Interrogation Surprise [1er post pour Arya - Libre]

Classe de Potions - Avril 1983

"Non...Non, ça ne va pas du tout !"

Sally recula brusquement, immitée par sa voisine. Elle se trouvait en cours de potions et encore une fois, elle ne s'était pas montrée très brillante. Le liquide qui bouillait dans son chaudron avait une couleur olive au lieu d'être incolore, d'étranges vapeurs s'en échappaient. Une bulle d'air éclata et la potion giclat, bouillante, sur la peau de Sally mais aussi sur ses affaires de cours, étalées à côté sur son bureau. Sa voisine poussa un cri surpris. Alerté, le professeur Fowl s'approcha des deux jeunes filles baguettes à la main.

"Recurvite !"

Le liquide olivâtre disparut du chaudron. Sally baissa la tête, constatant les dégâts. Les notes qu'elle avait prise pendant le cours étaient illisibles. Elle poussa un soupir. Exaspéré, le professeur Fowl se détourna et s'adressa à l'ensemble de ses élèves.

"Le cours est terminé. Attention, la semaine prochaine, vous aurez une interrogation qui aura pour but de vous préparer à vos ASPIC. Elle portera sur l'intégralité du programme de sixième année. Je ne vous en dirais pas plus. Miss Flemings, vous resterez afin de recopier votre cours."

Les élèves de sixième et septième année se ruèrent hors de la salle de cours. Le professeur Fowl rassembla en une même pile les différents parchemins qui se trouvaient sur son bureau. Il ramassa quelques fioles, quelques passoires, et les rangea dans une grande armoire en ébène, avant de se diriger vers une petite lucarne et de l'ouvrir pour évacuer les odeurs de décoctions.

"Miss Flemings, vous claquerez la porte en sortant."

Le professeru Fowl quitta la pièce et Sally resta seule. Dix minutes plus tard, elle avait achevé la rédaction de son cours et rangeait ses affaires dans son sac. Mais la porte et la lucarne, toutes deux ouvertes, créerent un courant d'air, qui fit s'envoler les parchemins posés sur le bureau de Fowl. Instinctivement, Sally se leva pour les ramasser. Tout se passait bien jusqu'au moment où Sally posa la main sur ce qui ressemblait à une interrogation écrite. Mais ce n'était pas n'importe quelle interrogation, il s'agissait de celle que le professeur Fowl comptait donner à ses élèves la semaine suivante. Surprise, Sally lâcha le parchemin, se leva brusquement et se mit à faire les cent pas dans la pièce. Elle avait les yeux fermés et récitait à mi-voix les composants d'une potion de guérison. Elle espérait ne rien retenir de ce qu'elle avait entraperçu. Reprenant ses esprits, Sally ramassa les parchemins qui entouraient l'interrogation écrite, ignorant cette dernière. La rouge et or prit soin de refermer la lucarne avant de déposer les feuillets sur le bureau, à l'endroit même où le professeur Fowl les avait laissé. Son regard sombre coula en direction de l'interrogation, toujours sur le sol. Elle ne pouvait pas la laisser là. Autrement le professeur Fowl aurait des doutes. Courage. Sally s'en approcha. Lorsqu'elle arriva juste devant, elle se mit à fixer le plafond comme s'il s'agissait de la chose la plus importante au monde puis elle s'agenouilla. A tâton, elle s'empara de l'interrogation et se releva prestement.

Maintenant, elle n'avait plus qu'à la remettre sur le bureau, sur la pile de parchemins. Mais c'est alors que des pas résonnèrent aux oreilles de Sally. Les yeux de la rouge et or s'aggrandirent. Vite, vite, vite. Précipitement, elle se dirigea vers le bureau mais c'est alors que sa jupe s'accrocha à un vieux clou, tordu et rouillé dépassant d'une table. Affolée, Sally tendit les bras, elle était à un pas du bureau mais elle ne parvint pas à atteindre la pile de parchemins. Elle tira et soudain. Crac... Une partie de sa jupe resta accrochée au clou tandis que Sally tombait sur le sol avec fracas, emportant avec elle, une chaise et le parchemin de l'interrogation. Aïe... Une pointe douloureuse lui tarauda la hanche. Elle grimaça. Mais les pas redoublèrent. Sally se remit sur pieds aussi vite que possible. Sa jupe était dans un piteux état, fendu jusqu'à la taille, laissant entrevoir...Bref. Sally plaqua ses mains dans son dos, tentant de dissimuler l'interrogation.

Une fois de plus, Arya avait passé une mauvaise journée. Mais aujourd'hui, elle n'avait encore trouvé personne sur qui passer ses nerfs, malgrès les queslques heures qu'elle avait passé a trainer dans le parc. Pas le moindre Gryffi ni blaireau a se mettre sous la dent. A croire que l'arrivée imminente des examens en avait calmé certain. Pfff quel ennuis. Arya, elle, ne passait pas son temps a réviser, non seulement, c'était une élève douée, de plus il lui restait encre deux mois devant elle, afin de réussir ses BUSES.

Elle remontait du parc, toujours rien, personnes. Bordel c'est pas vrai. Rien a faire, elle vivait dans un ennuis total en ce moment. les seuls moments agréables qu'elle passait, c'était ceux qu'elle vivait avec William. Certe leur rapport pouvaient parraître bizarre pour certain, mais elle adorait le jeune homme. Bien sur, elle ne l'avait pas ouvertement déclaré, le jeune homme aurait immédiatement pris la fuite, et elle ne voulait pas perdre les joutes verbales qui les animaient tout deux.

Arya descendit vers les cachots, résignée a rentrer dans sa salle commune. Avec un peu de chance, il serait là, et elle pourrait passer ses nerfs sur lui. Elle arpentait le couloir, mais soudain, un bruit attirât son attention. C'était comme si quelqu'un c'était vautré sur le sol. Etait il possible qu'un de ces bouffons se soit paumé dans les cachots. Une aubaine pour Arya. Un bruit de déchirement, des bruits de pas précipités. il n'en fallut pas plus a Arya pour se précipiter a grand pas vers la salle de potion, car c'est de là que venait le bruit.

Arya poussât la porte avec douceur, on ne sait jamais, si c'était Mr Fowl, il n'apprécirait certainemnt pas la présence de l'élève dans un moment délicat. Au grand plaisir de la vipère, ce n'était pas lui, mais un parfait punching-ball. Flemmings, parfait vraiment parfait. Un large sourire satisfait apparut sur son visage. Lentement, elle s'avançat en direction de la gryffondor.

La vipère: Flemmings. Encore en train de foutre ta merde.

Arya ne savait pas vraiment si elle le faisait exprès, mais cette fille semblait se traîner une belle poisse. Arya s'approchât encore d'un pas, et elle put remarquer que la tenue de la Gryffondor était déchirée jusqu'à la taille. Arya pouffât de rire. C'était donc ça le bruit de déchirement, cette fille était vraiment pathétique.

La vipère: Sympa la tenue, mais je croit que même comme ça, aucu gars ne voudrai de toi.

Arya posât ses yeux sur les mains de la jaune et or, qui semblait vouloir cacher quelquechose. Les yeux d'Arya prirent un air soupçonneux. Qu'essayait elle de lui cacher.

La vipère: Tu cache quoi dans ton dos ?

Arya s'approchât d'elle, de toute façon, si elle ne le lui disait pas, Arya se servirait par elle même, comme a son habitude.

La porte s'ouvrit doucement tandis que se détachait la silhouette d'une jeune fille aux longs cheveux d'ébène. Sally ne put s'empêcher de fermer les yeux et de lancer un soupir de soulagement. Au moins il ne s'agissait pas du professeur Fowl. Mais bon, la nouvelle venue était tout aussi intimidante et peut être bien plus dangereuse. Mais Sally ne le découvrirait que plus tard. La jeune fille brune était une serpentard. Elle arbhorrait l'insigne et les couleurs vert et argent de sa maison. Son regard bleu azur était dur. Lentement, elle s'approcha de Sally, affichant quelques soupçons. Sally se mordit la lèvres inférieures.

La vipère: Flemmings. Encore en train de foutre ta merde.

Quoi ?! Ca commençait bien et surtout, cela ne présageait rien de bon. Elle regarda la serpentard s'approcher encore une fois d'un pas lent, jeter un regard à son uniforme et pouffer de rire. Sally rougit, visiblement très embarrassée. Mais plus que changer de tenue, elle na souhaiter qu'une seule chose : se débarrasser de la serpentard. Son prénom... Ah mince. Maudit Alzheimer précosse. Euh...Angel ? Certainement pas. A...Aaaa... Amélia ? Aurélia ? Arya ?! Oui, voilà c'était cela. Elle s'appellait Arya.

La vipère: Sympa la tenue, mais je croit que même comme ça, aucu gars ne voudrait de toi.

Sally rougit de plus belle, blessée. Voilà dans quelques heures, de nouvelles rumeurs se mettraient à courir sur son compte. Rumeurs que les élèves ne pourraient pas s'empêcher de croire vue les fréquentations de Sally, ces derniers temps. Le regard glacial de la serpentard glissa de l'accros de la jupe de Sally à ses mains, toujours planquées dans son dos, tenant fermement le parchemins.

La vipère: Tu cache quoi dans ton dos ?

Sally déglutit difficilement.

"Rien... J'essais d'empêcher ma jupe de tomber..."

Elle rougit. Son mensonge n'était vraiment pas crédible. Puis la jeune fille porta son attention sur Arya, tentant peu subtilement de détourner son attention.

"Et toi ? Euh... Tu as un cours de potions maintenant ?"

A voir la mine de la rouge et or, il n'était pas difficile de comprendre qu'elle aurait aimé tomber sur quelqu'un qui aurait facilement laché l'affaire. Malheureusement pour elle, il s'agissait bel et bien d'Arya. Elle n'était pas de nature curieuse, mais elle avait les nerfs tout simplement, et un peu d'amusement ne lui ferait pas grand mal. De plus, la bouffondor croyait lui faire avaler des salades, en prétendant ne rien cacher.

"Rien... J'essais d'empêcher ma jupe de tomber..."

Arya stoppât net se progression et envoyât un regard qui signifiait: "Non mais tu me prend vraiment pour une quiche ?" Arya était loin d'être stupide, mais apparemment Flemmings pensait avoir affaire a un molusque du cerveaux, qui se laisserait abuser par ses mensonges. Quand même. Un poufsouffle, je veut bien, mais a un Serpentard, de plus, La vipère, elle y allait fort.
Arya fit un pas de côté, continuant de fixer son regards glacial sur sa proie, qui tentait tant bien que mal de s'en sortir en essayant de changer de sujet. c'était donc si important que ça pour qu'elle tienne tant a le cacher ? Arya était aux anges.

"Et toi ? Euh... Tu as un cours de potions maintenant ?"

La vipère: On est amis ? Non je pense pas non. Ce que je fait ne te regarde donc pas. Et puis, je pense que si je t'expliquait, çane te plairait pas des masses.

Cela signifiait bien a la rouge et hors qu'elle n'était pas en position de choisir la direction qu'allait prendre la conversation. La Serpentarde était plus jeune de deux ans, pourtant, elle avait l'impression de la dominer complêtement. Remarque avec Flemmings, ce n'était pas bien difficile.

La vipère: Allez, dit moi ce que tu caches, et je n'aurais pas besoin de me servir moi même. Soit mignonne.

Arya lui adressât un e ses sourires qui sonne bien faux, mais qui pourtantont une grande importance. C'est celui qui signifie: "Obéïs, ou ca va chier pour toi." En gros, oui c'était bel et bien un ordre. Arya faisait tournoyer sa baguette dans sa main, s'il le fallait, Sally recevrait son dû.
A la base, elle aurait déjà du le recevoir, mais aujourd'hui, La vipère avait beau être énervé, elle n'avait pas envie de piquer et manger. Non bien au contraire, aujourd'hui, je te traques, je te tournes autour, et quand je te piquerais, lentement, je me régalerais de te voir agoniser, et disparaître sous mes coups.

La vipère: On est amis ? Non je pense pas non. Ce que je fait ne te regarde donc pas. Et puis, je pense que si je t'expliquait, ça ne te plairait pas des masses.

Sally baissa la tête et se mordit la lèvre infèrieure. Mince. Elle s'était encore montrée maladroite, autant dans ses gestes que dans ses paroles. Les Serpentards étaient pourtant connus pour ne pas aimer parler d'eux et se montrer hautain et dédaigneux envers les personnes des autres maisons. Les rencontres successives de la rouge et or avec Seth O'Carley et William Slayers, lui avait fait envisager les choses sous un angle différent car pour Sally, les deux jeunes hommes étaient loin du serpentard type que chacun était en mesure de se représenter. Mais Arya n'était pas comme eux. Elle était redoutable et dangereuse avec un caractère fort, ne laissant personne lui dicter ce qu'elle devait faire ou dire, ou encore lui marcher sur les pieds. Sally était tout son contraire, aussi elle ne put s'empêcher, contrite, de s'excuser.

"Désolée..."

Elle avait parlé d'une toute petite voix à peine inaudible. Un sentiment de culpabilité la tenaillait. Si seulement Sally ne s'était pas levée ce matin-là !

La vipère: Allez, dit moi ce que tu caches, et je n'aurais pas besoin de me servir moi même. Soit mignonne.

Redoutable, oui, là était bien le mot afin de décrire Arya Winchester et Sally le découvrait désormais. Sally posa ses grands yeux sombres sur Arya puis secoua la tête en signe de négation. Ses mains s'aggripèrent davantage au parchemin qui désormais était complètement froissé. De toute faço, quoi qu'il advienne, le professeur Fowl se douterait de quelque chose quand il reviendrait.

"Désolée... Je ne peux pas. Si le professeur Fowl revenait à ce moment-là, tu aurais aussi des ennuis."

Mais le professeur Fowl ne reviendrait pas. Arya gardait son regard bleu azur posé sur Sally. La rouge et or était de plus en plus mal à l'aise. Elle n'arrivait pas à rester en place et dansait d'un pieds sur l'autre. Sally sentit accrochée à sa ceinture, sa baguette magique frôler sa cuisse.

"Arya...S'il te plait..."

Arya arrivait a faire rougir la rouge et or d'une facilité affligeante. Même avec les Poufsouffles il lui en fallait parfois plus. Mais Sally était particulière. Miss gaffe en tout genre. Elle aurait pu tenir tête a son interlocutrice, et montrer un tant soit peu de dignitée, mais elle ne cessais de rougir, de se mordiller la lèvre, de bredouiller de vagues excuses, laissant l'opportunité a Arya de se sentir supérieure, ce qui n'était pas en sa faveur. Arya savait reculer quand elle remarquait que le morceaux qu'elle avait choisit, était trop imposant pour sa petite machoire, mais la c'était un morceaux de choix, c'était même presque trop facile.

"Désolée..."

Arya laissât échapper un ricanement qui a ses oreilles était habituel, mais il était a glacer le sang.

La vipère: Désolant.

Arya se gaussait intérieurement. Elle sentait l'oppression monter chez sa rivale. Enfin, rivale était un bien grand mot. Proie était plus juste. Elle ne cessait de bouger, montrant bien qu'elle avait quelque chose a cacher. Si elles avaient été en pleine nature, Arya aurait tourné lentement tout autour d'elle. La, elle se contentat de la transpercer de son regard de glace.

"Désolée... Je ne peux pas. Si le professeur Fowl revenait à ce moment-là, tu aurais aussi des ennuis."

Des ennuis. il ne manquai plus que ça, mais elle avait toujours su s'en sortir, et ce n'est pas maintenant qu'ell allait flancher. Elle n'hésitait jamais a vendre les autres pour sauver sa peau. Mais que venait faire Mr Fowl la dedans. ce qu'elle cachait le concernais donc. Intéressant, peut être quelque chose de secret. Arya commencait a se faire des films, donnant beaucoup plus d'importance a ce qu'elle allait découvrir,ne faisant qu'emplifier son envie.


La vipère: Ma parole, tu essaye de me protéger ? Laisse moi rire. Les ennuis, je n'en ait que faire, je sait tourner les situations a mon avantage ne t'inquiète pas.

"Arya...S'il te plait..."

Rire. A nouveau elle fit un pas vers Sally, ne la quitant pas du regard. Elle la suppliait, rien de mieux pour la mettre dans l'ambiance. On aurait dit une petite fille soumise devant son bourreaux qui s'apprétait a frapper.

La vipère: Tu me supplie ? Mais je ne t'ai encore rien fait. Je dit bien encore...

Ses mots étaient pleins de sous entendus. Maintenant elle voulait a tout pris savoir. Elle s'approchât d'un pas vif, tout en disant:

La vipère: Allez Flemmings, fait pas l'idiote, donne moi ça, et je te laisserais peut être tranquille.

Arya tendit rapidement son bras vers le dos de la rouge et or pour tenter de s'emparer de se petitsecret si bien caché. Sally allit certainement éviter, mais le jeu ne faisait que commencer. Pourquoi ne pas uiliser directement la magie ? Parce que c'était bien plus drôle ainsi.

Le regard sombre de Sally fuyait les yeux azurés d'Arya. Elle était mal à l'aise et ne cessait de s'interroger sur l'issue de cette rencontre. Pire que Key McLoyd ? Certainement. La salle de cours se trouvait dans les cachots. Il y avait peu de chance pour qu'une âme charitable passe par là et lui vienne en aide. Après tout, les cachots étaien le repère des Serpentards. Sally secoua la tête. Où était passée sa bonne résolution ? Celle de se débrouiller toute seule, de ne plus s'accrocher aux gens qui comptaient pour elle ? Un feu de paille ? Des paroles en l'air ? Non rien de tout cela.

La vipère: Tu me supplie ? Mais je ne t'ai encore rien fait. Je dit bien encore...

Arya avança une nouvelle fois. Sally ne bougea pas. Elle était comme figée sur place. Sa nouvelle résolution était ancrée dans son esprit. Elle n'aimait pas se battre ou use de sa baguette. Mais elle avait aussi compris que certaine fois, elle n'avait pas d'autre choix. Elle inspira profondément, tentant de réguler les battements de son coeur. Ne panique pas. Reste calme. Arya joue avec toi. Elle ne te fera rien. Elle aime seulement faire peur aux gens. Décidemet, Sally n'aimait pas du tout les Serpentards (hormis celui-dont-elle-avait-décidé-de-ne-plus-prononcer-le-nom-pour-ne-plus-y-penser) mais ils le lui rendaient bien.

La vipère: Allez Flemmings, fait pas l'idiote, donne moi ça, et je te laisserais peut être tranquille.

Sally sursauta et fit un pas en arrière si brusquement qu'elle heurta une nouvelle fois la chaise précédement renversée et manqua de tomber à son tour. Lasrpentard allait-elle rire ? Certainement. Qui n'aurait pas ris devant une telle maladresse ? Les doigts délicats de Sally se refermènt sur le parchemin. Elle le plia en six de manière à ce qu'il tienne dans son poing clos. Elle ne céderait rien. Et surtout, elle ne cillerait pas devant Arya. Pas question.

"Passe ton chemin Arya."

Ce n'était pas un ordre, plutôt un conseil qui dissimulait toutes les nouvelles résolutions de Sally. Sally n'était pas faible et ne l'avait jamais été (mentalemet parlant bien sûr). Elle résistait aux moqueries, aux coups bas. Elle résisterait une nouvelle fois.

"Tu n'as rien à faire là Arya."

Arya n’avait aucun mal a discerner ce que ressentait Sally a se moment même. Elle fuyait son regard, et lorsque la vipère glissât un peu plus en avant, sa proie semblait paralysée. Sa empestait la peur, et Arya adorait ça. Si seulement son aînée lui avait tenu tête, elle n’aurait pas eu à subir les attaques d’Arya. Car oui, elle n’était pas folle, elle savait quand il fallait se retirer et ne pas insister. Elle n’était pas du genre à se mettre dans des situations pouvant lui causer du tort. C’est ce qu’on appelle le courage fuyant. Je provoque, tu flanche je mord, tu tien, je réussirait a m’esquiver sans encombre en gardant l’avantage.

Lorsque la Vipère reprit la parole, Sally sursautât, et bronchât sur la chaise renversée qui se tenait derrière elle. Décidemment, elle n’en ratait pas une. Elle était déjà en mauvaise posture, et en plus sans le faire exprès, elle exposait sa faiblesse. Arya éclatât de rire, la transperçant de son regard glacial, et sans la moindre pitié.

La vipère : Ne craint rien, je vais pas te manger, je veut seulement jouer avant.

Une lueur d’excitation tremblait au fond de ses yeux, elle sentait que très vite, elle lui tomberait dans les bras. Arya fit un pas de plus, mais se stoppât net dans sa progression. C’était comme si un voyant rouge s’était mit à clignoter dans son esprit. Elle l’avait sentit, la situation changeait. Elle fixât les doigts de Sally qui pliait le parchemin afin qu’il entre entièrement dans sa main. Arya fit le chemin avec ses yeux du parchemin au regard déterminé de Sally.

"Passe ton chemin Arya."

Quoi ? Alors là, elle n’en revenait pas. Elle lui tenait tête. Elle était tentée entre l’effarement et l’éclat de rire. La deuxième solution lui semblât la meilleure. Un long rire clair s’échappât de sa gorge. Cependant, le pied qu’elle avait tendu en avant pour continuer sa progression revint se poser à sa place. Elle ne se trouvait pas a plus de deux mètre de la Gryffondor. On sait jamais tant qu’il n’y a pas de bague, mieux vaut rester a distance. Une apparence faible ne veut pas forcément dire qu’on l’est. Son regard était toujours moqueur, mais il tournât à l’orage a la seconde phrase de Sally.

"Tu n'as rien à faire là Arya."

La c’était trop. Elle se prenait pour qui cette petite prétentieuse. Ca y est madame avait réussit a prendre confiance en elle, et maintenant, elle lui ordonnait presque de partir. Si seulement elle n’avait pas tant affiché sa faiblesse, elle aurait pu insinuer le doute dans l’esprit vif de la Vipère, mais sa façon de parler n’avait fait qu’éveiller sa colère.

La vipère : Tu te fous de moi ou quoi ? J’ai rien à faire ici ? Je te signale que j’ai plus ma place ici que tu ne l’as jamais eu.

Sa voix s’amplifiait au fur et a mesure que les mots se déversaient sur Sally. Arya n’avait pas pour habitude de perdre son sang froid, mais tant pis, celle-ci prendrait pour tout les autres. D’un geste rapide, elle tirât sa baguette, se rapprochât de Sally, et lui collât le bout de sa baguette dans le cou. Son visage n’était qu’a quelque centimètre de celui de Sally, son regard était empli de haine.

La vipère : On joue plus maintenant. Tu me donne ça si tu tient a ta belle petite gueule.

Elle sentit la baguette d'Arya contre son cou. Elle ferma les yeux une fraction de seconde. Un nouveau coups de chance la sortirait-elle de cette situation ? Sally ne croyait pas au hasard, aussi elle n'espérait pas que quelqu'un passe là à ce moment précis. Elle ne pouvait compter que sur elle-même aujourd'hui. Il fallait qu'elle apprenne à se débrouiller seule. Elle le savait. Elle était lucide. Elle sentit la baguette magique s'enfoncer avec plus d'insistance dans son cou. Plus menaçante que jamais. Son regard sombre croisa celui d'Arya. Si froid, emplis de haine. Sally n'avait pas pour principe d'être démagogue ou diplomate. Elle ne savait pas lire les coeurs, elle n'arrivait pas à juger les gens, ni à les voir tels qu'ils étaient vraiment. Pour elle, chaque personne avait sa part de bonté, et c'était ce qu'elle retenait en chacun. Comme chez William qui passait son temps à jouer les durs et les machos alors qu'en réalité, c'était un véritable chamallow. Elle passait l'éponge sur les faiblesses des autres car elle avait les siennes. Leurs colères, leurs oublis, leurs mots blessants ou leurs gestes violents, il suffisait qu'on lui propose de passer l'éponge et elle le faisait. Sans méfiance. Avec un grand sourire, une voix chaleureuse et sa confiance inébranlable en l'être humain. Connerie ? Utopie plutôt. Pourtant elle n'était pas dupe. Elle savait qu'à cet instant précis, un immense néont lumineux portant pour inscription : Attention Danger, clignotait au-dessus de la tête brune d'Arya. Mais avec sa maladresse et ce qu'on aurait pu prendre pour du courage, elle n'en avait que mieux agacée son adversaire. Pile ou Face. Un coups je passe, un coups je casse.

La vipère : On joue plus maintenant. Tu me donne ça si tu tient a ta belle petite gueule.

Sally avait appris à encaisser les coups mieux que quiconque. Physiquement et moralement. Un coups dans les côtes équivalait à des paroles cruelles. Elle se les mangeait en pleine figure quotidiennement. Mais les mots ne laissaient des traces que dans son coeur, les coups usaient son corps. Elle ne laissait rien paraître. Mais elle saignait. Ses plaies étaient à vif et elles s'ouvraient à chaque instant. Pourtant, un sourire amical, un geste protecteur, une main tendue, parvenaient à apaiser la douleur momentanément. Elle tombait, se relevait puis elle souriait. Son sourire. Elle était heureuse tant qu'elle le gardait. Il servait à rassurer les gens qui pensaient à elle, à leur dire : ne vous inquietez pas, tout va bien, alors que c'était tout le contraire. Personne ne cherchait plus loin. Ca s'arrêtait là. Car il y avait des choses bien plus graves que ses petits tracas.
En ce moment même, elle venait d'entamer une nouvelle guerre froide. Son poing se ressera autour du morceau de parchemin. Il était plus petit, plus mince. Qu'allait-elle faire ? Pas question qu'elle le donne à Arya. Pourtant à bien y réfléchir, elle se rendait compte de la stupidité de sa réaction. Si elle avait cédé bien avant, elle n'en serait pas là maintenant. Mais quelque chose semblait l'empêcher de faire marche arrière désormais. Il y avait quelques chose en jeu. Quelque chose d'indéfinisable qui se rapprochait de l'orgueil ou du défi. Des sentiments dont Sally ne se serait jamais crû capable avant qu'elle ne fit la rencontre de Key. A bien y croire, c'était avec elle que tout avait commencé. Avec elle et avec Seth.
D'un geste vif et imprévisible, elle plaqua sa main contre ses lèvres, enfonçant le parchemin dans sa bouche. Ses dents le mordent et le mâchent frénétiquement. Son regard fuit Arya. Elle craind le pire. Encore une fois, elle a agis sans réfléchir. Ca n'a plus d'importance. Elle ira jusqu'au bout. Ses dents se referment violement sur le papier. Il se déchiquete, devient humide, les mots sont flous. Sally a la langue noir à cause de l'encre. Elle a envie de vomir. Son corps semble rejeter ce qu'elle s'impose. Son esprti est plus fort. Ne vous fiez pas aux apparences. Sally Flemings n'est pas faible.

Arya continuait à fixer son regard orageux dans celui indécis de Sally. Elle ne supportait pas que cette petite peste lui tienne tête. Sa baguette était planté dans son cou, et s’enfonçait au fur et a mesure plus profondément dans sa chair. Il semblait se passer un combat dans la tête de la Gryffondor, et Arya ne la menaçait que pour l’intimider un peu plus. Soudain, Sally plaquât sa main qui contenait le petit bout de parchemin sur sa bouche, et mâchât frénétiquement jusqu’à ce que le parchemin se soit totalement dissout dans sa bouche sous les yeux ébahit de la Vipère. Non mais c’était pas possible, quelle conne celle là. Décidemment, elle voulait vraiment s’en prendre plein la gueule. Arya tentât de reprendre son calme. Il était maintenant trop tard pour récupérer le papier, malaxé, mastiqué, et donc l’encre avait du se dissoudre. Mais s’en était trop, Arya explosât.

La vipère : Non mais c’est pas vrai qu’est ce que t’est conne.

Arya la regardait d’un œil ulcéré. Cette idiote manquait même de vomir. Dégoûtant, si en plus elle lui gerbait dessus, s’en était fini de Sally et sa maladresse, car la Vipère l’enverrait en enfer.

La vipère : C’est pas bon hein ? J’espère que tu va t’étouffer avec.

Elle avait presque envi de rire la voyant lutter pour se retenir de tout recracher. Arya décollât la baguette de son cou, et fit un pas en arrière, lui laissant penser une infime seconde qu’elle avait gagné.

La vipère : Si c’est ton choix, alors t’as gagné.

Oh oui, elle avait gagné, mais elle ne savait pas encore que le premier prix pour cet affront allait lui faire très mal. Elle se retournât et fit mine de se retirer, avant de revenir encourant vers la Gryffondor. Elle la poussât violemment, la faisant trébucher sur la chaise qui était toujours en travers de ses jambes. Arya l’accompagnât dans son mouvement, et se retrouvât au dessus d’elle. Rapidement, elle leva son poing, qui fendit l’air, prêt à s’écraser sur la petite gueule d’ange. Mais alors qu’elle amorçait la descente, sa main fut retenu en arrière quelqu’un venait de lui attrapait le bras. Avec le raffut qu’elle avait fait, elle n’avait même pas entendu la porte s’ouvrir.

La Vipère --Non mais c’est pas vrai qu’est ce que t’est conne.

Un éclat de voix... Enfin éclat... Tout est relatif mais il était suffisamment audible pour quelqu'un qui passe par là. Des mots chargés d'antipathie qui ne laissent visiblement aucun recours à la personne auxquels ils sont destinés. Des mots destinés à détruire une quelconque résistance, qu'elle soit active ou passive. Il ne faut pas être un génie pour comprendre ce qu'il se passe derrière la porte de la salle.... si l'on a comprit les mots qui ont été pronnoncés. La seule chose qui l'a poussé à se détourner de son chemin vers son rendez vous avec son frère, c'est simplement la voix. Elle n'a pas saisit les mots, juste l'intonnation.

Elle s'est figée au milieu du couloir en se demandant si elle n'avait pas rêvé ce qu'elle avait entendu. Elle va pour hausser les épaules en se disant qu'elle a rêvé mais un autre éclat de voix interrompt son mouvement. Plus de doute. Elle se tourne vers la provenance presque certaine de cette voix. Elle s'avance, toujours aussi discrète et silencieuse... Vieille habitude de Salem où pour se déplacer sans trop de danger, il suffit d'être discret. Elle a cru comprendre qu'il en est de même pour les cachots.

Tant mieux... Elle ne risque rien au moins en venat voir son frère. Elle finit par se figer à nouveau. Elle ne sait pas vraiment où elle doit se diriger pour trouver l'origine de la voix.

La Vipère -C’est pas bon hein ? J’espère que tu va t’étouffer avec.

Encore cette envie de destruction. Cette fois ci, les mots sont plus nets, elle les a parfaitement comprit. Elle continue à avancer et ce n'est que lorsque elle pose la main sur la poignée qu'elle entend encore la voix.

La Vipère -Si c’est ton choix, alors t’as gagné.

Elle hésite à ouvrir. La tension est palpable... mais que va t'elle gagner en entrant? Une nouvelle ennemie? Elle finit par soupirer. Tant pis, elle doit y aller. C'est son côté tête brûlée qui ressort. Elle ouvre la porte et sous ses yeux, elle voit une jeune fille vêtue de noir se précipiter vers une autre élève. Et merde... Il fallait que ça tombe sur elle. Les deux filles sont par terre et elle s'avance. Ce n'est que la fille en noir fait mine de frapper l'autre qu'elle intervient, en lui retenant le bras. Joli réflexe. Elle continue à tenir le bras et son regard si semblable à un ciel d'orage est en réalité glacé quand elle lâche.

Lou -Fais gaffe, tu vas te casser un ongle.

Elle ne bronche pas. Elle vient de lancer la première phrase qui lui est venue à l'esprit. Elle sait ce qu'elle risque. Tant pis. Un court instant, elle songe à son frère qui doit l'attendre... Il l'attendra. Elle observe attentivement celle qu'elle tient par le bras. Elle ajoute.

Lou -Tu veux pas que je te la tienne pour te faciliter la tâche?

Provocation pure et dure. Aller... entre dans mon jeu.

Lou -Fais gaffe, tu vas te casser un ongle.

Arya son bras toujours retenu en arrière, retournât la tête et lançât son habituel regard de glace. Qui osait l’interrompre alors qu’elle allait enfin obtenir ce qu’elle veut, même s’il fallait pour cela qu’elle s’abîme ses jolies petites mains. Il s’agit d’une jeune fille qu’elle ne connaît pas, pourtant, son visage ne lui est pas inconnu. Elle a un air de déjà vu, quelque chose dans le regard. M’enfin, on s’en fou un peu pour l’instant. La nouvelle venue ne bronche pas, lui adressant le même regard polaire. Eh bien encore une qui veut en prendre plein la tronche. Elle semble plus jeune que Sally, pourtant, la Vipère se méfie, elle ne semble pas aussi commode. Comme quoi parfois, on peut tomber sur un os. De toute façon, il est trop tard pour réfléchir.

Lou -Tu veux pas que je te la tienne pour te faciliter la tâche?

Bon voilà qui est déjà mieux, pourtant, la méfiance est de rigueur. D’un geste brusque, Arya dégage son bras, l’observant de haut en bas. Peut on avoir confiance ? Mouais, on verra.

La vipère : Du moment qu’ils se cassent en laissant une belle marque sur sa jolie petite gueule, ça ne me dérange pas.

Arya maintenait toujours Sally au sol avec son autre main, serrant un peu plus chaque seconde. Allait elle serrer jusqu’à ce qu’elle étouffe ? Non pour l’instant, cela ne lui servirait a rien, et puis en présence de témoin, cela ne se faisait pas. Elle maintint seulement sa pression pour gêner belle gueule qui devait certainement lutter pour respirer. Elle adressât un petit sourire hypocrite à la nouvelle venue, avant de reprendre la parole.

La vipère : Si tu veut tenir miss gigote pendant que je la tanne, y a pas de soucis, bien que je débrouillait déjà très bien toute seule.

Un regard plein de sous entendus suit ses paroles. Que signifie-t-il ? Simplement : si t’est la pour m’aider OK, sinon passe ton chemin. Autrement dit, j’ai pas besoin d’une emmerdeuse. Mais ce regard, il l'intriguait, elle ne put retenir une dernière question.

La vipère: On s'est déjà vu ??

La vipère : Si c’est ton choix, alors t’as gagné.

A quoi fallait-il s'attendre de la part d'Arya ? Au pire, bien entendu. Mais Sally ne comprit pas sa menace et sans s'y attendre, Arya se jeta sur elle. Surprise et désequilibrée, elle bascula en arrière, chutant sous le poids de la vert et argent. La chaise glissa sous ses jambes avec fracas et râcla le sol de marbre. Sally tomba lourdement. Sa tête heurta le sol. La douleur fusa dans son dos, dans son coxis, dans sa tête. Elle grimaça et serra les dents. Elle sentit Arya refermer l'une de ses mains sur son cou mince et le serre comme un serpent le faisait avec sa proie. Elle vit la vert et argent brandir le poings. Ses yeux noirs s'aggrandirent. D'un geste vif, elle plaqua ses mains contre son visage. Un simple réflexe pour se protéger de ce qui allait suivre, de la douleur qui transpercerait son visage, son nez, qui écraserait ses lèvres. Mais rien. Elle attendit comme si elle ne pouvait rien faire d'autre. Mais Arya ne bougeait plus. Dans sa bouche, elle n'avait plus le morceau de parchemin. Elle l'avait recraché avant de chuter et il avait atteri mollement sur le sol dans un dégoulis de bave, à l'écart des deux jeunes filles. Sally dégage ses mains de son visage. Elle voit Arya, son visage ne la fixe plus et derrière elle, une silhouette.

Lou -Fais gaffe, tu vas te casser un ongle.

Ouf. Sally est soulagée. Encore un coups de chance incroyable. Quelqu'un était passé par là à ce moment précis et ce jour-là. Elle n'en croit pas ses yeux, ni ses oreilles. Mais Arya n'en a pas fini pour autant. Sa main serrait toujours le cou gracile de Sally. Elle le serrait de plus en plus fort. Sally sentit ses doigts se crisper, entraver sur sa trachée. Elle s'essoufflait. L'oxigène passait difficilement. Elle avait mal. Ses mains tentaient de se cramponner au sol de marbre en vain. Il fallait qu'elle se dégage avant de manquer d'air et d'avoir le souffle coupé. Arya ne lui prêtait plus aucune attention. Il fallait qu'elle en profite. Sally entendait la vert et argent parler. La nouvelle venue. Qui était-elle ? Amie ou ennemie ? La Gryffondor pria intérieurement pour que son cauchemard cesse.

La vipère: On s'est déjà vu ??

Sally n'attendit pas plus longtemps. D'un geste sec et vif, son genoux heurte Arya en plein dans les côtes. Surprise, la vert et argent déserra son étreinte. Sally en profita pour lui échapper. Elle se redressa brusquement. Elle était essoufflée. C'était comme si elle avait tenu trop longtemps en apnée. Son regard passa d'Arya à la jeune fille qui l'avait arrêté. Elle avait le teint basané et de longs cheveux sombres. Amie sans aucun doute. Car Sally avait pressentit l'ironie dans sa voix.

La Vipère-Du moment qu’ils se cassent en laissant une belle marque sur sa jolie petite gueule, ça ne me dérange pas.

Elle retient un sourire ironique et se contente de remarquer.

Lou -C'est pas comme ça que tu vas y arriver, remarque... Tu parviendras juste à te faire mal... Et avec un peu de chance, y'aura du sang.

Le regard bleu glisse jusqu'à la jeune fille maintenue au sol. Vu la force avec laquelle l'autre la tient, elle ne s'étonne pas de la voir avoir du mal à respirer. Hm... Trouver un moyen pour la sortir de là, vite. Les pensées s'enchaînent pendant que l'autre lui propose de tenir la rouge et or pendant qu'elle la frappe... C'est beau... Tenir l'un pendant que l'autre frappe... Un sublime exemple de subtilité... Elle espère vraiment que son frère aîné ne ressemble pas à ça... Nonchalante, elle acquiesse à la proposition.

Une simple manière de gagner du temps. Elle ignore superbement le regard emplit de sous entendus qu'elle lui jette. La vert et argent lui pose une autre question. Et l'autre jeune fille en profite pour se dégager. Pour un peu, Lou en sourirait presque. Mais il faut savoir terminer la partie. Lou se déplace pour se mettre entre les deux filles. Son regard indique clairement qu'elle n'est pas comme l'autre. Se laisser taper, c'est pas son trip... Au moins, ses "entrevues" avec son cousin lui auront au moins apprit à se battre. Elle s'immobilise tout en se préparant à recevoir le premier coup, à bouger si cela s'avère nécéssaire... Vient... Je ne te crains pas.

Lou -Moi? Ca m'étonnerait... t'as probablement croisé mon jumeaux... Ou mon frère aîné.

Lou -C'est pas comme ça que tu vas y arriver, remarque... Tu parviendras juste à te faire mal... Et avec un peu de chance, y'aura du sang.

Arya vit son regard glisser vers Sally. Et merde rien. Non elle ne laissait rien transparaître. Impossible de savoir ce qu’elle pensait vraiment. Tant pis, il lui faudrait donc entrer dans son jeu. Arya essayait tout simplement de la sonder, d’essayer de lire une quelconque réaction, mais non pas le moindre indice. Tant pis, de toute façon elle s’en foutait, et ne fit qu’accentuer la pression qu’elle exerçait sur la douce gorge blanche de Sally qui commençait a devenir toute rouge. Mais Arya ne lui prêtait plus aucune attention, elle serrait c’est tout. La jeune fille posât alors son regard sur la Vipère, et acquiesçât un signe de tête. Quoi ? Elle voulait la tenir, mais c’était quoi cette fille. Arya commençait se poser des questions lorsque.

La vipère : Humpfh !!!

Enorme erreur, l’intensité du regard de la nouvelle venue était tel, qu’elle en avait presque oublié que Sally pouvait des défendre. Trop sûre de toi Arya, sa t’apprendras. En l’espace d’une seconde, elle reçut un violent coup de genou dans les côtes, lâchât prise, et tombât a la renverse en se tenant le ventre, alors que Sally se relevait rapidement. Arya sa massant le côté se relevât immédiatement, sa baguette toujours en main. Mais dans ces yeux, ce n’était plus l’aire glacière, c’était l’ouragan Katrina, la dévastation, le mort. Oh oui, tu va souffrir ma petite. Elle reprit lentement sa respiration.

La vipère : Sale petite pute, tu vas me le payer.

Elle s’avançât à pas vif vers Sally oubliant l’autre fille jusqu’à ce qu’elle se retrouve face a elle sur son chemin. Tu veut la protéger, tant pis pour toi. Dans un murmurre presque imperceptible elle lançât alors que l'autre lui répondait.

La vipère : Ecarte toi de mon chemin.

L’ouragan s’était déplacé de l’île Sally, pour se diriger vers l’archipel Lou. Sa baguette prête à attaquer, si elle voulait la défendre, elle en prendrait aussi pour son grade. Tant pis, Arya s’était déjà battu a deux contre un, et la c’était même un et demi.

Lou -Moi? Ca m'étonnerait... t'as probablement croisé mon jumeaux... Ou mon frère aîné.

Le bras prêt à attaquer retombât doucement le long de son corps. Cousin ? Grand frère ? Arya était doué mais n’était pas folle au point de mettre en colère deux garçons. Le visage de Lou, c’était donc simplement un air de famille qu’elle retrouvait là. Ses yeux, ou les avaient elle déjà vu. Impossible de savoir. Elle lui adressât un regard soupçonneux, oubliant pour l’instant Sally qui se cachait derrière.

La vipère : Ton jumeau ? Ton grand frère ? Je voit pas du tout. Qui c’est ?

Informe toi avant d’agir.

La vipère Ecarte toi de mon chemin.

Le regard qu'elle lui adresse est clair. Non, elle ne s'écartera pas. Pas qu'elle n'en ait pas envie... Simplement que là, sur le moment, ça lui dit pas. Et puis quel intérêt y'a t'il de se battre contre une fille qui a été à moitié étouffée pendant quelques minutes? Aucun... A part celui de se croire le plus fort..; Vraiment pas drôle. Elle plisse le nez en observant d'un air détaché la baguette qui est pointé sur elle. Elle relève le regard vers la jeune fille. Un regard qui voulait très clairement dire, vas y ose...

D'une voix indifférente, elle répond à sa question. Tout en sortant sa baguette... Elle était courageuse mais pas folle. Elle joue avec tout en se préparant à la moindre utilité.

La vipère Ton jumeau ? Ton grand frère ? Je voit pas du tout. Qui c’est ?

Le sourire de Lou se fait clairement amusé. Tient.. Elle est la première à ne pas vraiment reconnaître l'air de famille qu'elle porte comme une marque de fabrique. Elle l'observe avant de dire, narquoise.

Lou -Tiens... Tu veux savoir si ca vaut le coup de me tabasser ou si j'ai des personnes suffisamment puissantes derrière moi pour m'en sortir vivante? Tu sais, tu ne devrais pas avoir peur de me taper... Tu seras pas la première ni la dernière... Par contre, j'suis pas comme elle, les coups, je les rends... Et en pire... même si ça me prend du temps.

Elle faillit ajouter "demande à Alberto", son cousin qu'elle a humilié, il y a quelques temps de cela. Elle soupire et termine.

Lou -Si je ne me trompe pas... Tu as le même âge que moi. Donc, tu dois connaître Enrique, mon jumeau... Mon frère aîné quant à lui... Bah... C'est Dakota... Satisfaite?

HJ Désolé du retard. c'est pourrit mais je voyait pas quoi faire de plus.

Lou -Tiens... Tu veux savoir si ca vaut le coup de me tabasser ou si j'ai des personnes suffisamment puissantes derrière moi pour m'en sortir vivante? Tu sais, tu ne devrais pas avoir peur de me taper... Tu seras pas la première ni la dernière... Par contre, j'suis pas comme elle, les coups, je les rends... Et en pire... même si ça me prend du temps.

Arya ne laissât rien paraître, non elle ne frappait pas pour le plaisir, c’était juste que la Gryffondor l’exaspérait au plus haut point, et elle avait un besoin fou de passer ses nerfs. Cependant, elle n’avait aucune envie de la frapper elle. Et puis, ou était l’intérêt si elle devait s’en recevoir en contre partie.

Lou -Si je ne me trompe pas... Tu as le même âge que moi. Donc, tu dois connaître Enrique, mon jumeau... Mon frère aîné quant à lui... Bah... C'est Dakota... Satisfaite?

Enrique, ce nom lui disait quelque chose, mais le nom de Dakota était bien plus frappant. Alors c’est ça qu’elle avait remarqué, cet air de famille bien particulier. Arya abaissât sa baguette. Même sans savoir cela, elle ne ce serait pas risquée à agir contre cette fille qui semblait sure d’elle.

La vipère : Ce n’est pas le fait que se soit tes frères qui me repoussent. Seulement, je n’ai pas envie d’abimer mes poings sur ta jolie petite frimousse.

Sally restait elle en retrait, ne disant pas un mot, préférant certainement rester a l’abris dans le dos de sa protectrice. Arya se décalât d’un pas, afin que celle-ci puisse la voir.

La vipère : Tu as de la chance chérie, mais il n’y aura pas toujours quelqu’un pour prendre ta défense, et ne t’inquiète pas, je serais là.

Elle lui adressât un regard noir. Elle s’avouait vaincu. Elle aimait prendre des risques, mais elle n’était pas folle au point qu’ils soient incalculés. Elle fit un pas en arrière, et se détournât, quittant le cachot. Un jour viendras ma petite ou ton chemin croiseras a nouveau ma route, et cette fois je ne te raterais pas.