Un Adieu qui n'aurait pas dû être.

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Apocalyptica - Farewell

Jamais, ô grand jamais Heinrish n'aurait pu imaginer une telle chose. Jamais, même dans ses cauchemards les plus fous, il avait toujours trouvé un moyen, une possibilité de changé le cours des choses, mais pourquoi là, il ne pouvait rien faire? Pourquoi? Heinrish n'aurait jamais pu croire une telle chose, si jamais il mettait la main sur celui qui avait fait ça... Il le briserait comme de la paille.

Il devait être 16h de l'après midi. Heinrish était aisément assis dans le bureau de son père, alors que sa mère n'était pas chez lui. Tranquillement installé, il étudait les bouquins qu'il avait débusqué sur ce qui concernait de près ou de loin la magie blanche, la magie noire, et leur passé nébuleux avec leur apogée et leur déclin. Un verre de whisky non loin de là, une pile de livre qui s'étalait un peu partout sur le bureau, une douce chaleur que produisait le soleil sur le dos de ce dernier, Heinrish grattait quelques notes sur un parchemin suffisament grand pour y rentrer d'énormes connaissances. Le seul et unique problème, alors qu'il était tranquillement entrain de lire un passage sur le sacrifice pour sauver l'âme d'une autre personne, il ressentit un profonde douleur au niveau de son coeur. Une douleur inconsidérable venait de lui poignarder le muscle cardiaque. il tenta de se lever, mais la douleur était telle qu'il tomba genoux. Une main sur sa poitrine, les larmes aux yeux, tellement la douleur lui prenait le coeur, Heinrish sut ce qu'il venait de se passer.

- Khâlina...

Il tenta de se relever avec l'aide du bureau. La douleur au coeur commençait à diminuer tout en le relançant souvent, à des fréquences de 4 ou 5 minutes. Les mains sur le visage, il tentait de reprendre son calme. Impossible. Un liquide épais coula de sa bouche, il s'essuya instinctivement, et il vit le liquide rouge, le sang, son sang. Cette fois, plus aucun doute. Prenant son mal à deux mains, il se concentra de toute ses forces en direction de Poudlard. Arrachant un cri dans le silence du bureau, il parvint à transplaner dans le Pré-au-Lard, non loin du portail de Poudlard. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Heinrish l'avait sentit appelé comme si elle avait besoin d'aide. Seulement, il n'avait pu réagir directement car la douleur avait été tel qu'il en avait eut du mal à se lever du sol. Les portes s'ouvrirent. Ses pas se firent lourd, comme si son subconscient savait ce qu'il s'était passé. Heinrish, au plus profond de lui même, le savait aussi, néanmoins, il refusait de le croire.

Rapidement, il arriva dans le Hall. Peu délèves, mais il ne leur laissa pas le temps de le reconnaître car il lança plusieurs sortilèges de stupéfaction. Courant maintenant, car la douleur s'en était allé, Heinrish éclatait les portes d'un coups de baguette. Ce qui lui importait, c'était Khâlina, ce n'était même plus le fait de passer inaperçue. Elle avait besoin de son aide, mais comme quand on est pressé d'arriver, on a l'impression de ne jamais y arriver et dans sa tête tout un tas de scénario se faisaient et ce n'était pas les meilleurs. Putain, Heinrish crut sentir son coeur cessé de battre lorsqu'il aperçut la porte du bureau de Khâlina. Cette dernière était tellement amochée qu'Heinrish sut à la seconde de la vision de la porte qu'elle avait mené un rude combat.

Heinrish, baguette levé, s'approchait doucement, derrière lui, des petits pas, s'ensuivit un bruit sourd puis des bruits de pas qui couraient dans la direction inverse à celle d'Heinrish. Il n'avait pas vu le meurtrier qui s'enfuiyait, ni il s'était retourné pour voir qui c'est qui était tombé au sol, car cela devait être un corps, un petit corps. Il ouvrit la porte qui se révélait bancale. L'effet fut immédiat. Comme si tout autours de lui se jouait de la scène, il crut entendre des violons, une puissante mélodie si triste et si douloureuse, si poignante et si larmoyante. Tout était tout en dessus dessous. Les étagères étaient partèrent, certaines étaient carbonisées à certains endroits, des flaques de liquides jonchaient sur le sol, le tout accompagné de pages de livres. Des coupes étaient éclatés en milles morceaux et les chaises étaient réduites en cendre. Des morceaux du mur s'étaient enlevé et le tableau de Salazard avait un trou en plein milieu, mais ce n'était pas ce qu'il regardait, car la seule chose qu'il regardait, qu'il pouvait voir autre que cette vision floue que lui faisait le décor, c'était le visage de Khâlina, aussi pâle que la mort.

Ses genoux cédèrent sous son poids. Ses mains sur son visage, il n'en croyait pas ses yeux, mais c'était épouvantable, à tel point qu'il se refusait de voir le spectacle qui s'offrait à ses yeux. S'offrait? Non. Mais faute de mot, je n'ai pu le remplacer. Heinrish releva la visage, puis, se relevant à moitié, il s'approcha du corps de Khâlina. Il posa sa baguette juste au dessous de sa tête, il la prit doucement, et son corps était aussi froid que la mort l'était, son visage était si reposé comme si la mort avait été une délivrance. Heinrish approcha son visage du sien, et il déposa un ultime baiser. A partir de ce moment là, il craqua. Il se mit à pleurer comme un bébé. C'était fini. Heinrish, marié depuis deux semaines, était à présent veuf.

Il serrait la tête de Khâlina près de la sienne, respirant le peu de vie que procurait encore l'odeur de son corps qui refroidissait rapidement. Et à mesure que les minutes passaient, les souvenirs qu'il avait avec Khâlina défilèrent sous ses yeux. Du moment où il avait posé son regard sur cette dernière, jusqu'à ce qu'il l'embrasse pour la première fois avant de lui faire l'amour sauvagement, puis chaque caresse qu'il ressentait presque à ce moment là... L'annonce d'un enfant, d'un fils, du seul enfant qu'Heinrish avait conçu avec elle, Russel... L'amour qu'ils se portaient, qu'ils lui portaient, la fierté d'être son conjoint, l'amour qu'il avait pour elle, pourquoi la vie lui avait elle retiré le seul bonheur qui avait fait d'Heinrish l'homme qui l'était aujourd'hui? Celui qui avait trouvé sa lumière pour ne pas être submergé par les ténèbres à tel point que maintenant, il avait réussi à se faire son idée sur la chose, se détachant de jour en jour à la magie noire...

A nouveau, il revit les souvenirs les plus magiques qu'il pouvait y avoir entre eux... La demande en mariage, l'échange du baiser qui signifiait un oui, une union à jamais celer, une possibilité de joie jusqu'à la fin de sa vie, l'annonce qu'elle était à nouveau enceinte de deux enfants d'Heinrish, ou encore l'adoption de la petit Dasha... Heinrish ne put s'empêcher d'éclater à nouveau en sanglot. L'amour de sa vie, la lumière de son existance venait de s'éteindre devant lui. Heinrish pleura durant dix bonnes minutes avant de se poser une question ou de penser à la moindre chose. Puis, dans une ultime élan d'amour, il pensa au suicide, rien que pour pouvoir suivre Khâlina dans la mort. Une dague sortit de sa petite garde qu'il avait au niveau de la taille dans son dos, il l'amena au niveau de son ventre. Il leva l'arme en pleurant et à ce moment là, les bruits de pas qui avaient repris s'arretèrent puis un cri stoppa le mouvement d'Heinrish. Ce dernier tourna sa tête vers la porte et il vit Russel, en larmes. Il avait compris. Heinrish laissa tomber l'arme en se maudissant. Il ne pouvait pas. Il était trop lâche. Mais son fils... Il avait besoin de lui. Dasha aussi...

Russel se mit à courir en direction de son père. Le petit Serpentard se mit à pleurer énormement dans les bras de son père. Heinrish lui maintenait la tête de façon à ce qu'il ne voye pas le spectacle, ni même l'état de sa mère. Ce dernier luttait, il voulait voir sa mère, une dernière fois, car il était bien conscient de ce qu'il venait de se passer, mais Heinrish voulait le protéger de cette vision. On ne pouvait savoir lequel des deux souffrait le plus. Partageant leur peine, Heinrish et Russel, restèrent quelques longues minutes à pleurer sans pouvoir rien faire d'autres. Russel éclata en sanglot et parvint à se libérer de l'étreinte de son père et dans un ultime élan d'espoir, ce dernier se jetta sur sa mère, la saisissant par ses épaules et en la secouant tout en lui criant.

- Maman! Réveille toi! Je t'en supplie Maman! Réveille toi! Me laisse pas! J'ai besoin de toi.. Je t'en supplie Maman... Papa a aussi besoin de toi, je...

Il cessa tout mouvement, puis, il mit sa tête contre celle de sa mère, tout en pleurant doucement. On entendait vaguement un "s'il te plaît, maman. Réveille toi... Me laisse pas... Nous laisse pas..." Mais rien n'y faisait. Heinrish en voyant cela, il ne put s'empêcher de pleurer à nouveau. Jamais il n'avait autant pleurer, jamais il n'avait autant souffert, jamais, Ô grand jamais, Heinrish n'aurait aimé voir ce que son fils était entrain de faire. Le fait de supplier la mort de lui ramener sa mère, c'était dur à entendre. Heinrish saisit son fils par les épaules, mais ce dernier lui donna un coups de poing assez violement.

- Laisse moi, Papa. Maman a besoin de moi, je l'appel. Elle va m'écouter. Elle m'a promis qu'elle serait toujours là pour moi... Laisse moi du temps...

Heinrish ne savait pas quoi dire. Il n'était pas fait pour se genre de chose. D'ailleurs qui pouvait l'être? Heinrish, le visage ruiselant de larmes, arracha son fils de sa mère. Ce dernier s'était laissé faire ce coups là. Il serra à nouveau son père contre lui, aussi fort qu'il le put, et Heinrish fit de même.

- Russel, écoute moi. Va chercher Mikomi, elle saura quoi faire. Je dois partir prévenir ta tante Ora et ton oncle Pawel...
- Papa, c'est Pawel, c'est lui, il m'a assomé...
- Russel, évite de dire des bêtises, et fait ce que je te dis...
- Papa...
- RUSSEL! Tu m'écoutes et tu te tais! Je dois aller voir Ora pour qu'elle puisse venir te chercher ce soir avec Dasha. Je ne peux le faire sinon, les autorités vont t'envoyer dans une famille d'accueil, alors autant que t'ailles chez ta tante... Non, Russel. Tais toi, et cours!
- Oui, Papa. Je connais le mot de passe, Maman me l'avait donné en cas d'urgence.
- Je t'aime Russel.
- Moi aussi, Papa.

Ils se serrèrent une dernière fois fortement et s'échangeant l'amour père fils, ils se relachèrent avant de se regarder une dernière fois. Russel cligna des yeux, comme si il conseillait à son père d'être fort, puis, lâchant Heinrish, il se retourna pour voir à nouveau sa mère. Il lui fit un baiser sur le front et il partit en courant, en larmes, Heinrish l'avait entendu éclater en sanglot. Heinrish se remit à pleurer. Il ramassa sa dague en se maudissant pour l'idée qu'il avait eut, il et il arrangea doucement le visage de sa belle, avec une douceur et une passion, une délicatesse, si poignante. Il baisa à nouveau ses lèvres froides, et il déposa la tête de cette dernière doucement sur le sol, lui mettant les maisn sur son ventre. Il se releva et il sortit par le passage secret qu'elle lui avait montré le soir de la demande en mariage. Passant devant l'arbre où il lui avait donné la bague, il pleura à nouveau, avant de transplaner 100 mètres plus loin pour se retrouver chez Ora.

- Pour Heinrish, la suite est ici, pour Russel, je demanderais à Mikomi de continuer, je jouerais en PNJ Russel à moins ce que Cedric le joue.

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