Les feuilles dans le vent...

(hj : Fais gaffe la Kendoka, ya pas Keitaro ici )

Irina n'aimait pas trop rester enfermée, elle préférait le grand air, de plus il y avait trop de monde dans la salle commune. Elle sortit donc de la salle et empreinta le dédale de couloirs, passant a coté d'élèves qu'elle ignora tellement ils étaient insignifiants pour elle. Elle regarda un peu ces élèves qui s'excitaient d'etre à l'école de magie... quelle pitrerie !!! ils n'avaient surement pas le niveau d'etre là... De vrais gamins découvrant un nouveau jouet. Ils étaient en plein milieu du passage et elle se dirigea vers eux. Comme si ils l'avaient sentie arriver, ils arrétèrent soudainement de jaccasser et la regardèrent d'un air inquiet. Elle dit d'un murmure glacial un baragouinage qui pouvait ressembler a une incantation dans une langue étrangère, ses yeux bleux semblaient pouvoir les tuer d'un seul regard. Les gamins furent tétanisés de peur et s'écartèrent vivement. Elle passa entre eux et les regarda d'un air amusé avec un sourire sadique.

Irina arriva dans le grand hall, il n'y avait presque personne. Elle passa la grande porte et se dirigea vers le parc. L'automne commençait et quelques feuilles commençaient à tomber et les arbres commencaient à devenir moins verts. Elle s'avancait parmi cette pluie de feuilles, regarda,t les petits animaux sortir leur museau pour voir si le champs était libre. Elle entendit soudain des bruits bizarres, des bruits d'une lame qui fend l'air. Elle se dirigea vers cet endroit et vit une jeune fille jouer a la kendoka. Elle semblait assez douée mais semblait ne pas être assez concentrée. Elle s'avança vers elle et la bouscula. Elle lui dit alors d'une voix glaciale.

"Tu pourrais faire attention !!! Le temps des samouraïs est révolu depuis longtemps, tu n'est plus à la page."

Non loin de là, appuyé contre un arbre, une toute petite blonde lève la tête et dévisage de ses yeux trop vert les deux filles. Deux filles de septième année si elle ne se trompe pas... se fiant aux couleurs de leur blason respectif, ça risque de faire des flamèches. Le mieux à faire dans ces cas là, c'est de calmement s'éloigner, mais si elle ne bouge pas, peut-être qu'elles ne la verront pas.

Lentement et presque imperceptiblement, elle ramène ses genoux contre sa poitrine et les entoure de ses bras. Les boucles blondes encadrent parfaitement son visage trop pâle. Elle qui était sortie pour être seule, elle a raté son coup. Enfin, pas vraiment raté son coup, puisqu'elle est toujours toute seule... mais... elles sont si près, tout en étant si loin...

Uriana avait toujours eu de la difficulté à départager le loin du près... c'était si relatif... on pouvait être loin tout en étant proche et vice-versa... c'était difficile à évaluer... elles étaient loin d'elle ou elle était loin d'elles ? Étaient-elles vraiment si loin l'une de l'autre ? Qui pouvait être proche d'elle ? Personne ? Est-ce que pouvoir toucher signifiait être proche ? Pouvait-on être loin d'une personne même si elle était dnas la même pièce ?

Le regard si vert est toujours posé sur les deux septième année, mais Uriana ne les regarde pas vraiment... elle regarde... ailleurs... pas si loin, en fait...

[ Il va fouloir que je trouve un remplaçant ! ^^ ]

Motoko la fixa de son regard vert et glacé puis lança :

Je te signale au passage que c'est toi qui marche pas droit ! Et en ce qui conserne le kendo, je fais encore ce que je veux et c'est pas une petite collègienne qui va me faire changer d'avis.

La kendoka attacha ses cheveux en queue de cheval pour ne plus être gênée et rangea son sabre dans son fourreau, sans toutefois l'attacher dans son dos. Motoko détailla la Serpentard du regard. En arrivant ici, elle avait tout de même apprit le nom des différentes maisons et les rumeurs principales qui courraient à leur sujet. Elle murmura :

Serpentard...

Motoko continuant avec une voix froide :

J'ai entendu parler de cette maison. Des êtres méprisant et perfides s'y réfugient. On ne m'a pas trompé. En tout cas, tu illustre parfaitement cette pitoyable population cupide et sans intérêt.

Motoko avait dit ceci calmement, son visage pâle impassible. Elle n'avait pas remarqué la jeune poufsouffle, un peu plus loin. Pourquoi le remarquerait-elle pour le moment puisqu'elle ne bougeait pas ?

(hj : désolée pour le retard Pour le remplaçant de Keitaro... beh euh... J'sais pas trop )

La Kendoka avait répondu sèchement à Irina... Vraiment ces bouffondors n'avaient plus aucun respect, c'était lamentable quand même. Elle la regarda d'un air dédaigneux et froid. Elle lui répondit alors dans un murmure glacial parfaitement audible.

"Une petite collégienne ? Fais gaffe à ce que cette petite collégienne ne te rosse pas. Tu ne dois pas savoir à qui tu t'adresse petite..."

Le pentacle qu'Irina avait sur la nuque était parfaitement visible. Cette marque de naissance était particulière, elle réagissait parfois bizarrement en présence de personnes bien particulières. Elle avait également avec elle, à sa ceinture, l'épée qu'elle avait reçue dès son enfance et qui ne la quittait jamais. C'était une épée batarde à deux mains, magnifiquement ouvragée. Toute jeune déja, elle avait apprit à s'en servir et était devenue une experte dans son maniement.

Elle regarda un peu mieu la kendoka qui elle aussi la toisait. Comment osait-elle la regarder ainsi ? Une Bouffondor en plus !! Elle ne manquait pas d'air vraiment... Son visage vampiresque ne trahissait aucune expression, sa voix non plus.

"Je te trouve bien impertinente... Comment oses-tu t'adresser à moi et me juger ainsi sans même me connaître ? Ils prennent vraiment n'importe qui à Gryffondor maintenant... Tu n'es pas une sang de bourbe au moins, rassure moi..."

Irina la défiait du regard, elle ne semblait vraiment pas de taille contre elle, son sabre n'était rien contre sa magie noire et son adresse à l'éppée, elle semblait même risible. Elle la regada encore un moment puis éclata de rire, tellement cette gamine était risible. Elle lui dit entre deux éclats de rire...

"Pauvre ignorante. Ca se voit que tu n'y connais rien, sinon tu te garderais bien de répondre ainsi..."

Elle rigola encore de plus belle. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas rit ainsi.

[ :banane: Je cherche, je cherche... ^^ ]

Motoko n'était nullement impressionée par cette vampire froide et méprisante. Elle attacha son sabre dans son dos et répondit calmement :

Je parle à une puissante vampire qui peut être redoutable.

Motoko s'interressa à l'épée de la jeune fille. Une magnifique épée, ouvragée avec soin. Son sabre à elle, était tout aussi soigneusement forgé. Il renfermait des sorts anciens très puissants.
Motoko, toujours aussi impassible, regardait la Serpentard dans les yeux.

Je te retourne la question. Je ne suis pas ce que tu appelle vulgairement une "sang-de-bourbe"...

Motoko regarda sans bouger cette jeune vampire gonflée d'orgueil et de mépris. La kendoka l'observa rire, son visage ne trahissant aucunes expression.

J'y connais quelque chose... aux vampires et à la magie. Oh oui... Les vampires je les connais bien. Et la dernière fois que je les voyais, c'était mort pour de bon. Ceci n'est pas une menace. Tu la prends comme tu veux...

En effet, Motoko venait d'une longue lignée d'exorcistes qui traquaient et tuaient démons, vampires et créatures de l'ombre.

(hj : désolée pour le temps de réponses, mais a plusieurs reprise quand j'ai voulu envoyé le post, ca a planté, justement pour une fois que je le copiait pas )

Irina ne cessait de rire. Cette kendoka était à ce point risible, elle se prenait en plus pour une experte en démons en tout genres... Quelle ironie. Cette pseudo grande guerrière prenait Irina pour une vampire, pour une puissante de cette race en plus... Cette situation était vraiment risible, voire comique... Irina se calma un peu en regardant la kendoka qui semblait si sérieuse.

"Tu dis être une experte en démons en tout genre? Alors selon toi... comment puis-je être une vampire alors qu'on est en plein soleil en cette belle après midi de fin d'été, ou de début d'automne si tu veux. Ne sais-tu donc pas que les vampires grillent au soleil ?"

Irina se remit à rire. Elle n'avait pas rit depuis longtemps mais cela faisait du bien. Elle entendit comme une sorte de menace dans la dernière phrase dite par la kendoka. Ainsi elle pensait lui faire peur, si elle n'était pas si risible, elle aurait peut-être prit cette pseudo menace un peu moins a la rigolade.

"Ravalle tes menaces elles sont loin de me faire peur... Et avant d'en proférer de nouvelles, retourne dans tes bouquins et apprend le minimum de ce qu'il faut savoir sur les démons que tu dis connaitre..."

Elle avait dit cette dernière réplique en fixant la kendoka d'un regard sadique et cruel. C'est alors qu'un rayon de soleil lui fit plisser les yeux et détourner un peu le regard. Elle vit non loin d'elles une jeune fille, apparemment de poufsouffle, les regarder sans bouger. Peut-être les prenait-elle pour une distraction... Irina l'interpela d'une voix assez forte.

"Qui es-tu toi ? Notre altercation t'intéresse donc elle à ce point que tu ne puisse regarder ailleur ? Rejoins-nous donc tu seras ainsi aux premières loges..."

[Ouais, c'est ça, n'importe quoi comme défaite bidon ]


Elle ne les écoutait pas vraiment ou enfin d'un oreille distraite. Elle avait vaguement entendu l'une d'entre elle parler de vampire, mais elle n'y avait pas vraiment porté attention. Cependant, le ton menaçant de la Gryffondor la sortit de sa quiétude imaginative. Haussant un sourcil, elle esquisse un sourire en coin en entendant la réplique cinglante de la Serpentard.

C'était plutôt comique comme situation. Quoique c'était l'habituelle routine de Poudlard. Uriana foulait de ses souliers la pierre de l'école depuis à peine 3 ans et elle avait vu des situations semblables un nombre incalculable de fois. Et c'était toujours aussi risible.

Son sourire en coin s'éfface brusquement lorsqu'elle entend la Serpentard s'adresser à elle.

- Euh...

Bon, ce n'était pas très locace, mais c'était le mot le plus approprié à ce moment là. Les yeux trop vert les dévisagent un moment, puis, contre toute attente, elle se lève et se rapproche d'elles. Petite et chétive, les bras croisés sur sa poitrine, elle semble flotter dans sa robe de sorcier noire.

- En fait... je... je trouvais cela plutôt risible et puéril...

Mais par les Grandes Forces, qu'est-ce qui lui prend de répondre de cette manière. Son regad, assorti au gazon passe de la Serpentard à la Gryffondor, attendant une quelconque réaction... sous son visage impassible, elle craint tout de même une mornifle.