Retour... loin d'être en force... [sujet divers - libre]

Mikomi laisse planer un long silence. Les yeux mi-clos, il les ouvre un peu plus grand après quelques secones, de longues secondes. Elle le dévisage.

- Que veux-tu dire ? Quelle est cette échéance dont tu me parles ?

Oh oh, c'était une question qui ne méritait pas de réponses. Et il était épuisé. Et il avait une tornade dans la tête. "Tête" eut la présence d'esprit de prendre le cerveau. De toute façon "Coeur" arrivait à peine à bouger tandis que "Corps" essayait de ne pas s'endormir.

- Tu me connais, j'ai la bougeotte... ça fait déjà trois ans que je suis à Poudlard... les voyages me manquent... l'an prochain et ensuite je m'offre une virée autour du monde. Si je ne pars pas dès la finde l'année, c'est pour te laisser le temps de trouver un directeur qui peut faire l'affaire à ma place, dit-il, les yeux mi-clos, un faible sourire moqueur sur les lèvres.

S'il survivait passée l'année, c'était exactement ce qu'il allait faire. Mais il allait terminer à Poudlard ce qu'il avait commencé. Il lui restait une année.

Il reserre son étreinte sur Mikomi et soupire.

- Rocstone, c'est toi ? demande une voix masculine à travers la porte.

Kaitz grogne, mais ne bouge pas.

- Qu'est-ce que tu crois, Arweiller ?
- J'avais cru reconnaître les clés, fait la voix en ouvrant la porte.
- Bordel, Simon ! grogne Kaitz en tirant sur les couvertures avec une vivacité surprenante vu son état.
- Désolé, désolé, je savais pas que t'étais avec quelqu'une. La porte est vivement refermée, puis réouverte quand il est assuré que les deux corps sont couvert. Ton père m'a téléphonné au cabinet. Il m'a dit que tu t'étais tiré de ton hôpital de sorcier, j'ai oublié le nom... j'pouvais pas deviné que tu ne serais pas seul, parce qu'au dire de ton père, t'étais pas fort fort. Tu l'es pas vraiment.

Et Simon Arweiller, sans doute le seul moldu possédant un elfe de maison vient s'assoir au pied du lit. Kaitz lève la tête, regarde Simon, puis se laisse tomber lourdement sur le matelas.

- Mais qu'est-ce que tu fous...

Il dévisage Mikomi un moment, puis adresse un sourire requin, digne de son métier d'avocat.

- Mon prochain cas que c'est la fameuse Mikomi Tenshi.
- Oui, oui,c'est ça, bravo, t'as deviné, tu peux aller voir ailleurs si j'y suis.
- Enchanté, vraiment. J'pourrais, oui, mais t'es chez moi, dit Simon en s'allumant une cigarette.
- C'est moi qui paie que je sache.
- Depuis quand ça de l'importance qui paie ?
- Tu veux quoi, Arweiller ?
- Les clés de la Belle Jaune.
- C'est Milford qui l'a, arrange-toi avec elle.
- J'ai essayé, mais tu connais Milford...
- D'accord, d'accord, j'te les amènerai ! fait Kaitz en s'assoyant brusquement dans le lit pour faire face à Simon.
- T'as une mine affreuse, Rocstone, dit-il en se levant. Tu veux un café ?
- C'est bien, au moins tu te rends utile... ouais, pourquoi pas. Tu en veux un, Mikomi ?
- Allez prendre une douche, je prépare le café annonce Simon en disparaissant dans la pièce à côté, sans oublier de refermer la porte.
- Je suis désolé, je croyais qu'il travaillait cet imbécile.
- J'ai entendu, Rocstone. J'ai congé cet après-midi, j'ai plaidé ce matin, tu suis pas les infos ? !

Kaitz émet on grognement de contrariété et soupire. C'est vrai qu'il a mauvaise mine, qu'il constate en se voyant dans le miroir de la commode.

Mwais bon, pour un retour au calme, il avait connu mieux. Mikomi semblait furieuse. On le serait à moins. Simon pouvait être con des fois !

- Non, je ne veux pas de café ! Je veux simplement sortir d'ici ! Si j'avais su que tu m'emmènerais dans un moulin, je ne t'aurais certainement pas suivi ! Je me demande si ce n'est pas pour étaler tes aventures que tu les mènes dans cet endroit... Et moi qui me faisais du souci pour toi...

Kaitz affiche sa moue boudeuse de gamin prit en faute. Il était contrarié. Simon venait de tout gâcher. Non, il n'avait rien gâcher, juste désagréabilisé le retour au calme. Il allait lui payer ça.

- Je suis désolée, vraiment navré... je ne savais pas qu'il allait être là et ici, c'est quand même plus sûr qu'à Poudlard, dit-il un peu schement, avant de reprendre, beaucoup plus doucement. Simon ne te connaît pas, tu ne concernes aucune de ses causes, donc son seul intérêt envers ta personne c'est parce que j'ai parlé de toi si souvent... c'est un moldu. À qui tu veux qu'il raconte ce qui s'est passé ? C'est pas du tout le même monde, même si c'est probablement le seul moldu sur toute la planète qui possède un elfe de maison. Il en a rien à foutre... Simon est un fils de riche, un prétentieux notoire, une grande gueule et pire, un avocat. Mais il est pas mal dans son genre. C'est un bon ami à moi, depuis des années. Il est digne de confiance, sinon je n'aurais pas prit le risque de t'amener ici...

Il lui sourit, et lui prend délicatement, avant de la porter à ses lèvres et de la regarder, le regard fiévreux.

- Jamais je ne t'aurais ammené dans un moulin.

Edit Miki : encore une fois Gab a édité mon message au lieu de le citer, bravo

Elle lui sourit, un peu tristement, mais c'était un sourire. Sa contrariété venait de fondre sous son regard ensoleillé.

- Kaitz... J'ai besoin de savoir ce que je représente pour toi. Cette situation est trop délicate pour être négligée.

Le regard azur de Kaitz se brouille. Merde, une question à développement. Et la réponse demandait réflexion. Et pas une goutte d'alcool à proximité. Simon ne buvait que pour se saouler et engourdir son esprit, tandis que Kaitz buvait pour réfléchir et pour concentrer ses pensées brouillonnes sur une seule à la fois. Pour une rare fois, il devrait le faire à jeun. C'était pas facile avec la tornade qui tourbillonnait déjà.

- Tu sais, Mikomi... et il hésite déjà... ça commence bien... je... la bouche à moitié ouverte, il cherche visiblement ses mots. Argl... Il se laisse retomber sur le matelas et fixe le plafond. Le mouvement et le coup du matelas lui permettent de saisir quelques pensées au vol. Tu ne m'aimes pas. La phrase est lâchée brusquement, mais sans aucun reproche, naturellement, d'une évidence terrifiante. Il glisse ses mains sous sa nuque. Et je ne suis pas certain de t'aimer comme tu voudrais... ou comme tu imagines... Oui, c'était à peu près ça... mais c'était très vague... tentons de préciser un peu. Kaitz fronce les sourcils sous l'effort considérable qu'il fait pour réfléchir à jeun. Enfin, ce que j'veux dire... qu'est-ce qu'il voulait dire au juste ? Merde... c'est que... enfin... tu vois... ça aurait pu marcher, ça aurait été une passion brûlante, j't'aurais offert tout c'que tu veux, on aurait été heureux un moment, puis j'aurais eu la bougeotte, j'aurais finit par aller voir ailleurs, ou peut-être toi, et on se serait détesté... Oui, c'était pas mal ce qu'il voulait dire. Sa lancée lui semble bonne, ou du moins, si elle ne plaît pas à Mikomi, les mots s'enchaînent... ça doit donc être vrai. Tu es une perfection, Mikomi. Une perfection selon mes critères, ça vaut ce que ça vaut pour toi, mais pour moi... il laisse le reste en suspend. J'ai tendance à chercher la perfection, mais la perfection ne peut se satisfaire que de la perfection... et contre toute attente, je ne suis pas parfait selon mes propres critères, sinon je n'aurais pas tant la bougeotte... on ne peut pas vivre la perfection si on veut toujours aller voir ailleurs... il tourne la tête vers Mikomi, a une brève hésitation, puis hoche la tête. Et je doute que tu sois prêtes à me suivre dans mes délires autour du monde... grimper des montagnes, aller nager dans des lac sous-terrains, peĉher le requin, aller camper dans l'arctique ou danser pieds-nu dans la jungle amazonienne, je crois pas que ça te plaise... je peux partir seul des mois, snas donner de nouvelles à personne, puis réapparaître soudainement et squatter quelques mois au même endroit avant de repartir pour un long moment. J'ai fait ça durant 10 ans... déjà trois ans que je suis à Poudlard, stable... ça me rend dingue... j'ai de plus en plus de mal à supporter de rester au même endroit... je restes encore parce que tu me l'as demandé... et parce que j'ai jamais pu te refuser quelque chose... et même si j'ai une envie folle d'aller explorer un endroit que personne connaît, je crois que mon boulot de prof et de directeur me plaît aussi... ça change tout le temps, c'est jamais pareil... même si on risque l'empoisonnement. Il sourit, comme si c'était pas si mal que ça tout compte fait. Kaitz aimait prendre des risques, jamais il ne se serait douté que d'être prof pouvait âtre si dangereux. Il se sait brusquement perdu dans ses pensées, il tourne la tête vers Mikomi et sourit. J'arrive à peine à m'occuper de moi-même... j'aurais déjà dû mourir des tas de fois, mais disons que j'ai toujours eu des anges gardiens pour me tirer des merdier dans lesquels j'me suis mis... j'enseigne et je manque de mourir empoisonné... à qui d'autre ça pourrait arriver ? Il rigole, puis reprend un presque sérieux. Il regarde Mikomi un instant, puis hausse les épaules. Je crois qu'on est pas ce qu'on recherche, ni l'un ni l'autre. Je suis le parrain de ta fille et tu es une perfection, Mikomi. Je crois même que je me suis habitué à ce que tu me repousses... enfin, avant aujourd'hui... et puis, tu as Kaley... je... j'en sais rien tout compte fait...

Tout ça pour finir par avouer qu'il n'en savait rien. Eh bien, c'est un exploit Kaitz. Bravo ! Au moins il avait dit ce qu,il pensait sur le coup, bien que ce qu,il venait de dire se désagrégeait pour retourner voltiger dans le tourbillon de ses pensées, laissant quelques trous de mémoires dnas ce qu'il venait de déblatérer.

- Quelque chose du genre...

[HJ : Citer... CITER !!! Pas éditer.... saleté... erf... narf ! ]

Elle aurait hurler, il n'aurait pas été étonné, mais elle prend la chose de manière raisonnable. Visiblement, ils avaient le même sentiment. Sentiment, parce que Kaitz ne réfléchissait que sous l'effet de l'alcool et là, il était presque à jeun. Le peu qu'il avait bu quelques temps plus tôt ne suffisait pas à le mettre en état de réfléchir.



- Je suis désolée, désolée... J'ai été stupide. Finalement, nous avons peut-être eu raison. Considérons cet écart comme une mise au point. Il approuve d'un hochement de tête. Tu ne t'es pas trompé, tu as su lire en moi comme dans un livre... Je ne t'aime pas comme j'aurais pu t'aimer, c'est vrai, mais je ne veux pas te perdre... Il ne put ignorer le pincement au coeur. Il avait beau être d'accord, se faire dire "je ne t'aime pas", faisait toujours mal, surtout quand on avait eu de si puissants fantasmes durant autant d'années. Seulement, je ne peux plus te demander de rester auprès de moi comme tu l'as fait. Je ne peux pas te retenir, même si je le voudrais tant. Tu as fait pour moi plus que tu ne l'aurais du, alors que je ne te donnais rien en retour. Alors, considère ce que nous avons fait aujourd'hui comme un remerciement de ma part...

Il a un léger froncement de sourcil. Ça faisait étrange à entendre de considérer ça comme un remerciemment, mais le délicat baiser envoie cette pensée valser et tourbillonner avec le reste.

- ...et ceci comme un adieu. Tout ce que je souhaite à présent, c'est que tu sois là pour ta filleule jusqu'à ton départ. Et de ne pas m'oublier...
- Je serai là pour Naïa tant que j'en aurai la force. Même en voyage, il aurait été là pour Naïa, mais il est probable que le voyage qu'il entreprendra l'an prochain ne soit sans retour. Et comment veux-tu que je t'oublie... dit-il en la couvant du regard, un sourire appréciateur sur les lèvres. Je t'ai fantasmé si souvent que cette vision ne risque pas de s'éffacer de si tôt.

Et il vient déposer quelques baisers tout doucement sur son épaule. Il avait beau être d'accord sur le fait qu'ils n'étaient pas fait l'un pour l'autre, mais se priver d'une telle opportunité relèverait de l'acte criminel.

Elle frissonne sous ses baisers, mais quelque chose la retient. Sans doute la prise de conscience des dernières minutes. Peut-être aurait-il dû attendre un peu...

- Kaitz...
- Hum ?
- Je dois partir à présent. Je n'oublierai pas ce moment, même si je le regretterai sans doute. C'est presque frustrant de se faire dire qu'elle allait sans doute regretter. Comme s'il avait mal fait les choses. C'était presque vexant. Tu restes dans mon coeur quoiqu'il arrive. C'était déjà ça... un bon point pour lui ! Est-ce que euh... Tu peux m'aider ?

Il met quelques secondes à comprendre ce qu'elle veut dire par l'aider.

- Oui, je pourrais t'aider, dit-il avec un sourire presque perfide.

Il semble réfléchir quelques secondes, puis sourit. Mais il la joue fair-play et, non sans s'enrouler le drap blanc autour des reins, va docilement chercher ce qu'il a dispersé un peu partout. Il lui faut bien ouvrir la porte pour aller chercher les premiers morceaux tombés dans le salon.

- Tu sais que t'as l'air d'un chérubin comme ça ?
- Tout est dans l'aisance de porter le drap.
- T'as toujours été un sale prétentieux.
- Sale prétentieux peut-être, mais je peux me le permettre.
- C'est bien ce qui est enrageant...
- Et puis, t'en a profité.
- C'est l'unique raison du pourquoi je traîne encore avec toi. Allez, va prendre ta douche.
- Finalement, je vais probablement décliner pour le café...
- Parce que tu crois que je t'en ai fait un ? T'es tellement prévisible, Kaitz. Elle n'a pas du tout envie d'un café. Et d'après ce que j'ai pu en voir, elle a tout pour te rendre parfaitement toi-même, à savoir complétement c...
- Bon, ça va, j'ai comprit le principe, merci. Avec un ami comme toi, pas besoin d'ennemi.
- T'en a au moins un, pourtant, et ça t'as valu un mois dans ton hôpital de sorcier. Foi d'avocat, à ta place, j'ferais rentrer votre police dnas Poudlard pour trouver qui a fait ça et il en prendrait plein la gueule.
- Non, répond simplement Kaitz.
- Je sais, je sais, mais t'es assez con pour te faire avoir une autre fois.
- Je sais, mais non, pas de ministère à Poudlard et surtout pas autour de moi. J'ai déjà eu assez de misère à étouffer l'affaire, on en a déjà parlé.
- Oui, mais...
- Ta gueule Simon.

Un silence lui répond. Kaitz secoue la tête et soupire avant de revenir dnas la chambre et de fermer la porte. Il redonne à Mikomi ce qui lui appartient avant de commencer à s'habiller lui-même. Il ne dit pas un mot.

Kaitz s'habille en silence, le regard vague. Il était épuisé. S'il s'allonge maintenant, il s'endort, c'est indéniable. Ou peut-être pas, vu la tornade dans sa tête. Boxer, jeans, chaussettes et chemise reprennent leur place sur leur propriétaire. Il va même jusqu'à remettre sa robe de sorcier.

Pour la boutonner, il va se placer devant le miroir. Ça lui fait étrange de se regarder comme ça. Lui qui porte même ses jeans et ses t-shirt fait sur mesure, il lui semble flotter dans sa robe de sorcier, signe qu'il est dans un état lamentable. Elle lui allait toujours très bien, mais lui se sentait étrangement flotter dedans. Il était habitué à quelque chose et il ne l'avait plus.

- Je suis vraiment désolée. Je ne veux pas qu'on se quitte en mauvais terme. Du moins, de façon aussi fâcheuse. J'aimerais vraiment que tout redevienne comme avant... Je ne regrette absolument pas ce que nous avons fait, si ce n'est vis-à-vis de Kaley...
- Hum...

Il hoche la tête. Il comprend, il sait ce qu'elle veut dire. Il avait à peu près le même sentiment, mais peut-être pas envers celle qu'il aurait dû.
Mais il n'allait rien regretter. Kaitz regrettait rarement ce qu'il faisait. Ses regrets allaient plutôt envers ce qu'il n'avait pas fait. D'ailleurs, il ne sait même pas pourquoi il est soudainement si silencieux. Il n'a aucune raison de l'être. Et en plus, ça laisse une mauvaise perception à Mikomi.

- ...mais j'ai l'impression que ça a provoqué une fissure entre nous deux. Je ne le veux pas. Reste le Kaitz que tu étais.

Le ton impératif lui fait lever les yeux. Il la regarde par le reflet du miroir, ses doigts cherchant les boutons de ses manches. Il la quitte des yeux, le temps de les attacher. Le Kaitz qu'il était. Quand ? Avant qu'il l'entraîne chez Simon ? Avant d'aller à Ste-Mangouste ? Avant cette année ? Avant l'année dernière ? Il aurait bien besoin d'un verre de Whiskey... ou deux. Kaitz étant ce qu'il est, il sourit et se retourne vers Mikomi, délaissant le miroir. Il vient l'étreindre en douceur, glisse un doigt léger sous son menton et dépose un délicat baiser sur ses lèvres.

- C'est pour sceller la fissure... je suis épuisé, je ne sais même pas comment je tiens encore debout. Je reste le même... j'ai juste besoin de repos...

Toute la fatigue du monde reposait en ce moment sur ses épaules. Bon, il était le seul à en être persuadé, mais il avait dans le regard admiratif... bah... toute la fatigue du monde... et un tourbillon infernal entre les parois de son crâne.

Elle fut soulagée en voyant le sourire de Kaitz. Il vint l'enlacer et l'embrassa doucement sur les lèvres.

Kaitz - C'est pour sceller la fissure... je suis épuisé, je ne sais même pas comment je tiens encore debout. Je reste le même... j'ai juste besoin de repos...

Nouveau soulagement. Tout ne serait sans doute pas comme avant, mais ils pouvaient y contribuer.

Miki - Je sais. Je vais te laisser te reposer. Prends bien soin de toi surtout. Et si tu as besoin de quoique ce soit, dis-le moi. Inutile de t'en faire pour ton travail.

Quoique ce soit, dans la limite du raisonnable bien sûr. Elle l'étreignit à son tour, l'embrassa sur la joue. A présent, elle était assez pressée de rentrer dans ses appartements pour méditer sur tout ce qu venait de se passer.

Miki - Si tu pouvais me raccompagner à Poudlard...

[HJ : c'est super court xD mais bon j'avais pas d'inspi, et puis c'est une fin de RP et je pense qu'on a tout dit...]

- Je sais. Je vais te laisser te reposer. Prends bien soin de toi surtout. Et si tu as besoin de quoique ce soit, dis-le moi. Inutile de t'en faire pour ton travail.
- Je ferai ce que j'peux, pas trop, promis.

Elle se serre contre lui et l'embrasse sur la joue. Il sourit, faiblement, mais c'est un sourire. Mais il savait qu'il allait se plonger ndas son boulot aussitôt qu'il en aurait l;a force, peut-être même avant. Kaitz n'aimait pas à rester à rien faire, surtout quand c'était imposé bien sûr.

- Si tu pouvais me raccompagner à Poudlard...
- Oui, bien sûr, je rentre à Poudlard aussi.

Maintenant qu'ils sont habillés, il ne leur reste plus qu'à repartir par où ils sont venu... à savoir le placard de l'entrée. Ils sortent de la chambre, Simon lit le Times et boit un café. Il lève à peine les yeux.

- Alors vous partez ?
- Ouais.
- Alors aurevoir, Miss Tenshi. Ce fut un plaisir de vous rencontrer enfin. Dommage que ça n'ait pas été plus long.
- J'te rappelle et j'dis à Milford pour la Belle Jaune.
- Oui, oui, bien.

Et ils s'échangent une poignée de main typiquement masculine, suite complexe de gestes dont les origines et la signification échappent totalement à l'esprit féminin... et ce malgré tout leurs efforts.

- Prenez soin de lui, Miss Tenshi. Il est con, c'est dans sa nature. Ce serait peut-être bon de prévenir Mainella ausi...
- Less est au courant, tu sais, réplique Kaitz sans vraiment y penser.
- C'est pas ce qu'on m'a raconté.

Kaitz hoche la tête, mais ne répond rien. Simon roule des yeux et secoue la tête et adresse une oeillade complice à Mikomi.

- Je compte sur vous, Miss Tenshi.
- Bon, ça va, j'arrive à m'occuper de moi-même, hein...
- Hum, hum...
- Vraiment, Simon, des amis comme toi...
- Tu pourrais pas t'en passer.
- Aurevoir, Simon.
- Tu passes quand tu veux, j'suis presque jamais là.
- Tant mieux !

Simon rigole tandis que Kaitz, un rien de vexé, tourne les talons et ramasse ses clés sur la petite table d'entrée. Il farfouille un moment dnas son imposant trousseau et sortune clé qu,il enfonce dnas la serrure, puis déverrouille la porte. Elle s'ouvre sur la salle de Magie Noire. Du centre-ville de Londres à Poudlard en un tourne main.

Il laisse passer Mikomi devant lui, puis referme la porte et la verrouille, coupant l'accès.

- Il est con celui-là des fois... grogne Kaitz.

- Il m'a surtout l'air au courant de pas mal de choses, sans doute trop. J'aimerais bien savoir ce que tu lui as dit sur mo, et surtout, je suis curieuse de connaître la raison pour laquelle il a parlé de Less.

Oui, évidemment que Simon était au courant de plein de choses. Lui et Simon étaient amis depuis la petite école. Kaitz était fatigué. D'ailleurs, ça l'agaçait un peu que Mikomi s'intéresse tant à Simon, ça pouvait être délicat comme situation. Simon se tenait tranquille. Oui, il en savait beaucoup sur les sorciers, mais de là à dire trop... enfin, pour un moldu, peut-être qu'il en savait trop. Ça agace Kaitz, mais la fatigue et probableemnt parce qu'il s'agit de Mikomi, il reste calme. D'un vague gestede la main, il balaie l'air devant lui.

- Simon est mon ami depuis toujours. Il en sait beaucoup. À ton sujet, il sait que j'te tourne autour depuis ma 7e année et que t'es sans doute la seule qui m'ai jamais tourné en bourrique aussi souvent. Il adore me rappeler qu'il y en a au moins une qui a du bon sens. On se nargue depuis toujours, c'est tout. Pour ce qui est de Less, il faisait simplement spécifier que j'étais très con et que comme Less ne se souvient plus de moi, faudrait penser à la prévenir. Mais ça, je crois qu'elle le sait déjà, amnésique ou pas.

Kaitz a une légère moue de déception. Est-ce qu'ils pouvaient cesser de lui rappeler qu'il était con ? Ce serait bien avant de crever qu'on l'oublie un peu.

- Pourquoi te rabaisses-tu ainsi ? Si je t'ai repoussé toutes ces années, tu n'en es pas responsable. Enfin, je sentais sans doute que ça ne nous mènerait pas bien loin, mais ça n'a rien à voir avec ton comportement. Je n'avais aucun sentiment pour toi autre qu'amical, c'est tout. Quant à Less, c'est à toi de voir avec elle. C'est fort dommage qu'elle ait oublié des qualités de coeur, enfin...

Il hoche la tête, mais ne dit rien. Raisonnable ? Non, il n'avait pas envie de préciser les choses. De toute façon, qu'il précise ou non, il n'aurait pas les bons mots, ni les bonnes expressions et la tornade dans sa tête le laissait un peu confus. Les mains dnas les poches, il baisse les yeux vers le plancher.

- Cette fois, il faut vraiment que j'y aille. Tu sais où me trouver si tu as besoin de moi. Et n'oublie pas que tu compteras toujours énormément pour moi.

Il sourit, un peu faiblement. Il profite de la brève étreinte pour la respirer une dernière fois, la sentir contre lui, puis la laisse s'en aller.

- Oui, je sais.

eu ? quand vous dites " de retour à poudlard c'est dans la classe ou pas ? "

Si, c'est dans la classe, tu peux poster ^^
J'enchainerai si tu veux ^^

Le topic est il toujours d'actualité. SI oui je suprimerai mon message. Sans réponse sous une semaine, je déplacerai

Oh si, c terminé ^^

ok je déplace