ses bouquins et les flanque sur la table.

L'homme qui se tenait devant elle, avait un air se faisant de plus en plus menaçant à mesure qu'elle approchait. Puis la lumière s'éteignit. Deux yeux rouges, luisants, la fixait à travers la pénombre. Il la prend par le bras, et la plaque contre le mur. Une légère douleur, rien de bien grave. Lynne bouillonnait intérieurement. Elle lui ferait la peau. Pour qui se prenait-il? Elle sent l'haleine de l'homme, de laquelle sort une legere odeur de cannelle, et une odeur de... tabac? Alcool? Non, non, un hydromel divers surement.
L'homme passa ses mains sur ses jambes, pour extirper de ses poches arrières sont porte feuille. Un voleur?
La lumière se ralluma alors, et l'homme dit d'une voix dédaigneuse.

Halewyn- Lynne Hilfiger Roy... Etudiante de droit et blablabla...

Puis il reglisse son porte feuille dans la poche de la jeune fille, et lui donne une légère claque sur la main. Elle n'était pas venue ici pour se faire tripotter par un inconnu !

Halewyn- Voilà... De nos jours, fillette, personne n'est placé pour jouer au plus malin.

Lynne serra les dents pour s'empecher de mordre. Il était d'une telle... arrogance ! Elle avait une forte envie de l'étrangler, mais du haut de son petit mètre 60, elle se retint. L'homme lui ramassa ses livres et les posa sur la table au fond. Lynne avait libre accès à la sortie, mais elle n'avait plus vraiment envie de partir. Pourquoi? Elle même ne le savait même pas. Peut-être juste l'envie de savoir qui était son "agresseur".

Lynne- Et vous Monsieur, puis-je savoir qui vous êtes? Et surtout si vous vous en prenez comme çà aux gens sans cesse, je ne veux pas dire mais vous manquez d'educati...

Elle allait partir dans un grand monologue sur à quel point il semblait desagreable à premiere vue, mais stoppa net, elle ne voulait pas qu'il l'agresse à nouveau. Elle ne baissa néanmoins pas les yeux. Ses cheveux ondulaient legerement sur ses épaules, et la faible lumière de la réserve les rendaient brillants.

Elle aurait pu être flambant nue à ce moment précis qu'il n'y porterait pas plus d'attention qu'il ne le faut. Une attention primaire, basique. Celle qu'il porte à tout être vivant partageant un certain périmètre avec sa personne.

Et vous Monsieur, puis-je savoir qui vous êtes? Et surtout si vous vous en prenez comme çà aux gens sans cesse, je ne veux pas dire mais vous manquez d'educati...

Non tu peux pas...

Répond Halewyn d'un ton on ne peut plus tranchant. Il a été recherché, emprisonné pendant 7 ans et rerecherché jusqu'à voilà à êine 2 semaines. Alors on ne refait pas son homme.

Il n'ouvre pas ses livres, mais s'appuit dessus. Le regard gris se pose dans celui de la jeune fille.

Qui manque le plus d'éducation à dévisager ainsi un étranger? Fais tes recherches ou dégage.

Halewyn- Non tu peux pas...

Lynne continuait de le fixer. Enfait il lui rapellait quelqu'un. Mais qui? Par un "people" non, il avait de trop mauvaises manières pour celà. Un ami de son père adoptif? Hum, non il avait un air trop menaçant pour faire parti des Aurors. Lynne avait son visage vaguement en tête, mais de là à remettre un nom dessus... Peut-être un Professeur? Non, non, si il était professeur il aurait du être à Poudlard là? Ou bien à l'Université? Lynne le contemplait, en esperant remettre un nom à ce visage... Un Mangemort célèbre? Il ne serait pas là n'est-ce pas si c'était le cas?

Halewyn- Qui manque le plus d'éducation à dévisager ainsi un étranger? Fais tes recherches ou dégage.

Lynne ouvrit la bouche pour répliquer quelque chose, puis la referma aussitôt. Elle fit mine de rechercher un quelconque livre. Soudain elle se rendit compte que le livre contenant des informations sur les De Hurlevents avait disparu de sa poche. Elle maugréa une vague insulte. Et regarda au sol si il n'y était pas. Puis se tournant vers l'inconnu elle demanda d'une voix, plus gentille:

Lynne- Monsieur vous n'auriez pas vu tomber un livre? De taille petite, en cuir noir?

Elle jetait des regards furtifs autour d'elle, elle n'avait pas vraiment l'air si appeurée que çà que de se retrouver seule en si mauvaise compagnie. Soudain elle reconnut l'homme, et ouvrit de grands yeux... Halewyn Coeurd'Acier... Elle avait vu ce nom tant de fois. Sur des affiches de partout dans les rues, une image d'un sorcier aux cheveux noirs à l'époque, hurlant tel un dément... Elle eût un léger mouvement de recul. Mais ne dit rien. Cet homme qui se tenait devant elle était un assassin. Bon, faire comme si il était un citoyen lambda... Rien de plus. Elle fit mine de continuer à chercher son livre, mais à présent elle ne se sentait plus vraiment en sécurité en sa compagnie...

Monsieur vous n'auriez pas vu tomber un livre? De taille petite, en cuir noir?

C'est drôle, c'est justement celui sur lequel il est appuyé. Le prenant de la main gauche, il le feuillette rapidement. Les Hurlevents là aussi? Intéressant. il contourne la table et le lui tend. Le nez levé, il savoure l'odeur de sa peur... Doux nectar. Putain qu'il aime cette odeur. Douce et capiteuse.

Il la laisse s'approcher, elle peut voir qu'il lui manque l'annulaire gauche. Il fait alors une constatation effrayante pour la gamine.

Tu sais, si tu fais des recherches généalogiques tout les documents sont ici. T'a pas le choix de partager la table. J'te boufferai pas... J'ai déjà dîné.

Un geste pour la chaise a côté de la sienne et un gros pouf poussiéreux. Le livre sur les De Hurlevent est déposé devant la palce libre.

L'assassin était appuyé sur le livre en question, il le prit dans ses mains et le feuilleta d'un air désinvolte. Puis étudiant Lynne d'un air amusé, il s'approche et lui tend. Lynne ne tremble pas, et n'hésite pas à se saisir de l'objet. Allons, allons, un assassin ne devait pas être déshumanisé, n'est-ce pas? Il restait un être humain... Bon cruel certes, mais un être humain quand même. Puis la cruauté, Lynne connaissait bien. Très bien. Elle était une sorte de prototype de l'être humain, cruelle, et devastatrice par ses mots et ses pensées. Elle adressa un regard de remerciements à Halewyn Coeurd'Acier. Si on lui avait dit çà 3 ans auparavant, qu'un jour elle se retrouverait face à lui, pour sur elle ne l'aurait jamais cru non, jamais.

Halewyn- Tu sais, si tu fais des recherches généalogiques tout les documents sont ici. T'a pas le choix de partager la table. J'te boufferai pas... J'ai déjà dîné.

L'homme se retourna de son côté, et Lynne ne put s'empecher un sourire. Finalement, il était peut-être... sympathique dans le fond. Mais vraiment dans le fond hein. Fallait pas charrier quand même. Il avait quand même des manières de Troll de Montagnes en colère. Mais bon, après tout celà apporterai peut-être quelque chose à Lynne pour son option Psychologie, que de passer ne serait-ce qu'une demi heure en compagnie d'un tel phénomène.
Elle alla s'asseoir sur la chaise à côté d'Halewyn, et ne put s'empecher un regard pour les lectures de l'homme. "De Hurlevent"... Encore? Elle se raidit lentement. Ce nom, elle arrivait à peine à le prononcer. Il la dégoutait d'avance, lui donnant des envies de meurtre. Le sang de Lynne ne fit qu'un tour. Et elle demanda à Halewyn d'une voix qu'elle essaya de rendre aimable:

Lynne- Vous ... vous connaissez les De Hurlevents?

Elle le regarda droit dans les yeux, elle avait peur, mais était d'une nature fiere, pleine de vanité et d'orgueil. Alors baisser les yeux, çà jamais. Elle était une Serpentarde certes, et elle dédaignait les Gryffondors, mais sur bien des points elle leur ressemblait en réalité. Peut-être le fait d'avoir un père adoptif Auror? Peut-être... Lynne s'en voulut quand même de ne pas avoir été plus discrète quand à sa question, elle aurait du mieux analyser la situation et détourner la question. L'homme risquerait surement d'avoir des soupçons.

Vous ... vous connaissez les De Hurlevents?

Il lève les yeux de son ouvrage, le livre de la généalogie des Sorrenze (ben quoi, tant qu'à faire diversion, autant s'instruire au passage)

La famille Sorrenze a toujours été matriarcale semble t il. Le mauvais oeil facile. Ca s'est retourné contre elles le jour ou elles se sont recu une malédiction en pleine gueule. Chaque mère devait essayer de tuer sa fille.

Etrange comment chaque chose qui, dites, sembles inconcevable, prennent une tout autre tournure une fois écrite. Et les dates de morts des mères correspondent parfaitement à cet état de fait. Comment un livre comme ca peut il trainer ici? Il va trouver le moyen de le sortir... Ca ne doit pas rester ici, libre de consultation.

Il a remarqué avec fascination qu'il manque une branche complète. La famille connue est éteinte voila 300 ans lors d'un duel magique mère/ fille. Pendant leur combat, elles ont fait exploser le sommet d'une colline avec elles dessus. Si ca l'étonne.

Il retient un sourire intérieur. L'appât a fonctionné. Les humains, si prévisible. Inspirant doucement, il note une altération de l'odeur de la jeune fille. À la peur et à la méfiance s'ajoute la curiosité.

Pour connaitre quelqu'un, c'est utile de savoir les tendances familiales. Et vu que ces bouquins se tiennent à jour tout seuls... Pourquoi tu veux savoir ca? Réunion de famille? Ca risque de ne pas être jojo, y'en a juste un de vivant à l'heure actuelle.

Il se redresse, marque la page des Sorrenze.

Halewyn- Pour connaitre quelqu'un, c'est utile de savoir les tendances familiales. Et vu que ces bouquins se tiennent à jour tout seuls... Pourquoi tu veux savoir ca? Réunion de famille? Ca risque de ne pas être jojo, y'en a juste un de vivant à l'heure actuelle.

Juste un vivant? Sympathique effectivement. Ils étaient tous morts? Epidémie, de Scroutt à Pétard fou? Hibou Aphteur? Lynne sourit à sa nouvelle "connaissance", et répondit à sa question d'une voix neutre.

Lynne- Simple curiosité, on m'a juste parlé d'un certains Henri De Hurlevent, il y a peu de temps...

Ce n'était pas tout à fait faux... Mais pas tout à fait vrai. Certes Artémis Fowl, lui avait donné l'ordre de retrouver Henri il y a peu de temps... Mais Lynne le recherchait déjà depuis quelques temps... Deux mois pour être exacte. Avec une soif de vengeance si grande que s'était à s'en demander si un jour elle s'éteindrait... Mais là question n'était pas là. Car ce que Lynne ignorait c'est qu'en face d'elle, se trouvait une personne qui connaissait très bien Henri, plus qu'elle ne pouvait le soupçonner.

Lynne- Un homme brillant d'après les dires. Enfin je n'ai pas encore eu l'honneur de faire sa rencontre pour ma part, et ne croyant qu'à ce que je vois...

Elle plongea son regard dans les yeux de son interlocuteur, et les retira après deux secondes. Un air trop dangereux émanait de cet homme, et Lynne ne s'aventurait pas comme çà en terres inconnues.

Simple curiosité, on m'a juste parlé d'un certains Henri De Hurlevent, il y a peu de temps... Un homme brillant d'après les dires. Enfin je n'ai pas encore eu l'honneur de faire sa rencontre pour ma part, et ne croyant qu'à ce que je vois...

Flattant la couverture des Sorrenze d'un air neutre, Halewyn retiens Phoenix Noir de lui rire en pleine face. Si brillant est synonyme de grande gueule sirupeuse alors oui Henri est brillant. Tentative maladroite de le faire parler?

L'oeil gris va rechercher et capter les prunelles marrons de Lynne, l'emprisonnant aussi surement qu'une mouche dans une toile d'araignée.
Il est amusé manifestement.

Et en quoi une Hilfiger Roy peut t elle s'intéresser à la famille de Hurlevent? Vos familles n'ont pas de liens connus à ce que je sache.

Oh le salaud! Manière cavalière mais néammoins trèes subtile de lui renvoyer ses questions à la figure.

Lynne- Et en quoi une Hilfiger Roy peut t elle s'intéresser à la famille de Hurlevent? Vos familles n'ont pas de liens connus à ce que je sache.

Lynne ne put s'empecher de lui rire au nez. Pas vraiment de moqueries, non. Quoi que... Mais elle sourit à Halewyn lui faisant comprendre que son rire n'était pas méchant. Pas encore. Elle se leva, reposant un livre sur la table, puis se retourna vers l'homme aux cheveux blancs.

Lynne- Ma foi... Faut-il vraiment être de la famille de quelqu'un, pour s'y interresser?

Elle s'approcha d'Halewyn, un air doux... Mais néanmoins provocateur. Elle posa les paumes de ses mains sur le genoux de l'homme, et lui souffla:

Lynne- Par exemple, je ne suis pas de votre famille. Mais il se pourrait que je m'interresse à vous... Un jour... Qui sait?

Tentative de séduction? Lynne était-elle sous le charme? Pas vraiment, disons que pour Lynne tout ce qui était masculin et s'avérait puissant provoquait en elle une certaine tendance à la séduction... Et oui, Lynne aimait le pouvoir. Et les hommes... Mais sa jeunesse, faisait qu'elle était encore désinvolte et totalement. Elle se retira, et se rassit sur sa chaise, un nouveau livre, cette fois sur une thèse sur la Libération des Elfes de Maisons.

Ma foi... Faut-il vraiment être de la famille de quelqu'un, pour s'y interresser?

Elle s'approche, un air doux... Mais néanmoins provocateur. Il hausse un sourcil en même temp que le nez, hume doucement, flairant une entourloupe. Elle pose les main sur son genou. Il fronce les sourcils, il n'aime pas être touché

Par exemple, je ne suis pas de votre famille. Mais il se pourrait que je m'interresse à vous... Un jour... Qui sait?

Le jour ou tu t'intéressera à moi? Ca ne sera pas dans les bouquins que tu trouvera ce que tu cherche alors...

Lui répond il du tact au tact. Le jour ou elle s,intéressera de trop près à sa pomme, elle ne sera plus qu'un cadavre en sursis... Rien ne sert de le lui dire pour le moment...

Elle essaie de faire quoi là? Cette manière de se trémousser comme si elle avait un (censuré) dans le cul. Il inspire brièvement, cherchamt un indice.

Preuve qu'elle n'est pas si conne que ca, elle se retire, et se rassit sur sa chaise, un nouveau livre, cette fois sur une thèse sur la Libération des Elfes de Maisons.

Ca ne serait pas des preuves de ce lien là que tu cherche?

Dit il en montrant avec désinvolture juste l'enveloppe d'une vieille lettre écrite par la mère de Lynne. Appât numéro deux.

Halewyn- Le jour ou tu t'intéresseras à moi? Ca ne sera pas dans les bouquins que tu trouvera ce que tu cherches alors...

Les livres, les livres. Il semblait croire que les recherches de Lynne ne tournaient qu'autour de vieux bouquins poussièreux. Elle le regarda avec dédain. Imbécile. Elle fit mine de se passionner pour la cause des Elfes de Maison, alors qu'elle n'en avait strictement rien à faire. Pour elle ces créatures étaient juste des esclaves.
Halewyn semblait la fixer. Il cherchait ses points faibles surement. Elle le fusilla du regard. Mais il lui sortit une enveloppe décachetée...

Halewyn- Ca ne serait pas des preuves de ce lien là que tu cherche?

C'était quoi çà? Où est-ce qu'il était allé fourrer son nez? Elle lui arracha violemment l'enveloppe des mains. Elle en retira une lettre manuscrite. Et lit ce qui y était noté:

Thierry,
Ma fille est née... Devrais-je dire notre fille surement?
C'est un beau bébé, nous l'avons appelé Lynne. Nous je parle de Nils et moi. Je sais que tu ne veux avoir plus aucuns liens avec nous, mais je t'envoie quand même une photo de la petite.
Bien à toi,
Hermina.

Lynne se raidit. Ses mains fines se crispant sur la lettre. Elle la chiffona et la jeta avec dégout. Elle se leva, et se mit face à Halewyn, toujours assis.

Lynne- Vous... Où avez-vous eu çà?

On pouvait lire la fureur dans les yeux de Lynne. Halewyn semblait rester de marbre, se délectant de sa colère. Se fut plus fort que Lynne elle lui envoya une claque. Et elle lui dit se faisant menaçante:

Lynne- Ne vous avisez plus de vous mêler de mes affaires !