L'histoire d'une crise (Pv Dakota)

- Dakota !
- Quoi ?
- Viens voir !
- Putain, tu vois pas que chui calé, là !
- Justement, pour te faire chier, ramènes tes jolies fesses !

Dakota envoya son grimoire de sortilège sur Reese qui lui renvoya d'un coup de baguette. Reese eut un sourire. Qu'est ce qu'il pouvait être con, l'hispanique. Bon, c'était pas une nouvelle, hein ? Ca, tout le monde le sait. Faut dire que c'est comme ça qu'on l'aime... Du moins, comment Reese l'apprécie. Pour rien au monde, il ne faudrait que ce gars là, celui qu'il considérait comme un frère, ne devait changé. Toute façon, il se l'étaient juré. Dakota se leva de son pouf où il était confortablement bien installé pour ramasser son livre d'enchantement, avant de se diriger vers Reese qui raturait comme un taret son parchemin.

- Ô Santo Dakota ! Pourrais tu m'éclairer de ton savoir ?

Dakota lui lança un sourire de tout ce qu'il y a de plus prétentieux, puis, Reese reprit.

- Pose tes fesses là, et aide moi pour la DCFM.
- Dakota ?

Dakota se retourna instinctivement. Il avait, bien sûr, reconnut la voix de Chad, et un sourire s'était dessiné sur son visage. Dakota se souvenait encore du fameux coup de la bierreaubeurre. Qu'est ce qu'il était drôle ce Parker... Reese souriait également. Dakota s'était empressé de le lui raconter, mais ce dernier se plongea à nouveau dans son dictionnaire.

- Oué ?
- Y a ta soeur dans le campus.
- Hein ?
- Oui, Lucrézia.
- O la prononciation ! Reese riait. Vive la france ! A nouveau, il pouffa de rire dans son dictionnaire.

Chad le fusilla du regard, tandis que Dakota s'approcha de Chad à vitesse grand V. Qu'est ce qu'elle foutait là, bordel ! Dakota voulait tout, sauf la voir, et surtout à l'université quoi ! Dakota tapota l'épaule de Chad dans un signe de remerçiement et la seule chose qu'il entendit derrière lui, ce fut Reese qui disait.

- Méchant Boucle d'or ! Tu m'as fait perdre mon traducteur de sort ! Vive l'ironie.
- Ta gueules, Reese.

Dakota bouscula Lilith Ainsworth, sans le faire exprès, et s'excusant sans le vouloir, en espagnol, Dakota se mit à courir dans le campus, jusqu'à ce qu'il voye le physique de sa soeur cadette. Aussitôt sur le visage de Dakota, on y lit une profonde tristesse, puis, son visage, au fur et à mesure qu'il s'avançait vers sa soeur, devenait de plus en plus dur, voir arrogant. Restant à quelques centimètres, il lui dit.

- Qu'est ce que tu veux ? T'as rien à foutre ici !

- Te parler, Dakota. Talia l'exige. Une vraie discution. Pas un "bonjour au revoir".
- Ah hum... En gros, il s'en foutait royalement.

Du moins, c'est ce qu'il réussit à faire paraître physiquement. Il la dévisageait durement, mais en réalité, on ne pouvait s'empêcher, lorsqu'on le regardait bien profondément dans ses iris noirs, voir la douceur et la tristesse de devoir se comporter ainsi envers sa soeur. Néanmoins, sentiment parlant, il ne pouvait pas réagir autrement. Il avait toujours cette envie de la gifler pour le fait qu'elle soit avec Loris, mais ce qui retenait sa main, c'était son amour impossible pour sa soeur. Son regard n'en était que plus noir, comme si inconsciemment, il reportait tout sur sa soeur. Alors ? Qu'allait elle faire ? Allait elle partir ? Non.

- Talia, l'exige ? Tada... Ca marche pas comme ça, avec moi. Elle croit trop que je fermerais ma gueule, comme vous tous, d'ailleurs. Allez vous faire foutre.

Sa bouche parlait, son coeur également, mais d'un autre côté, son coeur s'en voulait, et ses pensées ne cessaient de le torturer. Pourquoi devait il avoir autant de rancoeur envers elle ? Pourquoi réagissait il ainsi ? Dakota brûlait d'envie de la serrer contre lui, de la presser contre son sein, l'enlaçant de ses bras pour mieux la ressentir, pour mieux sentir cette amour qu'il avait pour elle, et qui ne cessait de lui faire du bien dès qu'il y pensait... Maintenant, certes, il y avait de la tristesse, mais surtout beaucoup de Nostalgie. Nostalgie... Dakota était un grand nostalgique. Tout ce qui a bien pu se passer, il en garde toujours ce souvenir dans sa tête, les émotions, étant comme conservé en lui. Dakota baissa son regard pour chercher son regard. Il fallait que... Non.

- Il n'y aura même pas de "au revoir". Dégage, Lucrezia. Tu n'as rien à faire ici, et si Talia a un problème, elle n'a qu'à venir, j'l'attends de pied ferme. Toi, tu n'as rien à foutre en dehors de Poudlard. C'est beaucoup trop dang...

Et merde ! Il ne pouvait s'empêcher de se montrer protecteur. Ce qui ne pouvait que signifier l'amour qui lui portait, et que même si il lui en voulait, on voyait très bien qu'il voudrait passer la page. Mais sa fierté de mâle, sa fierté hispanique, son côté machiste... Non, non, non. Dakota réagissait très bien. Du moins, il s'en convaincut, ou plutôt, il tentait de s'en convaincre. Santo Dakota... Qu'est ce qu'il pouvait dire comme connerie Reese... Dakota se flagellerait bien, en ce moment... Tiens, ca faisait un moment qu'il n'était pas aller se confesser... Une petite pensée pour le prête Ramirez. Dakota n'était pas resté suffisament au Mexique durant les vacances pour aller lui parler.

- Allez, Lucrezia... Pars. Je ne veux pas te parler, tu sais pourquoi.

Il avait beau tenté de réduire ce lien qu'ils les liaient en l'appelant Lucrezia au lieu de son diminutif, Dakota s'en voulait, son coeur saignait. Il pleurait. Dakota le savait, mais sa dureté ne s'en fit pas moins diminuer. Toujours aussi fier, on voyait cette fierté ne faire qu'un avec Dakota. L'hispanique ne pouvait s'en dissocier, et tant que Loris serait avec sa soeur, jamais il n'aurait un quelconque geste affectueux envers elle quoiqu'en dise son coeur, quoiqu'il en souffre... Il ne lui pardonnerait que quand ils auraient rompu. Dakota se tourna pour partir en direction du foyer qu'il venait de quitter. Il n'avait pas remarqué, pourtant, il le tenait, mais son livre de sortilège était toujours entre ses mains.

Alors qu'il marchait rapidement vers le foyer, il sentit une petite main lui prendre le poignet pour le retourner violement, c'est qu'elle avait de la force, la petite sous sa douceur. Il s'apprêtait à l'envoyer chier proprement lorsqu'il sentit son visage partir vers la gauche. Elle venait de le gifler, là, elle avait poussé le bouchon un peu trop loin. Il resta quelques secondes à regarder dans la direction qu'elle lui avait indiqué en le giflant, sa langue sortant légèrement comme pour se calmer, puis, il se mordit la lèvre inférieur. Il se mit à tourner son visage en sa direction avec un mécanisme impressionnant et très effrayant. Pour Lou, à ce moment là, c'était comme si elle voyait Miguel s'enervait. La ressemblance se faisait toujours de plus en plus frappante au fur et à mesure que Dakota grandissait. Néanmoins, on voyait quand même les traits d'Antonio, renforcant encore un peu plus, son sang.

- ¡ Putin Dakota ! ¿ Viste como eres? ¡! ¡ Me odias porque odias Loris! ¡ Pero realiza, no pedí nada! ¡ Soy entre ti y él y es para esto que me odias! Repportes tu odio de Loris sobre mí. ¿ Callado me hago daño, me haces sufrir pero confías qué? ¿ Que porque sufro, Loris sufrirá?
- Tada... No, no comprendes. Loris es un cabròn, no es hecho para ti. Es lo que quiero darte a entender, pero visiblemente, prefieres velarte la cara.

Sa colère renaissait en lui. La colère qui était devenu son ami avec le temps. Elle se répendait en lui, plus vite que son sang lui même. Sa veine battait à tout rompre et le fait qu'elle lui parle en espagnol, il le ressentait plus comme une insulte envers la communauté Latine qu'autre chose. Elle était avec un connard de sang de merde, elle n'avait plus à utiliser cette langue divine. Lou ne cessait de baisser dans son estime, mais il ne pouvait s'empêcher de l'aimer. Quoiqu'il arrive, il l'aimerait toujours mais là... Il eut un petit rire qui ponctua sa phrase.

- ¿ Y desde cuándo te atreves a levantarme la mano arriba ? ¿ Cómo ? ¿Es lo qué yo lo tengo haz ? ¡ Responde !

Avec chacune de ses mains, il se mit lui serrer fortement les poignets. Une colère dans le regard qui se rapprochait dangereusement de la haine, et l'envie de lui en coller une. Elle n'avait pas le droit. C'était la deuxième fois qu'elle le blessait dans son amour propre. Avec Loris, maintenant, la gifle ? Et la troisième ? Elle s'était fait prendre par Alberto ? Dakota la rapprocha violement de lui, tout en la levant du sol. Ses nerfs le lui permettaient. Sa force semblait décupler, et s'en était effrayant. Toujours en la regardant de haut, un rictus de dégout sur le visage, il reprit.

- Más el tiempo pasa, más callando bajadas en mi estima... Deja de seguirme, si piensas guardar a pau en mi corazón.

Il la lâcha d'un coup, la laissant retomber sur ses pieds. Il la fusilla du regard.

La giffle était partie. Sur le coup, elle ne s'en était pas rendue vraiment compte, qu'elle le faisait. Elle en avait eut envie, pour qu'il comprenne qu'il lui faisait mal mais au moment même où elle prononçait son dernier mot en espagnol, elle réalisait qu'elle avait eut tort. Elle n'avait jamais vraiment voulu le faire et pourtant... Elle venait de lever la main sur son frère, celui qu'elle aimait bien plus que le lui autorisait la limite. Elle aurait été une observatrice extérieure, elle se serait dit qu'ils étaient destinés à se déchirer.

Les mots qu'il lui répond, la colère qu'elle sent venir en lui... Rien ne la troubla. Elle contemplait, totalement absente, la main avec laquelle elle venait de le frapper. Elle était tombée bien bas. Elle venait de faire ce qu'elle repprochait à Alberto. Lentement, ses yeux se remplirent de larmes. Dakota continuait à lui parler mais elle n'y faisait même pas attention. Elle s'apprêtait simplement à s'excuser... Pour tout. Mais au moment où elle va pour lui dire qu'elle s'excusait, il lui attrapa violemment les poignets. Elle grimaça de douleur mais gardait la tête obstinément baissée. Elle laissa échapper un cri quand il l'attira à lui avant de la soulever. A ce moment là, elle croisa son regard. Ses prunelles s'agrandirent sous le choc tandis qu'une vague de panique l'envahissait.

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Flash

Elle était dans le salon de la maison de son oncle, l'un de ses précieux livres sur ses genoux, en train de l'éplucher consciensieusement. Un regard à l'horloge l'informa que Chaz était bientôt rentré. Elle l'attendait. Il l'avait invité au restaurant, histoire de fêter son entrée dans l'équipe de New York. Un fin sourire aux lèvres, elle se replongea dans ses révisions et ne fit pas attention à la porte qui s'ouvrait... probablement la tante qui venait la voir... Au lieu de ça, ce fut la voix qu'elle détestait par dessus tout qui se fit entendre.

-Enfin, je te trouve.

Malgré elle, elle frémit tandis qu'elle sentait la peur s'insinuer en elle. Elle referma son livre puis se leva. Lui faire face... Elle ne voulait pas qu'il l'attaque par derrière... Parce qu'elle savait pourquoi il était là. Il s'avanèa vers elle, évitant les meubles avec dextérité. Elle, elle reculait à chacun de ses pas mais elle finit par être aculée au mur, lui à seulement trois pas d'elle. Elle ne fit ni une ni deux, elle se précipita sur le côté, espérant lui échapper... Mais... elle n'avait pas de chances aujourd'hui. Elle fut retenue par les cheveux. Il la tira jusqu'à lui et la plaqua au mur, une main sur sa gorge. Avec frayeur, elle vit que cette fois ci, il n'allait pas s'arrêter. Elle se débattit autant qu'elle le pu, jusqu'à ce qu'il la giffle et reserre sa prise sur son cou.

Il se pencha vers elle et murmura.

-Tu pensais que tu allais m'échapper...

Nouvelle giffle. La tête baissée, elle sentait les larmes remplir ses yeux mais les refoula. Il ne fallait pas qu'il la voit pleurer. De son autre main, il lui redressa le visage et la força à le regarder dans les yeux. De la haine et quelque chose de plus indéfinissable dans son regard accentuèrent sa peur. Il sourit en la lisant dans les prunelles bleutés de sa cousine. Elle toussa par manque d'air et il la relâcha. Elle s'effondra sur le sol.

-¡ Eres una puta! Siempre a provocarme, a buscarme... Pero no te dejaría más hacer. ¿ Me entiendes?

Elle ne répondit pas. Une nouvelle traction sur ses cheveux lui arracha un gémissement de douleur. Elle se redressa, comme il le voulait. La réponse ne venant pas, il la frappa, avec le poing cette fois ci.

-¡ Responde!

-Sí, te oigo.

Un sourire se dessine sur les lèvres d'Alberto. Elle frissonna tandis qu'il lâchait ses cheveux, une bonne mèche restant dans son poing. Avec un rire fou, il les laissa tomber au sol avant de la rattraper à la gorge pour l'embrasser de force. Contrainte, elle le laissa faire jusqu'au moment où il voulu plus. Elle le mordit violemment et nne broncha pas en sentant son sang se répandre dans sa bouche. Alberto hurla et déchaîna un torrent de coups.

Elle s'effondra rapidement sur la moquette du sol. Les coups pleuvaient, parfois accompagnés de doloris. Elle se mordait la lèvre pour s'empêcher d'hurler et se protégeait autant qu'elle le pouvait. Elle ne su pas pendant combien de temps il la frappa. Elle finit par ne plus rien sentir et ce fut en silence qu'elle le laissa la relever par les poignets et les lui attacher. A l'aide d'un sort, il la souleva du sol en la plaquant au mur. A nouveau, il l'embrassa. Elle se laissa faire, pleurant silencieusement.

Tout son corps était endolorit. Elle se sentait plus rien. Avec dégoût, elle sentit la main d'Alberto caresser son cou puis descendre plus bas avec lenteur. Maintenant, elle comprennait ce que signifiait la lueur qu'elle avait vu dans son regard quelques minutes plus tôt. Elle gigota, malgré les cordes qui rongeaient sa peau et le sang qui commençait à dégouliner le long de ses bras. Une nouvelle pluie de coups s'abattit sur elle tandis qu'il lui disait des mots qu'elle ne saisissait pas.

Peu à peu, elle se sentait partir et sentait aussi sa magie envahir la pièce. Au moment même où elle sombrait dans l'inconscience, sa propre magie soufflait tout autour d'elle. Elle ne vit pas Alberto valdinguer à travers la pièce et se heurter violemment au mur. A moitié assommé, il assista à la destruction de la pièce, du sol au plafond. Les fenêtres furent soufflés. Il paniqua et disparu.

Combien de temps s'était il écoulé? Elle n'en savait rien. Une voix l'appelait, remplie d'inquiétude. Elle ouvrit difficilement les yeux, laissant échapper un gémissement de douleur. Elle découvrit Chaz. Au moment où il la détacha, elle sombra à nouveau dans le noir.

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Dakota -Más el tiempo pasa, más callando bajadas en mi estima... Deja de seguirme, si piensas guardar a pau en mi corazón.

Il la relâcha. Elle s'effondra sur le sol, à genoux, ses bras enroulés autour d'elle. Elle tremblait violemment sans parvenir à se contrôler et resta prostrée pendant de longues minutes. Elle finit par se redresser et garda la tête baissée, ses boucles noires dissimulant son visage. Elle eut un rire hystérique avant de lever son visage vers son frère. Ses prunelles était noires, d'un vide effrayant. D'une voix glaciale, elle dit.

Xenia -Ne l'approche jamais plus, Dakota. Même si Loris vient à la quitter, je ne veux plus que tu l'approches, tu m'entends? Plus jamais. Tu n'aurais jamais dû faire ça.

Sans rien ajouter de plus, elle se retourna et s'en alla, libre à lui de la suivre... Mais...Xenia était revenue.


Hj: Suis la si l'envie te prends...

- Ne l'approche jamais plus, Dakota. Même si Loris vient à la quitter, je ne veux plus que tu l'approches, tu m'entends? Plus jamais. Tu n'aurais jamais dû faire ça.
- Qui t'es pour...
- Laisse moi, lui parler, Dakota.
- Hein ?

La voix venait de lui parler dans la tête, mais Dakota se mit à regarder tout autours de lui, voir si quelqu'un venait de se joindre à eux. Personne. Il ne prêta même pas attention à Lucrézia qui se trouvait au sol. Dakota se passa une main sur ses lèvres, l'air surpris, plus aucune envie de colère se faisait sentir en lui. Il observa quelques instants le visage de Lou d'un air absent, puis, il se parla à lui même.

- Euh... Qui est là ?
- Laisse moi, lui parler. T'es un taureau pas une fouine. Alors tais toi.
- Mais va te... Hey, mais !?

Les paroles résonnaient dans sa tête. Ses propres paroles. Dakota se sentit envahir d'une soudaine panique, puis, une voix parla de sa bouche. Une vois différente. C'était Swane qui s'adressait à Lou, qui avait eut un comportement bizarre, il faut se l'avouer.

- Xenia, ne t'avise surtout pas à prendre partie pour Faust, sinon, je me verrais obligé de te briser. Lucrézia est là pour contribuer à l'évolution de Dakota, pour qu'il prenne plus en mâturité, et qu'il soit plus... Homme, et moins gamin. J'en ai besoin. Lâche ce corps qui n'est pas le tiens, et va faire chier Faust au lieu de t'en prendre à mes enfants.

Un regard polaire. Dakota se sentait légèrement en spectateur dans son propre corps. Mais lorsqu'il eut cette pensée, Swane le rembarra presque aussitôt. Ce dernier ne l'avait jamais possédé de la sorte. C'était la première fois. Mais comme Dakota l'avait compris, il était nécéssaire à Swane de se servir de lui pour vaincre une certaine Faust. Mais qui était elle ? Dakota suivit la scène des yeux.

- Bien sûr, Swane, bien sûr. Je vais te laisser jouer avec Lucrézia pour que ton protéger puisse évoluer... En attendant, t'es loin de te soucier d'elle. Tu sais pertinemment pourquoi je suis là.
- Mais tu vas fermer ta gueule, oué ? L'espace de quelques instants, Dakota et Swane se regardèrent, du moins, dans la tête de l'hispanique, puis, ils échangèrent un sourire qui se retranscrit sur le visage du mexicain. Désolé... J'ai tendance à prendre la façon de répondre et les sentiments des personnes par lesquels j'entre en contact.

La mimique qu'il eut juste après sa phrase, faisait tellement Dakota, qu'on avait presque l'impression que c'était toujours Dakota qui parlait et non, Swane. Ce sourire qui dévoilait deux focettes quand il venait de faire une connerie, le passage de sa main, du moins, celle de Dakota, dans ses cheveux, enfin, de Dakota... Tout. C'était excellent. Dakota était mort de rire en voyant la face de Swane qui rougissait furieusement.

- Enfin, tout ça pour dire que tu es carrément à côté de la plaque. C'est limite barbant, quoi. Lucrézia est l'une des personnes des plus importantes de la vie de mon protégé, je ferais tout pour la protégé, Dakota également, mais il faut que tu lui laisses du temps. C'est son caractère, pas le sien. Tu n'avais rien à faire là ! D'où tu passes par Lucrézia pour lui demander d'arrêter ? Tu sais très bien qu'il ne lui ferait pas de mal, sinon, une bonne gifle. Et réellement, après ce qu'il vient de se prendre dans la gueule, elle l'aurait bien mérité.

Dakota lui tapa la bise. Swane eut un sourire avant de laisser Xenia, se lever, un sourire aux lèvres. Sa façon de lui parler et tout... Là, il ne pouvait pas mettre la chose sur le dos de Dakota. Bon, faut dire que l'autre tartenpion avait une bouffée de testostérone, mais Swane n'en était pas loin non plus. Il aurait eut un corps, on aurait compris, quoi. Dakota eut un sourire goguenard. Swane le fusilla du regard. Xenia parla.

- Tu sais ce que tu peux aller dire à Faust? Je ne serais jamais intervenue entre eux s'il n'avait pas fait ce qu'il vient de faire. Tu le sais et toi, tu approuves sous prétexte que tu veux vaincre Faust. Et bien non. J'ai beau me foutre de votre truc, je te laisserais pas détruire Lucrézia. Il y est déjà arrivé en partie. Entre cet déchêt d'Alberto et lui, il manque plus que Chaz qui la détruise pour qu'elle disparaisse. Tu le sais aussi bien que moi. Ou peut être que non... T'es trop occupé sur ton Dakota pour penser au bien être de ceux qui l'entourent et qui sont censés te "servir".
- Elle a rien compris... Elle est comme ça ta soeur, Dakota ?
- A peu près, oué... Mais un peu plus d'intelligence... Tout de même.
- C'est bien ce qu'il me semblait, oé... Tu ne changeras donc, jamais, Xenia ? Vois plus loin que le bout de ton nez. Dakota n'est pas le seul dont, je m'occupe... Lucrézia a toujours été sous ma surveillance, d'une manière ou d'une autre... Puis si tu parlais un peu plus souvent à leur grand mère, tu comprendrais qu'ils ne sont que rarement sans surveillance.

La conversation était des plus étranges. En effet, Dakota et Swane parlaient par la même bouche, ce qui laissait des moments où à part le changement de voix, on ne voyait aucun changement. Néanmoins, l'aura de Dakota était des plus forts. Swane n'avait pas d'aura propre si ce n'est ce petit côté réfléchi.

- Amuse toi à me briser, si ça t'amuse... Et tu iras contempler le corps de sa soeur en bas d'une falaise... Elle ne tiendra pas le coup. Pas sans son frère, pas sans Chaz. Elle a Loris, oui... Mais tu sais pertinemment qu'elle ne peut pas lui parler de ses problèmes avec son frère. Tu comptes faire quoi? Je la laisse seule, à pleurer sur son sort et à recommencer comme la dernière fois? Tu penses vraiment que j'parviendrais à attirer Chaz ou Loris jusqu'à elle? Tu rêves, Swane. Je laisserais Lucrézia quand elle aura terminé de pleurer et qu'elle sera loin de lui. Mais ça tient toujours, jamais plus il ne la touchera.
- Que je te brise ?
- Typiquement féminin...
- J'aime ton côté macho... Il est si vrai... Bref. Dakota ne lui fera jamais de mal. Du moins, la trahir. Pour le moment, il se sent trahi. Laisse lui le temps de se remettre, ou aide Lou à être plus percutante dans ses propos.. Tu sais bien que Dakota a la tête dur...

S'ensuivit quelque chose d'incompréhensible, mais à force consonnace hispanique. Sûrement Dakota et Swane qui se foutaient sur la gueule.

Dakota semblait comme abasourdis. Qu'est ce qu'il y avait bien pu se passer, hein ? Que s'était il passé pour que Lucrezia est un sort pour lui empêcher de se souvenir ? Dakota ne suivait plus la scène, et il n'entendait même plus ce que Xenia et Swane disaient. Son corps, ne le maîtrisant pas pour le moment, du fait que cela Swane qui parler, il avait tout à son loisir de réfléchir. Les questions fusaient dans sa tête, il ne savait pas quoi faire, ni quoi dire, ni quoi ressentir. Son coeur était lourd, et il avait cette impression de gène en lui. Plus les minutes passèrent, plus l'envie de prendre sa soeur dans ses bras, et de leur faire un fuck aux deux choses qui parlaient à travers leur corps se faisaient ressentir. Tandis que Swane parlait droit dans les yeux à Lou, Lui, Dakota, les baissa.

- Tu ne peux pas faire ça. Laisse les régler la chose, eux même. Je... Dakota ? Qu'est ce que...
- Dégage.

Son coeur pleurait, et Dakota en avait marre de pleurer. A quoi bon, refuser de parler à l'une des personnes que l'on aime le plus ? Après tout, ils n'allaient peut être pas rester ensemble, si ? Dakota savait qu'il pouvait toujours se montrer froid, et c'est cela qui le poussa à faire, ce qu'il fit. Il enlaça sa soeur contre lui, la serrant de toutes ses forces. Son visage niché dans le cou de sa jeune soeur, Dakota ne lui murmura que c'est quelques mots.

- Désolé... Mais... Je... Je suis con.

Termina t il, tout en pensant le contraire. Swane était encore présent, mais c'était à son tour de regarder, comme il le faisait un bon nombre de fois, d'ailleurs, mais là, il semblait beaucoup plus intriguer par Dakota que d'habitude. Peut être le fait qu'il tente un tant soit peu à s'excuser ? Il était vrai que Dakota ne s'excusait que rarement. Il ne supportait pas cette idée de foutre sa fierté de côté, bien qu'il ne l'est fait que deux fois, depuis sa plus tendre enfance. Très borné, hein ? Oui, il l'est. Swane eut un pâle sourire. Finalement, l'hispanique n'avait plus besoin qu'il intervienne dans ses propres relations. Certes, il venait tout juste de le comprendre, mais ça lui faisait mal de savoir qu'avec la plupart des personnes qu'il utilisait, ça marchait, mais pas avec lui. Remarque, son père avait été dur, et sa grand mère ne s'était jamais laissé dompter, même au péril de sa vie. Swane s'en alla, sans demander son reste. L'aura de Dakota reprit son teint normal, plus chaude, plus Dakota quoi... Lou pourrait le ressentir aisèment si Xenia était encore là. Le latino serra un peu plus sa soeur contre lui.

- C'est surtout le fait que ça soit Loris... C'est un... Je... Un con, Lou. Il est peut être bien avec toi, mais j'ai peur qu'il te fasse souffrir. J'veux pas que tu souffres plus que je ne te fais souffrir... Je... Lou...

Le long de sa joue, tombant sur le cou de Lou, glissant doucement, tout en répendant cette petite trace humide, quelques larmes faisaient une course pour atteindre sa jeune soeur.

- Je t'aime et ça me rend malade du fait que tu sois avec un gars. Je... C'est... Tu vois, je...

Sainte origine ! Oh putain de mexique ! Il y a des fois, où il vaudrait mieux te mettre à jour avant de sortir tes enfants dans le monde. Dakota commençait à lui parler, à se dévoiler, à lui expliquer pourquoi il avait réagit comme cela. Il...

- J'ai peur de ne plus pouvoir te parler comme avant si jamais tu... Si jamais ça marchait... Ca m'rend malade de m'voir à ce point égoiste, mais j'arrive pas à lutter contre...

Il la serrait toujours dans ses bras, il ne voulait pas la lâcher. Il lui faisait comprendre son regret, mais également ce qu'il le poussait à agir de la sorte.

- Je t'aime aussi, Dakota... et je comprends. Rappelle toi ce que je t'ai dit quand on s'est retrouvé dans le parc... Tu te souviens? Je t'ai dit d'accepter de me voir "m'éloigner" comme je l'acceptais pour toi... Mais... Jamais tu ne me perdras. La preuve, je suis là, non? Tu peux me parler autant que tu veux... Rien n'a changé. Tu restes toujours mon Dakota.

Dakota ne dit rien. Du moins, pas tout de suite. Il comprenait ce qu'elle venait de lui dire tout simplement parce qu'il avait eut la même pensée. Il ne pouvait s'empêcher de repenser à cette fameuse journée... Il avait faillit. Faillit passer à l'acte. Le regard dans les yeux de Lou, il revoyait ce moment défilé à ses yeux, comme si ce dernier ne cessait de défiler comme un film au ralentit dès qu'il se plongeait dans les iris de sa chère soeur. Il leva sa main, la plaquant doucement sur la joue de cette dernière, puis, il se mit à la caresser légèrement du pouce, avant de la resserer dans ses bras.

- Alalala... Qu'est ce que je peux être impulsif... Si j'avais réagi comme ça, on aurait pas eut cette conversation... Néanmoins, j'en ai appris sur Swane... J'vais le faire chier avec si il revient me gonfler...

Sourire sadique. A ce moment là, il sentit les serres d'un volatile se plantait dans son tee shirt, puis dans sa peau, pour pouvoir prendre appui et stabilité. Et ce dernier se mit à lui crier dans l'oreille.

- T'es attendu chez le doyen. Aaaaark !, lance-t-il, bien fort. puis il baisse d'un ton.
- Aïe ! Putain d'oiseau de merde !
- Allez, le gamin, ne me fais pas perdre mon temps. Ton père y est ainsi que Matthew et Xoramen. Enzo essaie de savoir pour l'Ordre, mais Xo et Matt n'ont rien dit. Alors ne fais pas l'imbécile et fait au moins semblant d'être surprit quand ils te poseront la question.
- Ca va, toi ! Chui pas con ! Tsss... C'est toi qu'est l'con dans l'histoire ! T'es pas censé avoir moins de 6 ans d'intelligence d'un gamin, toi ? Alors, chuuut ! Merci du message !

Aggressif. Mais c'est qu'il avait mal, voyez vous ? Dakota embrassa rapidement Lou sur la joue, puis, il prit sa main avec un léger sourire, et il ne la lâcha qu'en faisant durer le plaisir jusqu'à ce que les doigts ne puissent plus se toucher, comme si Dakota faisait glisser ses doigts de le long de la main de celle de sa soeur, puis, il retourna, et il s'en alla en direction.