Entre Poussin et Vipère -

Kaitz joue aux cartes avec Jack. Oui, oui. Bataille. Faut préciser que Kaitz tourne les cartes et que Jack somnole dans le fauteuil des invités. Mais bon, l'homme a un peu de temps à perdre en futilité. Quoi de plus futile que de jouer aux cartes avec un chat qui dort ?

- Merde, Jack, t'es en train de me laver... salement...
- Maaawrf.
- Je sais, tu t'en fous...

C'est fort de se faire laver par un chat. Mais les chats sont naturellement doués, c'est bien connu. Après un moment, Kaitz perd... sans équivoque, meêm en essayant de tricher contre un chat qui dort, il perd. Muelle devait être un chat, c'est évident.

- J'suis certain que t'as triché...
- Mieorff
- Mwais...

Il s'affale dans son fauteuil, les pieds sur son bureau, il ramasse les cartes et les brasse soigneusement. En fait, brasser des cartes, c'est toujours amusant. Et futile. Exercice parfait. Jack lève la tête. Ça cogne à la porte. Kaitz regarde Jack.

- T'aurais pu me prévenir qu'on avait de la visite.
- Miarf.
- Entrez !

Et ça cogne, avec intensité. Visiblement, de l'autre côté de la porte, on ne l'avait pas entendu. Il se lève, continuant de brasser le jeu de cartes, concentré sur cet effort de coordination d'ailleurs. Il ouvre la porte, tout en lançant un joyeux :

- J'me cherchais justement un partenaire pour jouer au poker, ça...

C'est Kaley. Kaitz sourit, un peu pour contrebalancer le froid qui s'installe brusquement. Kaley aurait été un bonhomme de neige, il n'aurait pas été plus glacial.

- Peut-être pas finalement... euh... je peux faire quelque chose pour toi ? Tu m'as l'air... tendu...

Prudemment, Kaitz avait reculé de deux pas. Il n'était pas peureux normalement, mais le regard de Kaley ne lui disait rien de bon. Le professeur de vol avait l'air furieux... mais pourquoi ? "Tête" sonne l'alarme.

Et Kaley le saisit par le col et le tire vers lui. Par réflèxe, Kaitz agrippe les bras de Kaley, pour au moins reprendre son équilibre.

- Tendu, tu dis? Je dirais, plutôt, ENERVE!
- Mais... intervient doucement Kaitz, le regard bleu plongé dans le gris aux nuances d'ouragan prend une légère teinte panique.

Ils se dévisagent un moment, une tornade se mettant à tourner dans l'esprit de Kaitz. Putain, il aurait besoin d'un verre de Whiskey ou de Cognac, pour le détendre.

Kaley farfouille un moment, puis Kaitz reçoit une décharge qui l'expulse dans le mur opposé. ARGH qu'il détestait les expulsion de si près. Ça faisait un mal de chien, l'impression d'avoir les côtes broyés sous le choc, du moins quand l'expulsion touchait le torse comme c'était le cas ici. Kaley, la baguette pointé sur lui le maintenait rivé au mur. L'opression était douloureuse et même en grimaçant d'une douleur contenue, il ne quitte pas Kaley des yeux.

- Tu y as pris du plaisir, j'espère? Car tu vas pouvoir te la taper tout à ton aise maintenant. Néanmoins, une petite correction s'impose.
- Mais...

BAFF !

Qu'il le veuille ou non, Kaitz encaisse douloureuseemnt le coup, mais même si c'était pas la première fois, ça faisait toujours aussi mal. Surtout le premier coup. La tornade se déchaîne. "Tête", "Coeur" et surtout "Corps" n'avaient pas l,intention de se laisser faire, aussitôt qu,ils le pourraient...

- Alors, elle baise bien? C'était à l'attente de ce que tu imaginais ou tu veux réésayer? Si tu veux je l'appel et vous faites ça là, comme ça. Que je sache si je peux te la remettre en ayant l'esprit tranquille.

Ah, c'était donc ça. Il l'avait su pour sa nuit de plaisir avec Mikomi. Le sortilèges est coupé et Kaitz s'écrase lourdement sur le sol. Une flopée de jurons colorés s'échappent en un grognement douloureux. Il se met en frais de se relever, mais Kaley le saisit par les cheveux. Encore une fois, le bleu et le gris s'affrontent.

- Réponds.

Répndre à ça ? Ouais, bonne idée. En y repensant bien, le bleu se pare d'une lueur brillante, un peu fiévreuse tandis que défilent quelques images en stroboscope d'un fantasme réalisé. Et Kaitz, malgré sa lèvre inférieur déjà passablement ensanglanté, sourit. Un sourire qui ne laisse aucune doute sur ce qu'il en pense.

- Ce fut largement au-dessus de mes fantasmes les plus fous et Dieu sait combien j'ai l'imagination fertile, qu'il sussure avec perfidie.

Un regard moqueur, presque provocateur. Le pire dans tout ça, c'est qu'il ne cherche même pas à se décoincer. Et il sourit.

- Ce fut largement au-dessus de mes fantasmes les plus fous et Dieu sait combien j'ai l'imagination fertile, qu'il sussure avec perfidie.

Et il souriait. Silk sentait son corps s'enflammait en lui, lui donnant plus de force, plus de puissance, il se sentait fort, capable de tout faire, même de le tuer. Et à cette idée, Kaley n'épprouva qu'une puissante envie, alors que d'habitude, il aurait préféré parler, demander des explications. Non. Là, il ne pouvait pas. Il se le devait. Il devait faire sortir tout ce qu'il ressentait pour prouver dans ce bas monde qu'il était quelqu'un à qui il ne fallait pas lui marcher sur les pieds. Il n'était pas un con, ni même un faible. C'était l'occasion rêvait. Silk tira fermement sur sa tête vers le haut, lorsque Mikomi entra. Du coin de l'oeil, il la regarda. Elle parla. Ca l'énerva d'autant plus.

- Silk... Lâche-le, je t'en prie. C'est ma faute.

Il s'enfonça dans sa colère, il en rajouta même, il la puisa en lui, parce que ce qu'il allait dire, ça l'énervait. Il se mettait en colère contre lui même, mais d'un autre côté, il savait qu'il n'avait pas à se sentir fautif. Il lui répondit violemment et sans prendre de gants.

- Mikomi, il prit bien soin de bien articuler chaque syllabe tout en y mettant une haine bien présente. Une haine mélangée à de l'amour. Car malgré tout, il l'aimait. Ta gueule. Tu crois vraiment que c'est de ta faute? Tu crois que tu es la seule fautive? Nan. Il l'est aussi. Alors pour l'amour de dieu, ferme ta gueule. Je ne veux plus te voir et ne m'appel plus jamais Silk. Je n'ai plus aucune considération pour toi, alors pour l'amour du ciel, ne m'appel plus ainsi car je t'en interdit. Si tu m'aimais vraiment, tu n'aurais pas fait ça. Si tu m'aimais vraiment, tu aurais su que je serais revenu.

Il tourna sa tête vers Kaitz. Il pleurait. Pas Kaitz. Silk. Un pleure où Haine et Tristesse se mélangeaient. Il se mordit la langue.

- T'y a pris du plaisir, donc... A mon tour d'en prendre. Qu'on est chacun sa part du gâteau. Grosse merde.

Il donna toute la force qu'il put avec sa main droite, celle qui tenait la tignasse d'Harkaitz. Et il la lança avec une violence contre le sol. Se retournant dès que l'autre eut la tête au sol avec quelques dommages, si Gab' le souhaite, Kaley s'approcha de Mikomi tel un démon. Son visage en pleure, il voulait la faire culpabiliser. Il lui dit.

- Mikomi... J'aurais tout donné pour toi... Tout. Je me serais tué si tu me l'avais demandé... Mais là... Je pourrais plus... Je ne peux plus... Je... Trouve toi un autre professeur de vol. T'as déjà celui qui te donnera les cours du soir. Ajouta t il en tendant son bras vers Kaitz, qui était au sol.

Il fit mine de partir. Mikomi ou Kaitz pourrait le rattraper si il lui parlait. Sa haine était elle qu'il répondrait sans aucune hésitation.

Kaley était furieux. Kaitz savait pourquoi et d'un côté, il ne pouvait pas lui en vouloir. C'est peut-être pour cette raison qu'il n'essaie pas de se défendre. D'ailleurs, ça n'aurait fait que prouver qu'il en méritait plus, ce qui était plus ou moins vrai, mais faire profil bas allait peut-être le faire s'en tirer avec peu de dommages de plus. OUais, Kaley est déchaîné.

- Silk... Lâche-le, je t'en prie. C'est ma faute.

Mikomi. Merde, qu'est-ce qu'elle faisait là. Il n'était pas en état de la recevoir avec décence. Il était même plutôt en désavantage.

- Mikomi, ta gueule. Tu crois vraiment que c'est de ta faute? Tu crois que tu es la seule fautive? Nan. Il l'est aussi. Alors pour l'amour de dieu, ferme ta gueule. Je ne veux plus te voir et ne m'appel plus jamais Silk. Je n'ai plus aucune considération pour toi, alors pour l'amour du ciel, ne m'appel plus ainsi car je t'en interdit. Si tu m'aimais vraiment, tu n'aurais pas fait ça. Si tu m'aimais vraiment, tu aurais su que je serais revenu.

Kaitz n'en pensait pas autrement. Elle n'était pas toute seule, ça se faisait à deux ces trucs là. La voix de Kaley tremblait un peu. Il mentait. Enfin, pas pout tout, mais il mentait sur certaines phrases. Ses mensonges étaient tremblants, ses vérités étaient convaincues. Et les larmes. C'était vibrant de contradiction entre ses paroles et ce qu'il dégageait... outre la rage certes.

- T'y a pris du plaisir, donc... A mon tour d'en prendre. Qu'on est chacun sa part du gâteau. Grosse merde.

Et d'un coup violent, il lui pète la tête sur le plancher. La douleur est fulgurante, mais un réflèxe d'habitude lui a évité un horrible cassage de nez. C'est la pomette droite qui écope, mais c'est un moindre mal. Malgré tout, Kaitz étouffe un grognement douloureux et aussitôt que Kaley le relâche, se recrocville sur lui même, les mains sur la pomette.

- Mikomi... J'aurais tout donné pour toi... Tout. Je me serais tué si tu me l'avais demandé... Mais là... Je pourrais plus... Je ne peux plus... Je... Trouve toi un autre professeur de vol. T'as déjà celui qui te donnera les cours du soir.

Kaitz reste au sol quelques secondes, le temps que la douleur devienne plus supportable, puis il se redresse lentement, en s'appuyant contre le mur, mais il ne se lève pas.

Ce que Kaley dit à Mikomi ne plaît pas du tout à Kaitz. C'était totalement contraire à ce qu'il pensait au fond, c'était évident !

"Tête", "Corps" et "Coeur" se dévisagent et observent cerveau qui surchauffe. Ils se serrent les uns contre les autres, pas tout à fait certain de ce qui va se passer... bon ou mauvais, ils n'en ont aucune idée. Le cerveau surchaufe un moment, puis redevient relativement normal. "Tête" jette un oeil aux deux autres, puis va lire le résultat. "Coeur" approche du résultat, tandis que "Corps" essaie de colmater les douleurs en envoyant une bonne dose d'endorphine. "Tête" et "Coeur" se regardent, puis avisent "Corps". Il allait avoir du boulot.

Il se relève lentement, en se tenant après le mur jouant de la mâchoire pour atténuer la douleur, ou peut-être pour éviter que ça enfle trop. Kaley n'avait pas le droit de mentir aussi éffrontémment à Mikomi. Il était blessé certes, mais parler ainsi et proférer une telle absurdité relevait de "l'aussi grave". D'ailleurs, s'il pensait vraiment ce qu'il avait dit, il n'aurait pas eu cette réaction, ni cette haine dans le regard. C'était profond. Il aimait Mikomi et il était blessé, voir à l'agonie. Kaitz regarde Mikomi un moment, elle semble sous le choc... voir démolie. C'était étrange de voir Mikomi si démunie. Et ça, Kaitz ne le supporte pas. Il lui avait promis d'être là pour elle. C'était le moment de le prouver, mais d'une manière parfaitement irrationnelle pour quelqu'un qui vient de se faire taper sur la gueule. Puis il pose le regard sur Kaley.

Chers amis français. Vous connaissez tous le sublime regard ciel d'été, dégagé et ensoleillé de Kaitz. Vous pouvez facilement imaginer une belle journée de plage chaude, 30 degrés, et en voir le bleu. Maintenant, imaginez le même ciel, mais en plien mois de janvier québécois. Amis Québécois, vous vous comprendrez tout de suite. Imaginez un sublime ciel bleu, aucun nuage, un bleu pur... à -30 degrés, sec, glacial à faire coller les narines à chaque inspirations. C'est exactement ça.

Et l'improbable se produit. La victime devient l'assaillant.

Ce fut presque imperceptible, normal, puisque Kaley et Mikomi étaient plutôt concentré l'un sur l'autre. Bref, peu importe la comment, le résultat est que Kaley reçôit brusquement une masse impressionnante sur le dos, qui lui fait franchir le bon deux mètres entre sa position initiale et le mur de pierre du bureau de Kaitz. Kaitz percute Kaley contre le mur sans aucun scrupules.

- C'est pas quand tout va bien qu'il faut tout donner. C'est pas quand tout va bien qu'il faut donner sa vie pour l'autre. Sinon où est l'intérêt de tels propos. Maintenant que tout va mal, poursuit-il en accentuant la pression sur lui contre le mur, prouve au moins que tu es sincère dans tes belles paroles tragico-romantique. Alors finis ce que t'as commencé.

Un autre violente poussée contre le mur et Kaitz le relâche. Il recule de quelques pas, sans quitter Kaley des yeux, lui faisant face. Le ciel "janvier à -30" fixe Kaley sans ciller, une esquisse de sourire qui pourrait frôlé le perfide et un haussement de sourcil provocateur, Kaitz lui fait signe d'approcher.

Kaley sentit un rhinocéros lui fonçait dans le dos. A tel point qu'il se sentit propulsé contre un mur avec une force phénoménale. Silk eut juste le temps de mettre les bras devant son visage qu'on entendit un bruit signifiant bien que le mur l'avait intercepté, hélas. Kaley tomba ensuite, comme un sac de chiffon sur le sol, en poussant un léger gémissement de douleur. L'enculé... Il l'avait eut dans le dos. Si ça, c'était fair-play... Kaley avait les coudes douloureux, et lorsqu'il tenta de se lever, il sentit une douleur au niveau de son genou opéré, il y a six mois. Certes, ses visites de rééducation étaient terminés, mais cela ne voulait pas dire qu'il en était pour le moins guérit. Il avait encore une certaine sensibilité à tel point que lorsqu'il posa son pied au sol et que son poids se fit sentir au niveau des genoux, ce dernier chancela quelques instants. Ce fut de courtes durées, car l'adrénaline qui bouillonait dans ses veines était tel qu'il aurait fallu l'assomer pour le calme.

- C'est pas quand tout va bien qu'il faut tout donner. C'est pas quand tout va bien qu'il faut donner sa vie pour l'autre. Sinon où est l'intérêt de tels propos. Maintenant que tout va mal, poursuit-il en accentuant la pression sur lui contre le mur, prouve au moins que tu es sincère dans tes belles paroles tragico-romantique. Alors finis ce que t'as commencé.

Kaley ferma les yeux. Il fallait qu'il se calme, il fallait qu'il se calme. I-M-P-O-S-S-I-B-L-E! Il avait trop envie de lui faire du mal pour ne pas répondre. D'autant plus que Silk s'en était allé. Comment pouvait il le rappeler ce conard? Kaley lui opposait le ciel grisonnant de bulgarie lorsque l'orage s'avançait. Mikomi était comme inexistante à ce moment de la conversation, enfin si l'on peut encore l'appeler ainsi.

- Tu veux que je te montre ma sincérité? Hypocrite. Des courbettes par devant, des salutations, des flatteries... Trou du cul. Tu ne vaux pas mieux que ces bouffons de mages noires.

Tanpis si il visait Mikomi. Là, il s'en battait les couilles. La personne qu'il l'interessait, si on peut appeler ça interesser, n'était autre que l'autre blaireau de directeur de poufsouffle. Silk leva sa baguette, car il avait encore sa jambe chancelante, mais sa haine était toujours tout aussi présente, et utilisant une incantation informulée, il traça quelques mouvements compliqués pour lancer un enchantement qui anima l'une des armoires pour l'envoyer sur la carrure de Kaitz.

- Tu veux que je te montre ma sincérité? Hypocrite. Des courbettes par devant, des salutations, des flatteries... Trou du cul. Tu ne vaux pas mieux que ces bouffons de mages noires.

C'était mal connu, mais Kaitz se défendait rarement. Il tournait en doute toutes les accusations qu'on pouvait lui porter, ce qui laissait parfois les gens dans la brume en ce qui le concernait. Très chère Muelle.

- C'est ce que j'ens...

Et il effectue un recul en catastrophe en voyant l'armoire lui foncer dessus, il ne l'évite pas tout à fait, mais ne se la prend pas trop durement. Elle lui percute tout de même le bras et va finir sa course dans le mur opposé.

Le regard hivernal de Kaitz regarde l'armoire, puis Kaley. Il plisse les yeux, l'air mauvais et répète, calmement.

- Je disais que j'enseigne la Magie Noire, je te rappelle. Tes remarques ne me touchent pas. Mais laisse-moi te dire que tu as tort.

Il ne précise pas sa pensée. Par réflèxe, habitué aux combats d'arènes ou le spectacle souvent prévalait, il tire sa baguette d'un geste presque théâtral. Son sourire moqueur revient. Visiblement, il provoque Kaley.

- Ça ne m'impressionne pas. Tu veux voir beaucoup plus impressionnant ?

Il hausse un sourcil provocateur, un sourire en coin et...




Comme un rayon de soleil, qui émane non pas de la baguette, mais de Kaitz lui-même, comme si soudainement sa personne dégageait autant de lumière que le soleil en personne, faisant obligatoirement plisser les yeux. Kaitz rigole.

- Allez, assez rigolé, viens me montrer de quoi t'es capable, Kaley Davis. Viens me prouver que t'es capable de te battre comme un vrai, aussi vrai et primaire que ce qui t'as poussé à venir me taper dessus. On va régler cette situation une fois pour toute. Allez ! J'te laisse l'avantage de te lancer en premier, dit-il, généreux.

Un autre sourire en coin, un peu déformé par la pomette droite qui bleuit et enfle lentement.

[HJ : Kaitz c'est un super Sayan ! xD]

Silk - Mikomi, ta gueule. Tu crois vraiment que c'est de ta faute? Tu crois que tu es la seule fautive? Nan. Il l'est aussi. Alors pour l'amour de dieu, ferme ta gueule. Je ne veux plus te voir et ne m'appel plus jamais Silk. Je n'ai plus aucune considération pour toi, alors pour l'amour du ciel, ne m'appel plus ainsi car je t'en interdit. Si tu m'aimais vraiment, tu n'aurais pas fait ça. Si tu m'aimais vraiment, tu aurais su que je serais revenu.

Choc. Sous l'impact, elle faillit tomber à la renverse. Jamais une personne qu'elle aimait ne lui avait parlé ainsi, jamais. Et de la part de Kaley, c'était comme si un couteau s'était planté dans son coeur. Ni plus ni moins. Elle n'état même plus capable de pleurer. Elle se tint à l'encadrement de la porte pour ne pas tomber. Ses yeux étaient vides. Elle entendit vaguement ce que Silk disait à Kaitz. Puis, un deuxième choc la fit sortir de son état second. Kaitz était projeté contre le sol par Kaley. Elle se cacha les yeux d'une main pour ne pas voir la violence du coup, et se mit à pleurer. Elle les rouvrit à temps pour voir Kaley s'approcher d'elle. Il pleurait aussi.

Silk - Mikomi... J'aurais tout donné pour toi... Tout. Je me serais tué si tu me l'avais demandé... Mais là... Je pourrais plus... Je ne peux plus... Je... Trouve toi un autre professeur de vol. T'as déjà celui qui te donnera les cours du soir.

Non... Ca ne pouvait pas se finir ainsi... Elle regrettait tellement... C'était impossible, impossible, elle l'aimait trop... Une violente tempête s'abattit alors sur le jeune homme. Kaitz s'était relevé et l'avait projeté contre un mur, les yeux emplis de rage. Miki en eut le souffle coupé.

Kaitz - C'est pas quand tout va bien qu'il faut tout donner. C'est pas quand tout va bien qu'il faut donner sa vie pour l'autre. Sinon où est l'intérêt de tels propos. Maintenant que tout va mal, prouve au moins que tu es sincère dans tes belles paroles tragico-romantique. Alors finis ce que t'as commencé.

Bam. Nouvel assaut. Les deux hommes ne se préoccupait plus de sa présence à ce moment-là. Elle se tenait toujours contre le bord de la porte, y appuyant son épaule. Elle était très pâle, et avait la nausée. Elle n'arrivait plus à bouger. Elle était au bord du malaise.

Silk - Tu veux que je te montre ma sincérité? Hypocrite. Des courbettes par devant, des salutations, des flatteries... Trou du cul. Tu ne vaux pas mieux que ces bouffons de mages noires.

Miki cilla. Parce que Kaley était un mage blanc maintenant ? C'était nouveau. De la colère. C'était à présent ce que Miki ressentait. Kaley était injuste dans ses propos, vraiment injuste. Oui, elle était en tort, mais elle ne méritait pas cet acharnement sur elle. C'était de la torture morale, qui était selon elle pire que la torture physique. Il frappait là où ça faisait mal. Depuis le début. Et elle était sans défense. Sans défense pace à l'homme qu'elle aimait, qu'elle chérissait le plus au monde. Jamais elle n'aurait pu lui parler ainsi.

Kaitz était à présent remonté lui aussi, et la jeune femme craignait le pire pour les deux hommes. Ca ne menait à rien... C'était un cercle vicieux, de plus en plus violent. Elle pleurait toujours, impuissante et mal en point. Ses cheveux lui tombait devant le visage. Elle avait toute l'apparence d'un fantôme à la japonaise [HJ : Sadakooo xD]. Elle essaya tout de même d'articuler quelques mots.

Miki - Je vous en prie, arrêtez... Ce spectacle m'est insupportable...

Elle tomba à genou, la tête enfouie dans ses mains. Elle n'était plus qu'un corps fragile, sans âme.

Le soir. La nuit presque... Artemis n'avait pas grand chose à faire pour une fois en ce moment, et n'avait pas encore envie de faire le tour de Poudlard pour débusquer les éventuels et néanmoins nombreux, en ce moment, élèves des différentes maisons qui se balladaient dans le château à une heure non autorisée. Le Directeur de Serdaigle voyait peut-être une raison à ce déferlement d'insolence, qui touchaient même certains élèves de sa maison. Ils étaient de plus en plus incontrôlables, et Mikomi ne faisait rien pour arranger cela. Un comble pour une Directrice d'école. Artemis se ferait un plaisir de critiquer son relâchement d'autorité envers les élèves, surtout ceux de Serpentard ; tiens, comme par hasard... Ca n'aurait jamais vraiment étonné l'ancien infirmier.

Finalement, il sortit de son bureau et décida de se diriger dans le bureau de Harkaitz, pour lui parler de l'avancée des décisions concernant l'Ordre du Phénix, si Mikomi n'y était pas, bien évidemment. Il n'y eut guère que deux étages qui séparaient les bureux d'Artemis Fowl et de Harkaitz Rocstone. L'ex-Serdaigle prit son temps et dans le même temps, débusqua déjà un élève de Gryffondor dans les escaliers à une heure pas possible. C'était la première fois qu'il voyait traîner cet élève donc pas de points enlevés, mais ce Gryffondor allait se faire passer un savon mémorable chez Less. Cette femme avait une de ces autorités, plus que lui sûrement.

Arrivé au cinquième étage, il prit la direction du bureau de Directeur de Poufsouffle et arriva dans le couloir. Il aurait bien voulu frapper à la porte, seulement il n'y en avait pas, ou en tout cas pas assez pour former une porte. Qu'est-ce qu'il a foutu ? Quelques secondes plus tard et il eut la réponse : le bureau de Kaitz était complètement devasté mais il n'était pas seul dans la pièce. Au moment où il arrivait, une armoire avait été propulsée sur son confrère. Par qui ? Par Kaley Davis ! Pourquoi ? Artemis n'en savait rien. Jalousie ? Peut-être.

Kaley - Tu veux que je te montre ma sincérité? Hypocrite. Des courbettes par devant, des salutations, des flatteries... Trou du cul. Tu ne vaux pas mieux que ces bouffons de mages noirs.

Ohoh... Intéressant. Artemis allait l'observer pour voir quel comportement il aurait avec Mikomi. D'ailleurs, il n'avait vu cette dernière seulement plusieurs secondes après. Apparemment, ils ne se préoccupait même pas d'elle. Il allait dire quelque chose mais un grand flash illumina la pièce, et ce flash émanait de Kaitz lui-même. Artemis ne comprenait pas mais il écouta Mikomi parlait d'une voix étranglée, puis Kaitz d'une voix endiablée :

Mikomi - Je vous en prie, arrêtez... Ce spectacle m'est insupportable...
Kaitz - Allez, assez rigolé, viens me montrer de quoi t'es capable, Kaley Davis. Viens me prouver que t'es capable de te battre comme un vrai, aussi vrai et primaire que ce qui t'as poussé à venir me taper dessus. On va régler cette situation une fois pour toute. Allez ! J'te laisse l'avantage de te lancer en premier.

Bon, fallait intervenir là. Mais pas physiquement, d'abord leur parler, parce que les deux hommes se lançaient de véritables regards de haine. C'était un suicide de s'interposer entre eux. Il préféra parler d'abord, mais en incluant une Mikomi déjà bien touchée par le chagrin à cause de la bataille entre deux hommes qu'elle aime :

Artemis - Vous pouvez arrêter de vous battre vous deux ? Vous ne voyez pas que Mikomi vous mène en bateau et qu'elle arrive à vous tromper ? C'est de sa faute si vous vous en êtes arrivés là ! On dirait deux gamins qui se disputent ! Arrêtez quoi !

Il avait regardé les deux hommes et s'était mis à côté de la Directrice, peut-être qu'ils ne l'avaient même pas remarqué. Mais il ajouta vers Mikomi, d'une voix basse et ne pouvait s'empêcher de sourire, un sourire plutôt mesquin :

Artemis - Tu sais Mikomi, tu ne peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre...

Si seulement Kaley avait le pouvoir d'Heinrish... Il l'aurait tué rien qu'en levant la main à ce bouffon. Il avait la haine, et il n'était pas en mesure de réfléchir à un moyen de fracasser le crâne de l'autre con. Mikomi était présente, et cela le troublait énormément. Comment faire autrement? Il disait qu'il l'aimait pas, il lui disait les pires choses qu'on pouvait dire, mais non... Il l'aimait. Pourquoi? Qu'est ce qu'il pouvait être con... Qu'est ce que peux être con, avait pensé Silk. Il défiait Kaitz avec un regard haineux, mauvais à voir... Kaitz lui parlait. Il n'entendait que par bride. C'était très étrange... Comme si sa haine brouillait ses sens...

Kaitz devint lumineux quelques instants, Kaley cilla pour se passer une main sur les yeux secouant la tête comme pour enlever les petites lumières qui restaient dans ses yeux comme lorsqu'on regardait trop une ampoule sans ciller. Puis, il reprit.

- Allez, assez rigolé, viens me montrer de quoi t'es capable, Kaley Davis. Viens me prouver que t'es capable de te battre comme un vrai, aussi vrai et primaire que ce qui t'as poussé à venir me taper dessus. On va régler cette situation une fois pour toute. Allez ! J'te laisse l'avantage de te lancer en premier, dit-il, généreux.

Silk sentait sa haine s'amplifiait. Il avait envie de le tuer. Un gout dans la bouche s'était installé, une envie de sang, une envie d'être gore, de lui arracher les yeux, de le faire souffrir... Un sadisme prenait place, une haine s'y mêlait, toujours plus intense... Et son pouvoir... La magie de Silk semblait devenir incontrôlable, puissante et sans scrupule... Comme si elle le poussait à frapper Kaitz en plus de sa haine. Il pointa sa baguette non pas sur Kaitz mais sur sa tête, oui, celle de Silk, puis il incanta un enchantement noir. Un filet noir, tel de l'eau chargé d'électricité, s'en échappa pour parcourir tout autours de Silk comme si une orbite avait pris place et que ce filet de magie noir pure, semblait suivre. Il leva la main, et la sort semblait réagir à chacun de ses mouvements. Lorsqu'il l'avait levé, le filet d'eau noir avait réagi en emettant un bruit tel l'orage. Fowl entra à ce moment là.

- Vous pouvez arrêter de vous battre vous deux ? Vous ne voyez pas que Mikomi vous mène en bateau et qu'elle arrive à vous tromper ? C'est de sa faute si vous vous en êtes arrivés là ! On dirait deux gamins qui se disputent ! Arrêtez quoi !
- Toi, Ta gueule, sale con!

Il ne tournait pas la tête, toujours, il observait Kaitz avec cette envie de meurtre. Il commença à s'approcher du directeur de Poufsouffle, avec une lenteur calculée, comme un fou dans un environnement où il avait tout détruit précédemment. Il s'appretait à pointer sa baguette sur Kaitz, lorsqu'il entendit Artémis parlait. Mais cette fois, il s'adressait à Mikomi.

- Tu sais Mikomi, tu ne peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre...

Il n'aurait pas du s'adresser à Mikomi. Il l'aimait toujours. Et répondant à une impulsion, il pointa sa baguette sur Artémis, tout en se tournant vers ce dernier. Le sort qui avait pris pour orbite tout autours de Silk se dirigea avec une vitesse fracassante vers le directeur de Serdaigle. Le sort percuta l'ex-serdaigle vu qu'il ne s'y attendait pas. Le chef de l'ordre fu projetté contre le mur le tout suivi d'une electrocution violente. Il se retourna vers Kaitz, et il reprit.

- On est enfin tranquille pour que je t'éclate ta gueule! Everte Statik!

cf. Harry Potter et la Chambre des Secrets, le film, lorsque Drago lança un sort sur Harry durant le club de duel.

Face à Kaley, Kaitz le voyait lutter avec son envie folle de le démolir et celle plus raisonnable de laisser tomber. Mais Kaitz en avait asez. Il avait des tensions à évacuer et peu importe l'implication ou non de Davis, il avait décidé que ce serait Davis qui allait payer pour tout ce qui allait de travers dans sa vie. Pas qu'il n'aimait pas Kaley, au contraire, il n'avait rien contre lui, mais bon, c'était un concours de circonstances. Ils n'étaient pas les premiers à qui ça arrivait et ne seraient surement pas les derniers. Alors tant qu,à faire les choses, ça devait en valoir la peine.

Kaitz n'a rien perdu de son sourire assuré et provocateur, même lorsque Kaley diffuse un filet sombre autour de lui. Il n'a pas souvenir d'avoir vu ça un jour. Un délicieux frisson au creux des reins. Kaitz détecte le risque de poursuivre l'affrontement. Une lueur d'excitation passe dans son regard.

Kaitz n'esquisse aucun mouvement à larrivée d'Artemis. Il le voit, certes, mais ne s'en préoccupe pas, son attention étant captiver par un autre. De quoi être jaloux, non ?

- Vous pouvez arrêter de vous battre vous deux ? Vous ne voyez pas que Mikomi vous mène en bateau et qu'elle arrive à vous tromper ? C'est de sa faute si vous vous en êtes arrivés là ! On dirait deux gamins qui se disputent ! Arrêtez quoi !
- Toi, Ta gueule, sale con!

Kaitz hoche légèrement la tête. La première interjection était appropriée. La seconde un peu moins. Mais bon, Kaley gère ses connaissances comme il l'entend, hein.

- Tu sais Mikomi, tu ne peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre...

Tandis que Kaley avance, menaçant vers Kaitz, un quelques chose change dans le regard de Kaley. Kaitz arrive à le voir. Il n'était plus tant concentré sur lui qu'il l'avait été. Quelque chose le dérange. Kaley se retourne vivement et jette le sort qui lui était réservé à Artemis. C'est un très bon sort, parfaitement bien lancé par surprise. Impossible de le manquer dans ces conditions. Kaley reporte son attention sur lui. Pas trop tôt.

- On est enfin tranquille pour que je t'éclate ta gueule!
- J'attends que ça !, provoque-t-il. Kaitz esquisse un de ses sourire ravageur.
- Everte Statik !

Le sort bien visé l'atteint en pleine poitrine et Kaitz se sent soulevé et projeté à l'autre bout de la pièce. Mais Kaitz n'est pas aussi innoffensif qu'on peut le croire. Ayant prit un peu de hauteur par le sort de Kaley, il en use pour se donner de la lattitude. Il avait déjà sa baguette à la main, il n'est donc pas difficile, ni irraisonnablement trop long de la projeter devant lui en lançant un simple :

- Accio vêtements de Kaley !

C'est un ton presque joyeux, à peine entrecoupé par le choc de Kaitz contre le mur. Il tombe sur le sol et se relève dans une brève roulade, prêt à intercepter Kaley, parce que, à moins d'être de très mauvaises qualité, les vêtements de Kaley ne devraient pas laisser leur propriétaire en plan.

- T'es qu'un menteur, Davis, tes réactions te trahissent comme un amateur, informe-t-il en le plaquant au mur.

Kaitz avait beau être plutôt doué en sortilèges, il préférait de loin une confrontation à mains nues, c'était plus physique, plus tangible, plus sensuel, quoi.

Edit Miki : Plus Poufsouffle, moins Serpentard xD Faut que je réponde là ? Si je réponds Miki tombe dans les pommes je crois xD

Le sortilège d'Accio n'avait pas eu d'effet. Enfin, il s'était sentit attiré vers Kaitz puisqu'il portait ses vêtements, ce qui, accessoirement, est quelque chose d'utile. Ce dernier était à quelques pas de Poufsouffle et Silk ressentait toujours cette même aversion pour ce bouffon. Pourquoi Harkaitz arrivait il à garder calme et sérénitude? Du moins, apparente? Silk ne supportait pas cela. Il allait falloir qu'il se venge... Oh, oui... Qu'il lui montre qu'on ne doit pas le prendre à la rigolade, même si Kaitz pouvait le battre sans aucune difficultés majeurs... Quoique... Ca restait tout de même à voir.

- T'es qu'un menteur, Davis, tes réactions te trahissent comme un amateur, informe-t-il en le plaquant au mur.

S'en fut trop pour Silk. Il frappa de toutes ses forces dans le foie de Kaitz, qu'il le lâcha et ce fut le bulgare qui plaqua Kaitz, à son tour contre le mur avec la même force que celle de Kaitz. Une force à en faire trembler les vitres. Dakota plaqua directement ses mains au niveau du cou de Kaitz et il se mit à serrer de toutes ses forces en bulgare.

- Pourquoi le sort s'acharne sur moi?

Kaley sentit une main se posait sur son épaule, et tout autours du bulgare sembla se stopper. Il ne pouvait bouger que les yeux. Il regarda vers la gauche, puis il aperçut une silhouette familière.

- Papa?
- Oui... Ce dernier s'approcha de Kaitz qu'il jugea d'un regard critique.
- Qu'est ce que...
- Tu te demandes ce que je fiche là? Tout simplement parce que je veux éviter à mon fils de faire une chose qu'il regrettera toue sa vie.
-...
- Ne fais pas ça, Aleksandr. Ne fais pas ça. Tu l'aimes... Tu lui en veux à mort... Mais Kaitz comme vous le nommez, n'est pas quelqu'un de méchant. Il en pinsait pour elle depuis près de 10ans...
- Et moi? Hein?
- Je ne mets pas en doute ton amour car tu m'as montré à tel point ce dernier pouvait être fort... Mais mets toi à la place de Kaitz... Une femme que tu...
- Ca n'arrivera pas... Mikomi est l'unique...
- Cesse de m'interrompre tous le temps, bon sang!

Ils se défièrent du regard. Silk baissa la tête sous le regard polaire du Padre.

- Bon, une femme que tu aimes, que tu chéris et dont tu rêves sa présence à ses côtés vint te voir un jour pour avoir du réconfort.
- Ils étaient amis.
- N'as tu pas compris que l'amitié entre un homme et une femme débouchent toujours par ce genre d'acte? Kaitz ne lui a donné que ce qu'elle voulait... Ah... Kaley... Je suis vraiment désolé... Par deux fois, je t'ai prise ta bien aimée... Me pardonnes tu?

L'espace d'un instant, Silk avait eut envie de dire non. Mais cela aurait été se mentir à soit même. Kaley ne lui en voulait pas. Il l'aimait son père. Ce dernier n'avait pas été très diplomate. Silk baissa le regard.

- Oui... Oui, Papa.
- Je suis fière de toi, mon fils. Je t'aime. Pardonnes lui comme tu m'as pardonné,Aleksandr. Et tout s'arrangera... Tu vas te croire lâche, c'est vrai... Pourtant, je dirais juste que tu es un homme. Oui, un homme. Avec un grand coeur... Je suis fière de t'avoir eu pour fils...
- Papa...

Le père de Silk entra dans le corps de son fils pour ne plus en sortir. Tout se remit à bouger, et Kaley lâcha directement l'emprise sur Kaitz. Il observait ses mains avec horreur. Il allait le tuer. Non. Il ne devait pas. Il recula pour s'approcher de Mikomi, et il lui dit, d'une voix faible.

- Encore une fois, je fais preuve de lâcheté à ton égard... C'est la troisième... Mais bon...

Il lui éffleura la lèvre avec son index, puis, il sortit une bourse de sa poche de jean, prenant une pincée de son contenu, il la jeta dans l'antre de la cheminée tout en indicant le lieu de sa destination. Chez lui.

Kaley est en feu, la réplique ne se fait pas attendre, agressive et fulgurante. Du moins c'est le signal d'alarme qui se déclanche dnas le cerveau.

A L A R M E D E D O U L E U R F U L G U R A N T E D U F O I E A U C E R V E A U

Réflèxe spontanné, il se plie en deux avant de se retrouvé contre le mur, puis face à Kaley. Ni l'un ni l'autre ne sont vraiment là, pris avec leurs démons personnels, se tapant dessus parce que le hasard fait bien les choses.

- Pourquoi le sort s'acharne sur moi?
- Parce que t'es trop con pour faire autrement !

Le bleu rivé au regard absent de Kaley, Kaitz sent la pression sur sa gorge. Il le retient, respire moins, mais il ne tente même pas de se dégager. Il lui reste un an à vivre... pourquoi pas en finir maintenant ? Parce qu'il trouvait un quelconque point en commun, à savoir que le sort s'acharnait sur eux, Kaley était-il digne de mettre fin aux jours de Kaitz ? Pourquoi pas ? Lui ou un autre, ça changeait quoi ? Kaley a au moins le prétexte et une raison toute personnelle de le tuer. C'était raisonnable, non ?

Mais Kaley en décide autrement, juste au moment ou un étourdissement prend Kaitz. Kaley le relâche et regarde ses mains, presque horrifié.

- ...

En fait, il voulait dire que c'est pas grave, de pas s'en faire avec ça, qu'il lui cédait toute la place, qu,il ne s'était pas battu avec lui pour Mikomi de toute façon, mais suelement parce que Kaley devait payer pour le reste du monde et que si c'était pas Kaley qui avait prit le dessus, il l'aurait fait, que c'était ça un affrontement, mais rien ne sort. Aucun son, sauf une profonde inspiration. S'il était un peu étourdi par le manque d'air, maintenant il l'est beaucoup par un excès d'air. Il chancelle et glisse contre le mur de pierre, incapable de rester debout.

- Encore une fois, je fais preuve de lâcheté à ton égard... C'est la troisième... Mais bon...

Et Kaley s'en va.

- ...

Bordel ! Saleté de voix, c'est plus comme un râle cette fois. Il n'y est pas allé de main morte le Kaley. Ne pars pas comme ça, qu'il aurait voulu dire, mais rien n'est sorti. Non, il ne devait pas partir comme ça, il ne devait pas laisser Mikomi en plan. Non, non, non, c'était pas comme ça que ça devait se passer. C'est pas Kaitz qui devait rester derrière. Enfin si, il devait rester derrière, mais pas avec Mikomi.

Kaitz fnit par se relever en toussottant un peu.

- Merde !

C'est tout ce qu'il trouve à dire.

[HJ : Je fais court, c'est juste histoire de répondre ^^' ]

Comme si le couteau n'était déjà pas planté assez profondément dans le coeur de Mikomi, Artemis arriva pour le remuer vivement. La jeune femme se sentit défaillir. Elle s'était remise à pleurer. Silencieusement. Pour la première fois, elle perdait sa dignité, et ses espoirs. La signification de son prénom n'avait plus vraiment de sens à présent. Elle ne vit pas le sort que Kaley lança sur le directeur de Serdaigle. Elle était dans un autre monde. Seuls les nerfs la maintenaient encore consciente.

Elle regardait sans voir la suite du pugilat entre Kaley et Kaitz. Elle ne savait pas comment tout ça finirait, mais ça n'avait plus grande importance. Plus rien n'avait d'importance d'ailleurs. Qui se souciait d'elle à présent ? La directrice avait complètement perdu son assurance et sa fierté. Elle n'était plus Serpentard, elle n'était plus Maraudeuse, elle n'était plus directrice de Poudlard, elle n'était plus femme. Elle était un corps sans âme. Silk s'était approché d'elle. Sans doute pour l'achever avec des mots. Qu'il le fît, ça n'avait plus d'importance.

Silk - Encore une fois, je fais preuve de lâcheté à ton égard... C'est la troisième... Mais bon...

Elle ne comprenait pas. Ou plutôt, si, elle comprenait qu'il l'abandonnait réellement. Elle tomba à genoux tandis qu'il disparaissait dans la cheminée. C'était fini... Tout était fini. Qu'allait-elle faire maintenant ? Rien. Elle n'avait même pas le courage de bouger d'ici. Elle était partie pour rester assise par terre, dans l'encadrement du bureau de Kaitz, jusqu'à la fin de ses jours, qui ne viendrait sans doute pas dans longtemps.

Kaitz, une fois debout, était allé jeter un oeil à Artemis sur le sol, un peu sonné et d'un coup d'oeil rapide, en conclu qu'il va bien. Il aurait peut-être poussé son observation, mais un froissement de tissus et un coup sourd sur le sol lui font tourner la tête. Mikomi vient de tomber à genoux. Visiblement, elle est en état de choc. D'un côté, habituée d'avoir tout ce qu'elle veut, un rejet si brutal, ça doit frapper dur. Il secoue Artemis sans vraiment le ménager, même après le choc.

- Allez Fowl, secoue-toi, plus tu tardes à bouger, plus c'est pénible de s'en remettre.

Un brusque bourrade pour le secouer d'avantage, il le délaisse pour s'agenouiller devant Mikomi. Ordre du Phénix ou pas, Kaitz avait ses propres priorités. Le regard bleu se fait pluvieux, tandis qu'il tente de capter le regard fixe de Mikomi. Il s'essuie la lèvre et le menton sur l'épaule de sa chemise parce que le sang le chatouille. Il aura encore une sale gueule demain. Merde.

Il dégage les mèches noires du visage de Mikomi et les glisse derrière ses oreilles. Il vient chercher son menton et la force à le regarder.

- Mikomi, ne le laisse pas faire ça. Il n'a pas le droit de se sauver comme un imbécile, encore une fois. Il ne connaît pas toute l'histoire, mais il croit peut-être en avoir saisit assez pour pouvoir tenter l'impossible. Tu peux me croire, il a réellement pensé ce qu'il a dit que la fraction de seconde avant de le dire. C'est le choc, il est vexé, furieux, blessé dans son orgueil, mais il doit déjà regretter ce qu'il t'a dit. Et ça, tu le sais très bien. Tu l'as vu avant qu,il parte et moi aussi. Tu ne vas pas le laisser se pousser si facilement, n'est-ce pas ? Je lui ai dit tout à l'heure, et ça vaut pour toi aussi. C'est pas quand ça va bien qu'on doit tout faire pour l'autre.

Il se relève à moitié, puis saisit Mikomi par les épaules et la relève de force, sans oublier de la soutenir le temps de voir si elle tient toute seule debout. Sans lui lâcher les épaules, il la fixe et fronce les sourcils.

- T'étais plus arrogante avant. Je vais te dire un truc, Mikomi Tenshi, qu'on m'a dit et qui porte à réfléchir. T'as déjà eu ta chance. Maintenant, tu dois choisir. Et choisit bien.

C'était pas dans les habitudes de Kaitz d'être si impératif. Bon, c'était pas exactement ce qu'on lui avait dit, mais ça servait bien la situation. Éclair de génie, possible. Peu importe le comment, c'était le résultat qui comptait.

- Tu as raison. Merci.

Enfin, il croyait bien avoir raison. Mais y'avait toujours une possibilité qu'il se plante sur toute la ligne, mais au moins, il avait devant lui la Mikomi qu'il connaissait et pas cette coquille vide d'il y a quelques minutes. Elle l'étreint brièvement, dégageant une assurance qui tiendrait le coup d'un affrontement avec Kaley, du moins il l'espérait.

Et elle quitte son bureau. Il reste là, un sourire fier sur les lèvres, le sentiment d'avoir fait pour le mieux, peu importe si c'est à son avantage ou pas. Il reste quelques secondes nas bouger, fixant le trou béant par où est dsparu Mikomi, puis soudainement, la douleur lui rappelle qu'il vient de se faire tabasser.

Il grimace et porte la main à sa joue qui a viré à un bleu violet très... comment dire... hum... douloureux serait le mot le plus approprié. Vous savez le genre de bleu violacé qui créé un malaise en le voyant, surtout sur une partie du corps.

- Bordel-de-merde-mais-quel-mauvais-joueur-ce-Davis-il-va-payer-pour-ça-j'vais-lui-en-faire-voir-de-toutes-les-couleurs-quand-j'vais-le-coincer-en-privé-mais-merde-argl !

Et le tout suivi d'une flopée colorée de jurons aussi expressifs et explicite les uns des autres, le tout étant très peu seyant à un aristocrate portant le nom de Rocstone... et directeur de Poufsouffle.