|
| Floraison Malsaine || Ukraine || Manoir Mascarade | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Floraison Malsaine || Ukraine || Manoir Mascarade Lun 29 Oct 2007 - 18:54 | |
| Floraison Malsaine || Manoir des Mascarades
Mon linceul est fait d'orages et de pluie, Mon cercueil de pierres et de rubis.
L'Ukraine était un pays tout nouveau dans le monde, si tardivement arracher à la belle Russie, à cette putain qu'est la belle brune enneigée. En 1991, on vota l'indépendance et celle-ci donna court à un grand changement, dont le découpage de sa chair en plusieurs régions, appelés dans le pays des Obslats. Le manoir des Macarades se tenaient à Kherson, un des Obslats de l'Ukraine nouvelle. Kherson, la capitale portant le même nom que l'Obslat, tenait un trop grand nombre de personne pour que la famille Mascarade s'y sente à l'aise, c'était une grande ville, un grand port avec trop d'usines navales pour que les héritiers des loups puissent comprendre l'existence des obus dans les soutes des grands bâteaux. Ils s'installèrent dans les recoins isolés, sous les cieux orageux des hivers rudes et des automnes frileux, on découvre le grand manoir du premier des Mascarade, Kir Mikhail Lubim Mascarade marié à la première des vélanes Mascarade. C'est au temps des premiers tsar que les louvieux Mascarade ont vus le jour. Du premier des mascarades, huits turbulents gamins naquirent, cinq portant en eux la haine des plus hauts dirigeants. Depuis le début les Mascarades avaient réussis à entreprendre et à participer aux grands changements de ce monde. Certains de la partit louvieuse de la famille avait participer aux grands massacres commander par Yvan, d'autres grands sorciers comme la branche des Vanna Syl avaient entrepris l'extermination antisémite en temps que Deutschen Polizei, dont l'un d'eux avaient réussis à devenir "quelqu'un" tel que le fils de Lubim Vanna Himmler, connu sous le nom d'Heinrich Himmler. Tous avaient participés à la grande excursion du pouvoir des mages noirs, tous depuis leur naissance était convier à devenir non pas des hommes bons et des femmes pleine de bonté, non, tous n'étaient que rébuts, des parias, des déchets de la société qui tirer profit de celle-ci. La famille Mascarade avait pourtant tous un point de rassemblement, et celui-ci était la Manoir de Kir Mikhail.
Quand la bâtisse gronde sous les éclairs, Alors je souris de ce concert d'enfer.
La batisse prenait pied sur une falaise près d'un des lacs adjacents au long fleuve qui traversait Kherson. Elle était d'une pierre noircie par les ans, se tenant là, royale maison des terres basses, entourés des forêts marégageuses, forêt obscure et pleine de piège, aussi vile que la falaise et ses rochers. Grande, pointue, dans un style dit gothique, les vitraux qui remplaçaient les fenêtres étaient souvent d'une culeur sombre, moyennant le rouge vif au pourpre, passant par le bordeaux et à toutes ces nuances de rouges. Le peu de lumière qui passait dans les vitraux, car il est bien connu que Kherson est un pays fait d'orage, donne aux multiples pièces cette pointe qui fait peur, cette ambiance obscène et accentue la parfum de vieille sueur et de sang de jadis, des temps plus anciens. La porte donne sur une court où les anémones ont fait leur office, entourant les pieux des ancêtres sur lesquelles gît parfois des restes de corps, quand la meute de chien du Kir n'a pas encore manger ces vieux os. La porte donne un paerçut violent et néfaste de la bâtisse. Grande comme quatre hommes de Russie, large comme huit américains, elle est faîte d'un bois noircie par le feu quand celui-ci s'est prit à vouloir mordre celle-ci. Le bois d'If qui constituait la porte a été ronger par les années et les feux qui prenaient, les impacts de sort visibles quand les chasseurs de sorciers et de sorcières venaient en ces lieux. En plein milieu de la porte, une poignée à la tête de loup, les yeux de celui-ci sont fait d'un rubis et d'un émeraude qui jamais n'a été attaquer. Comme des ombres macabres, de larges entailles de griffe dessine sur la porte les anciens assauts des lycanthropes sur la bâtisse.
Des entrailles du manoir on entend un loup feulait, Cette bête n'est que le gardien de mon mausolée.
En passant la porte, si l'un de ses habitants vous ouvre, vous voyez deux petits elfes de maison, identiques en tout point : crasseux, rigide, l'air grave et les yeux mouillés. Ils vous posent quelques questions avant d'appeller la maîtresse de maison, ou le maître s'il y a. Soudain, vous vous rendez compte que l'atmosphère n'a rien de chaleureuse. Le sol est fait dans un marbre d'émeraude foncé, quelques impacts l'ayant cassé ici et là, parfois du sang s'est infiltré dans les fissures et y a logeait depuis. Les murs sont décorés de multiples tableaux des têtes anciennes. Ainsi, ceux ne sont que des tableaux, mais rapidement vous sentez un long frisson quand vous apercevez des yeux qui fixent de loin votre silhouette. Vous êtes vite sortie de ces angoisses par l'un des elfes qui revient et vous amène au premier étage, dans une salle vaste et étendue, comme celle d'un château, formant un restangle. Un tapis rouge sang cache le marbre émeraude. C'est une allée de colonne, entre elles de longs étendars volnt au grès de la bise qui passe dans les meurtrières. Des drapeaux de la famille, des écussons, des loups bruns, roux, gris ou encore blanc. Tout au fond, une autre porte, plus petite, plus secrète, recouverte des mêmes griffures. Vous y entrez, accompagné de l'elfe qui vous abandonne ici. La pièce est plongée dans la pénombre, pénombre glaciale et peu rassurante. Soudain, le chandelier se balance, et dans un éclair, vous apercevez deux lunes brillantes de mille feux, et une voix froide vous appelle.
C'est votre visite qui démarre la douce mélopée, Fracassant son que donne les corps broyés.
* * *
[ A venir : RP Floraison Malsaine entre la famille |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Floraison Malsaine || Ukraine || Manoir Mascarade Jeu 8 Nov 2007 - 1:18 | |
| - PV - NC - 15 ?
Elle avait connu les prisons d'argent et de glace, mais jamais une prison aussi familière ne lui avait été donner de voir. Sa propre maison, sa propre patrie comme prison. Les barreaux sont la famille, le boulet la vérité. Quelle est dure à avaler. « C'est après avoir passé tant d'année à essayer de comprendre pourquoi, que je découvre enfin. C'est à la fois terriblement inquiétant, et excitant. C'est ce mélange âcre d'hormone que l'on appelle frustration qui me donne cette envie de gerber ? Sûrement, mais je me retiens. J'attends, les pupilles rondes, fixaient sur son corps. C'est délicieux. Tellement délicieux, et tellement interdit. Combien de fois ais-je pu repenser à cette scène dans les moindres détails sans m'y laisser prendre... ? Le piège est si beau que l'on si prendrait comme un moineau, un pauvre petit moineau perdu, là, au milieu des courtisanes, de ces vulgaires putains. C'est animal, bestial. Il est la bête, cette bête qui fait peur, que l'on craint, et qui m'excite. Dominateur. Mais ça me fait peur dans le fond, juste dans le fond, ça me tord les boyaux que cette envie de rendre mes tripes revient sans cesse. Devrais-je reculer ? Lui dire non ? Après tout ce temps, devrais-je tout simplement renoncer, le mettre en colère ? Je ne pourrais jamais vivre en paix, mais malgré ça, j'ai envie, j'ai envie de me donner, au moins à lui, sous ses caresses fugaces, ces sourires plein d'inadvertance, jusqu'à qu'il me jette comme une vulgaire merde sur le pavé d'à côté, nue et sans abris. Est-ce réellement une vie ? J'ai beau essayer de capter en lui la moindre attention, rien ne se montre, et il reste ce qu'il est : mon oncle. Jamais je n'ai eut envie de ça, non, ce n'est qu'une idée que se créer mon esprit pour résister à la pourriture qu'il est. Lâche mes lèvres, voleurs de rêve ! Je te haïs ! » Calme et rachitique, c'est ce qu'elle est à ce moment précis. La gorge serrait entre les griffes du personnage bestial, elle a clos les yeux et s'est tût. Plus rien n'est, plus rien ne sera. Son coeur bat faiblement, mais il bat. Ca lui lance, ça lui serre, et elle entend gémir les pierres dans une cohue inssuportable. L'envie de vomir reprend, mais elle se retient, encore. Soudain, plus rien. Le noir. Le vide. Puis le froid. Elle ouvre les yeux, doucement le pantin se ranime, et comme tiré par des ficelles, il gesticule lentement. D'abord ses doigts engourdis, puis ses bras, ensuite ses jambes, enfin tout son corps reprend vie. Elle tapote le sol froid et dur, sent le liquide chaud s'échappait doucement de sa tempe pour venir mouillé ses cheveux et les plaquaient contre son crâne. Elle n'a pas mal. Dans le noir le plus obscur, elle regarde partout, elle le cherche en vain. Rien n'est visible : elle ne voit rien. Elle ne s'affole pas, se tait encore. Elle sait qu'il est là, mais elle n'a ni baguette, ni issue de secours. Face à lui, elle n'est rien. Une nièce tout au plus, mais qu'est ce que c'est dans la bouche d'une bête ? L'immondice se rapproche de sa proie, les pattes en avant, les yeux grands ouverts en deux lunes parfaitement rondes, luisantes et cuisantes. Presque fatiguantes. Elle tends sa main, la main puissante la lui attrape, et elle se tord sur le sol, sesjambes se dévoilant sous son poids, sous la souffrance. Ses os craquent, elle pleure à chaude larme, mordant ses lèvres, ne voulant hurler. Il n'en n'est pas question, pas pour lui, pas devant lui.« Ca n'est pas en pleurant que tu gagneras mon pardon, jeune fille. » Il relâcha la pression sur la main, et elle retombe lourdement sur le sol. Rugueux. Elle rapproche l'abîmée d'elle, la serrant au creux de sa poitrine, en réconfortant le membre meurtrie. Il est là pourtant, il la regarde, remplie de dédain et de dégout. Il se recule dans le même silence, impassible et froid comme la neige, mais d'une couleur d'encre aux yeux de métal. Quelque chose traîne sur le sol, comme une chaise. Elle se tait et cherche désespérement la source du son, priant pour que ceux ne soient pas encore un de ses objets de torture. Elle reste de glace, immobile. Elle est belle comme ça, sa beauté rendue plus touchante par la peur et l'affolement. Il s'assoit calmement, d'un calme presque perfide et vicieux. Il s'installe tel un roi dans son fauteuil, face à la prisonnière. Ses yeux ne luisent pas assez pour qu'elle les voit, mais elle entends le petit sifflotement qu'il émet, une chanson bien connue. Elle frissone de peur, prise d'un hoquet éffrayé. C'est à la fois angoissant, et frustrant. Quand va t-il venir ? Quand va t-il frappé ? Qu'il l'achève, tout de suite, sans compter les coups !« Tu m'as énormément déçu, Misha. » La voix est d'une voix si pure, si claire... « Je te pensais plus intelligente, au lieu de ça, tu lèves la main, tu hurles et tu jure. N'as tu donc que le sang de ta putain de mère pour réagir de cette façon ? N'as tu rien pris de ton cocu de père ? » Elle se tait, baissant les yeux sur le sol, seul endroit qui lui semble vraiment réel. Elle le touche de sa main meurtrie et tremblante. Elle ne sait pas quoi dire, comment réagir. Tout s'est tellement passé vite... Verdandi lui semble encore si proche, cette présence d'esprit, cette intelligence... Non, en effet, la Russie ne lui apportait rien en ces temps de misère, mais l'Ukraine n'était peut être pas le bom endroit pour se cacher. Il était venu, un peu plus tôt dans la journée, la cherchait à la gare. Elle avait d'abord cru à une sagesse de sa part, mais non, s'en fut autrement. Il ne la remena pas au Pré au Lard, et dans le fond, ça ne lui déplût pas. Se sentir protéger par quelqu'un de fidèle lui donnait ce sentiment divin d'importance, d'être unique. C'est arrivé au Manoir des Mascarades que la comédie cessa. Le voile tomba, le masque cassa : il n'avait aucune envie de la protégé. Verdandi avait eut raisons, Misha ne trouverait pas les réponses à ses questions, mais des réponses à des questions que jamais elle ne se serait poser. Pour elle, tout était tellement simple, et lui venait briser cette perfection tellement esthétique. Elle ne l'avait pas supporté, elle l'avait frappé : il l'avait frappé.« Misha, tu ne peux pas vivre dans une continuelle illusion ? Ouvre les yeux... Ne me déçois pas encore une fois. Comprends et apprends. Fais, obéïs, détruit. Ca n'est pas grande chose, non ? » En effet, ça n'était pas grande chose, mais trop pour la pauvre petite âme qu'était celle de la Russe. Elle doutait encore. Pourtant, cette main tendue dans le noir, cette main chaude et apétissante, ce geste d'espoir et sauveur... Misha n'avait elle donc pas le droit elle aussi à la vérité ? Un peu de réconfort n'avait jamais fait de mal au monde, non, bien au contraire, alors pourquoi continuer ainsi ? C'est un nouvel esprit qui s'anime en Misha. C'est le cortège funèbre qui s'ouvre dans ses bras, quand sa main se pose sur la sienne, se mélange, se tire, se repousse, et lentement se complète. Elle se retrouve bien vite debout, dans la lumière, belle. Là, comme ça, le regard mouillé, les joues rougies, le sourire fâde et sans animosité, tellement...* * * « ... pourquoi toi aussi tu mens ? Pourquoi ta langue ne crache que des mensonges ? J'ai grandis, j'ai compris ! Je comprends maintenant, je sais que je suis leur espoir, que malgré tout ce que l'on m'a fait, malgré ce que je vis encore, il faut que je sois là pour elles. Oui, pour elles. Comme une nouvelle mère. Une soeur. Alors pourquoi détruit tu mon avenir avec tes grosses mains ? Pourquoi faut il que tu détruises sans cesse mes rêves ? N'as tu pas assez détruit dans ta misérable vie ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Floraison Malsaine || Ukraine || Manoir Mascarade Mer 14 Nov 2007 - 0:20 | |
| « Vitaly... Dis moi... Tout. » Un ton tranchant qu'elle prend, ce petit prodigue au sang dit pur. « Je t'aurais tout dit, sans hésitation, la vérité comme les maux, je t'aurais passé de cette douleur inutile que tu t'infliges à protester, à renier ce qui est vrai, ce qui est d'autant plus que tu le sais, tu en es bien consciente, mais tu te caches. Petit prodigue des Mascarades, ne vois-tu rien arriver ? Nouchka ne t'a jamais rien dit, trop occuper avec Illiana, alors tout de suite, ta petite âme jalouse se défend, invente et se ment. Ca fait mal de ne pas être aimer ? Misha, tu ne m'as jamais vu comme celui que j'étais, mais plutôt comme celui que je devais représenter. Dis moi, dis moi, toi qui es mon supplice, dis moi si ça fait mal, d'aimer sans retour ? » Un geste lent et calculé, Vitaly sourit, sourire faible et voilé par la peine. La pauvre petite. Elle lui tient la main comme une enfant apeurée, ces joues roses lui donnant un de ces airs enfantins auquel le loup ne peut résister. Si fragile, si cruelle à la fois, tantôt douce, tantôt dure. C'est comme l'un de ses serpents de rivière : dans l'eau, ils sont de ceux des gagnants, une fois en dehors ils ne peuvent que fuir la dura réalité. Ils ne sont pas maîtres de leur vie, et elle, douce et soumise, elle lui semble tellement docile. Il la ramène vers lui, les pas de la gamine se font tremblants. Elle semble de verre, comme ça. Elle s'assoit sur les genoux du loup, il ramène la sauvageonne vers lui, se levant, portant le poid de plume jusqu'à la grande table qui s'étend dans la salle à manger. Il la pose, elle glisse, gracile et légère, sur sa chaise. Ces boucles rrecouvrent son regard et agace l'appétit de l'animal. Il s'assoit calmement, perfide dans ses moindres gestes. Serpentard dans l'âme. Il se râcle la gorge, et commence son discours.« Tu te souviens quand je t'ai dis que Megan n'était pas une Mascarade... ? Eh bien, écoutes, car la réflection pousse bien plus loin. Gregoriska, ton père, n'est pas ce qu'il prétendait être : un fidèle. Pendant plusieurs années, il avait entrenu une parfaite relation avec la femme de Duncan, la mère de Megan, mais ça, personne n'en sut rien. Si mes parents et moi même étions loin de la famille, c'était tout juste car nouss savions, nous savions que Megan n'était ni de Duncan, ni de Gregoriska, et encore moins de Jeffersion. Il était d'un autre, d'un moldu. Megan n'est pas une sang pure, c'est une bâtarde, tu comprends ? » Le regard du loup se prolonge, il plonge, se noie doucement dans les limbes orageuses. Elle l'étouffe, mais suffoque. Megan, sa cousine, son sang, elle dont la fierté dépasse des sommets, n'est pas une Mascarade ? Ou du moins, pas une White, ni une Apology ? Et pas une sang pure ? Le monde parfait s'écroule, lentement. Verse la pillule, dilue la dans l'eau, avale et crève en silence. La main de la russe se met à trembler violement. Elle perd pied, panique. Son monde si doux et si vicieux vient de s'écrouler, c'est bon. Les murailles de Jéricho ne sont plus, et sous la foulée des pas de Vitaly, ne s'élève en son milieu que la dure vérité d'une vie que trop bien ratée.Tellement mal, tellement dur à avaler. C'est comme un décès, ça reste profondément encrer, puis le jour où l'ont le croit disparut, il devient persistant, t'attaque à la gorge, te mord si violement, qu'il ne suffit pas d'une journée pour se dire que la songe avait été que trop beau. Vitaly ne sortait pas d'un songe, mais de l'enfer le plus parfait qu'il fut donné à Misha de voir. Un démon, en somme, sans corne, sans aile, juste ce sourire. Terrible sourire.« Je crois comprendre... Mais ça voudrait dire que... Qui est l'autre ? Qui est le moldu ? » Elle le regarde, abbatue, perdue. «C'est là que ça se complique, mon agneau. L'autre était le fruit d'une passion aujourd'hui disparue... Eric Dechantlacourt, c'était un blond, un de ces hommes trop hautement digne pour qu'il baisse les yeux vers nous. Gregoriska, Jefferson et moi même étions en mission. Ils me formaient, et l'ordre était de tuer Eric qui en savait trop. Dans le fond, ça aurait pu être facile, mais Eurèbe s'est interposé, elle a crié, hurlé... On a rien pu faire, alors on a laissé Eric vivant. C'est lui qui a fait exploser l'affaire de Moscou. » Il grimaça. « Nous sommes donc rentrés bredouille, et ça, on ne l'a pas accepté. Si mon père est mort, c'est pour protégé la famille entière, pour te protéger toi, moi, et tous les autres. » Sa voix s'étrangla douloureusement, et pour la première fois, Misha voyait Vitaly baissait la tête, les yeux mouillés. « C'est car Eurèbe est une putain et que Megan est une bâtarde que l'on en arrive là, à faire des choses aussi horribles. On envoya mon père en mission, et lors de celle-ci, un mangemort l'attaqua de dos. Il ne put rien faire, et mourut. Rachel le savait, elle savait tout depuis le début, mais elle ne m'a rien dit. » Il se tut, douloureusement touché. « Je ne savais pas... Mais... En quoi ça me concerne... ? » Misha tenta la question, rapprochant doucement sa main de la joue de Vitaly. « Ca te concerne autant que moi, mon amie. Mon père mort, Duncan ne pouvait pas revenir en arrière : Megan n'était pas sa fille. » Le silence devint pesant, Vitaly releva la tête, les yeux secs et furieux. Il regardait Misha, la douce, la frêle... Tellement différente de ce qu'elle était à l'école, de ce que pourquoi elle se faisait passer. Si seulement la brune savait ce qui l'attendait, ce qu'elle devrait faire, de ces propres mains, elles qui n'avaient jamais connus l'odeur du sang. Pauvres mains. Pauvre Misha. « Dis moi comment ça fait quand les rats te bouffent les veines. »
« Duncan se révolta contre les Mascarades, et Jefferson ne sut pas quoi répondre quand Eurèbe l'accusa. Il prit la garde de Megan, mais sa femme la rejetait. Aurore ne voulait pas de la progéniture d'Eurèbe, et Eurèbe la rejetait tout autant. Gregoriska et moi même ne voulions pas être impliquer, et Duncan a une trop grande gueule pour comprendre le sacrifice qu'à fait mon père. Nous sommes partis il y a huit ans dans une grande mission qui s'est avéré être un vrai désastre. La prise de la bourse de Russie a fait de nombreux morts, mais ceux que nous ne savions pas, c'est que Eric avait apprit par Eurèbe l'attaque vingt quatre heure, et il en avait parlé aux Aurors, l'ayant repéré lors de sa première altercation avec nous. » Vitaly s'arrêta burtalement. Il regarda Misha, laquelle avait toujours sa main tremblante et froide sur sa joue. Il la regarda, le sourire aux lèvres. Il devait lui imposer ça, elle était un peu son seul espoir, dans le fond, elle l'était. Joleene était encore plus fragile que Misha, et Paine était tout comme Nouchka : des héritiers. La famille Mascarade reignait un peu comme des lions, comme des félins : les mâles restaient pour garder en sécurité la famille, les femmes faisant donc la travail et ramener argent et tout ce dont avait besoin la fatrie. Mais quand il arrive que deux mâles s'affrontent, c'est toute la famille qui sé déchire. Comme un loup solitaire, vieu et accablé par le poid des ans, Vitaly avait quitté le confort luxurieux et trop sage de ce petit monde, il s'était défait de son collier d'argent, maintenant, c'était à Misha de casser ces chaînes, et sa laisse qui la relier aux autres. Elle devait devenir quelqu'un, pas quelqu'un de connu, non, mais quelqu'un dans le sens même où elle devait vivre pour - elle - seulement.« Il y a huit ans de celà, lors de cette echef cuisant, nous perdions Sicckly, Aurore, et les autres. Si Gregoriska est mort, si ta mère est décédée, Misha, c'est de la faute d'Eurèbe, de Duncan, et par dessus tout, d'Eric et Megan... » Tout celà était tellement déchirant, douloureux. Misha resta muette. Elle ne savait pas quoi dire, pas quoi répondre. Il lui sembla voir dans les prunelles métalliques du loup une vive lueur brillait. Elle retracta ses mains, ses ongles griffant lentement la peau glaciale du lycan. Elle retira sa main. Si elle avait perdu son petit monde à elle, si le sien était mort, tombé, décédé, c'était de la faute de Megan ?
* * * « Et le ciel devient sombre pour tes yeux, et le soleil se couche pour laisser s'accorder la lune sur ton sort. Dis moi, petite sorcière, as tu mal, là ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Floraison Malsaine || Ukraine || Manoir Mascarade Lun 3 Déc 2007 - 4:59 | |
| Le topic est il toujours d'actualité ? Si oui je supprimerez mon post. Sans réponse sous une semaine je deplacerais. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Floraison Malsaine || Ukraine || Manoir Mascarade | |
| |
| | | | Floraison Malsaine || Ukraine || Manoir Mascarade | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |