MA PETITE VIPERE [PV Arya]

MAI 1983. Londres. 18h30. Le Veritaserum. La boîte sorcier branchée par excellence. Ouvert à partir de 18h00 toute la nuit. Sept jours sur sept. Un bon Sang-Dragon comme d’habitude. J’aime sentir le goût amer de l’orange sanguine et du gingembre imprégnés de rhum une fois de temps en temps après une journée de travail. Le cocktail laisse un petit goût âpre dans ma bouche. Je me retourne, adossé au comptoir. Qui est là ce soir ? Jensen Finkelstein, l’apprenti de chez Ollivander, Carla Johanson. Gentil petit goût corsé Carla. Mike Attaway…Tout le gratin quoi…

18h55. Le Veritaserum. Toujours. Je ne vais pas tarder à rentrer. La journée a était longue et je ne vois rien qui me retienne dans ce bar. Une minute. Jean Skellington. Journaliste elle aussi. Rousse. 1m80. Bien roulée. Difficile. Très difficile. Ça va bientôt faire deux semaines que j’y travail. Une vraie petite panthère. Il y en a plus d’un qui s’y sont cassé les dents. Le fruit est mûr, je le sens prêt à me tomber dans la main. Elle vient s’asseoir. Un autre verre. Certainement. Chemisier blanc ouvert au troisième bouton. Elle sort du boulot. Sexy son tailleur. Elle est en confiance. Deux ou trois compliments bien tournés et lourds de sous entendu et je la ramène chez moi. C’était presque trop facile. Elle continue de me montrer que je n’ai aucune chance. Ça va se jouer serré. J’adore quand le jeu se pimente. Laissons la croire que c’est elle qui mène la danse. Qu’elle sorte un peu ses griffes. Jolie manucure.

1h00. Mon appartement donc. Jean ne rentrera pas chez elle ce soir. A l’autre bout de la ville. Trop loin. Le gentleman que je suis n’allait tout de même pas la laisser partir à cette heure indécente ! Surtout maintenant qu’elle est à cran. Ça m’amuse de faire durer. Je l’observe. La tigresse continue son petit manège.

Je vois clair dans ton jeu Yon mais je vais quand même rester, histoire de te montrer que c’est moi qui décide. Je ne suis pas le genre de femme qu’on met dans son lit. C’est moi qui m’y invite en général.

Elle descend encore un verre de scotch comme pour me dire « tu ne m’impressionne pas ». Mais je sais que maintenant c’est moi qui fixe les règles et je ne prive pas de le lui faire savoir.

1h10. Le salon de mon appartement sur Mayfair Street. Jean est sur le lit. Suggestivement posée sur les draps de soie noirs. Elle m’a enlevé tout ce que je lui ai laissé m’enlever. Bestiale à souhait. Joli rouge. Elle attendra encore un peu. Un bruit à attiré mon attention. Un hibou. Rapide coup d’œil à mon avant-bras ; Non, ce n’est pas leurs habitudes de prévenir de cette manière. Je fais coulisser la grande baie vitrée.

Citation :

Yon, j'arrive, je t'expliquerais, tu n'as pas a t'inquiéter.

Je t'aime Arya

Qu’est ce qui pouvait bien arriver à ma petite vipère adorée ? Clair et concis. Comme toujours avec elle. Ça manquait un peu trop de détails à mon goût pour ne pas paraître louche.
Bien sûr que je m’inquiéterai. Tu le savais bien Arya.

05h22. Ma chambre. Jean est toujours endormie. Ça vaut certainement mieux. Quel bordel ! Les draps froissés. Ses fringues négligemment jetées sur la chaise où je me suis assis. Arya n’est toujours pas là. Elle aura deux trois comptes à me rendre sur ce qu’elle a fabriqué tout ce temps ! Je regarde Jean. La tigresse à perdu tout son charme et sa saveur pimentée. Une simple façade. Décevant. J’allume une clope. A ses frais. Elle va rester là jusqu’à ce que ma sœur daigne montrer le bout de son nez (Elle va m’entendre). Ça fera passer le temps.
J’ai horreur de ce genre de femmes. Un cadeau empoisonné. Elles sont combattives et fougueuses au début. Tentatrices à souhait. De vraies diablesses. Tout ce que j’aime. Les femmes qui ont du répondant et la langue tranchante. Puis en fait ce ne sont que des connes sentimentales. Yon je t’aime. Tu es si… Pauvre fille! Je n’aime pas les faibles moi. Oh et puis merde !

06h00. Petit déjeuner. Un café qui LUI sera bien corsé.. Je profite de mon appartement. Pas de trace d’un quelconque « intrus » dans mon antre. Rien que moi et les murs. La déco minimaliste très moderne déclinée dans les tons bleu nuit, noir et blanc. Mes couleurs de prédilection. Froides et implacables. Soudain, ma petite vipère au milieu du salon.
06h23.

C’est à cette heure ci que tu arrives ?

Je pensais que je me montrerai plus remonté. Je le suis. Elle m’a fait poireauter toute la nuit à me faire un sang d’encre pour elle ! Mais c’est ma petite vipère. Toujours à la hauteur de ce que j’attends d’elle. Elle me regarde de ses yeux froids comme l’acier. C’est un regard pénétrant.. Je ne bronche pas. Je l’observe. Elle a un peu changé. C’est plus une femme maintenant quoiqu’elle ait toujours eut cette même façon de planter son regard dans le mien. Je la prendrais dans mes bras. Mais pas maintenant. Je suis trop furieux contre elle. J’attends ses explications. Qu’est ce qu’elle faisait là, au beau milieu de mon appart en pleine période scolaire ? J’étais quand même content de la voir. Elle m’avait manquée ma vipère.
J’en oubliais presque… Il faut que je débarrasse mon lit de ce qui l’encombre. Ma chambre. J’empoigne les vêtement sur la chaise (ils étaient déjà froissés de toute façon) et les lui jète. Elle ouvre difficilement un œil. Complètement à côté de la plaque comme cette nuit. Non, je suis très sérieux. Vire de mon lit maintenant.

Tu peux rentrer chez toi Jean.

Un regard incrédule. Elle se lève.

« j’ai pas que ça à faire ! »

Elle veut m’embrasser. Je me retire. Retour au salon. Arya me regarde l’air amusé. Sourie en coin. On s’est compris. Jean traverse le salon. Elle la regarde.

« T’es vraiment qu’un enfoiré Winchester. »

Elle regarde encore Arya. C’est vrai que la vipère n’a rien à lui envier à celle là. Gentleman, je lui ouvre la porte. De retour au salon.

« Appelle moi quand même »

Parodiai-je en balançant le petit bout de papier où sont écrits les coordonnées de Jean.

« Connerie de sentimentale ! Te laisses pas avoir Arya. Le sentimentalisme c’est pour les faibles pas pour les gens comme nous… de la pure connerie tout ça »,

Ma façon de faire le point sur ma nuit. Passée à attendre Arya pour la plus grande part d’ailleurs. Je toise à nouveau cette vipère que j’aime tant. Un baiser sur le front. Je la serre contre moi. Le contact me semble presque incestueux parfois. Elle est grande maintenant. Tasse de café ? Non. Je vide la mienne

«t’as intérêt à me dire ce que tu foutais tout ce temps. J’ai reçu ton hibou vers les 1h du matin. C’était quoi ce message : ne t’inquiète pas ? »

Je la prend à la dure mais je sais qu’elle encaissera. C’est une dure elle aussi. Et puis, elle m’a quand même fait attendre toute la nuit ! Appuyé contre le plan de travail qui sépare la cuisine du salon. J’attends des explications.[/b]

Arya venait de quitter, en douceur la volière, afin de ne pas réveiller William avec qui elle venait de passer sa nuit. Courte nuit certes, agitée, mais tellement douce. Elle aurait aimé se réveiller dans ses bras et apercevoir son beau sourire. Mais a quoi bon, lui dire au revoir aurait été bien trop douloureux, et ils ne s’en porterait que mieux. Tous deux n’étaient pas pour les grandes démonstrations d’affection. Malgré cela, la Vipère éprouvait des sentiments tenaces à l’égard du jeune homme. Irait elle jusqu’à dire que c’était de l’amour ? Non certainement pas, seulement une grande affection, comme elle l’aurait éprouvé pour un frère, cela n’empêchant pas son désir pour lui.

Son frère. Eh merde ! Il allait la tuer. Les premières lueurs du jour apparaissaient déjà, il devait être à peu près six heures du matin. Cinq heures. Cinq longues heures qu’il avait du passer a attendre. Il fallait qu’elle se dépêche si elle voulait qu’il l’accueille avec un tant soit peu de calme. Un dernier coup d’œil vers la volière. Will devait sûrement être en train de se réveiller. Soupir. Elle se dirigeât vers un endroit à l’abri des regards, cherchant le premier objet qui pourrait lui servir de portoloin. C’était un acte magique élevé et difficile, mais elle tenait ça de son père. Le meilleur moyen de prendre la fuite en vitesse pour une personne ne sachant pas transplaner.

A peine une seconde après avoir posé le doigt sur son portoloin, elle se retrouvât dans l’appartement de son frère. C’était la première fois qu’elle y mettait les pieds, mais cela lui ressemblait. Une décoration minimaliste, du blanc, du bleu nuit, du noir, et au milieu de la pièce, un café a la main, lui-même. Il la dévisageât du même regard froid et profond qu’elle lui offrit, et sa réaction ne se fit pas attendre.

C’est à cette heure ci que tu arrives ?

Clair, froid, direct, pourtant ses yeux ne bronchèrent pas une seconde. Il faudrait bien qu’elle le lui dise, elle n’avait jamais réussit a lui cacher quoi que ce soit. Pourtant, avant même qu’elle ait pu lui répondre, elle le vit se diriger vers ce qui semblait être sa chambre. D’accord, pas la peine d’en dire plus, elle avait saisit. Elle patientât quelques minutes avant que Yon ne réapparaisse. Elle laissât apparaître un petit regard amusé, et son premier sourire. Pas besoin d’être un géni pour comprendre. Encore une qui l’avait joué douce avec lui. Quand comprendrait elle enfin que la douceur ne servait a rien avec lui. Pour l’obtenir, il fallait être aussi dur que lui pouvait l’être, aussi bestial. Une tigresse qui ne se transformerait pas en chatte ronronnante le matin venu. Les yeux de la grande rousse se posèrent sur la vipère. Son sourire s’effaçât, seul le froid glacial restait.

T’es vraiment qu’un enfoiré Winchester.

Arya la toisât du regard. Elle était beaucoup plus jeune, pourtant elle n’avait rien a lui envier, étant devenu une jeune femme ayant tout ce qu’il faut bien ou il faut. Galamment, Yon ouvrit la porte a sa partenaire d’un soir.

Connerie de sentimentale ! Te laisse pas avoir Arya. Le sentimentalisme c’est pour les faibles pas pour les gens comme nous… De la pure connerie tout ça.

Que dire alors de ce qui s’était passé avec William. Sentimentalisme ou pas ? A bien y réfléchir, non ce n’en était pas, certes il y avait eu de la tendresse, mais rien d’anormal pour elle, ils avaient plutôt cédé a une pulsion qui les démangeait tout les deux. Encore sous les effets du bien qu’il lui avait fait, ses pensées furent coupées par son frère. Il s’approchât d’elle, et déposât un baiser sur son front avant de la serrer dans ses bras. Dieu que c’était bon de le retrouver. Les bras de la vipère le serrèrent encore plus fort. Elle se laissât aller à savourer ce moment de complicité en fermant les yeux, avant qu’il ne retourne à son café. Pendant une fraction de seconde, elle pensât même que la joie qu’il éprouverait de la retrouver, effacerait le fait qu’elle l’ait fait poireauter toute la nuit. Mais une seconde seulement car :

T’as intérêt à me dire ce que tu foutais tous ce temps. J’ai reçu ton hibou vers les 1H du matin. C’était quoi ce message : ne t’inquiète pas ?

C’était direct, pas forcément dit sur le ton le plus gentil, c’était même un peu dur a entendre. Cependant, la vipère encaissât sans brocher. Elle avait l’habitude, et se disait que s’il était dur avec elle, c’était pour son bien. Elle s’approchât de lui et le poussât un peu pour s’asseoir a ses côté sur le plan de travail. Elle plongeât a nouveau son regard glacial mais rempli d’amour dans celui de son frère. Elle prit alors la parole d’une voix douce et rassurante.

La vipère : Je sait que tu m’as attendu longtemps, et je suis vraiment désolé. Excuse moi, j’étais avec un ami, et j’ai pas vu le temps passer.

Ces paroles étaient sincères, et il le verrait dans ses yeux, mais il voudrait aussi savoir qui était cet ami. Quand à ce qu’ils avaient fait ensemble pour que le temps passe si vite, il n’était pas idiot, il comprendrait, même si elle savait qu’il n’apprécierait pas forcément. Elle enchaînât alors rapidement, avant qu’il n’ait le temps d’ouvrir la bouche pour l’assaillir de reproches. C’était son grand frère après tout, il était normal qu’il n’apprécie pas qu’on touche à sa petite vipère.

La vipère : Quand au « Ne t’inquiète pas », il n’avait qu’une signification, celle de te dire de ne pas t’inquiéter. Je sait comment tu est, alors quand je t’ai envoyé le hibou, je me suis dit que tu allait te poser un tas de question, d’où cette petite phrase. Mais je me rend compte que tu t’est fait encore plus de soucis à cause de ça.

Elle passât machinalement sa main dans les beaux cheveux noirs de son frère, un petit sourire aux lèvres.

La vipère : Tu es mon frère, c’est normal que tu t’inquiètes, mais je suis une grande fille maintenant, et je sais me défendre, même plus que bien.

Peut être que cette phrase aurait réussit a éclipser « l’ami qui fait défiler le temps si vite qu’on en oublie son frère » de la tête de Yon, mais Arya en doutait fortement.

MA PETITE VIPERE- Tu es mon frère, c’est normal que tu t’inquiètes, mais je suis une grande fille maintenant, et je sais me défendre, même plus que bien.


ça je n'en doute pas. Arya ne s'est jamais laissé marcher sur les pieds. Une Winchester. Déjà une vraie femme. Quelques souvenirs d'enfance me reviennent. Rien ne changera jamais entre nous. Je la laisse me passer une main dans les cheveux. Si elle croit me faire oublier son ami avec des caresses. Fin de sa part. Je n'en attendais pas moins. Quand à l'ami en question, il ne faut pas trop compter que je l'oublie.
Je la regarde droit dans les yeux. Personne ne touche à ma soeur. Elle sait que je ne vais pas laisser passer ça comme ça. Rictus. Jalousie? Non. Sur protectionnisme. Sûrement.

7h00. Pas de Winchester à la Gazette aujourd'hui. Ma petite vipère passera toujours avant tout le reste dans l'ordre de mes priorités.Même avant eux. Mais ça c'est un autre problème. Le silence. Elle est habillée de noir. Une partie de moi même. L'un dans l'autre nous serons toujours les mêmes.

YON- Tu vas quand même te décider à me dire ce que tu fous au milieu de mon salon en pleine période scolaire, ou je dois lire entre les lignes pour ça aussi?


J'aime la taquiner. Je le lui laisse entendre dans ma voix. Un timbre amusé mais sérieux à la fois.Elle sait très bien de quoi je lui parle mais je préfère me réserver cette discution pour plus tard. Ma façon de savourer ce moment je suppose. Mais plus tard. Finalement elle a encore réussi à m'amadouer. C'est bien la seule d'ailleurs.

Arya continuait machinalement à passer sa main dans les cheveux de son frère. Il la fixait dans les yeux, et elle savait que sa sentait pas bon. Oh non, il n’oublierait pas, et elle le voyait, mais elle tentât tout de même un petit sourire. De toute façon, elle savait a quoi s’attendre, et il savait aussi a quoi s’attendre de sa part. Elle était grande, et elle faisait ce qu’elle voulait. C’est juste qu’elle n’aimait pas le décevoir. Tien c’est vrai ça. Elle en avait presque oublié pourquoi elle était ici. Lui apparemment, n’avait pas oublié, et avait laissé l’histoire du garçon au chaud pour plus tard.

YON- Tu va quand même te décider à me dire ce que tu fous au milieu de mon salon en pleine période scolaire, ou je dois lire entre les lignes pour ça aussi?

Ouais bon Ok, ça lui prouvait bien qu’il n’oubliait pas, et qu’il laissait traîner pour l’instant. Elle aimait ce petit ton dans sa voix. Peut être avait il enfin réaliser que sa petite vipère n’était plus un bébé. Enfin, nous y voilà. Elle ne savait pas par où commencer. En fait, elle avait peur. Peur de sa réaction. Mais avec lui, les mots sortaient tout seul par habitudes.

La vipère : En fait j’ai un petit problème. J’ai fait une bêtise. Enfin je crois.

Elle sautât du rebords ou elle était assise, et se mit a faire les cent pas en se triturant les mains, chose inhabituelle chez une fille comme elle. Si confiante, si sure d’elle. De quoi éveiller des soupçons chez son frère. Mais vite, elle reprit avant qu’il n’intervienne.

La vipère : Enfin rien de grave. Je l’espère. En fait y a quelques jours j’ai eu un cours personnel de DCFM. Et ce cours consistait à nous montrer notre plus grande peur. Toujours est il que je t’ai vu sous une autre forme. Mais ce que j’ai vu, ça m’a prouvé que c’était toi, donc je me suis sentit en confiance. Et…Et je croit que j’ai fait une boulette.

Oui plus qu’une boulette même. Elle s’en voulait tellement. Elle posât son regard sur lui, il était empli de crainte. Elle avait peur pour lui, peur qu’il lui arrive quelque chose. Lui la personne qu’elle aimait plus que quiconque.

La vipère : En fait mon prof, cette sale garce de Mainella. C’est une auror, et elle a compris que tu étais un mangemort. Je me suis un peu énervé et je l’ai provoqué, et elle m’a bien fait comprendre qu’elle savait et elle t’a menacé. Je … J’ai…

Elle n’en pouvait plus. Elle se jetât dans ses bras, le serrant fort contre son corps qui était secoué de sanglots.

La vipère : J’ai tellement peur, si tu savait… Tout ça c’est de ma faute. Je sais très bien ce que tu vaux, je sais que tu es plus fort. Mais je t’aime tellement, j’ai peur de te perdre… Et… Du coup j’ai prit peur, et je me suis barré pour te prévenir…

Elle était loin d’avoir tout dit, tout expliqué. Pourquoi il était apparut dans son cours. Quelle était sa plus grande peur. Mais elle avait dit le principal.

Qu'est ce qui peut bien te mettre dans cet état? Je la regarde. Quelque chose la ronge à l'intérieur d'elle. J'avais raison de m'inquiéter. Je le lis dans ses yeux. J'y lis de la crainte. Pour la première fois. Ma soeur peut -elle donc éprouver un sentiment si vil que la peur? Ma petite vipère à la langue tranchante? Arya?
Est-ce de moi qu'elle a peur? J'en doute. C'est le même sang qui coule dans nos veines. La même ardeur. Nous sommes un. Elle ne doit pas me décevoir.

La vipère : Enfin rien de grave. Je l’espère. En fait y a quelques jours j’ai eu un cours personnel de DCFM. Et ce cours consistait à nous montrer notre plus grande peur. Toujours est il que je t’ai vu sous une autre forme. Mais ce que j’ai vu, ça m’a prouvé que c’était toi, donc je me suis sentit en confiance. Et…Et je croit que j’ai fait une boulette. En fait mon prof, cette sale garce de Mainella. C’est une auror, et elle a compris que tu étais un mangemort. Je me suis un peu énervé et je l’ai provoqué, et elle m’a bien fait comprendre qu’elle savait et elle t’a menacé. Je … J’ai…

Une Auror! Je regarde ma soeur. En effet griller ma couverture ce n'était pas rien. Pendant un instant je ne suis plus avec Arya. Mon cerveau travaille à toute allure. Il va faloir se débarrasser de cette Mainella. Je n'oublie jamais un nom. Surtout une fois qu'il est sur ma liste macabre. Quelque chose me tire de mes réflexion. Ma petite vipère n'est pas prête de mal tourner. Les mots semblent lui manquer tout à coup. Qu'est ce qui lui prend. J'attends qu'elle ait fini avant de parler. Alors cette salope d'Auror a voulu mettre ma petite vipère face à sa plus grande peur. Moi. J'en suis flatté même si c'est la colère qui domine pour l'instant. Une colère froide. Venimeuse. Dangereuse. Une colère qui ne pourra me mener qu'à faire ce que je sais le mieux faire: tuer.
Elle se jete dans mes bras me tirant une fois encore de mes sombres projets. Elle me serre si fort qu'à l'instant je ne réalise pas qu'elle pleure.

La vipère : J’ai tellement peur, si tu savait… Tout ça c’est de ma faute. Je sais très bien ce que tu vaux, je sais que tu es plus fort. Mais je t’aime tellement, j’ai peur de te perdre… Et… Du coup j’ai prit peur, et je me suis barré pour te prévenir…

Sa voix est entre coupée de sanglots. ça me déçois beaucoup d'elle. Je la prend par les épaules. Sans ménagement. Je l'éloigne de moi mais la retiens toujours à bout de bras. Je suis furieux. Qu'est-ce que cette conne de Mainella à fait de ma petite vipère?!! Ma colère est telle que mes doigts se serre sur les épaules d'Arya comme si je cherchai à la briser entre mes mains. Je m'en rends compte. Je me calme. Un peu.

YON-Ne fuis plus jamais devant un ennemi! Cesse de pleurer comme ça!


Ma voix gronde sourdement dans le salon. Dehors la pluie tombe à verse. Plus violente. Un éclair déchire le ciel. On se croirait en pleine nuit. Mais j'aime Arya. Et déjà dans son regard je retrouve l'acier et le venin que j'aime tant. Je relâche ma prise sur elle. Ce n'est pas après elle que j'en ai le plus. Je fais un tour dans le salon. La tension dans l'air est palpable.
8h22. Mayfair Street disparaît sous une pluie torrentielle. Je prend un verre et le fracasse contre le mur. Blanc. Rouge sang.Rouge sombre. Noir comme la haine.Je me retourne vers Arya. Ma vipère. Ma colère ne la surprend pas. Elle sait me tenir tête. Elle n'a pas peur. Rien ne peut affaiblir ma petite vipère hors l'amour qu'elle a pour moi. Cette garce d'Auror. J'approche de ma soeur. Elle regarde ma main en sang.

YON- Mon sang...ton sang Arya... notre sang. Je ne veux plus jamais te voir pleurer. Le même sang coule dans nos veines, la même force. Tu es ma soeur, un autre moi.

Je la serre à mon tour dans mes bras. Comme un serpent constrit sa proie. Mais si je l'étouffe se sera de mon amour cette fois. Ma petite vipère. Mon Amour. Mon âme soeur.

YON-Un jour viendra où tu affronteras le même mal que moi, et tu le vaincra. Comme moi. N'oublies jamais qui tu es Arya Winchester.

Je vais me servir un verre de scotch. Ce n'est jamais le mauvais moment pour ça. Un long silence. Je la laisse méditer ce que je viens de lui dire. Un sortilège pour ma main. Un coup d'oeil à mon avant bras. A elle. Elle parleras quand elle se serra ressaisie. Alors nous pourrons avoir une longue conversation. Je veux en savoir plus. Je suis déjà en chasse. Cette Mainella ne passera pas l'année. Mais il faut que j'en sache plus.
je repense à cette histoire de DCFM. La plus grande peur d'Arya. Intérressant.

YON-Quelle est ta plus grande peur?

Je veux le savoir. Savoir que ma soeur n'a pas de peurs ridicules et indignes d'elle. Je sais que c'est le cas. Je veux juste m'en assurer. Elle pose sur moi ses yeux assassins. Elle a retrouvé toute sa force. Je dois savoir maintenant. Ma colère ne m'a pas quitté. C'est une colère mauvaise qui va se lover dans mon coeur et que la petite vipère qui y habite déjà se fera un plaisir d'envenimer encore de ses baisers.

Alors qu’elle déblatérait ses paroles, elle l’observait d’un regard fuyant. Elle voyait la colère dans ses yeux, celle qu’elle lui connaissait si bien. Celle qu’elle avait déjà observée à mainte reprise, notamment le jour où il avait voulut tuer Julen. Elle savait ou cela allait le mener, elle savait déjà ce qu’il pensait, ce qu’il envisageait. La peur s’emparât d’elle, son regard empli de colère fixé sur elle. A quoi s’était elle attendu. Il allait lui en vouloir, et déjà elle voyait sa plus grande peur se réaliser. Elle se jetât dans ses bras, pleurant à chaude larme, le serrant avec force. Ce sentiment, la peur elle n’avait pas l’habitude de le ressentir et elle savait déjà que sa réaction allait le décevoir.

Il l’attrapât alors par les épaules, la tenant a bout de bras. Arya son regard emplis de honte le fixait. Elle pouvait voir la fureur émaner de tout son être. Il serrait. Serrait de plus en plus fort sur ses épaules. Arya ne bronchât pas, déjà ses larmes diminuaient. Sa respiration se faisait plus forte, alors qu’elle supportait la douleur sans un mot. Il semblât se rendre compte de ce qu’il était en train de faire, et la douleur diminuât alors qu’il relâchait la pression.

YON- Ne fuis plus jamais devant un ennemi! Cesse de pleurer comme ça!

Sa voix était semblable au grondement du tonnerre qui frappait la ville. Un éclair déchirât le ciel, et Arya redevint aussi froide qu’à l’accoutumer. Dure, forte, fière comme il le lui avait si bien enseigné. Elle le défiait presque du regard, maîtrisant sa respiration, son regard aussi froid que l’aire glacière, aussi dur que de l’acier, tranchant tout sur son passage. Il la relâchât alors, et s’éloignât d’elle. La tension était palpable, mais elle avait retrouvé sa droiture.

Elle l’observait agir. Il attrapât un verre et elle savait déjà que celui-ci ne lui servirait pas pour boire. Elle ne bronchât même pas lorsqu’il l’envoyât valser contre le mur. Lorsqu’il revint vers elle, elle lui tint tête, malgré son regard empli de haine. Ce regard aurait fait plier n’importe qui, mai pas elle. La peur l’avait quitté, plus aucune émotion ne passait en elle hormis cette froideur qui la caractérisait. Elle observât la main de son frère, en sang.

YON- Mon sang...ton sang Arya... notre sang. Je ne veux plus jamais te voir pleurer. Le même sang coule dans nos veines, la même force. Tu es ma soeur, un autre moi.

Il la prit alors dans ses bras à son tour. Son cœur cessât de battre un instant, sentant tout l’amour qu’il lui portait. Elle intensifiât son étreinte, le serrant contre son cœur. Lui, le seul qui la connaissait réellement, son frère, son modèle, le seul pour qui elle échangerait sa vie pour qu’il garde la sienne.

YON -Un jour viendra où tu affronteras le même mal que moi, et tu le vaincra. Comme moi. N’oublie jamais qui tu es Arya Winchester.

Elle le relâchât et le dévisageât d’un regard noir, alors qu’il s’éloignait pour se servir un verre. Elle sortit sa baguette, et la pointât sur sa propre main. Une entaille apparût alors, laissant couler son sang sur le sol. Elle s’approchât de son frère, attrapât sa main blessée, et la collât contre la sienne, serrant comme pour signer un pacte invisible, ignorant la douleur.

La vipère : Notre sang mon frère… Je suis ta sœur… Arya…Une vipère… Une Winchester et je ne l’oublierait plus.

Elle relâchât sa main, et le laissât la soigner. Elle gardât le poing serré, cette souffrance elle en avait besoin pour se rappeler d’où elle venait, qui elle était. Il tournât son regard vers elle, et elle s’assit alors face à lui. Ce qu’il allait lui demander, elle le savait déjà. Elle avait tourné sa réponse dans son esprit de nombreuses heures, mais elle n’avait plus peur. Non pas face a lui. Elle ne plierait pas.

YON- Quelle est ta plus grande peur?

Arya avait retrouvé toute sa force. Tout son venin. Sans lui demander son avis, elle attrapât la bouteille de scotch et but une gorgée accompagnée d’une grimace. Elle le défiât du regard afin qu’il ne dise rien. Non il ne dirait rien. Elle en avait autant besoin que lui, pour laver son corps de ses sentiment malsains qu’elle avait ressentit, et il le savait. D’un ton sec et cassant, elle reprit la parole.

La vipère : Ma plus grande peur, tu la connaît déjà. Elle te concerne et tu le sais. J’ai peur de ne pas être à la hauteur, à ta hauteur, de te décevoir. Mais compte sur moi, je suis une Winchester, je suis toi mon frère.

Oh oui elle le serait. Comme il le lui avait dit, le mal viendrait a elle, et elle le vaincrait, par son venin, sa force, comme lui le faisait si bien. A nouveau, elle attrapât ses deux mains, et les serrât avec force, faisant a nouveau saigner sa main. Plantant son regard dans le sien.

La vipère : Je t’aime Yon, et je saurait me montrer digne de toi, de nous, de notre sang... Le meilleur, celui des Winchester.

Elle se coupe avec un sortilège. Un joli flot de sang vermeil. Mon sang. Son sang. Sa peau est chaude. Je lui rend sa main après l'avoir portée à mes lèvres. Son sang me grise un peu comme le scotch que je lui laisse boire. Je l'observe. Elle n'en a pas l'habitude. L'acool lui brûle les lèvres et la gorge; Je souris. c'est encore une petite fille.
Sa plus grande peur? Me décevoir. Je savoure cette réponse. Mais pas autant que son je t'aime. Et son allégence à notre sang.
Il va pleuvoir toute la journée. C'est certain. Elle serre encore mes mains dans les siennes. Un filet incarnat en coule. Je le porte encore à ma bouche. Baiser doux. Et venimeux. Le même poison que celui de mon coeur. Baguette. Ma vipère ne doit pas gâcher son précieux poison.

8h49. Toujours mon appart sur Mayfair street. Mes retrouvailles avec la vipère se sont passées comme toujours. Douce amères. Intenses. Ambiguës. Un nectar mortel qui vous réchauffe de l'intérieur. Mais je n'ai pas oublier cette garce d'Auror.

YON- Dis m'en plus sur cette "Mainella".

Lorsqu’il portât sa main blessée a ses lèvres, elle fermât les yeux et se laissât emporter dans un frisson. Lui seul pouvait lui procurer cet effet, et elle le savourait grandement. Cela la clamait, beaucoup mieux que l’alcool qui avait mit le feu à sa gorge. Elle rouvrit les yeux, alors qu’elle lui démontrait toute l’importance que leur famille avait pour elle, et qu’elle lui racontait ses peurs. A nouveau elle liât ses mains aux siennes, et le sang qui s’était arrêté de couler reprit de plus belle. Pas une grimace ne se fit voir, juste un amour profond pour son frère se lisait dans ses yeux. A nouveau, un baiser, la douceur de ses lèvres contre sa peau, les battements de cœurs qui s’accélèrent pour peu à peu reprendre la normale. Arya se laissait emporter par sa tendresse. Il sortit alors sa baguette et soignât sa main sans dire un mot. Arya le remerciât d’un regard chaleureux. Oui il restait silencieux, mais il n’avait pas besoin d’en dire plus. Ses baisers suffisaient à la combler. Elle aurait aimé en rester la, ses yeux plongé dans les siens, en silence, mais c’était sans compter sur le désir de vengeance de son frère.

YON- Dis m'en plus sur cette "Mainella".

Arya poussât un soupir, mais puisqu’il le fallait. Elle n’avait pas envie de se salir la bouche en parlant d’elle, mais il fallait a tout pris qu’elle aide son frère à la traquer.

La vipère : Je sais peu de choses sur elle. Je sait que c’est une sang de bourbe, mais bon ca y’avait pas besoin de chercher loin, ces choses là je les sent venir a des kilomètres comme du poissons pourrit. Elle est auror, mais aussi prof de DCFM. J’ai entendu dire qu’elle avait accepté ce poste parce qu’elle était en arrêt maladie. Bref c’est une salope y a rien de plus a dire.

Arya serrât les poings le souvenir de ce cours la hantait, et les nerfs lui montaient.

La vipère : Elle s’est jouée de moi, elle m’a fait dire des choses que je n’aurais jamais du dire. Elle m’a roulé. Et elle a osé te menacer… Je ne le lui permets pas. Personne ne menace mon frère.

La vipère : Je sais peu de choses sur elle. Je sait que c’est une sang de bourbe, mais bon ca y’avait pas besoin de chercher loin, ces choses là je les sent venir a des kilomètres comme du poissons pourrit. Elle est auror, mais aussi prof de DCFM. J’ai entendu dire qu’elle avait accepté ce poste parce qu’elle était en arrêt maladie. Bref c’est une salope y a rien de plus a dire.

Une sang de bourbe. La honte du monde magique. Une sang de bourbe qui avait autorité sur Arya. Si j'avais mon mot à dire! Les choses ne se passeraient pas comme ça à Poudlard! Prof de DCFM. Auror. Sang de Bourbe. Les mots se bousculent dans ma tête. S'ils passent mes lèvres se ne pourra qu'être dans un vomissement d'immondices.
Mais je suis un homme à sang froid. Ma haine ne s'exprime que dans la noblesse de l'art et la finesse. Une violence quasi sculturale. Pour l'instant je ne vais pas penser à ça. Je vais laisser le serpent se lover, s'endormir. Quand je le réveillerais...

Je l'ai dit. Je passe à autre chose.

La vipère : Elle s’est jouée de moi, elle m’a fait dire des choses que je n’aurais jamais du dire. Elle m’a roulé. Et elle a osé te menacer… Je ne le lui permets pas. Personne ne menace mon frère.


Rictus. Non pas vraiment. le pli de mes lèvres s'adoucit peu à peu. Il n'y a au monde qu'une personne que je respecte comme ma soeur. Heinrish Mustang. Mais ma vipère, je l'aime. Ce n'est pas la même chose. Personne ne touche à Arya.
Une lueur s'allume dans mon regard. Encore une fois je la regarde et c'est une femme que je vois. Déjà. Peu importe. Personne ne touche à elle.
Je n'insiste pas sur cette Auror. Je saurais bien assez tôt tout ce que j'ai besoin de savoir. je suis un chasseur. Je lui donnerai la chasse et elle regrettera d'avoir seulement pensé à moi. Une seule fois dans sa vie. Au moins elle aura le privilège de voir le visage d'un ange au moment de fermer les yeux. Arya est toujours à vif. Elle a besoin de se détendre. Je saurais y faire avec elle. Pour ça comme pour le reste.
Je l'attire à moi. Plonge mon visage dans son coup. La maintenant d'une seule main. Je connais très bien ce parfum. Un frisson électrique me parcoure l'échine. Le même que lorsque je m'apprête à tuer.
OMBRE-Maintenant qu'on en a fini avec cette salope et que tu es rassurée... Tu vas pouvoir me parler de celui qui a laisser cette odeur de
de philtre d'amour sur ma petite soeur adorée...


A peine un murmure.Ironique. Légèrement rauque, ma voix va caresser sa peau tiède. Puis je la libère. Elle est grande maintenant. Ce ne serait pas une vraie Winchester si elle ne s'amusait pas aussi à ce genre de jeu. Elle a les armes pour ça. Pourtant je ne suis pas prêt de la céder. Elle m'appartiens. Je la posséde. Comme elle me posséde.

Philtre d'Amour? Je connais très bien ce parfum. Puissance. L'outil indispensable du jeune mâle impressionable et sans expérience. Qu'un mec touche à ma soeur? Inévitable. Mais pas n'importe qui. Pas le genre de mec à porter ça en tout cas. Arya a besoin d'un homme qui saura lui donner la chasse et la conquérir. Un qui n'aura pas peur de ses dards venimeux et de sa langue tranchante. Un homme. pas un bébé à peine sorti de l'adolescence. un qui soit digne d'une Winchester. En sommes: un véritable HOMME.

Yon semblait laisser tomber le problème Mainella pour le moment. Arya elle, fulminait toujours. Elle n’acceptait pas le fait qu’elle s’en soit pris à lui. D’habitude, elle arrivait très bien à faire baiser la tension, mais là elle ne le supportait pas. Toucher à son frère était synonyme de mort. Elle savait qu’il s’en chargerait pour elle, pourtant, ses nerfs étaient à vif. Il semblait avoir remarqué qu’elle continuer à fulminer intérieurement. Avec douceur, il l’attirât a lui, et enfouie son visage dans son cou. A nouveau cette sensation bizarre la parcourue. Elle se détendit, passant sa main dans ses cheveux. Ce contact la rassurât, et son rythme cardiaque ralentit.

OMBRE-Maintenant qu'on en a fini avec cette salope et que tu es rassurée... Tu vas pouvoir me parler de celui qui a laissé cette odeur de philtre d'amour sur ma petite sœur adorée...

Elle sentait son souffle dans son cou. Elle savait qu’il n’avait pas oublié, et qu’il y reviendrait tôt ou tard. Il la relâchât, et elle le défiât à nouveau du regard. Elle était grande après tout, il n’avait rien à lui reprocher, mais son ton était plus ironique. Elle se détendit un peu, mais restât près de lui. Elle ne savait quoi répondre à cela. Elle lui disait tout certes, mais bon la c’était différent, c’était de sexe qu’il s’agissait, et ce n’était pas une chose qu’elle avait pensé aborder un jour avec lui. Elle raclât sa gorge et tout connement lui sortit :

La vipère : Non, ce n’est pas ce que tu crois… C’est juste un ami… Je…

Mais sur son visage apparut un sourire. Elle revoyait le visage de William. Elle pouvait encore ressentir ses baisers sur ses lèvres, leurs corps en fusion. A nouveau, elle fut parcourut d’un frisson, et ses joues rougirent légèrement. Penser à lui, lui redonnait automatiquement des contractions à l’estomac. Il avait été si doux avec elle, si parfait aussi, là dessus elle n’avait rien à lui reprocher. Un amant hors pair. Si Will. Elle ne savait pas réellement ce qu’elle ressentait pour lui. Elle était partagé, mais n’arrivait pas à déterminer s’il s’agissait ou non d’amour. Elle poussât un soupir.

La vipère : Ouais d’accord c’est plus qu’un ami… Mais ça s’arrête là, y a rien de plus.

Elle s’approchât de lui, et s’assit sur ses genoux, passant un bras par-dessus ses épaules. Elle lui adressât un sourire franc. Elle savait ce qu’il pensait, mais elle serait toujours sa vipère à lui. Elle lui appartiendrait toujours quoi qu’il pense.

La vipère : Ne t’inquiète pas, c’est quelqu’un de bien. Et tu sais, personne ne m’enlèveras jamais a toi. Je serai toujours ta vipère, a toi et a personne d’autre.

Elle posât a son tour sa tête dans son cou, et y déposât un baiser. Bizarrement, elle sentait la fatigue lui retomber sur les épaules. Après tout, elle n'avait dormi que quelques heures, deux tout au plus, la veille, l'action physique l'avait épuisé, et l'animation du matin n'avait pas été de tout repos. Elle fermât les yeux l'espace d'une seconde, le serrant contre elle. Puis peut a peu, ses bras se relachèrent, ne mettant plus autant de force a le maintenir contre elle. Elle s'était endormis.

Quelqu'un de bien? ça ça reste à voir.
9h31.Ma petite vipère se love contre moi. Elle s'endort. Un instant. Je ressasse tout ce que nous avons dit. Mainella. Je garde ça dan sun coin de ma tête. Le canapé n'est pas le meilleir endroit pour dormir.
Je la prend dans mes bras. Elle me semble si minuscule soudain.
Ma chambre. Je tire les rideaux. La pose sur les draps de soie noirs. Dans un écrin. Un baiser sur son front. Je ferme la porte doucement.
*****************RP TERMINE*************