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 What Have You Done? (part one and two)

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Iranoe Sayuri

Iranoe Sayuri


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MessageSujet: What Have You Done? (part one and two)   What Have You Done? (part one and two) EmptyVen 14 Sep 2007 - 22:27

On dit que l'amour rend aveugle... On dit aussi que l'amour n'existe pas... Et on dit encore que l'amour c'est comme un bouquet de rose: il fâne vite et fait mal ensuite.

Au début.... Je savais très bien à quel dicton me fier. Il y en a tellement, ce n'était pas bien compliqué. Il faut être franche: c'est bien plus simple de parler de quelque chose que l'on ne connaît pas que de le faire de quelque chose que l'on connaît... Qui aime dévoiler ses plus intimes blessures? Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de monde. Trop dur ou encore trop frais, on a tous un prétexte pour ne pas le faire. C'est compréhensible après tout... Se mettre à nu devant quelqu'un, encore plus quand c'est devant un inconnu, c'est dur... Et ça devient carrément impossible quand on a été trahi. Peut on vraiment nous blâmer pour cela? Je ne le pense pas, je ne l'ai jamais pensé. J'ai toujours eut des blessures et des choses à cacher et maintenant, je sais que j'en ai encore plus.

Aujourd'hui... Tout est différent... Le contexte en lui même est différent. Que je me mette à nu ou non ne changera rien à ce qui se passe. Telle est la vie. Aujourd'hui, je peux confier ce qu'hier je ne pouvais pas dire.


_____________________________________________________________

Je me souviens encore de la première fois que je l'ai vu. Il m'avait fait l'impression d'être un ange tombé sur terre. Une tâche d'innonence pure qui s'était échoué au milieu de cette infime partie du monde ensanglantée par des années de batailles. Malgré le danger, je m'étais figée pour mieux l'observer. Je ne m'attendais pas à ce qu'il pointe sa baguette sur moi et qu'il lance son douloureux sort. J'étais tellement fascinée par lui que la douleur a mit du temps à se faire sentir, intense et brûlante jusqu'à ce que je m'évanouisse. Lorsque je me suis éveillée, il était là avec une mine déconfite... Evidemment, il était désolé. Il était tellement touchant que je n'ai même pas pu lui en vouloir pour cette erreur qui a faillit me coûter la vie. A quelque part, je savais qu'il était sincère même si sa position n'inclinait pas vraiment vers la confiance. Notre rencontre sur ce champ de bataille avait été le fruit d'un pur hasard. Que pouvions nous dire de plus à ce sujet?

Il est resté à mes côtés jusqu'à ce qu'on m'autorise à sortir de l'hôpital. Je n'ai jamais prit le temps de compter le nombre de fois qu'il m'a dit combien il était désolé de m'avoir fait du mal et le nombre de fois où je lui ai dit que cela ne faisait rien. C'était vrai. Sa présence était réconfortante. J'avais l'impression d'enfin vivre après des années passées sous un hiver glacial. Peu à peu, il est devenu la lumière qui me guidait pour m'en sortir. J'ai toujours cru que je remplissais ce rôle pour lui aussi. Par Merlin, qu'il était plaisant de croire que je lui étais utile. Maintenant, je ne saurais trop le dire. Quoique sa présence à mes côtés aujourd'hui peut être interprétée comme un signe... Il est là et je m'y attendais si peu... Encore maintenant, il parvient à me toucher. Au bout de tout ce temps, je crois que je ne peux plus le nier: je l'aime encore et je l'aimerais toujours.

Les heures, les jours, les semaines et les mois sont passés. Même après mon départ de l'hopital, il est resté près de moi. Peu à peu, il n'avait plus de secrets pour moi et je n'en avais plus pour lui. Pourquoi lui aurais je caché ce qu'il a réussit à me faire accepter comme étant un don? Le jour où la vérité a éclaté, il m'en aurait voulu et je crois que je ne l'aurais pas accepté. Nous avons finit par ménager ensemble dans mon appartement. Les jours s'écoulaient lentement, comme dans un rêve. Je crois que ce fut l'une des plus belles périodes de ma vie. Il était là, présence discrète et adorable. Je l'aimais, il m'aimait... je ne pouvais pas demander plus. Je me souviens même d'avoir cité un célèbre auteur pendant cette période.


-« La plus grande vérité qu’on puisse apprendre un jour est qu’il suffit d’aimer et de l’être en retour. »

Aujourd'hui, je constate que j'ai été bien naïve. Mais pourquoi ne l'aurais je pas été? Tout était parfait à bien des points de vues. Nous passions le maximum de temps ensemble, il était toujours présent pour moi comme je l'étais pour lui. Pour beaucoup, nous êtions le couple idéal, à la fois complice mais peu centré sur lui même. Ces personnes, tout comme moi, étaient tout bonnement aveugle. Peut être n'ai je pas vu que je me trompais en étant avec lui... Néanmoins, je n'ai rien remarqué jusqu'à ce que tout s'effondre autour de moi.

A la réflexion, je ne sais pas quand ce joli tableau à commencer à se fissurer. Peut être quand il a commencé à ne plus rentrer de la nuit... peut être quand j'ai cessé de lui envoyer un message pour lui souhaiter une bonne journée... Je n'arrive pas à retrouver ce moment clé... Toujours est il que cette histoire à commencer à se fissurer. Nous nous sommes quittés d'un commun accord tout en nous promettant de nous voir au moins une fois par mois... Là aussi, le beau marché c'est effondré rapidement. Nous êtions un couple sans en être vraiment un. Le soir qui a signé notre véritable rupture est encore marqué au fer rouge dans ma mémoire. C'est une cicartice que rien n'a pu effacé, pas même le temps.


-« Je peux pas me satisfaire de te voir qu’une fois par an ! T’es trop pour moi, beaucoup trop… si seulement j’arrivais à te quitter! »

Cette phrase que j'ai dite ce soir là résonne encore à mes oreilles. Je crois encore l'entendre quand je suis seule et que le silence m'opresse. Sans aucune difficulté, je parviens à voir son expression à ce moment là. Je l'ai blessé, c'est clair. Je ne le voulais pas... du moins pas vraiment. Mais il venait de me dire qu'il voulait ne me voir qu'une fois par an... pour l'anniversaire de notre rencontre. C'est alors que je lui ai dit ça. de ma voix la plus tranchante et la plus froide. Après être resté immobile un moment, il m'a tourné le dos et il est partit sans rien dire de plus. Tout était terminé. Mon univers s'est assombrit en l'espace d'une seconde. J'ai cru que je mourrais. Mais au moins, je pensais que mon calvaire était terminé...

Je me trompais lourdement. Quelques jours plus tard, j'ai finit par découvrir pourquoi il m'avait peu à peu délaissée. Il y avait quelqu'un d'autre. Quelqu'un de différent. Quelqu'un de plus riche, de plus puissant... de plus... tout. Tout simplement. Et cette personne travaillait au même endroit que moi. Je l'ai vue chaque jour avec lui. Chaque jour, elle me dédiait un sourire narquois et lui m'ignorait. Peu à peu, somber dans l'abîme est devenu ma seule issue, ma seule possibilité pour ne pas devenir folle. Je n'en pouvais plus. Je suis devenue l'ombre de moi même tout en continuant à donner le change aux autres. Une seule fois, l'un de mes amis qui est présent aujourd'hui m'a répéter ce qu'Il lui avait dit.


-« Je l’aime comme je n’ai jamais aimé personne et la blesser à ce point-là, c’est comme si je m’étranglais, comme si je ne pouvais plus respirer ! »

Quelques temps auparavant, ces paroles m'auraient remplies d'espoir. Mais plus maintenant. Au contraire. J'ai répondu par un sourire sardonique et par un haussement d'épaules signifiant que je m'en moquais. En réalité, je m'en moquais pas. Mais ma fierté m'avait poussé à faire croire qu'il n'était plus rien pour moi. Les heures suivant cette révélation, je me suis acharnée à ne pas espérer... Et pourtant. Comme une idiote, j'ai espéré qu'il la quitte. Mais il ne l'a pas fait. Le retour en enfer a été bien plus dur, bien plus... intense. J'ai plongé profondément dans l'abîme en sachant que rien ne m'en ferait sortir, désormais. En me rendant au cimetière, je savais que je reniais tout ce que j'avais été.... Et je m'en moquais éperduemment. Le lendemain, je démissionnais de mon poste au ministère et disparaissais sans laisser de trace.

Nous nous sommes retrouvé quelques mois plus tard, au même endroit que la première fois.... En train de faire la même chose. Sauf que cette fois ci, nous n'êtions pas dans le même camp. En l'espace de tous ces mois, je l'avais oublié. J'avais oublié ce qu'il m'avait fait, l'amour que je lui portais.. tout. Son apparition sur le champ de bataille ne m'avait fait aucun effet. D'un pas décidé, je me suis approchée de lui, la baguette levée. Il m'a regardé, étonné que je vienne ainsi sur lui, que je sois présente tout simplement. Je me souviens avoir lu une lueur d'étonnement dans son regard. Je lui ai dédié un sourire narquois, comme celui qu'elle me faisait pendant cette période lointaine où il me rendait dingue.

Un duel s'est engagé. En même temps que les sorts, les mots fusaient, aussi rapide que nos magies qui s'affrontaient. Lui se défendait, moi je l'attaquais. Je sais qu'à ce moment là, je voulais sa mort... Simplement sa mort. Pour que la douleur qui était toujours présente s'atténue enfin. J'avais oublié pourquoi j'avais mal mais je me souvenais de qui m'infligeait cette souffrance. Durant un instant, nous nous sommes arrêtés. Il me demanda ce qui m'étais arrivée. Après lui avoir répondu que cela ne le regardait plus depuis qu'il m'avait trompé et quitté, je lui ai lancé un sort interdit. C'est là qu'il a comprit que j'étais sérieuse. Il a commencé à se battre sérieusement. Je ne sais plus vraiment à quel moment, je me suis retrouvée encerclée. D'un ordre, il leur a dit de ne pas s'approcher et de le laisser faire et il profita de mon étonnement pour s'emparer de ma baguette qu'il rangea dans sa poche.

Lentement, il s'approcha de moi et me parla de sa voix douce qui m'avait bercé pendant des mois.


-Pourquoi tu fais ça?

-Ca ne te regarde pas!

-Pourquoi moi?

-Pourquoi toi? Pourquoi tu m'as quitté? Pourquoi tu t'es affiché avec elle? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?

Son regard ambré a prit une teinte triste tandis que moi je riais. Maintenant, je peux l'avouer... j'étais littéralement devenue folle. Folle de douleur, folle en manque de lui... folle tout court. Nous avons échangé encore quelques paroles. Au fil de ses mots, il s'approchait lentement de moi... Et moi, je reculais, je l'évitais. Sur son geste, les autres me firent barrage. Piégée, je le regardais s'approcher de moi tandis qu'il me disait.

-Je sais. J'aurais dû t'en parler. Je n'avais pas le choix. Comprends moi...

-NON! Tu m'as mentit. Comment tu veux que je te comprenne, maintenant?

Il secoua la tête avant que, d'un mouvement vif, il m'attrape le poignet. Interloquée, je le regarde avant de murmurer.

-« Mon art c’est la mort. Et je m'apprête à peindre mon chef d’œuvre. »
_____________________________________________________________

Je me souviens de l'un de mes plus proches amis qui me disait qu'il n'est jamais trop tard pour se confier et mieux encore, que le temps referme les blessures les plus cruelles. Mais incluait il les blessures infligées par celui que l'on aime? Je ne sais pas, je ne crois pas. Me souvenir de tout cela me fait du mal, je le sens, je le sais.

L'enquête a révélé que j'étais sous l'effet d'une drogue qui me rendait totalement incontrôlable. Elle a aussi révélé qu'il était en mission et qu'il était avec cette femme pour le bien de cette même mission. C'est ironique. Dois je y croire? J'ai tellement voulu sa mort, j'ai tellement souffert que je n'ose pas croire que j'étais droguée, qu'il m'a fait souffrir sur ordre. Qui peut ordonner de tels actes? Pas quelqu'un d'humain, visiblement... Et pourquoi il a accepté...? Quand on voit où cela nous a mené...

Lentement, mon regard erre autour de moi. Il y a du monde sur cette plaine où trône un unique chêne centenaire. Le temps est magnifique. Jamais je n'aurais cru qu'un 10 Janvier puisse être aussi beau. Il n'y a aucun flocon de neige sur l'herbe et sur la terre retournée. Encore un peu et je me croirais au printemps. Lentement je m'avance à ses côtés. Je sais qu'il pleure. Mais je ne peux rien y faire. A quelque part, je me dis qu'il l'a cherché. Il aurait dû se douter que je ne me laisserais pas faire.

Doucement, la musique s'élève, délicate et aérienne. Elle semble vibrer dans l'air doux de cette exceptionnelle journée de janvier. Au même moment, quelques personnes remettent la terre de là où elle a été enlevée. Je le vois trembler sous ses pleurs. Malgré tout ce qu'il m'a fait, je ne peux m'empêcher d'avoir mal pour lui. J'aurais tant aimé que ce à quoi on avait rêvé à deux se réalise... Mais la vie ne semblait pas le vouloir... Elle en avait décidé autrement.

Délicatement, je pose ma main sur son épaule. Je le sens frémir. Il se redresse et regarde autour de lui. Evidemment, il ne me voit pas. Qui peut me voir à présent? Néanmoins, je l'entends murmurer:


- « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir mais je peux le sentir. »

Il ne sait pas combien il a raison...

Ca y est... Les dernières notes de musique commencent à disparaître dans l'air. La dernière poussière est retombée à sa place. Je me hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser aussi léger qu'un papillon sur sa joue et je disparaîs. Au même moment, le ciel se couvre et la pluie se met à tomber.
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Iranoe Sayuri

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MessageSujet: Re: What Have You Done? (part one and two)   What Have You Done? (part one and two) EmptyVen 14 Sep 2007 - 22:31

Dirais tu quelques chose si je te blessais?
Comprends que j'ai besoin de
Souhaiter avoir eu d'autres choix
Que de faire du mal à celui que j'aime


M'aimes tu assez pour me pardonner... Voilà la question qui me taraude depuis des semaines, désormais. Si tu savais combien je m'en veux. Mais je n'avais pas le choix... Maigre justification en vérité. Mais c'est la seule que je peux te fournir. Pourquoi moi? Pourquoi ils m'ont choisit pour remplir ce rôle dont je n'ai jamais voulu? Je te jure, j'ai tout fait pour refuser... Tout... Mais ce n'a jamais été assez. Ils m'ont obligé à te quitter. Excuse moi. Je sais que pour toi la séparation est dure... et pour moi, elle l'est bien plus encore. Je te vois souffrir, je te vois replonger dans ton enfer... Et je ne peux rien faire que d'éviter ton regard, ta présence dès que nous sommes dans la même pièce. Tu as mal... Je n'ai pas besoin de te regarder pour le savoir... On le sent, ta douleur émane de toi... C'est même dur de la nier. Mais eux... eux continuent de faire comme s'ils sont aveugles... Comment peuvent ils...

Que viens tu de faire!


Je ne sais pas ce que je viens de faire. Pourquoi je l'ai embrassée devant toi. A l'instant où mes lèvres ont touché les siennes, je t'ai sentit sombrer un peu plus. Que puis je faire pour te sortir de là... Pourquoi je t'aime encore... J'aurais dû disparaître après t'avoir jeté le sort qui a faillit te tuer. J'aurais dû ne jamais t'aimer... Mais tu avais l'air si perdue et si belle en même temps... Je suis fou de toi, fou de ta présence... Et ton absence me rend encore plus dépendant. Je ne peux rien faire pour arranger la situation. Si tu savais combien je m'en veux... J'aimerais te parler, j'aimerais te dire que ce n'est qu'une comédie, j'aimerais te dire d'espérer, j'aimerais te dire qu'il n'y a plus qu'à attendre quelques semaines pour que tout soit terminé... Mais peux tu encore me croire? Peux tu accepter la vérité? J'ai l'impression qu'il est déjà trop tard. Les autres sont aveugles mais moi pas... Nous t'avons détruite...

Tu sais qu'il n'y a rien d'indéniable
Je ne montrerais pas de pitié envers toi maintenant
Je sais que je ferais mieux d'arrêter d'y croire
Je sais, c'est irréparable
C'est finit, qu'as tu fait!

Que viens tu de faire?!


Les semaines sont passées... Tu as disparu et... je te retrouve face à moi, sur ce champ de bataille... Que s'est il passé? Comment as tu pu? Pourquoi es tu contre nous, maintenant? Je ne parviens pas à y croire... Pourtant, c'est bien toi... Toi, tes cheveux coupés et les yeux fous. Ta douleur est encore présente, bien plus forte, bien plus palpable. Tu me cherches, tu me trouves, tu m'attaques. Je ne te reconnais pas. Pourquoi... C'est bien ton corps que je sens... Mais ton âme... Qu'en as tu fait? A qui l'as tu vendue? Où l'as tu laissée? Tu t'approches de moi, la baguette dressée. J'évite le premier sort, le second et les autres... Mais ton dernier m'atteint. Surprise pour moi... Soit. Je ne comptais pas te faire plus de mal... Mais je n'ai pas le choix. Te rends tu seulement compte de ce que tu m'obliges à faire? Jamais je n'aurais levé la main sur toi... Et ce soir... Ce soir... Je suis obligé de le faire.

J'ai attendu quelqu'un comme toi
Mais maintenant, tu m'échappes...
Pourquoi, pourquoi le destin nous fait il souffir?
Il y a une malédiction entre nous, entre toi et moi


Les sorts fusent encore et encore. je ne peux pas me résoudre à t'attaquer sérieusement. Tu souffres, tu n'es plus toit même... Je ne peux pas. Alors je t'évite du mieux que je peux. Je t'ai déjà fait du mal... Comment pourrais je recommencer maintenant? Pourtant, ils sont tous autour de moi à m'ordonner du regard d'en finir. Mais je ne peux pas! Pourquoi ne le comprennent ils pas?! Tu es là, après des semaines de disparition. J'ai cru mourir sans toi... Et eux... Et eux, ils veulent te tuer... Parce que tu es partie, parce que pour eux, tu les as trahi. Mais je sais que tu n'as pas eut le choix. Ils t'ont forcé comme ils m'ont forcé... Pourquoi dois je leur obéir... Et pourquoi continues tu à m'attaquer? Je dois me défendre, je n'ai pas le choix. Ton dernier sort a bien faillit me tuer. Je pensais que tu simulais... Mais visiblement non... Je vais devoir le faire, je dois le faire, je n'ai pas le choix... Pardonne moi.

Dirais tu quelque chose si je te tuais?
Dirais tu quelque chose si j'essayais?
Car tu t'es transformée en mon pire ennemi
Tu portes la haine que je ne ressens pas
C'est maintenant finit...
Qu'as tu fait?


J'ai enfin réussit à te piéger. Je n'ai pas envie de te tuer... Mais en toi, qu'est ce que cela changerait? Tu me hais, tu nous hais, tu les hais et tu te hais. As tu oublié combien je t'aime et combien je t'ai aimé? Comment as tu pu? Ils t'encadrent, je m'approche, tu te recules. Drôle de danse... Les paroles que nous échangeons ne m'apprennent rien. Je sais pourquoi tu es là... Je sais que tu viens de tenter de me tuer. Je sais que j'ai tenté aussi de faire la même chose, j'y suis même quasiment parvenu sans le vouloir... Peut être y suis je parvenu en voyant ce que tu es devenue. Celle que je connaissais a disparu sous ta heine, sous ta folie. Comment ai je pu laisser faire cela... Encore des mots et tu ris... Tu es folle... Mais je ne parviens pas à savoir si c'est de douleur ou d'autre chose...Encore des paroles... Tu me réponds et ta réponse me fait mal mais tu as raison, je le sais. J'attrape ton poignet... Tu as alors une phrase que jamais je n'oublierais... Pourquoi...

Que viens-tu de faire !

J'ai attendu quelqu'un comme toi
Mais maintenant, tu m'échappes...


Aujourd'hui encore, je ne comprends pas... Je ne sais pas comment tu as fait pour sortir la lame et sans même que j'ai le temps de faire un réflexe, te la planter dans le coeur. Pourquoi? Comment? Alors que tout était finit.... Alors que nous allions nous retrouver... Je ne comprends pas... Le sourire que tu me dédies avant de t'effondrer vers moi me laisse perplexe. Il sent la victoire et la délivrance... Pourquoi la victoire? Qu'as tu gagné à te tuer autre que de nous séparer à jamais? Tu n'as pas le droit de te sentir libre alors que tu m'enchaîne en même temps à une vie de souffrance. Tandis que je tombe à genoux avec toi dans mes bras, je sens l'abîme dans lequel tu t'es plongée s'ouvrir sous moi. Ne me quitte pas... Reste avec moi... Je t'en supplie... La vie s'échappe de ton corps et je ne peux rien faire d'autre que de t'appeler... Pourquoi... Je ne comprends pas... Explique moi... Pitié...

Pourquoi, pourquoi le destin nous fait il souffir?
Il y a une malédiction entre nous, entre toi et moi


Je suis face à toi, au lieu que tu avais choisit pour ton enterrement. Tu as tout prévu, je crois. Ou tu savais comment ca allait se terminer. Pourquoi? Comment? Je ne comprends toujours pas. Tout ce que je vois c'est que tu es là, enveloppée dans ton linceuil au fond de ce trou. Bientôt, la terre va te recouvrir et je ne veux pas imaginer ce qui va t'arriver ensuite... L'abîme que tu as ouvert avec ta mort m'aspire un peu plus chaque jour passé sans toi. La culpabilité, la douleur et tout le reste font bien leur travail. Je me sens devenir fou, je lâche des morceaux de mon âme en espérant oublier... Tout oublier. Toi, nous, ce que je t'ai fait, ce que je nous ai fait, ce que tu as fait, ce que tu m'as fait, ce que tu nous as fait. Je ne nie pas que tout est de ma faute... Mais pourquoi es tu là aujourd'hui? Pourquoi avoir choisit cette fin.? Pourquoi m'as tu abandonné?

Je ne chuterai pas, ne laisserai pas cela s'en aller
Nous serons libres quand ce sera fini

J'ai attendu quelqu'un comme toi
Mais maintenant, tu m'échappes...
Pourquoi, pourquoi le destin nous fait il souffir?
Il y a une malédiction entre nous, entre toi et moi


Les derniers grains de poussière sont tombé sur ton corps. J'ai cru sentir ta présence à mes côtés... Ai je rêvé? Dans ma folie, j'espère que non. Je veux que tu sois là, je veux que tu me voies pleurer... Me vois tu devenir fou? Que dirais tu si je me tuais pour te rejoindre? Est ce que c'est cela que tu voulais? Et toujours ce silence après mes questions... Pas de réponse. Je t'ai aimé comme jamais je n'ai aimé. Tu me manques... Ceux qui sont venu pour ton enterrement sont partit et moi je reste. Les heures défilent. Je ne te sens plus à mes côtés. Même là tu m'as abandonné... Dans ma poche, ma baguette... Et la lame avec laquelle tu t'es tuée... Je pleure encore... Est ce que je vis ce que toi tu as vécu? Comment en sommes nous arrivé là? J'en viens presque à croire que nous sommes maudit... Je sors la lame, l'admire...Elle est belle... Elle t'a donné la mort... Elle est parfaite pour la mienne...
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