Dans un ailleurs [1er post pour Ava]

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Pour Ava, il était impossible qu'elle est des enfants. Du moins, pour le moment. Oui, cette dernière voulait avoir une carrière tout aussi idyllique que celle de sa mère, et avec un enfant, elle n'y arriverait pas. Elle n'était pas aussi forte que sa mère, même si elles se ressemblaient énormément. La journaliste voulait profiter de la vie, de ce qu'elle pouvait lui apporter. A la mesure de son être... Donc, quelque chose de beau. Oui, bon, d'accord, il était très rare qu'elle se lance des fleurs, mais depuis quelques temps, c'était assez difficile pour elle d'être complimenté. Elle ne savait pas pourquoi, mais le fait que Clarence est un copain et pas elle... Ca la chamboulait un peu. Peut être une pointe de jalousie... Sûrement. Néanmoins, elle ne voulait pas le montrer à son meilleur ami de peur, qu'il soit blessé, vexé, car c'était bien une chose qu'elle ne voulait pas. Elle tenait tellement en Clarence...

Sa soirée d'hier? A chier. Elle n'avait pas fait grand chose, à part mangé un pot de glace à la vanille et au caramel dans un cinema moldu. Son état était tel qu'elle en allait même voir les moldus, seul. Se ressassant des souvenirs avec ses ex-, ses journées shoppings avec ses copines ou avec Clarence qui avait un talent fou pour la réconfortée. Elle s'était enquillée un litre de glace et elle en avait vomi toute la nuit. Dommage pour elle... Même son estomac n'était pas bien. Enfin, bon, que voulez vous... Il ne fallait pas se laisser abattre, rester haute et montrer à la vie qu'elle ne nous fait pas peur. Ava est une battante, la vie devrait le savoir. Elle parviendrait à obtenir ce qu'elle voudrait. C'était indéniable.

Ce matin-là, Ava s'était levée aux alentours des 10h. N'ayant dormi que très peu à cause de sa crise de foie passagère, elle en avait profité pour flemarder un peu dans ses couettes épaisses aux couleurs rose fushia. L'une de ses couleurs préférées. Elle en sortit difficilement. Il lui fallait un café d'urgences, sinon, c'était gagné. Elle aurait une tête épouvantable et adieu son physique pour la journée. Elle se dirigea dans la salle de bain, les cheveux en pétards. Horrible. Elle fit couler l'eau dans le bain, puis, dix minutes après, lorsque le niveau de l'eau était suffisant et que la température était excellente, elle s'y glissa pour continuer à flemarder et à reprendre des forces, ne pensant à rien sauf au prince charmant. Quand est ce qu'il viendrait? Ava secoua la tête.

_ Le prince charmant n'existe que dans les comtes, ma petite.

Elle se laissa glissa dans la baignoire, mettant ainsi sa tête sous l'eau. Dix minutes plus tard, elle ressortit da la salle de bain, habillé avec la robe qu'elle avait acheté avec Clarence, précédement. Blanche, en soie. Parfumé avec de l'eau de rose, car c'est une grande sentimentale, Ava se dirigea directement dans la cuisine où elle se fit un café. Trop noir. Elle reccracha tout le contenu dans l'évier.

_ Trés élégant. Mais qu'est ce qu'il est déguelasse, mon café.

Il s'essuya la bouche avec une serviette, puis elle retourna dans la salle de bain pour se faire les dents. Pas question de sortir sans l'avoir fait. Puis, petit rituel, elle mit un chewing gum dans sa bouche avant de sortir dans la rue, et de transplaner près de la gazette du sorcier. Le redacteur en chef l'attrapa avant qu'elle n'arrive dans son box pour lui demander d'aller chercher une gerbe de fleur. Oui, ce soir, un journaliste devait partir à la retraite. Et à ce moment là, Ava ouvrit grandement la bouche, une main plaquée sur les lèvres.

_ Oh, mon dieu! J'ai oublié son cadeau!
_ Hum, vous savez quoi lui prendre?
_ Non, pas du tout...

Pour Ava, dans sa tête, c'était la fin des haricots. Le journaliste en question, Joan Wayne, connaissait très bien sa mère, et donc, par la même occasion, Ava. Comment faire?

_ Il lui manque le dernier tome de - Sympathique Story - Enfin, c'est juste une idée...

Ava eut un sourire. Elle fit un bisou sur la joue de Deemers, et elle reprit.

_ Vous êtes un amour. Je vous revaudrais ça.

Le rédacteur rougit un peu, avant de sourire et de secouer la tête. Ce dernier partit en direction de son bureau tandis qu'Ava ressortait du bâtiment pour transplaner à nouveau sur le chemin de traverses, près de chez fleury & Botts. Si elle ne le trouvait pas là bas... Elle entra dans la boutique où cela sentait bon le livre neuf. Sur le côté, une cage suspendu à une barre ne cessait de bouger dans tous les sens à la suite d'un formidable combats entre bouquins scolaires. Ava eut un sourire. Elle se souvenait de la tête du pauvre vendeur lorsqu'elle lui avait dit, lorsqu'elle entra en Troisième année, qu'il lui en faudrait un. Il avait fondu en larme.

En parlant du libraire, ce dernier sortit de derrière une étagère pour voir qui entrer, et il eut un sourire en la reconaissant. Ava souria également. Puis, elle entra dans les rayons à la recherche de la section roman. Elle la trouva rapidement car elle connaissait cette boutique comme sa poche. Elle tourna à l'angle d'une étagère et lorsqu'elle aperçut un jeune homme d'une trentaine d'année, peut être moins, Ava avait affiché une expression similaire à celle d'une femme lorsqu'elle voit un apollon. Elle s'était rapidement retirée pour se cacher derrière l'une des étagères. Aujourd'hui, c'était pas son jour. Elle avait une mine fatigué et elle venait de voir un magnifique jeune homme. Ava fit donc, le tour pour se rendre aux rayons des Romans. Toujours secoué par la vision de l'homme, Ava se prit entrain de penser au nom du jeune homme et à une manière de l'aborder. Non, ce n'était pas du tout le moment pour ça. Elle allait oublié ce qu'elle devait faire.

Le roman... Il se trouvait tout en haut de l'étagère. Ava avait pris la petite échelle, l'escabot, et elle l'avait escaladé pour attraper le livre car du haut de ses 1m 68... Elle avait beau paraître grande pour une jeune femme, elle était toujours aussi petite, et bien foutue. Néanmoins, il lui manquait quelques centimètres et lorsqu'elle tenta de le prendre, ce dernier lui glissa des mains pour tomber au sol. Ava descendit doucement de l'échelle car en talon, c'était jamais facile, déjà que marcher semblait être un exploit alors sur un escabot... J'vous raconte pas le truc, quoi... Ava se pencha pour prendre le livre et lorsqu'elle releva la tête, elle vit l'homme de tout à l'heure. Jérémia. Merde. Il la regardait. Oh punaise!!! C'était fichue!!! Tout était grillé! Ava eut un sourire forcé, mais on voyait très bien son état de gène.

_ Merde....

Lorsque les yeux d'Ava se posèrent sur ce de Jérémia, on aurait pu balancer la musique - Ti Amo - que cela n'aurait rien changé et n'aurait pas parut étranger à cette scène. Ava était complètement gaga de l'homme dont elle croisait le regard, et elle dut faire de sacrer effort pour garder un minimum de dignité face au jeune homme. Ava avait eut un sourire gênée, avant de baisser la tête et de dire - Merde -. Ava s'apprétait à ramasser le bouquin lorsque Jérémia se montrait devant elle, baissé, entrain de ramasser son livre. Ava retira sa main, avec un leger sourire. Bon dieu, le prince charmant existe... Pensa t elle, avec une joie de petite gamine.

_ Sympatique Story ? Vous aimez ces romans ?
_ Euh... La question qu'il venait de lui poser signifait clairement que l'homme n'aimait vraiment pas ce genre de lecture. Ava croisa son regard avec un sourire. Le sourire de l'homme était... Tombant. Bah, euh... Nan, enfin, pas les romans. Je suis plus roman... D'action. Termina t elle en mentant.

Sans le vouloir, elle avait menti. Ava ne se doutait pas, à ce moment, qu'elle faisait exatement comme lui. Mentir... C'était dans ses habitudes... Etant journaliste, toute personne exerçant cette profession avait un don pour le mensonge, surtout pour le genre de rebrique dont s'occuper la Miss Taylor. Elle ne savait quoi penser, ni quoi faire. Et si Clarence, c'était trouvé avec elle à ce moment là, il se serait foutu de sa gueule. C'était net et précis. Ava était vraiment pas le genre de fille qui pouvait draguer sans avoir un plan en tête. Un plan... Elle n'avait pas eut le temps d'en faire un, puisqu'après tout, elle venait tout juste de le rencontrer, de le voir.

Un cri se fit entendre non loin de là. Ava tourna la tête en direction de la section - dédicace - en même temps que Jérémia. Signe du destin? Non, non. Le prince charmant n'existe que dans les comtes, S'écria la petite voix dans la tête d'Ava. Oh tais toi! Pensa t elle tandis que sa conscience lui criait garde. Elle reporta, ensuite, son regard vers le jeune homme tout en se relevant tant bien que mal, dans sa jolie robe.

_ Je ne comprendrai comment on peut se mettre dans des états pareils pour quelqu'un n'étant capable d'écrire que des manuels de ce genre...
_ C'est vrai... C'est qu'un auteur. Moi, généralement, on me colle un procès.

Elle eut un sourire coquin. Après tout, c'était la vérité, et elle ne s'en cachait pas. Mais plus, elle avait des procès sur le dos, enfin, la Gazette, plus cela signifiait qu'elle fonctionnait, non? Enfin, c'est vrai qu'avec Clarence, il en avait cassé des réputations de pseudos-stars. C'était tellement amusant. Surtout quand ils se prenaient pour des gens qu'ils n'étaient pas. Clarence prenait les photos, dénichés des perles rares, enfin des casseroles pour les stars, tandis qu'Ava les fracassait dans ses articles. Ah... Quel duo fantastique. Ava sans Clarence, il n'y aurait pas d'Ava.

_ Et vous? Vous cherchez quel genre de lecture?

Un bon sourire sur les lèvres.

Ils avaient tourné la tête en même temps. Cela n'avait pas échappé à Jerry. Simple coïncidence. Un pur hasard. Il n'avait aucune foi, ne croyait en rien et se fichait des autres. Jamais il ne laisserait quelqu'un lui dicter ce qu'il devait penser ou ce qu'il devait faire. C'est pour cette raison que jamais ô grand jamais il ne prendrait partie dans la guerre secrète que se livraient l'Ordre du Phénix et les Mangemorts. De toute manière, il n'avait ni l'âme d'un héros, ni celle d'un assassin machiavélique. Pas de chaînes, pas d'attaches. Rien que lui. Lui et son égoïsme. Lui seul comptait. Les autres, après tout, il s'en foutait.

_ C'est vrai... C'est qu'un auteur. Moi, généralement, on me colle un procès.

Jerémia sourit. En plus d'être belle, elle avait le sens de l'humour. Donc elle écrivait. Il se prit à espérer qu'elle ne faisait pas partie de cette nouvelle génération d'auteurs qui dissertaient sur la mode et les nouvelles tendances féminines à tort et à travers. Jerry n'accordait que peu de crédit à ces soit-disant écrivains. Trop superficiels. Il la détailla un instant du regard, essayant de deviner qui elle était, son caractère, ses envies, peut être même ses rêves. Il aimait à deviner ses victimes. Victimes ? Pas tout à fait. Le mot était fort, trop peut être. Partenaires de jeu non plus, il était trop âgé pour utiliser un tel terme finallement. Compagne, trop vague.

_ Et vous? Vous cherchez quel genre de lecture?

Bon il était temps de faire intervenir Marvin. Jerry s'était assez impliqué comme ça. Il ne devait pas aller plus loin sinon il finirait par faire une gaffe. Mais Jerry était joueur. Raisonnable, il laissa Marvin s'emparer de lui, le pénétrer, l'aspirer, devenir une seconde peau. Comme à chaque fois qu'il devenait quelqu'un d'autre. Une enfance, des parents, une scolarité, des amis. Il avait tout et en même temps ça lui échappait. Car Jerry n'avait rien.

Marvin - "Gastronomie ! J'adore cuisiner !"

Mensonge. Jerry était nul en cuisine et il pouvait s'estimer heureux d'être un sorcier. Un coup de baguette suffisait pour lui concocter un bon repas. Mais bon, si Marvin était doué pour la cuisine... Jerry n'est doué en rien. Improvisation oblige. Il adressa un sourire à la jeune femme. Le moment des présentations arrivaient. Marvin eut un sourire.

Marvin - "J'm'appelle Marvin Wilkinson, au fait !"

Intérieurement, Jerry grimaça. Marvin Wilkinson. Beurk. Ce nom n'avait pas une résonance très agréable. L'association du "v" et du "w" laissait à désirer. Jerry est perfectioniste.

_ Gastronomie ! J'adore cuisiner !
_ C'est vrai? C'est rare les hommes doués pour ce genre de chose... Ca court pas les rues, ça.

Il savait cuisiner? C'était donc, l'homme de sa vie qui se présentait à elle? Non. Ava ne le croirait que lorsqu'elle l'aurait vu à l'oeuvre. Elle était assez sceptique, tout de même, car... Pourquoi serait il dans la section roman si il était là pour la gastronomie? Ava sourit pour lui montrer que c'était un bon point pour lui. Néanmoins, elle ne comptait pas oublier ce petit détail. Purée... Vivement qu'elle rentre à la Gazette pour raconter ce moment avec - Marvin -, comme ce dernier se prénommait.

_ J'm'appelle Marvin Wilkinson, au fait.

Marvin? Mais, c'est moche! Pas du tout esthétique! Elle lui fit un sourire enthousiaste mais dans sa tête, c'était tout autre chose. Limite, elle serait partit en courant. Marvin... Un prénom comme ça, c'était vraiment de l'abus. Si les parents d'Ava lui avait donné un nom plus étrange que le sien, un peu comme Marvin, bah, elle les aurait foutu au tribunal pour dédomagement. Enfin, un sourire confiant, vrai, elle répliqua.

_ Moi, c'est Ava Taylor. Enchanté!

Maintenant que les présentations étaient faites, Ava ne savait trop quoi dire. C'est vrai quoi... Après tout, il lui faisait de l'effet, elle le connaissait peu, et donc, elle ne pouvait entamer la discussion sur un quelconque sujet. Hormis, oui, il y a peut être un sujet à exploiter, elle pensa à la cuisine. Faudrait qu'il lui fasse un bon plat si jamais il l'invitait à dîner. Arrêtes de tirer des plans sur la comète, Ava, pensa t elle.

_ Donc, vous cuisinez... Quel genre de cuisine faites vous, Marvin?

Burk! C'est moche à prononcer. Enfin, bon. Heureusement qu'il était beau et qu'il savait cuisiner parce que sinon... Enfin, ça craint quoi. Même Clarence aurait éclaté de rire si il avait entendu ça. Il ferait sûrement cela lorsqu'elle lui raconterait, après tout, Clarence n'était pas connu pour être quelqu'un qui ne disait pas ce qu'il pensait. Au contraire. Et ce, à n'importe qui. Et même si sa vie en dépendait. Une vraie tête brûlée... Dire qu'elle ne lui avait jamais adressé la parole à Poudlard.

_ Je pourrais cuisiner ce qui te ferais plaisir?

Etait ce une invitation à dîner faites indirectement? Ava sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine. Excellent! La première fois qu'elle arrivait à avoir un rendez vous à la première approche. Ca n'allait pas s'oublier dans sa mémoire de femme invétérée cherchant le grand amour, celui dont toutes les femmes rêvent. Dois je préciser que généralement, elles se trompent? Non. Pour le moral des troupes, il est nécéssaire de ne pas le mentionner dans les pensées de la petit Ava.

_ Serait ce une invitation à dîner? Hum...

Où? Quand? Comment? Quel heure? Elle avait retenu ses questions pour le plus grand bien de son image. Ca faisait un peu la femme obsédée ou qui était en manque, donc bon... C'était pas du tout dans la place quoi... Ava n'était pas ce genre de femme. Elle, elle avait le privilège d'être une femme raffinée et super sexy. Marvin s'en alla dans les rayons de la boutique. Ava resta là quelques instants, entrain de survoler la synopsys du roman. Mon dieu qu'il avait l'air bien... Elle reporta son attention vers le coin des dédicaces, puis elle secoua la tête. Qu'elle était cruche, cette auteur... Ava la regardait en se disant qu'un jour, elle lui trouverait bien une casserole... Fallait qu'elle en parle à Clarence. Marvin revint, ouvrant un livre et lui tendant. Un livre gastronomique.

_ Ouvre-le, à n'importe quelle page ! Et c'est ce que je te ferai à dîner.

Ava referma l'ouvrage, puis, elle le réouvrit. Page 67. Grattin de Macaronie à l'Américaine.

_ Non, trop simple. Bah, oui, autant faire quelque chose d'original, hein?

Elle fit défiler les pages à nouveau, puis, elle mit son index à un moment donné entre deux pages. Lorsqu'elle ouvrit le livre à cette page là, page 90, elle lut.

_ Porc Impérial. C'est Chinois ça... Oui, ça à l'air dur... Vous me faites ça?

_ Non, trop simple. Bah, oui, autant faire quelque chose d'original, hein?

Macaronis ?! Facile !!!! Parfait, même Jerry était capable de cuisiner des pâtes. un peu de gruyère, le tout au four et en dix minutes, le tour était joué ! Il aurait même le temps de se griller une cigarette. Enfin, c'est ce qu'il aurait fait s'il avait fumé. Quoi ?! Non mais qu'est-ce qu'elle fait ? Ava tournait les pages du livre. Trop simple ? Oh la bougresse ! Mais elle a des goûts de luxe ! Pourtant c'était super bon les pâtes ! Et Jerry était même prêt à investir dans une bouteille de ketchup pour lui plaire. Mais dans quelle galère s'était-il encore fourré ? Il avait le chic pour cela. Patiement, il attendit qu'Ava eut fini de jouer.

_ Porc Impérial. C'est Chinois ça... Oui, ça à l'air dur... Vous me faites ça?

Souris... Souris je te dis. Fait bonne figure, tu jureras plus tard. Y a pas des toilettes dans cette librairie que j'aille hurler un bon coup ? Jerry était furieux mais il n'en laissa rien paraître. Il était furieux après lui pour toujours se mettre dans de tels draps. Il réfléchit un coup. Il pouvait transplaner et demander à sa mère de cuisiner ? Elle ferait bien cela pour lui non ? Ou bien, il pouvait transplaner directement jusqu'à Bejing et rapporter illico-presto du porc impérial ? Ou mieux ! Comme les moldus, il appelait un livreur ! Décidement, Jerry était plein de ressource. Il prit le bouquin des mains d'Ava, jeta un coup d'oeil à la recette : carotte, vermicelles, porc, etc etc. Beuh.

Marvin - "Ok, je te fais cela !"

Bien, passons aux réflexions techniques. Où, quand et comment ? Quand ? Facile, ce soir. Il ne comptait pas faire trainer l'affaire en longueur le diable. Où ? Aïe aïe aïe. Pas chez lui, de toute façon, son antre se résumait à une petite chambre louée au Chaudron Baveur. Réfléchis Jerry, réfléchis. Illumination suprême ! La maison sur le lac. Il s'agissait d'une maison datant des années cinquante, construite par un architecte à moitié fou. La maison était sur pilotis et ses murs étaient en verre. Ouai bon, pour l'intimité, on pouvait repasser mais il s'agissait d'un endroit isoler dans la région des Grands lacs. Si Ava ne connaissait pas, elle ne trouverait jamais.

Marvin - "Ce soir si ça te dit ! Pour le lieu... C'est loin, je ne vis pas à Londres... Il vaudrait mieux que l'on se retrouve ici, pourquoi pas au Chaudron Baveur et ensuite, nous transplanerons ?"

_ Ok, je te fais cela !

Ava lui lança un regard mutin. Qu'il était interessant, ce garçon... Ava l'aimait déjà. Bon, fallait dire que c'était pas bien difficile le coups de la recette, mais cela avait fait mouche sur Ava. Plutôt beau garçon, il avait tout pour lui. Malheureusement, Ava ne pouvait pas s'empêcher de se méfier. Non. Pourquoi? Elle eut un sourire, et tout fut oublié.

_ Ce soir si ça te dit ! Pour le lieu... C'est loin, je ne vis pas à Londres... Il vaudrait mieux que l'on se retrouve ici, pourquoi pas au Chaudron Baveur et ensuite, nous transplanerons ?

Hum... Interessant, il allait l'amener chez lui. Plutôt entreprenant, néanmoins, c'était mieux ainsi. Ava ne comptait pas du tout que cela se passe chez elle. Comme ça, elle pouvait toujours gardé son chez sois tranquille. Puis, c'était vraiment le bazar... Elle n'avait pas eut le temps de repasser son linge et donc, il était empilé sur un peu tout. Ca ne ressemblait pas aux femmes, mais cette dernière avait passé une bonne semaine, où elle était beaucoup sortit...

Entre Clarence qu'il lui avait présenté son nouveau copin, Luceo, qui était plutôt beau gosse, dommage qu'il soit gay, vraiment, du gros gâchis... 'Fin, bon... Ava n'avait fait que sortir. Lola et Talia Almadovar étaient revenu à Londres pour voir comment se dérouler leur entreprise après leur fête de famille au Mexique où Lola s'était mariée et que TAlia avait eut un gosse. Bien entendu, Ava et Clarence avaient été invité. Donc, elles avaient fait une petite soirée entre copine avec Clarence, et ils avaient bien rigolé... 'Fin, bref...

_ Pourquoi pas... Saches juste qu'une femme sait se faire attendre... Je risque d'arriver en retard... Faut bien se faire belle, nan?

Elle eut un clin d'oeil, puis surprise de sa propre audace, elle baissa les yeux, avant de les remonter et d'ajouter.

_ Ce soir, donc?

Mais quel rire ?!! Ava le trouvait sensationnel. C'était un homme particulièrement séduisant et il n'avait pas un rire à faire fuir, heureusement pour lui. Quoique... Ava aurait, je pense, laissé passer outre. Clarence lui en aurait fait la remarque, mais il aurait compris. Tout comme Ava, il le trouverait sûrement charmant. Mais pas touche ! Il est à Ava. Et elle l'obtiendra. Parole de femme.

_ J'attendrai le temps qu'il faudra.

Il aurait pu lui faire un compliment, il est horrible ! Une femme à besoin de se faire complimenter, enfin ! Mais diable d'où il sortait. Elle lui fit un sourire. Fallait sauver les apparences. Néanmoins, le - Marvin - perdit quelques points dans l'estime de la ravissant Ava. Du coin de l'oeil, elle regardait en direction du libraire qui se tenait visiblement quelque chose pour aller dans l'arrière-boutique. Ava n'avait pas vu pourquoi ce dernier s'en allait alors qu'il y avait des clients dans sa boutique. Il devait sûrement y avoir une raison, sinon, il ne laisserait pas sa boutique qu'il devait géré avec amour sans aucune surveillance. Quoique... Après tout, il y avait peut être autre chose... Ava reporta son attention vers Jérémia, et avec un sourire, elle lui demanda.

_ Ce soir donc ?
_ Ce soir donc.

Le sourire de Marvin la fit litteralement fondre. Elle ne put s'empêcher d'avoir dans son regard un attendrissement étrange, extrêmement doux. A son tour, elle lui rendit son sourire, puis, lorsqu'il la quitta, Ava porta directement la main à son sac pour en ressortir un petit miroir où elle se regarda les dents. C'est bon. Rien n'y était, elle n'avait pas eut l'air d'une cruche, c'était déjà ça de gagner. Elle se remit une mèche derrière l'oreille, puis rangeant son poudrier, elle se dirigea, après avoir fait un petit tour dans les romans d'Action, histoire de lire quelques synopsis et quelques biographies de certains auteurs pour ne pas paraître conne si jamais il lui demandait de lui parler de son dernier livre en date. Là, elle pourrait dire, qu'elle avait lu quelques livres de Tolkien, ou encore des livres policiers d'auteur Sorcier. Elle paya le livre qu'elle avait pris lorsque Marvin était présent, et elle sortit de Fleury et Bott's en transplanant.

Arrivé à la Gazette, elle se précipita dans son bureau qu'elle partageait avec Clarence qui était son photographe attitré, et lorsqu'elle referma la porte, elle vit ce dernier en compagnie d'un jeune homme. Un jeune homme qui était... Bah, ma foi, fort séduisant. Ava lui fit un coucou, puis son sourire s'élargit quelques instants lorsqu'ils levèrent la tête en leur direction.

_ Ava ? Diable ! Où était tu ?
_ Je devais acheter le cadeau pour... Enfin, bon. T'es au courant.

Ava s'approcha d'eux, tandis que Clarence contourna son bureau pour faire la bise à sa meilleure amie. Puis, il commença les présentations.

_ Ava, voici Luceo. Luceo, voici Ava.
_ Oui, tu m'en as déjà parlé. Et en bien...
_ Il ne m'avait pas précisé que vous étiez un ange, Luceo.

Il lui fit un sourire. Ava fut dégouté de savoir qu'il était gay. Aujourd'hui était une journée où les beaux hommes étaient de sortit. Elle eut un sourire enthousiaste puis elle lui fit la bise, comme si elle le connaissait depuis toujours. Elle posa ensuite le sachet où il y avait le logo de Fleury et Bott's dessus sur le bureau de Clarence, puis, elle enleva son long manteau couleur beige qu'elle envoya sur le porte-manteau avec un coups de baguette Magique. Luceo s'asseya sur l'une des chaises et Clarence arrêta Ava alors que cette dernière allait se diriger vers son bureau.

_ Minute, chérie... Tu me caches quelque chose ? Hein, Luceo, elle me cache quelque chose ?
_ Ca à l'air, mon coeur. Si d'après ce que tu m'as dit, elle aurait déjà commencé à s'appitoyer sur son sort pour pleurer le prince charmant qu'elle ne trouvait pas.
_ Allons, Lu... Ok, Ava ! J'ai exagéré.

Cette dernière l'avait fusillé du regard, si vous voyez ce que je veux dire.

_ Bon, ok. Je...
_ T'as rencontré un beau mâle, hein? coupa Clarence avec un sourire mutin. Luceo eut un sourire également. Ils le faisaient exprès ou quoi ?
_ Je... Mais, suis je si transparente que ça ?
_ Faut croire, ma chérie. Bon, tu nous racontes en mangeant ?
_ C'est déjà l'heure ?
_ Bah, vi !!
_ Il est 11 h 50.
_ Allons y, alors !

Elle reprit sa veste tout en affichant un air déçu et blasé. Mais dans sa tête c'était tout autre. Elle en était fière. Elle ne vit pas Luceo et Clarence échangeaient un regard complice, puis, après s'être échangé un baiser, que Ava trouva super mignon, ils se dirigèrent vers la sortie pour transplaner sur le Pré-au-Lard.

[...]

_ Bonsoir.

Il était à croquer. Ava en avait oublié les points qu'il avait perdu pour le manque de compliments qu'il ne lui avait pas fait tantôt. Un sourire aux lèvres, cette dernière était vêtu d'une robe noire, bien taillé à sa carrure de femme gringalette, le tout accompagné d'un de ses chignons classes, pas ce des religieuses ou des élèves, non, un chignon soignet avec deux baguettes chinoise avec quelques teintes dorées à cause des pictogrammes. Un collier magnifique, mais pas tape à l'oeil, ornait le cou de la magnifique jeune femme, et une paire de boucle d'oreille, de simple créole ( Je crois que ça s'appel comme ça les petits anneaux... Ma soeur les appel comme ça, j'en sais rien du tout. ). Elle avait opté pour une tenue très peu tape à l'oeil, comme elle mettrait pour une soirée où elle pourrait casser de la réputation.

_ Bonsoir, Marvin.

Elle ne lui fit pas non plus de compliment bien qu'ils lui brûlaient les lèvres. Mais encore une fois, il n'avait rien fait. Pas un compliment. Elle lui tendit son bras, et ils transplanèrent. Ava avait un petit sourire au coin des lèvres.

Ce topic est il toujours d'actualité. Si oui je suprimerai mon message. Sans réponse sous une semaine je déplacerai.

Il est bien terminé Lilou =)
*pas le bon compte... Zut*

OK je déplace