Un journal... (quete Griffondorienne)

Il y a tellements de manuscrits dans la bibliothèque.

Des récents, des plus anciens... Certains sur vélins et d'autres sur parchemin. Des quatres coins de la planète. Alexandrie, New York, Kyoto, Iroshima.

Il y a une autre section que la réserve. Les étudiants pourraient y aller mais ne le font pas... Pourquoi? Parce que ce n'est pas interdit et que les écrits qui sont là ne sont pas proprement magique à parler. Donc, ils sont là, restent là, moisissant et prenant la poussière.

Un rouleau de vélin cependant attire l'attention. Ses poignées sont dorées et les rebord du cuir et été teint en pourpre, symbole de royauté. Contrairement aux autres, il n'a pas ramassé ni poussière ni ne semble s'être dégradé. Il attends, simplement.

[PNJ GARLAND]


Dans la réserve, Garland sirotait son thé tout en poursuivant ses recherches lorsqu'il y eut de l'agitation quelque part dans la bibliothèque... Le faune abaissa tasse et soucoupe sous la table pour faire disparaitre les preuves de son forfait et préserver un minimum les apparences.

Désireux de voir si tout danger est écarté, il se leva pour jeter un oeil entre les rayonnages. Une petite serpentarde à l'air dédaigneux louvoyait entre les étagères. Non loin devant elle, la porte de l'autre réserve se refermait sans bruit. Interloqué, le faune alla jeter un coup d'oeil...

Mine de rien, le faune chemina au travers de la bibliothèque, salua le fantôme de gryffondor au passage et poussa la porte avec énergie pour pénétra dans la pièce, butant dans quelque chose de mou et massif.

Assis contre le rayon, il ne bouge pas un moment. De longues secondes passent où il reste relativement immobile, respirant à peine, de peur qu'elle l'entende.

Comble de l'horreur, il entend des pas... et des pas qui s'approchent. Il se redresse un peu, cherchant à voir qui approche, mais...

BANG !

La porte s'ouvre et le plaque contre les rayons. Il retient son souffle, puis le laisse aller.

- Aïerff !

Il se relève rapidement, jugeant que rester assis est dangereux, mais il reste collé aux rayons, jette un coup d'oeil rapide à qui vient d'entrer et constatant que ce qui vient d'entrer n'a rien d'Elzykor, il va rapidement refermer la porte, doucement, sans bruit, sans émettre un seule propos, beaucoup trop occupé à coordonner ses mouvements à ne pas faire de bruit.

Lucas se retrouve enfermé avec un faune... oui, il a reconnu la bête... euh... l'être cornu à sabots. Et en plus un faune qui vient de lui envoyer la porte dessus. Mais ça pourrait être pire, il ne se plandra pas. Il aurait pu se retrouver dnas la même position avec Elzykor. C'est fou ce que ça pouvait remettre une situation en perspective.

Il prend tout de même un moment de silence, une presque immobilité pour dévisager le drôle d'être. Il n'avait pas vu souvent des faunes. En fait, il n'avait jamais vu "des" faunes, mais un seul... et souvent de loin... mais de si près, c'était pas désagréable non plus. Impulsivement, il tend la main pour toucher à ses cornes, mais il est coupé dans son élan par l'apparition fantômatique de Drake, qui le dévisage et l'apostrophe en ces mots.

- Dites moi l'ami. Vous êtes un peu impoli de passer constament en travers de moi...Faudrait au moins penser un peu au fait que des fantômes vi-...interagissent dans cette école et ne pas oublier qu'ils sont bien là!

Lucas dévisage Drake, son regard bleu cherchant quelque chose de tangible à quoi s'accorcher... ou alors c'était parce que Lucas ne fixait jamais, c'était beaucoup trop immobile. Il hausse les sourcils, puis hoche la tête.

- Fantôme ou pas, je fonce dans tout le monde... personne ne va assez vite... c'est plus percutant avec un viv... un non fantôme. Je préfère les fantôme. J'suis pas obligé d'arrêter pour savoir si je lui ai fait mal.

Logique Lucassienne. Il n'était pas méchant ce gamin. Même pas impoli... il était juste pas assez attentif à ce qui l'entoure.

Il y a un tremblement imperceptible dans les rayonnages... Une invite.

Un brouhaha... une dégringolade. Les uns aprèes les autres, les livres, rouleaux, parchemins et vélins de cette section tombent de leur rayons pour se retrouver au sol.

Comme par hasard, le vélin qui a attiré l'attention de Drake se retrouve sur la couche du dessus, tranchant avec les autres poussiéreux. Même Lucas et son attention de poisson rouge ne peut faire autrement que de voir la poignée d'or et le bord d,un pourpre profond.

[PNJ GARLAND]

« Ne me touche pas! » gronda le faune en étrécissant ses yeux… Aristocratique jusqu’au bout des doigts, Garland n’aimait pas qu’on altère sa mise, et surtout, surtout (!) pas d’empreinte digitale graisseuse sur ses cornes soigneusement polie.

Le faune allait sympathiser avec le fantôme qui semblait si naturellement au fait de l’éthique et des bonnes manières, lorsqu’un éboulement se produisit. Le faune vit tout de suite la tranche pourpre du document. Il se saisit du vélin et tournant le dos aux autres, entreprit de le dérouler pour le lire. Garland connaissait la réponse à toutes les énigmes sauf une.

1 mars 1242, Domaine de Joiry, France

Moi, Arcturius Mengks, 1er mage de la dame guerrière de Joiry pose sur vélin le souvenir de ma Dame.

Elle a affronté le monde démoniaque et occulte tant de fois, que ses souvenirs ne doivent en aucun cas être perdus. Surement le seront ils un jour, mais à la grâce des Dieux, les vélins renfermant ceux ci survivront au temp. Ils seront surement éparpillés, mais le savoir de ce monde que ma maitresse a est unique et ne doit pas se perdre.

Quiconque se montre de valeur pourra vivre ce souvenir. Les autres ne sont pas prêts. Puissent ils rester ignorants et heureux.

Arcturius Mengks.


Il y a une rune labyrinthe en dessous qui vous aspirent et vous entrainent. Il y a un moment ou vous baignez chacun dans une brume blanche, puis un flash. Vous devenez un des protagonistes du souvenir.

La pierrétoile: Une pierre ronde, opalescente et brillant d,une faible lueur intérieure et changeante continuellement. Elle apporte chance et fortune à qui la possède. Elle ne peut être acquise que par la force ou librement donnée. Prise sur un corp, elle perdrait de la valeur pour quiconque.

Garland: Devient Marnalic, mage noir nécromancien à qui la dame guerrière de joiry a dérobé la pierrétoile. Il a juré de trouver quelqu'un dans l'univers et dans l'espace temp capable de la mater. Son but, faire entrainer Jirel dans une dimension ou il aura tout pouvoir. Il va sans dire quil veut tuer les mercenaires après avoir obtenue la dite pierrétoile.

Lucas: Mani, vénusien aux allures de chérubins il ne parle pas un mot de francais. Il est barman dans une station orbitale. et le meilleur amis de Smith. Vit en 2578

Drake: Devient John Smith, un contrebandier humain aux yeux gris délavés et aux cheveux pâles. Il n'a jamais connu la Terre, mais a des notions d'anciennes langues terriennes tel que le francais. Au début de l'aventure, il est avec Mani en train de boire un verre de Pani pour noyer sa mélancolie de la Terre. Vit en 2578

La paroie d'acier polie, juste devant lui, semble soudainement onduler. Un bruit de pentures et soudainement, un cadrage de porte devant le contrebandier. C'est quoi cette merde?

Une main malingre, aux doigts crochus, sort de la porte. Elle tiens un rang de perles d'une eau parfaite, qui doit bien valoir une rancon d'empereur.

Un instant, les deux seuls êtres vivants dans ce bar pensent que le Pani tape un peu trop à leur goût. Comment ca peut être possible? Mais manifestement, le doux chatoiement des perles est tout ce qu,il y a de plus réel.

Il dit en commun, mais avec un accent étrange.

J'ai besoin de vos services pour reprendre ce qui m'a été dérobé. J'ai juré de trouver quelqu'un et vous remplissez parfaitement les conditions.

Acceptez vous homme?

Théoriquement, Mani est à jeun. Il bosse quand même. Bon, il s'est enfilé discrètement un ou deux shooter de son alcool préféré, mais il fait ça tout les jours, rien pour expliquer cette hallucination.

Évidemment, comme n'importe qui qui se croit sujet à une hallucination, il feint n'avoir rien vu, frottant consciencieusement son verre. De toute façon, quand on fait ce boulot, on est réputé avoir tout vu, donc révéler que c'est la première fois viendrait fausser l'idée qu'on a des barmen. Mais il se rend compte que Smith semble voir la même chose, et lui, il ne s'en cache pas. Et cerise sur le sunday, une voix.

J'ai besoin de vos services pour reprendre ce qui m'a été dérobé. J'ai juré de trouver quelqu'un et vous remplissez parfaitement les conditions. Acceptez vous homme?

Mani observe l'homme de haut en bas, s'arrête sur les drôles de bottes, puis remonte vers le haut. Quel étrange type... et quelles étranges chaînes. Il se demande si c'est solide.

- ...Que...Vous êtes qui...Ou quoi au juste...?

Mani frotte son verre... le même verre depuis trop longtemps. Il est captivé par l'apparition, mais il se doit de bouger et frotter un verre demande pas beaucoup de concentration, ça se fait machinalement.

- J'dirai pas oui si vous répondez pas.

Faudrait qu'il trouve quelque chose à dire. Un bref silence, rapidement comblé par ce qui lui semble le plus à propos.

- Je suis pas un Homme à proprement parlé.

La voix dans le noir claque, vibrante de colère. La figure d'un homme assez vieux, maigre, portant une étrange barbe apparait dans l'embrasure.

Je suis un voyageur qui essaie de récupérer son bien... D'ou je viens, il y en a plein des comme ca. Mais bon... Quelqu'un d'autre fera aussi bien sinon plus l'affaire.

Sur ce, il repart dans le noir, amenant avec lui les perles... La lourde porte de... bois????? se referme doucement avec un bruit effroyable. Doucement, lentement. Smith réagira t il avant qu'elle ne se referme totalement?