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| Sara Eileen Flynn. Love/Addiction * Terminé. | |
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Invité Invité
| Sujet: Sara Eileen Flynn. Love/Addiction * Terminé. Ven 30 Nov 2007 - 1:32 | |
| Sara Eileen Flynn Love/Addiction. I.CARTE D'IDENTITÉ
- Nom :
Flynn.
- Prénom :
Sara Eileen. Eileen étant un prénom d'origine Irlandaise, il lui vient tout droit de sa grande tante qui a toujours rêvé de donner ce prénom à son futur enfant. Malheureusement, elle n'en a pas eut et a donné cette idée à la mère de Sara qui a trouvé ce prénom magnifique. Résultat des courses, la jeune adolescente se retrouve avec un deuxième prénom qu'elle est incapable de prononcer. Mais bon, il est plutôt charmant et elle s'amuse à brouiller les pistes avec, induisant les autres en erreur en leur faisant croire qu'en vérité c'est son seul et unique prénom. D'accord, ce n’est pas très intelligent mais elle prend un malin plaisir à embrouiller et déboussoler tout le monde.
- Poids :
Environs 49 Kilogrammes. C'est un poids satisfaisant quand on le compare à sa petite taille. Elle n'est ni trop grosse ni trop maigre, et se trouve parfaite comme elle est. Bon, Sara a tendance à jouer au yo-yo avec son poids, mais lors de ces dernières années, elle s'est stabilisé un maximum.
- Taille :
Un mètre Soixante et un. Elle fait exactement la même taille que sa mère. D'ailleurs, c'est d'elle qu'elle tient sa petite taille car son père est assez grand.
- Yeux :
Des yeux bleus virant parfois au gris. Ils ont des reflets turquoises, ce qui rend admirative sa mère.
- Cheveux :
D'un blond éclatant. Un blond platine qui vous transperce les yeux, qui vous éblouit presque. Blond comme les blés, le blond qui vous rassure et qui lui donne ce petit air innocent. Ses cheveux lui tombent en cascade jusqu'au milieu du dos, formant petit à petit un dégradé presque enfantin.
- Date de naissance :
26 Août 1966.
- Année scolaire :
Septième Année.
- Etat civil :
Vous pensez qu'à son âge elle est déjà casée avec deux enfants sous les bras ? Soyons honnête, elle collectionne les conquêtes comme on collectionne des proies à la chasse. Alors se caser à dix sept ans, ce n’est pas dans ses ambitions, bien au contraire. Sara n’est pas du genre à s’encombrer pour un rien, et elle croit dur comme fer au prince charmant – bien qu’il n’existe pas, et ça nous le savons tous.
- Adresse :
Ca dépend. Poudlard, ou bien la maison de campagne où demeure sa mère, à quelques kilomètres de Londres. La maison est située très loin de la ville car Ellen déteste l’odeur des échappements et le brouhaha infernal de Londres.
II.BAGUETTE
- Bois et composition :
Sara en a eut possession au chemin de Traverse. Chez Ollivander, plus précisément. Sa baguette est faites dans un bois de rosier extrêmement rare et possède un cheveu de Vélane. C’est un objet dont elle ne se sépare jamais, elle est toujours sur elle quelque soit l’endroit où elle est et où elle va. Sara y tient beaucoup puisqu’elle est la preuve qu’elle est différente. Différente des autres.
- Longueur :
Vingt trois centimètres.
Dernière édition par le Ven 30 Nov 2007 - 13:44, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Sara Eileen Flynn. Love/Addiction * Terminé. Ven 30 Nov 2007 - 2:28 | |
| ONCE UPON A TIME. III.FAMILLE - Eddy Matt Johnson :
Paraît-il, il aurait des origines françaises. Il serait né en France il y a Quarante Huit ans, sa mère serait Française mais son père Anglais. A part ça, il a quitté la maison il y a quelques années, soit disant parce qu’il n’était pas heureux. En fait, c’est plutôt parce qu’il était allé voir ailleurs et ça, Sara en était bien consciente. De toute façon, elle n’avait jamais trop apprécié son père et ses manies de vouloir tant qu’elle devienne Ministre. Il était encore plus perfectionniste que sa fille et ne voulait qu’une chose : le pouvoir. Arrogant, ronchon, limite alcoolique, il piquait des crises de nerfs pour pas grand-chose. En fait, la jeune Flynn garde un très mauvais souvenir de son père et, il faut dire, c’est elle qui l’a poussé vers la porte de sortie. Ce n’est pas une grande perte de ne plus l’avoir sur son dos, parce que même au niveau professionnel c’était un raté.
- Ellen Julia Flynn :
Ah ! Une femme admirable, c’est un peu le model de Sara. D’une bonté incroyable, Ellen ne se laisse pas marcher sur les pieds et est une ancienne Serdaigle, contrairement à Eddy qui était à Serpentard. Sa mère est Irlandaise et elle est née là bas, jusqu’à revenir en Angleterre avec son père. Elle est auror, ou du moins elle est à la retraite. Ellen est une femme qui a subit des choses épouvantables. Sa sœur est morte quand elle n’avait que dix ans, et elle a subit toutes sortes de souffrances avec le père de Sara. Elle s’est enfermée dans un mutisme impressionnant, un cercle vicieux qui a permit à Sara de comprendre à quel point son père était épouvantable. Elle sait que la chanson préférée d’Ellen est une berceuse qu’elle a souvent chantée à sa fille. A part ça ? Elle est heureuse et a retrouvé un compagnon que Sara déteste, mais bon, si elle heureuse, tant mieux. D’ailleurs, elle est enceinte de trois mois. - Bref historique familial :
C'est assez compliqué, en fait. Sara ne connait personne de sa famille à part ses parents. Ceux-ci l'ont toujours tenu à l'écart du reste et elle ne s'en est jamais plaint. Les relations qu'elle entretient avec sa mère sont des plus amicales. Elle l'aime par dessus tout et accepterais n'importe quoi pour qu'elle soit enfin heureuse. Et c'est ce qui arriva. John ! Cet homme, sorcier, qui travaille au Ministère et qui est devenu son compagnon depuis Trois ans. Il l'a même mise enceinte depuis trois mois. Sara ne l'aime pas, mais elle fait l'effort de faire semblant. Il est maniaque, contrairement à elle qui est bordélique, et est assez collant. Il se prend pour son père et n'hésite pas à lui en faire baver. De toute façon, comme elle dit, c'est toujours mieux que le déchet qu'est son père ! Elle n'a plus de lien avec lui, à part à Noël quand il lui envoie une carte auquelle elle ne répond jamais. Son père, c'est son pire ennemi. Mais ça n'a pas toujours été comme ça. Elle ne parle jamais de lui, à part avec des gens en qui elle a confiance, et évite de se souvenir de l'époque où il était encore « quelque chose ». IV.INFORMATIONS PERSONNELLES
- Physique général :
Le physique ? Ah, elle apporte beaucoup d’importance aux apparences, même si elle sait qu’elles sont souvent trompeuses – voir toujours. Propre sur elle, toujours bien habillée, c’est une façon de montrer qu’elle est là, présente. A vrai dire, Sara est quelqu’un d’un peu effacée, toujours dans le vague. Son côté rêveuse se fait transparaître dans ses traits, et dans son regard. Ce regard profond, transperçant, voir mélancolique. Elle a un visage de poupon, un visage angélique qui cache très bien son sale caractère. On cherche souvent à la connaître, à savoir si elle est vraiment ce qu’elle paraît être ; une fille agréable, douce, gentille. Jamais les apparences auraient été si fausses. C’est vrai, personne ne peut se douter que derrière ses cheveux blonds platine se cache un caractère bien trempé. Ce qui choque le plus chez elle ? Sa petite taille, puis ses yeux. Sa façon de s’habiller aussi, qui est parfois assez excentrique mais qui reste sobre, tout de même. On remarque aussi chez elle son sourire qui est présent le plus souvent possible. Ainsi elle ne montre pas facilement ce qu’elle ressent et se ferme directement, elle est capable de mentir rien qu’en un regard, ou bien seulement en un sourire.
- Caractère :
« Quand je parle de lui, la seule chose qu’on me dit c’est qu’il me hante. Alors la seule solution c’est de parler de moi, même si je paraîtrais narcissique…j’en ai plus rien à faire. »
Le bruit d’une plume se frottant à du papier résonnait dans la pièce. Le silence était pesant et froid, enfermant la silhouette dans une nuit des plus terrifiante. Eclairée par un léger Lumos, elle semblait écrire. Personne ne savait pourquoi, ni comment, mais c’est la seule chose qu’elle avait trouvé pour dire ce qu’elle avait sur le cœur. Elle était seule avec ce bouquin, seule avec elle-même en fait. Vous ne le saviez sûrement pas, mais son espoir demeurait dans ces pages blanches qu’elle avait le devoir de noircirent avec cette encre. Son encre. Celle qu’elle chérissait tant, parce qu’au fond, c’était la seule qui restait avec elle. Silence.
« On va commencer par le commencement. Moi c’est Sara Eileen Flynn, ou plutôt Sara. En fait, pour en venir au fait, j’suis une fille des plus ordinaires même si j’me fais croire le contraire. J’ai toujours voulut être différente des autres, me démarquer, qu’on m’admire pour ce que je suis. Mais ce qu’ils voient ? Ma carapace, et c’est une de mes plus grandes peurs. Découvrir que je ne suis rien, que je ne suis qu’une maudite pièce provenant d’un jeu d’échec géant. Cette carapace empêche les autres de me voir sous mon vrai jour, de découvrir ma vraie personnalité. Je suis loin d’être cette fille méchante, loin d’être rancunière à ce point. Mais passons. Ma mère m’a souvent dit que j’avais hérité d’un petit bout du caractère de papa. Ca m’horrifie de savoir que je réagis comme lui, comme ce faible, comme ce lâche... Elle dit aussi que j’ai les mêmes goûts que lui pour la cuisine mexicaine, que tout comme lui j’ai horreur d’être rabaissé et d’être en position d’infériorité. Par contre, c’est d’elle que me vient la passion pour la musique et pour la poésie. C’est surprenant de voir à quel point je suis un mélange des deux. A contrecœur, et en prenant du recul, je reconnais être le portrait craché de mon père. Heureusement pour moi, je n’ai pas son physique. »
Une pause. Elle ne dura que quelques secondes, jusqu’à ce le la plume se remette à grincer sur le bout de parchemin.
« J’ai Dix Sept ans. Mais je suis toujours cette gamine qui croit aux contes de fées. J’ai toujours aimé lire ces contes pour enfant, même à mon âge. Ils ont été vraiment très importants dans ma vie, et le sont un peu plus de jour en jour. Pour être honnête, je crois que quelque part, j’essaie de transformer ma vie en un de ces contes ; mais pour tout vous dire, c’est mal partit. Depuis que mon père a changé, je suis tout le temps sur la défensive, je me braque pour rien et je suis de plus en plus à fleur de peau. J’en ai parlé à maman, et elle dit que ça me passera. Ca fait cinq ans. Je me dégoûte toujours autant quand je me regarde dans le miroir. Mon soi-disant père avait toujours eut honte de moi car, à l’inverse de lui, je n’ai jamais eut pour ambition de devenir une femme à pouvoir. Je ne suis pas prête à sacrifier mon bonheur pour une simple bourse, je suis loin d’être comme lui. Mais il a du bon ; il n’est pas égoïste, au contraire, je dirais même qu’il en fait toujours un peu trop. Et puis, avant qu’il ne devienne aussi idiot, il était drôle. Il me racontait toujours des blagues concernant notre Grande Tante Juli, c’était assez marrant. D’ailleurs, moi aussi je suis drôle quand je veux. Maman m’a dit que je l’étais un peu trop, que j’étais sérieuse mais que je me cachais derrière ma joie de vivre, elle m’a même dit que je m’interdisais de ressentir de la peine. Mais je ne devrais pas attacher d’importance à ses paroles. »
Tic, tac. Le temps était compté, mais elle s’en fichait. Ce livre était pour elle un exutoire, un espèce de journal intime auquel elle dirait tout, même son passé, même ce lourd secret qui pesait sur elle. Mais il n’était pas encore temps de le révéler, de dire à quel point il l’avait fait souffrir. De dire pourquoi elle avait toujours ce nom à la bouche…Papa.
« Les araignées me répugnent. Pourquoi je dis ça ? Parce qu’il y en a une à quelques centimètres de mon pied. Mais passons, ce n’est pas important. Tout comme mon père, j’ai peur de l’échec. Et tout comme lui, j’en ai rien à faire du regard des autres. Au contraire, je prend un malin plaisir à les faire tourner en bourrique, et ça me réussit plutôt bien. Mais je ressemble aussi à maman, car elle aussi était promise à de belle chose avec le talent qu’elle avait. Et je me retrouve dans le même cas. Elle aussi adorait lire, et adore toujours d’ailleurs. Et pour finir, elle aussi jouait au Quidditch, tout comme moi. J’avais tout lut dans les livres, jusqu’à ma Troisième Année. C’est là que j’ai eut le courage de monter sur un balai, et depuis s’est devenu une véritable passion. »
Ses iris bleus se dirigèrent d’un cou vers un des doigts de sa main gauche, où était enfilée une bague rose que sa meilleure amie lui avait offerte. Elle esquissa un sourire.
« Je serais toujours là pour elle, et pour eux d’ailleurs. Quoi qu’il arrive, je serais près d’eux et je serais même prête à donner ma vie pour qu’ils soient heureux. Poudlard m’a appris à me servir d’une baguette, certes, mais ça m’a aussi appris les vraies notions de l’amitié. Je serais toujours là, toujours à leur écoute, quoi qu’il arrive. Car c’est ça l’amitié ; se prendre la main pour ne pas tomber. »
Elle laissa tomber la plume. C’était la fin, pour aujourd’hui.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sara Eileen Flynn. Love/Addiction * Terminé. Ven 30 Nov 2007 - 13:43 | |
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EVERYBODY'S CHANGING AND I DON'T FEEL THE SAME. V.NOTES SCOLAIRES BUSES
- Astronomie :
P
- Arithmancie :
E
- Botanique :
T
- Défense Contre les Forces du Mal :
O
- Histoire de la Magie :
P
- Magie Noire :
E
- Métamorphose :
O
- Potions :
A
- Sortilèges :
O
Options choisies à Poudlard : Arithmancie & Magie NoireVI.BIOGRAPHIE
- Biographie juvénile :
Il était une fois…la vie. C’est ainsi que commence chaque histoire, chaque conte. Et Sara n’a pas échappé à la règle. Sa vie a vraiment commencé le Vingt Six Août. Qui aurait pu croire qu’un être innocent allait devoir souffrir autant. Qui aurait pu croire que ce même être n’était pas comme les autres, doté de pouvoir magique hors du commun, les pouvoirs qu’ont les créatures dans les contes. Les pouvoirs dont vous rêviez toute votre enfance, partagé entre l’envie de croire aux mages et au Père Noël. Sara Eileen Flynn est née dans un environnement des plus merveilleux ; une maisonnette en bordure de champs. La vie s’annonce rude pour ce petit ange blond, une vie qu’elle n’assumera pas entièrement à l’adolescence, mais une vie tout de même. Mais ça, ce n’était pas encore d’actualité. En fait, Sara a vécut une enfance agréable, ou tout du moins ses neuf premières années. Elle a connut l’existence de ses pouvoirs à Sept Ans, comme tout sorcier, dans des circonstances des plus remarquables. Elle était le genre de petite fille à lire des contes à longueur de journée, croyant qu’un jour un cheval blanc viendrait la délivrer de cet enfer avec, sur lui, un prince des plus charmants. Cet enfer, voyez-vous, c’était sa vie… Car à Neuf ans, tout bascula. Son père, lui qu’elle avait admiré, lui qui était des plus heureux devenait peu à peu plus que l’ombre de lui-même. Il devenait un monstre autant avec sa femme qu’avec sa fille unique. Revenons quelques années auparavant pour comprendre…pour la comprendre.
Les soirs d’Octobre étaient tous les même. La nuit froide, la peur au ventre, les pleurs. Le père de Sara était, comme chaque soir, absent. « Le petit ange », comme on la surnommé, était resté avec sa mère pour lui tenir compagnie. Elle lisait un conte, encore. Mais après quelques heures ternes, un boum ! sonore se fit entendre. Il était là, toujours aussi grand et robuste. Il avait le nez plein de sang, ses doigts et sa chemise blanche l’était aussi. Il, c’était son père, ou du moins ce qu’il en restait. Il s’approcha de sa femme et jeta un regard noir à sa fille. Le petit ange avait peur, elle savait ce qui l’attendait, elle savait ça par cœur car, plus les minutes passaient, plus ça devenait douloureux et difficile à oublier. Sara prit instinctivement la main de sa mère, se nichant dans ses bras pour se protéger et la protéger en même temps. Le visage enfouis dans son livre, elle écouta son père rire. Très vite, elle fut propulsé à l’autre bout du canapé et tomba directement à la renverse, n’osant dire un mot, n’osant lâcher une larme. Sara se releva très vite, mais elle ne pouvait rien faire. Son petit gabarit arrivait à peine au bassin de son père, et elle était tellement jeune qu’elle était dans l’impossibilité de réagir. Silence. Il n’y avait plus ses parents, nulle part…ils avaient disparus.
« MAMAN ! »
Un cri, un seul lui avait fait comprendre que c’était la fin, que les évènements se répétaient. Pourquoi était-il aussi en colère, et pourquoi il revenait chaque soir le nez baignant de sang et les mains sales ? Pourquoi il déchaînait sa colère sur elles ? Tant de question, mais jamais une seule réponse à l’horizon. La jeune demoiselle traîna son ours, tenant son conte de fée ouvert dans ses bras. Elle ne répondait pas. Sa mère ne répondait pas ! Il l’avait frappé, Sara en était sûre puisqu’il riait et ne cessait de produire des boum ! identiques à ceux de la porte. Elle toussota, les larmes ruisselant sur ses joues pâles. Cendrillon, Blanche Neige, Peter, tous ces contes moldus ne pouvait rien faire. Rien du tout.
« Cendrillon est morte, ce soir. Elle est morte en ayant connut l'amour et le bonheur. Elle était...» « FERME LA ! »
Une voix avait coupé sa citation. Une voix d’homme, grognant des insultes sans apparaître dans la pièce. Sara ne disait plus rien, tremblant de part et d’autre. Elle était assise sur le canapé, guettant la silhouette de sa mère qui n’allait pas tarder à revenir, en compagnie de son père. Elle se frottait la tête, le nez plein de sang, un œil à moitié fermé. La jeune Eileen ne pu s’empêcher de courir dans ses bras, pleurant toujours autant. Son père essaya de la repousser et de la frapper, mais sans succès, sa mère avait prit le dessus sur lui, se débattant de tous les côtés. Elle était désespérée, mais elle ne le laisserait pas toucher à sa fille, à son rêve. Avant même qu’il ne puisse exprimer sa colère, Ellen prit la parole, rassurant sa fille du regard.
« Je t’interdis de toucher à mon enfant. Si tu la touches, je te tue ! Tu me fais souffrir, je me laisserais peut être faire, mais tu ne l’auras pas elle. TU N’AURAS PAS MA FILLE ! » « C’est la mienne aussi, alors maintenant ferme là et fais ce que je te dis. » « Hors de question ! » « Tu as gâché ma vie et elle aussi… » « ET TU CROIS QUE TOI TU N’AS RIEN FAIT ?! REGARDE CE QUE TU ES DEVENU ! UN MONSTRE ! Je n’ai pas épousé un homme ignoble… » « NE ME TRAITES PAS DE MONSTRE, TU AS COMPRIS ? »
Et les cris étaient de plus en plus forts, de plus en plus persistants. Sara, traînant toujours son ours en peluche sur le sol, décida très vite d’aller s’enfermer dans sa chambre. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait changé, et pourquoi il voulait leur faire du mal. Everybody’s Changing…
Voilà ce qu’elle a dû vivre, jusqu’à recevoir cette lettre de Poudlard. Son père est partis quand elle avait Treize Ans, mais il semblait se calmer, devenant plus odieux par la parole que par les gestes. Et pendant ce temps, Sara se préparait à sa nouvelle vie, à ce nouveau début…à ce nouveau conte.
- Biographie scolaire :
« Maman dit que je suis courageuse, que j’irais sûrement à Gryffondor. Ou alors que j’irais à Serdaigle, pour mon intelligence. Ce qu’elle redoute, c’est que j’aille à Serpentard comme mon père. »
Une voix résonne comme un écho dans le compartiment numéro 28. Les yeux sont tous rivés sur une jeune blonde assez petite, dont les boucles arrivaient à peine au dessous de ses épaules frêles. Ses iris turquoise étaient accrochés à la fenêtre, ne la quittant plus. Cette fenêtre pleine de buée, qui prouvait que dehors, le temps n’était pas au soleil et aux baignades. Sa voix douce avait disparu, laissant les autres élèves de premières années abasourdis. Ils ne comprenaient pas trop qui était cette jeune demoiselle, celle qu’on appelait petit ange. Elle n’avait plus rien dit, partagée entre le fait de devoir se justifier et celui de garder une part de mystère dans ce qu’elle était. Car même à cet âge, elle était mystérieuse, tellement qu’elle en oubliait presque qui elle était vraiment. Tic. Tac. La montre magique d’un des élèves du compartiment poussait des cris toutes les demi-heures, ce qui amusa Sara. Pourquoi ? Parce que cette montre tapait sur les nerfs de tous les élèves, et c’est ce qui la faisait rire. La jeune blonde sortit alors son exemplaire de L’histoire de Poudlard et se remit à lire, essayant d’imaginer ce château resplendissant qui était figé sur les photos. La porte se bouscula alors, faisant apparaître un élève d’une grande taille. Il avait un sourire des plus narquois et les regardait de haut. Sara ne pu s’empêcher de le regarder de travers, lui lançant ainsi un sourire des plus hypocrites. Elle prouvait qu’elle aussi pouvait jouer à ce jeu.
« On arrive bientôt à Poudlard, donc enfilez vos robes et plus vite que ça ! On ne vous attendra pas sous le simple prétexte que vous êtes des Premières Années. Bougez -vous ! »
Avant même qu’il ne puisse partir, Sara l’interpella. Le jeune homme se retourna, avec toujours ce sourire énervant suspendu aux lèvres. D’une voix douce, s’empêchant de rire, elle dit :
« Tu es Préfet ? » « Non. Et puis, qu’est ce que ça peut faire ? » « Rien, juste que tu n’as pas à nous donner d’ordre. Une question, est-ce que tous les élèves de Poudlard sont aussi bêtes que toi ? »
Le reste du compartiment éclata d’un rire qu’on pouvait entendre à des kilomètres à la ronde. Sara ne laissa pas transparaître la satisfaction qu’elle avait éprouvée quand le jeune homme était partit, marmonnant des paroles inaudibles d’où elle était. Elle ne pouvait pas rire comme eux, parce qu’il n’y avait rien de drôle. On la félicita plusieurs fois, jusqu’à ce que le train soit arrivé à destination. C’est ici que le conte commença, dans ce Parc proche de Poudlard. L’endroit était merveilleux, à tel point que Sara voulait y rester des années entières sans avoir à poser le regard sur autre chose que sur ses pierres vieillies. Ses débuts à Poudlard étaient des plus époustouflants, c’était une des meilleures élèves de sa promotion. Elle apprenait énormément et, bientôt, découvrit de nouveau horizon comme la magie noire. Cette puissante magie. Elle trouvait intéressant de lire plusieurs livres sur ça, et c’est ce qu’elle fit. Eut être que ça a été le déclic, ça, personne ne le sait. Mais depuis, son comportement est devenu distant, voir complètement froid. Elle était toujours ce petit bout de femme qui riait énormément, cachant ses sentiments, toujours là faire les pires conneries mais toujours sérieuse. Elle était toujours ce petit ange, mais cet ange n’était plus aussi blanc ; il était devenu gris. Ses mauvaises manies avaient prit possession de son sale caractère et elle était devenue infâme avec la majorité des gens. Même si elle enchaînait bonnes notes sur bonnes notes, l’envie d’être différente arrivait peu à peu. Elle voulait se démarquer, ne pas ressembler à ces gens terne et sans vie. C’est à partir de là que le changement fut radical, et son entourage n’y comprenait plus rien. Poudlard n’apprend pas seulement la magie, c’est une école de vie aussi. Elle a appris à Sara comment faire pour persévérer, pour aimer aussi et sans aucun doute pour oublier.
« Tu défaillis, mon ange. » « Je sais maman, je ne contrôles plus rien. C’est comme si j’étais possédé, comme si mon côté obscur avait prit le dessus… » « Empêches le de t’anéantir. Je ne veux pas qu’i… » « Je ne serais pas comme lui, maman. Jamais, tu comprends ? Jamais ! » « Je sais mon ange, mais tu sais très bien que c’est des choses qu’on ne contrôle pas. Ton côté obscur est bien plus fort que le bon en toi, il est tellement puissant qu’il peut détruire tout autour de lui. Même ce que tu es vraiment. » « Tu me proposes quoi ? Je sais plus quoi faire moi, j’suis carrément perdue ! » « Ne t’empêches pas de ressentir des choses. Tu te bloques ma chérie, tu te fermes à toute émotion et fais semblant d’être heureuse alors qu’à tes pieds, le monde s’écroule. N’ait pas peur de pleurer et de montrer que tu as tes faiblesses. » « Je ne suis pas faible. » « Tu réagis comme ton père, Eileen. Mais c’est une bonne chose…Maintenant que tu as l’exemple, ne deviens pas comme lui. De toute façon, quoi qu’il arrive, je t’aimerais toujours. Tu seras toujours mon… » « …Petit ange. »
Silence. L’évolution était telle que Sara avait peur de devenir comme lui. Que le masque tombe, et que le miroir en reflète que son visage à lui. Son visage ruisselant de sang.
Question subsidiaire : Comment avez-vous découvert ce forum ? T’veux mes papiers tant que t’y es ? =] |
| | | Mikomi Tenshi Maraudeuse tyrannique. Directrice de Serpentard.
Nombre de messages : 6477 Age : 42 Maison : Ex-Serpentard Age du Perso : 24 ans Date d'inscription : 25/04/2006
Qui fait quoi ? Fonction HRP: Co-Fondatrice Facultés Spéciales: Animagus chat noir
| Sujet: Re: Sara Eileen Flynn. Love/Addiction * Terminé. Ven 30 Nov 2007 - 16:15 | |
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