PNJ ROCSTONE & JUMPAWAYLa douleur de Sir Rocstone est palpable dans la pièce. Il n'a même pas été capable de sauver son propre fils, tandis que lui a réussit son père. C'est le contraire qui aurait dû se produire. Et il n'est même pas en état d'aller tenter quelque chose. Il a mal, il a mal partout et ça l'empêche de bouger. Il ne passera pas la nuit, il en est persuadé. Il entend grimcer dnas sa tête... à moins que ce soit dans le plancher... ça cogne comme un mécanisme qui se remonte.
Il se sent tirer plus loin, sans doute mettre à l'abri et la vague impression qu'il est déllusionné. Il essaie de bouger, mais la douleur provoquée par son propre
Sectumsempra est terrible. Et là, en plus, il se sent étourdi. Il ouvre les yeux et reconnaît Cesar. Bien, très bien, c'est quelqu'un de confiance. Il gaspille ses efforts à fouiller dans la poche intérieur de son veston et en sort une clé d'un gris terne, sans éclat. Et il la tend à Cesar.
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Cesar, remettez cette clé à Samuelle. Le plus rapidement possible.Cesar peut sentir une présence à côté de lui et ça se rapproche. Il sent une pression sur son épaules et la voix chuchotante du ministre.
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C'est Jumpaway. Vous entendez dans les murs ? Préparez-vous à transplanner avec Walter, moi j'essaie de les troubler un moment.Ils restent en silence encore un moment à attendre que les grincements dnas les murs cessent, puis Jumpaway presse l'épaule de Cesar.
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C'est le moment.Et des bruits de pas de Jumpaway qui change de place. C'est risqué, parce qu'il y a toujours une légère ondulation autour de lui, mais pour le temps qu'il restera, c'est un risque très minime.
Un dernier coup dans les murs, comme les tuyaux de fontes qui craquent sous la chaleur dans une vieille maison, les protections du ministère ont leur dernier soubresaut. Jumpaway réapparait et sourit à Heinrish.
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Le ministère n'est plus prétégé, Monsieur Mustang. Adieu.CRAC
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Me v'là revenu au point de départ
J'comprends la vie face la mort
J'suis-tu en dedans, j'suis-tu dehors
C'es-tu blanc ou ben c'est noir
Il n'y a rien quand on est mort. C'est du moins ce que constate Kaitz. C'est noir. Pas noir comme un noir total, mais plutôt noir comme quand on ferme les yeux. Noir à l'infini. Il ne sent rien, il ne voit rien, il ne sent rien, il ne touche rien, il ne goûte rien. L'absence de tout. Rien, rien, rien. Néant, absence, rien... que ses pensées qui doivent flotter, comme ça, puisqu'il n'y a rien d'autre...
Non... il y a quelque chose... une chaleur. Le genre de chaleur de matin d'hiver quand on devrait se lever mais qu'on préfère se vautrer sous les couvertures. Le même genre de plaisir. C'est pas si mal la mort finalement.
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Dans l'agitation des lieux, un oiseau au plumage bleu ciel et au poitrail jaune or passe la porte, fait un tour et plonge sur sa cible, un corps étendu au sol, un corps recouvert de blanc. Serres ouverts, il se pose sur le dos du cadavre d'Harkaitz et agite les ailes pour s'envoler.
CRAC