Retour... loin d'être en force... [sujet divers - libre]

.........................................................

3 mars 1983


C'était presque une évasion. Ste-Mangouste, il ne supportait pas. La couleur des murs le rendait malade, encore plus que ce qu'il avait en vérité. À croire que les murs avaient ce but de ne pas guérir les gens. c'était horrible.

Un mois. Un mois entre les murs de Ste-Mangouste. C'était horrible. Un mois de parfaite lucidité, sauf peut-être quelques jours au début où il avait somnoler dans les vapeurs et les effets des narcotiques médicaux. Une longue semaine à flotter de la conscience à l'inconscience, toujours incapable de bouger.

C'est dans une brève période de conscience, capable d'ouvrir les yeux, qu'il l'avait reconnu. En fait, c'était plutôt une odeur et un éclat automnale qu'il avait su qui elle était. La seule qui possédait ce ton de voix capable de réveiller une gargouille. Elle lui avait dit que ces idiots de Ste-Mangouste retardait sa guérison, que les narcotiques qu'ils lui refilaient l'empêchait de se débarasser lui-même du poison. Elle lui avait dit de ne pas s'inquiéter, qu'elle allait encore devoir se taper le boulot. Et évidemment, elle lui avait demandé trop souvent qu'elle meuf il avait mit en rogne. Il n'en savait rien.

Encore deux semaines, de parfaite lucidité à rester prisonnier dans son propre corps. Lorsque ses muscles l'avaient lâché dans son bureau, il avait bien cru que c'était finit. La douleur avait été terrible, mais pas insipportable. Il avait connu pire comme douleur fulgurante. C'était une douleur lancinante, sourde et d'autant plus frustrante.

Milford était presque la seule qui avait eu l'autorisation d'entrer. Les Rocstone avaient restreint toutes visites jusqu'à ce qu'il se réveille. Il fallait rester prudent et les Rocstone savait que Milford était cracmol et elle avait séjourné quelques fois au Domaine et c'était une brave fille. Enfin, elle leur aurait proablement fait regretter ces paroles si elle les avaient entendu. De toute façon, elle s'assurait d'être seule avec le malade lorsqu'elle venait. Quand elle lui avait administré la potion pour dissiper les narcotiques, elle avait débuté des massages précis, pour garder les muscles en action, les empêchant de trop s'atrophier. Il n'avait presque pas bougé depuis 2 semaines et ça commençait à paraître. Et disons le franchement, l'oeil bicolore habitué de voir Kaitz en pleine forme, ne supportait pas de le voir dans un tel état. Un Harkaitz Rocstone frêle et malade ? Non, c'était inconcevable et intolérable.

Ce fut une autre semaine avec les visites inlassable de ses parents et d'Ann, conscient, mais toujours incapable de bouger. Mais il sentait que ce qui le retenait prisonnier s'en allait. Sa conscience, moins soumise aux contraintes de son corps se mit à divaguer sur d'autres choses. Tenter de trouver ce qui s'était passé, qui avait pu le faire, ce qui c'était passé ensuite.

Il s'en souvenait très bien. L'elfe arrive avec un cadeau, un message de la jeune Phymia, puis l'impression d'ettoufer et ques tous ses muscles explosent. Il se souvient avoir eu le réflexe de s'être laissé tomber et vers l'arrière et d'avoir bêtement pensé préférait qu'on le retrouve sur le dos plutôt que face contre terre. En fait, ça n'avait pas été si bête, puisque malgré le fait qu'il ne puisse plus bouger, il avait pu voir.

Il avait vu Mikomi arriver la première, très peu de temps après et elle s'était agenouillé près de lui, l'air paniqué. Elle s'adresse à une autre, Less. Il s'est brusquement rendu compte était incapable de respirer. Le diaphragme qui gonfle et dégonfle les poumons est un muscle et le paralysant musculaire est efficace, horriblement efficace. Milford lui dira plus tard que c'était probablement une bonne dose de curare, ou un de ses dérivés. Les poumons en feu, il entend Less confirmer ce qu'il sait déjà, en ajoutant que son coeur bat toujours. Oui, le coeur de Kaitz bat toujours, surtout lorsque deux divines créatures sont au-dessus de lui et que l'une d'entre elle pose ses lèvres sur les siennes. C'est sa dernière pensée avant que le manque d'air ne lui fasse perdre connaissance.

Y a une semaine, il a commencé à bouger. Les muscles ce sont débarassé de la substance néfaste et les soins particuliers d'Ann et du personnel de Ste-Mangouste lui fut bénéfique. Un mois. Un mois entier prisonnier ou presque de son corps. C'est dans ce temps-là qu'on se met à réfléchir sur sa vie. Le constat final, au terme de ce mois d'immobilité ou presque n'est pas très reluisant à son avis. C'est fou le temps qu'il a perdu depuis le début de l'année scolaire... et le temps qui reste à Harkaitz Rocstone selon les prédictions sera très bref. Et il vient de perdre encore un mois entier. Il déambule dans les couloirs de Ste-Mangouste depuis deux jours, déjà, mais il s'essouffle trop rapidement. Il n'a plus la forme dirait-on. Mais les couloirs le dépriment. Lorsqu'il en informe son père, l'invitation de passer encore du temps au domaine fuse avec espoir, mais Kaitz décline l'invitation, informant qu'il préfère retourner à Poudlard au plus tôt, pour les cours, mais surtout pour prouver à tout le monde, en particulier l'auteur de cet affront qu'il n'est pas encore mort. En toute logique, il n'arrive pas à croire que c'est l'oeuvre de Miss Phymia. Si c'est vraiment elle, il ne doute pas un instant que c'est totalement involontaire de sa part. D'ailleurs, il l'a dit à un type de la police magique, de garder Miss Phymia hors de cause. On lui a dit qu'ils feraient leur possible... mwais tu parles... sans compter les milliers de choses qui lui passent par la tête, des trucs qu'il doit faire avant de crever pour de bon.

Mais bon, aujourd'hui, il en avait assez et il se savait assez rétabli pour quitter cet horrible endroit et s'assurer de n'y revenir que lorsqu'il serait mort pour de bon. Il laisse un message sur son lit, prévenant qu'il est retourn à Poudlard, qu'il va bien, qu'il va mieux et que si ses parents n'avaient pas payé de supplément, il serait déjà sorti. C'était pas tout à fait vrai, ses parents n'avaient pas payés, mais le prestige des Rocstone lui avait assuré des soins hors du commun. Et la chambre avait une pendrie. Kaitz adorait les placards, depuis qu'il était tout petit, puis autrement plus tard. Et là, ce qui lui plaisait de ce placard, c'est qu,il comportait une serrure. Le temps de s'habiller, de reprendre ses effets personnels qu'on avait finit par lui redonner après maintes et maintes demandes et il s'apprétait à faire un retour à Poudlard. Son trousseau de clé en main, il en choisit une et l'insère dans la serrure du placard de sa chambre à Ste-Mangouste. Il l'ouvre sur sa chambre à Poudlard. Enfin.

Dans sa chambre, il referme la porte de son propre placard et reverrouille la porte, coupant le lien entre Ste-Mangouste et Poudlard. Il se change à nouveau, puis se laisse tomber dans son lit, épuisé. Tout ceci l'a complétement vidé. Non, il n'est pas au mieux de sa forme. Mais ça ne durera pas. Pas question. Mais pour l'instant, il doit se reposer, juste un peu...à

.........................................................

Le chat-flamme a brusquement quitté les quartiers qu'il squatte depuis un mois, partageant bol d'eau et coin de panier avec le Grand Bleu, quelque portes plus loin. Évidemment, les familiers trouvent toujours comment entrer dnas les pièces attitrés à leur maître... même si il est évident que Jack est un chat indépendant qui n'a nul besoin, ni l'envie d'avoir un mâitre. Mais ce type lui plaît, rien de plus, et la bouffe est bonne et il gratte très bien derrière les oreilles.


- Mirawwwr se plaint-il en grimpant sur le lit ou Kaitz s'est laissé tombé.

Il vient se contre les flancs de l'homme et se roule en boule avant de se mettre à ronronner paisiblement.

.........................................................

Un truc rude sur sa joue le dérange et l'insistance le réveille complétement.

- Salut Jack.
- Miarrw
- J'ai dormi longtemps ? Il se redresse et jetteun oeil au pendule. Il grimace.
- Miarrw, insiste Jack.
- Oui, plus que je pensais... il lui semble qu'il n'a pas parlé depuis des lustres, il a la voix rauque.
- Miarrw
- Je t'ai manqué ?
- Miarrw
- T'as faim, plutôt, hein ?
- Miarrw
- Je savais.
- Miarrw

Kaitz se lève et donne à bouffer au chat qui y plonge le museau, en mange un peu, puis délaisse la bouffe avant de retourner se frotter aux pieds de Kaitz.

- Bon, dans ce cas, viens avec moi, j'ai des mises-à-jour à faire, des cours à préparer... un mois de perdu... arf...

Plus ou moins réveillé, ou du moins un peu embrouiller par l'éveil et par tout ce qui l'agite, il descend au cinquième étage et déverrouille son bureau, avant d'aller déverrouiller aussi le local de Magie Noire. Durant un moment, il parcours les deux pièces sans raisons apparentes, jusqu'à ce qu'il entende un grondemnt de Jack, avant de voir appraître un elfe.

- Jack, c'est un elfe, pas touche. Oh, tiens... vous êtes occupé.
- Oh, si, Fryzbe toujours occupé... il travaille très fort Frysbe... toujours trèèès fort.
- Ah oui, j'vois ça. Quand vous aurez deux minutes, allez prévenir Mademoiselle Tenshi de mon retour. Et aussi...

Il allait lui demander de prévenir aussi Less, mais il se ravise. Elle n'était venue le voir qu'une seule fois... au début... il était assomé par les narcotiques...

- Tenez, en allant prévenir Mademoiselle Tenshi, annoncez-le donc à tout le monde par la même occasion. Tant qu'à le faire savoir, autant que ça se fasse rapidement.

Il laisse filer l'elfe et retourne dans son bureau. Sa bouteille de cognac n'a pas bouger de sa place habituelle. Il s'en verse un verre. Un mois qu'il n'a pas bu une goutte d'alcool. La première gorgée le fait sourire. C'est long un mois. Verre à la main, il retourne dans la classe de Magie Noire. Il a un mois à reprendre...

Hess gratte à la porte de la chambre de Less, geignant et haletant de facon fort inhabituelle. Jack le chat flamme viens de se pousser et le grand bleu semble vouloir à tout prix le suivre.

Hess assez!

Mais, pour une fois, le danois ne l'écoute pas. Il va chercher la laisse, même s'il n'en a pas besoin et va embêter la jeune femme qui essaie tant bien que mal de se reposer. (sous entendre vider une boite de Kleenex)

L'oeil cuivré semble inviter Lareless à une promenade. Chose dont elle n'a pas envie. Elle lui tourne le dos.

Fiche moi la paix Hess, tu n'a pas besoin de moi pour te promener.

Sans se démonter, le chien change de côté de lit. Il pose une patte sur el couvre lit et dépose la laisse devant Lareless. Il semble plutôt dire à sa maitresse que c'est à lui de la promener. Elle en sourit faiblement.

D'accord d'accord! Laisse moi me préparer...

30 minutes plus tard, l'air aussi sereine que d'habitude, quoiqu'un peu pâlotte, elle laisse le grand chien la guider. Il semble avoir une destination précise en tête. Ca se confirme lorsqu'il s'arrête devant la porte du bureau de Rocstone. Porte qui s'ouvre devant le Grand Bleu et sa propriétaire. Vide... Excité, bavant, Hess renifle un peu aprtout avant de se précipiter dans le corridor, vers la salle de magie noire, la truffe au sol la queue fouetteant l'air frénétiquement et bavant allègrement. Lareless a du mal à le suivre. Mais elle est étonnée qu'il s'engouffre dans la salle de magie noire.

Kaitz voit le grand bleu se précipiter sur lui pour le renifler à sa facon habituelle. La voix chaude et grave de Less le salue ensuite en ces termes.

Bonjour! Contente de vous...te voir de retour Harkaitz.

Gros bouquin à la main, gros bouquin qu'il a du mal à tenir d'une main d'ailleurs, il se désole de se sentir si faible. Faudra vraiment qu'il se remette en forme... s'il pouvait au moins être moin épuisé, ça serait un bon début. Il lui semble que chacun de ses mouvements lui draine toute son énergie. Il s'efforce donc d'économiser ses mouvements. Il feuillette son bouquin,. à la recherche d'un rituel qui pourrait lui donner le petit coup de pouce nécessaire pour passer une journée éveillé sans devoir aller faire la sieste.

Une course dans le couloir lui fait lever la tête. Y a beaucoup de pas, dont quelques uns griffus. Le Grand Bleu. Eh bingo, il trouve la porte et lui fonce directement dessus. Le choc le fait vaciller, il sait très bien qu'il ne pourra pas lutter longtemps contre Hess. Mais il ne peut pas non plus le laisser faire, c'est douloureux et gênant.

- Bonjour! Contente de vous...te voir de retour Harkaitz.
- J'me suis poussé en douce de Ste-Mangouste, annonce-t-il comme un gamin qui avoue avoir fait l,école buissonnière. J'en avais marre... les murs blancs et vert me déprimait. Sois j'me tirais de là, soit j'm'éclatais la tête sur les murs, question de les colorer un peu. Ça suffit, Hess, tu vas me faire tomber... oui, oui, moi aussi j'suis content de te voir.

Il repousse gentimment le chien et jette un regard vers Less. Le chien renverse le verre de cognac auquel il ne manque pas grand chose à sa dose habituelle. Kaitz y jette un oeil et grimace de contrariété, mais ne dit rien. Il a le teint cireux, le regard terne et les joues un peu creuses. En le voyant on remarque tout de suite qu'il n'est pas au meilleur de sa forme. Il revient sur Less et la détaille. Il semble hésiter un moment, puis hoche la tête.

- Je suis content de te revoir aussi... tu m'as manqué, c'est long un mois... et euh... merci... j'ai apprécié ton aide pour respirer. Sans toi, j'aurais probablement passé le reste de mes jours à Ste-Mangouste.

Il lui sourit, bien faiblement, le regard éteint. Il ne lui a pas été possible d'avoir des nouvelles potable de Poudlard durant tout un mois. D'un coup de baguette, il attire deux chaises pas trop loin. Des chaises inconfotable certes, les élèves ne devaient pas être trop confortable, sinon, ils s'endormaient. C'était ainsi dans toutes les écoles du monde. Il se force à accentuer son sourire.

- Alors, qu'est-ce que j'ai manqué ? qu'il questionne avant de s'assoir, pâle. C'est là qu'il aurait aimé avoir son verre de cognac et son lit pas trop loin.

Elle regarde le cognac se répandre sur le sol et son chien commencer à laper joyeusement le liquide avant de se laisser tomber aux pieds de Kaitz avec un pouf sonore. Sombre, elle regarde le chien faire. Kaitz la ramène à la réalité. Il n'a pas l'air brillant, il aurait dû rester à l'hopital.

Je suis content de te revoir aussi... tu m'as manqué, c'est long un mois... et euh... merci... j'ai apprécié ton aide pour respirer. Sans toi, j'aurais probablement passé le reste de mes jours à Ste-Mangouste.

Elle a un petit geste voulant dire que ce n'est rien. La gorge serrée en une boule dure, elle se retient pour ne pas pleurer pour une raison inconnue. L'émotion passe, il ne l'a pas remarquée, occupé qu'il est à faire venir deux chaises.

Alors, est-ce que je t'ai manqué ?

Oui

Répond t elle sans réfléchir, ayant mal comprise la question. Elle fronce les sourcils avant de se rendre compte que même si elle ne l'apprécie pas particulièrement. ca été terne à POudlard sans lui. Mikomi en est sur le bord de la dépression. Et Less???? Elle ne veut pas se pencher là-dessus, elle a déjà beaucoup à ruminer. Elle saisit alors le vrai sens de la question.

Alors, qu'est-ce que j'ai manqué ?

Oui... Je veux dire que vous... tu n'a rien manqué. La routine... Mikomi va être contente de te voir, mais vous... tu aurais dû rester à Mangouste ou vous...tu... te reposer à votre demeure.

Harkaitz hoche la tête et sourit. Tiens, Il avait manqué à Mikomi. Première nouvelle. Oh bien sûr, elle le lui avait dit quelques fois, quand ils ne s'étaient pas vu depuis des mois, mais il avait toujours eu l'impression que c'était que pour être polie.

- Tant mieux si j'ai rien manqué, ça veut dire que le meilleur reste à venir, annonce-t-il avec un sourire, encore une fois un peu terne.

Il se sent bizarre. Il a réfléchit (à jeun pour une fois) au moment où il reverrait Less des milliers de fois durant ce long et pénible mois. Il en était presque venu à se faire croire que ce serait d'émouvantes retrouvailles, où elle serait ravie de le revoir, mais visiblement, ce n'était pas tout à fait le cas. Elle avait spécifié qu'il avait manqué à Mikomi, mais pas elle. Pourtant, il avait, lui, clairement dit qu'elle, Less, lui avait manqué. Elle détournait la question sur une autre Non, Less n'était décidémment plus la même. Le regard bleu se durcit quelque peu.

Leur amitié à sens unique commençait à lui peser lourdement sur le coeur et l'âme. C'était insupportable. Il s'était dit que c'était temporaire, mais ça durait depuis trop longtemps. C'était peut-être irréversible et ses tentatives de lui faire retrouver la mémoire s'étaient avéré être de lamentables échecs. Il avait fait tout ce qu'il avait pu et elle était plutôt de mauvaise foi. Enfin, c'est bien ce qu'il croyait. Elle avait encore le réflexe de le vouvoyer. Et même si elle se reprenait, ça le déprimait chaque fois un peu plus. Et puis, il en avait marre de cette situation, il était fatigué, épuisé. La tête allait, mais le corps ne suivait pas. Peut-être en était-il déjà à ses derniers pas.

Retourner à Ste-Mangouste était une possibilité insupportable. Et chez ses parents... non... ils allaient le couver comme un gamin. Peut-être qu'il devrait plutôt aller chez Dite pour se reposer encore. Elle était bien la seule à être venu le voir. Dite et Milford... jamais en même temps bien sûr. Peut-être aurait-il dû aller directement chez Dite... peut-être... elle ne devait pas savoir qu'il s'était lui-même donner son congé de Ste-Mangouste. Il hausse les épaules, un peu blasé.

- Bof... non... j'ai pas besoin de me reposer. Enfin... disons que ma tête est en pleine forme, mais mon corps en arrache... je cherchais justement un quelque chose pour le fouetter un peu, dit-il en pointant le gros bouquin qu'il a lâcher pour absorber l'assaut du Grand Bleu. Tu viens t'assoir un peu ? Ou tu faisais que passer peut-être...

Bah quoi... ce serait pas la première fois qu'elle prétextait quelque chose pour s'éloigner depuis son amnésie. Une fois de plus, une fois de moins, quelle importance. Quelle importance ? Cette question lui ait mal. En était-il rendu à se poser des questions sur l'importance de Less dans sa vie ? Elle avait toujours été là depuis leur 11 ans, elle était celle à qui il tenait le plus, sa meilleure amie et maintenant il en doutait. Ils était presque devenus des étrangers. Enfin, il était maintenant un étranger pour elle. C'était d'autant plus insupportable...

Tu viens t'assoir un peu ? Ou tu faisais que passer peut-être...

Elle a un mince sourire.

Tu... Tu me croirais si je te disais que c'est le Grand Bleu (elle reprend inconsciemment l'expression de Kaitz) Qui a décidé que je devais aller me promener? Et il a l'air de vouloir que la promenade arrête ici alors... Je m'arrête ici si vous... tu veux de ma compagnie.

Kaitz sourit et lui désigne la chaise. Elle s'approche, prend place en le dévisageant ouvertement de ses grands yeux verts. Il est encore plus pâle qu'elle. Elle est nerveuse et fébrile. Tortille le rebord de sa robe de sorcier.

Tu devrais plutôt aller te coucher à mon avis... Une cure de sommeil serait plus efficace. Je sais que ce n,est pas le moment, mais pendant que j'y pense,jJe voulais vous dire aussi, vu que tu tiens à ma guérison. J'ai été rendre visite à la tombe de Lucius. Ca ma fait regagner certains souvenirs le concernant... Une bonne partie je dirais même s'il y a des blancs. J'ai bon espoir que ca continue...

A la mention d'aller se coucher, l'homme plisse le nez de contrariété. Mais au fur et à mesure de ses paroles, Kaitz semble avoir l'air moins malade. Le regard bleu devient plus ensoleillé. Il commente d'un ton gentil, mais qui devient amer .

C'est bien, Cius ne mérite pas d'être oublié, lui

Elle sursaute comme s'il l'avait giflée. En fait, une claque aurait fait moins mal. Elle baisse la tête et murmure.

Désolée, je sais que je suis un boulet.

Avecce qu'Hiro lui a fait, elle se sent la moins que rien, un fantôme, quelqu'un qui n'est pas intéressant du tout. Bref, elle commence à penser qu'elle ne mérite même aps de vivre. Quelqu'un qui n'a plus de vécu mérite il ce don de dieu?

Il se rend aussitôt compte du mot de trop qu'il a utilisé, horrifié par ce qu'il vient d'insinuer, il secoue vivement la tête.

- Non, non, c'est pas ce que j'voulais dire !

En la voyant se replier sur elle, il constate avec un certain soulagement qu'il ne le supporte pas. Comment a-t-il pu douter de la force de son amitié envers Less ! Non, ses doutes n'avaient pas lieu d'être puisqu'il voyait bien que Less était triste et ça lui vrillait tout ce qu'il y a à vriller sur sa personne, en particulier sous les côtes. Elle ne se souvenait pas de lui, certes, mais elle était triste et lui, il se souvenait d'elle. Quel genre d'ami était-il s'il était incapable de la retenir lorsqu'il la sentait sombrer ? Elle l'avait tirer de mauvais pas tant de fois qu'il pouvait bien la sotir de là ou sombrer avec elle.

LA VIPÈRE => C'est une épreuve, rien de plus, rien de moins. Quelque chose de risqué qui ébranle votre amitié. Le risque Kaitz, t'adore ça en temps normal. Pourquoi ça te fait peur soudainement ? Tu flanches uniquement parce que tu croyais votre amitié inébranlable et que finalement, c'est moins solide que tu le croyais ? Je te pensais plus téméraire. Tu me déçois, Rocstone. De combattre ainsi tes instinct et ce que tu es au fond me dégoûte. Ton empoisonnement était ta dernière chance, c'était pour te prévenir que ta fin est proche. Il ne te reste qu'une année pour faire les choix qui détermineront ta vie ou ta mort. Tu es ce que tu es Rocstone, mais tu as peur. Si peur de te retrouver juché sur un plan stable que tu provoque toi-même l'érosion de ce qui te garde en vie. Fais gaffe. Je trouverais dommage de devoir supprimer Splendor Solis. Tu me plais, mais t'es vraiment trop con dernièrement. Allez, un effort, je serais franchement déçue de te perdre. J'aime jouer avec toi.

Animé par une impulsion involontaire, spontané ou instinctive, peut-être les trois, Kaitz glisse de sa chaise et s'accroupi juste à côté de Less. Il la saisit par le menton à deux mains et la force à le regarder.

- T'es pas un boulet. C'est un mauvais moment à passer, c'est tout. C'est insupportable, mais ça va passer. Je vais trouver quelque chose, quitte à te kidnapper et t'enfermer pour voir tous les vieux films de famille que mes parents et tes parents ont prit quand on était jeune, tous les albums photos de ma mère, je t'attacherai sur une chaise et j'te forcerai à m'écouter te raconter toutes les conneries qu'on a pu faire ensemble, jusqu'à ce que tu te souviennes où jusqu'à ce que nos têtes explosent. Et si j'me trompe et que t'es effectivement un boulet, j'te traînerai quand même.

Il est sérieux. Le bleu est toujours aussi terne, mais il y brille une détermination sans faille.

Pour la forcer à le regarder, il la force parce qu'elle essaie de se dérober. Le bleu terne rencontre l'émeraude embrumé.

T'es pas un boulet. C'est un mauvais moment à passer, c'est tout. C'est insupportable, mais ça va passer. Je vais trouver quelque chose, .... ....qu'on a pu faire ensemble, jusqu'à ce que tu te souviennes où jusqu'à ce que nos têtes explosent. Et si j'me trompe et que t'es effectivement un boulet, j'te traînerai quand même.

Elle prends les mains de Kaitz et se dégage doucement. Mais elle garde le contact visuel. Elle mélange le tu et le vous allègrement, ne prenant même plus la peine de se reprendre.

Pour avoir de l'énergie à gaspiller sur mon cas désespéré, faut d'abord que tu en ai assez pour vous-même. Travaillons à vous remettre sur pied d'abord. Ma tête peut attendre. Mikomi vous aidera j'en suis sûre... Elle semble t'apprécier au plus haut point. Ce fut plus dur pour elle que pour tout les autres réunis je dirais.

Elle se sent magnanime. Sortant sa baguette, elle fait apparaitre un verre et une bouteille de Whiskey pour Kaitz. Puis elle accio le livre et se plonge apparamment dans le survol de celui-ci. Elle laisse le silence s,installer.

Au moins à se rendre utile elle ne pense plus à son coeur brisé. Tout pour ne plus y penser.

Il l'écoute attentivement sa réponse et fronce les sourcils. Mais qu'est-ce qu'elle avait à ramener Mikomi sans cesse dans la conversation ? Qu'est-ce qui s'était passé durant son absence ? Qu'est-ce que Mikomi avait bien pu manigancer ? Il aurait à aller mettre quelques trucs au clair avec elle, c'était indéniable. Mais pour le moment, il avait d'autres chats ( ) à fouetter. Il pose sa main à plat sur le livre, rendant toute lecture incompréhensible.

- Less, rien n'est jamais désespéré avec toi. Et puis, tu t'es trop souvent soucié de mon cas avant le tiens. C'est d'ailleurs ce qui t'a valu ton amnésie. Alors pour la seconde fois, laisse-moi user de mon énergie pour toi le temps qu'il me reste. Je te promet que ça ira mieux bientôt.

Il la fixe un moment. C'était pas le genre de Less de parler de cas désespéré sur son propre cas. Même à la mort de Lucius, c'était pas ce genre de tristesse. Sa tristesse actuelle était glauque et pesante, ça l'écrasait totalement.

- Je te connais assez pour savoir que ça va pas... vraiment pas... t'étais pas dans cet état y a un mois... et je doute que ce soit mon absence qui t'ai mis dans cet état. Je sais pas ce que c'est, mais quand j'le saurai, ça va barder.

Étrangement, il se dit que Mikomi ne doit pas être étrangère à tout ça. Déjà que Mikomi s'entête à faire semblant d'être la grande amie de Less. Y'avait quelque chose de louche là-dessous, elle qui l'a toujours cordialement détesté.

Lorsque la main de Kaitz s'abat sur le llivre, Lareless a un petit soupir contrarié. Ellle est certaine qu'il va revenir à la charge et c'est effectivement ce qui se produit.

Less, rien n'est jamais désespéré avec toi. Et puis, tu t'es trop souvent soucié de mon cas avant le tiens. C'est d'ailleurs ce qui t'a valu ton amnésie. Alors pour la seconde fois, laisse-moi user de mon énergie pour toi le temps qu'il me reste. Je te promet que ça ira mieux bientôt.

C'est le cadet de mes soucis en ce moment MON amnésie. Réplique t elle d'un ton un peu trop véhément. Elle s'en rend compte et se radouci. Merci de l'Offre cependant. Mais ca ne sera pas utile pour le moment.

Elle essaie de tourner la page, mais il ne la laisse pas faire. Elle sent ces prunelles sur elle.

Je te connais assez pour savoir que ça va pas... vraiment pas... t'étais pas dans cet état y a un mois... et je doute que ce soit mon absence qui t'ai mis dans cet état. Je sais pas ce que c'est, mais quand j'le saurai, ça va barder.

Lareless se fige un court moment. Et dévie la conversation de ce sujet un peu trop sensible et personnel.

Ce n'étais pas l'acceuil que vous espériez hein? Je l'ai vu dans tes yeux. Et si vous tasseriez votre main, je crois que j'ai trouvé ce que tu cherche.

Bon, y'avait quand même certaines choses qu'il reconnaissait en Less. Amnésie ou pas, elle banalisait toujours son « cas », voulant se montrer en parfaite maîtrise d'elle même en tout temps. Ça allait finir par la tuer. Mais ça n'allait pas arriver, pas tant qu'il était encore vivant du moins.

- Ce n'étais pas l'accueil que vous espériez hein? Je l'ai vu dans tes yeux.

Il hoche la tête, affirmatif, mais ne quitte pas son regard. Même si la situation n'est pas idéale, elle lui a manqué durant ce long mois. Elle a raison, il aurait préféré qu'elle lui saute au cou ou, plus probable, qu'elle l'engueule sur le fait de ne pas bouffer n'importe quoi. Au moins il aurait reconnu Less. Il ne répond pas à la question, quand même.

Et si vous tasseriez votre main, je crois que j'ai trouvé ce que tu cherche.

Une seconde d'hésitation, puis il dégage le livre de sa main, mais il est trop près pour y voir globalement quelque chose. Il essaie de lire, puis regarde Less. Il revient au livre pour fixer Less à nouveau.

- C'est pas comme ça que tu vas te débarrasser de moi. Je reviendrai à la charge, tant que je n'aurai pas le fin mot de l'histoire.

Tiens, c'est presque une menace ça. Il se relève et s'éloigne, mais ne va pas très loin. Il approche plutôt la porte et s'assoit de manière à ce qu'il puisse suivre ce qu'il y a d'écrit dans le bouquin que Less tient dans ses mains. Il a un léger reniflement avant d'ajouter, sur un ton perfidement interrogatif.

- Et en plus, je serai revigoré pour te tirer les vers du nez, n'est-ce pas merveilleux ?

Un sourire victorieux vient glisser sur ses lèvres pâles.

Et en plus, je serai revigoré pour te tirer les vers du nez, n'est-ce pas merveilleux ?

Less, continuant sa lecture, grogne.

Merveilleux en effet. Pour une fois il y aura quelqu'un pour ouvertement me les briser. Ca va changer.

Elle ferme le livre, regarde la couverture d'un air perplexe avant de le rouvrir. C'est un livre de magie noire, fallait pas trop en demander.

Il y a un rituel pour revigorer un homme. Masi ca inclu le sacrifice d'un être vivant pour transférer les forces vitales... Si ca ne convient pas, je suggère simplement une potion revigorante de mlle Sanchez.

Elle a un petit sourire malin, comme si elle venait de faire une bonne blague

- Merveilleux en effet. Pour une fois il y aura quelqu'un pour ouvertement me les briser. Ca va changer.

Il fronce les sourcils et la dévisage. Mais merde... qu'est-ce qui s'était passé durant son absence ? Visiblement, elle lui avait menti, il avait raté quelque chose, et un quelque chose de vraiment pas agréable. Il va questionner tout le monde un après l'autre s'il le faut, mais il va trouver de quoi il en retourne.

- Il y a un rituel pour revigorer un homme. Mais ca inclu le sacrifice d'un être vivant pour transférer les forces vitales... Si ca ne convient pas, je suggère simplement une potion revigorante de mlle Sanchez.

Bêtement, Kaitz rigole.

- Sacrifier un vivant ?
- C'est une des base de la magie noire de se renforcir au depend des autre, vous le savez.
- Je sais, je sais, mais le seul vivant que je sacrifierait à mon avantage avec plaisir est un monstre de plus de 2m. Elle semble saisir l'allusion, car elle lui adresse un regard noir. Il roule des yeux et soupire. Je blague, je blague... presque... mais quand même, je le supporte pas lui... il a quelque chose de malsain qui me rend mal-à-l'aise. Je sais pas, c'est comme un mauvais pressentiment...mais j'arrive pas à mettre le doigt sur le pourquoi. Il me fait peur ce type...

Ouais, bon, c'était pas bien habile d'avouer un truc pareil à la fiancée de ce S-A-L-A-U-D, mais la fiancée en question était sa meilleur amie depuis toujours et il n'arrivait pas à imaginer le contraire. Y'avait eu des doutes, mais ils venaient d'être balayés comme il voudrait bien que Shima le soit. Mais il ne pouvait pas supporter de la voir triste. Il devait faire quelque chose. Il ne savait pas ce qui s'était passé durant son absence, mais il devait faire un petit quelque chose. Probablement que l'aveu ne serait pas aussi explicite pour elle qu'il le voudrait, mais c'était le plus qu'il pouvait faire pour l'instant.

- Je sais que peut-être que ce que je pense n'a pas d'importance pour toi, mais ça en a déjà eu... j'veux dire... que ça en avait avant... franchement, j'ai toujours détesté tes copains... sauf Cius... lui c'était un type bien... mais tas toujours finit par réussir à me faire voir tes copains moins sévèrement... tu m'expliquais... puis tu les larguais et j'pouvais te dire que j'avais raison, ce que tu approuvais... Cius était parfait, j'ai jamais réussit à lui trouver le moindre défaut qui tient la route... et vous vous êtes mariés. Less, faut que tu réussisse à me faire voir Shima autrement... sinon j'arriverai pas à supporter votre mariage, dit-il avec un reniflement de dédain.

Je sais, je sais, mais le seul vivant que je sacrifierait à mon avantage avec plaisir est un monstre de plus de 2m. Elle semble saisir l'allusion, car elle lui adresse un regard noir. Il roule des yeux et soupire. Je blague, je blague... presque... mais quand même, je le supporte pas lui... il a quelque chose de malsain qui me rend mal-à-l'aise. Je sais pas, c'est comme un mauvais pressentiment...mais j'arrive pas à mettre le doigt sur le pourquoi. Il me fait peur ce type...

Non mais ils vont la lâcher? Il n'y en a pas un des deux pour rattrapper l'autre. Toujours à rabaisser l'autre.

Ses lèvres s'amincissent en une fine ligne. Ses griefs contre Hiro n'ont pas place ici. Mais elle ne le défend pas non plus contrairement à l'habitude prise. Hiro... Hiro... Ses jointures blanchissent tandis que son coeur lui fait mal. Elle fixe les pages comme si elles s'embraseraient sous la seule force de sa volonté.

Je sais que peut-être que ce que je pense n'a pas d'importance pour toi, mais ça en a déjà eu... j'veux dire... que ça en avait avant... franchement, j'ai toujours détesté tes copains... sauf Cius... lui c'était un type bien...

A la mention de Lucius, elle s'adoucit quelque peu... Son regard se fait rêveur et un sourire ourle le coin de sa bouche. Elle prends soin d'éviter le regard de Kaitz.

mais tas toujours finit par réussir à me faire voir tes copains moins sévèrement... tu m'expliquais... puis tu les larguais et j'pouvais te dire que j'avais raison, ce que tu approuvais... Cius était parfait, j'ai jamais réussit à lui trouver le moindre défaut qui tient la route... et vous vous êtes mariés. Less, faut que tu réussisse à me faire voir Shima autrement... sinon j'arriverai pas à supporter votre mariage

A la mention de mariage avec Hiro, la page qui est sous sa main se froisse ostensiblement. Une lueur féroce apparait dans son regard tandis qu'elle dit d'une voix calme... trop calme.

Qui avait seulement mentionné la probabilité d'un mariage entre nous deux? Et j'aimerais que vous me laissiez en dehors de vos trucs d'orgeuil de mâles blessés... S'il vous plait. Ca ne me concerne pas.

Elle lisse la page chiffonnée. Reprends ou ils en étaient.

Il faut boire le sang de la créature sacrifiée... et faut faire un pentacle précis au millimètre près. Je ne pense pas que ca convienne.

- Vous allez pas vous marier ? interroge-t-il, presque ravi de la nouvelle. J'ai cru... à cause de la bague, ajoute-t-il, une pointe de doute dans la voix.

Maintenant, c'était aussi clair qu'un dragon coincé dans un placard à balais. C'était stupéfiant sur le coup, mais c'était ça. Elle combattait quelque chose et ce qui la rendait triste, c'était avait un lien avec Shima. Elle aurait dû le défendre... Less aurait dû trouver des arguments ou du moins lui imposer qu'elle était grande et qu'elle ferait ce qu'elle voulait. Au lieu de ça, elle les accusait d'orgueil de mâle blessé. Comment ça pouvait ne pas la concerner ? Elle était en plein dedans.

- Il faut boire le sang de la créature sacrifiée... et faut faire un pentacle précis au millimètre près. Je ne pense pas que ca convienne.

Kaitz a une grimace de dégoût. Puis hausse les épaules.

- En effet, ça n'ira pas, ça pourrait m'empoisonner et je pense pas que cette fois j'm'en tirerais. J'irai voir Sanchez, décide-t-il.

Y'avait quelque chose de louche dans l'attitude de Less, et qui dit louche dit le S-A-L-A-U-D-trop-grand-pour-ne-pas-être-louche. Y'avait quelque chose, il avait fait quelque chose et de grave pour que Less évite si soigneusement le sujet.

- Il a fait quoi pour te mettre dans cet état ?

Le ton est calme, posé, mais l'attitude est tout autre. Il a le regard dur malgré la pâleur de son visage et les cernes sous ses yeux bleus.

En effet, ça n'ira pas, ça pourrait m'empoisonner et je pense pas que cette fois j'm'en tirerais. J'irai voir Sanchez

Je vais l'aviser. Elle va sûrement vous envoyer tes potions par hibou express... Je le ferais par Hess express, mais il ne me lâche pas d'une semelle ces temps ci.

Elle se lève, va ranger le bouquin. Le grand bleu s'assied, ayant fini de lécher le cognac de Kaitz et pose sa bonne grosse tête sur les genoux de l'homme, quémandant une caresse.

Il a fait quoi pour te mettre dans cet état ?

Qui il? lui répond elle du tac au tac. On a le droit d'avoir les blues sans que nécessairement il n'y ait une raison horrible derrière tout ca? JE n'ai rien et JE vais bien.

Elle range le livre avec un bruit sourd. Elle se tourne vers lui. Hess semble vouloir se lever, mais elle l'arrête.

Je reviens avec les potions. Hess reste.

Dit elle, juste pour avoir la paix. Elle disparait dans le corridor. Hess geint doucement en la regardant disparaitre. Il repose lourdement sa tête sur les genoux de l'homme, le regardant avec un air supplicatif de ses yeux cuivrés.

- Qui il? lui répond elle du tac au tac. On a le droit d'avoir les blues sans que nécessairement il n'y ait une raison horrible derrière tout ca? JE n'ai rien et JE vais bien.
- Quand t'as les blues, tu bouges, tu te défonces... c'est pas simplement les blues...

Mais elle ne l,écoute pas, visiblement, ou elle fait semblant de ne pas l'écouter. Kaitz se sent soudainement bien las. Il est fatigué et il n'a pas la force de faire face à Less d'avantage. Il pousse un soupir à fendre lâme.

- Je reviens avec les potions. Hess reste.

Le Grand Bleu ne semble pas très heureux de rester ici lui non plus. Tous les deux regardent Less s'en aller et après un bref regard entre eux, soupirent tous les deux. Kaitz gratte la tête du chien qui bave allégrement sur son jeans.

- Elle va vraiment pas bien, hein ? Dommage que tu puisses pas me dire ce qui s'est passé... elle est vraiment têtue quand elle veut... et y'a vraiment quelque chose...

Un autre soupir des deux mâles, puis Kaitz se lève. Aussitôt, le chien lui emboîte le pas et fait les 100 pas avec lui. Tant qu,à avoir une potion revigorante, mieux vaut marcher et s'épuiser d'avantage avant. au moins, ça va lui délier les muscles. Il a l'impression que c'est du plomb qui lui coule dans les veines dans il a l'impression d'être lourd par l'inactivité.

En marchant, il butte dans la bouteille de Whiskey resté à la place où Less l'a fait apparaître. Il hésite un moment, puis... bof, après tout. Il s'assoit à même le sol et ouvre avec une minutie particulière la bouteille. Il s'en verse un généreux verre, puis pose la bouteille. Il lève le verre devant ses yeux, en admire la couleur, puis y goûte avec délectation.

La directrice de Poudlard montait les escaliers quatre à quatre, d'un pas vif et leste. Un elfe de maison venait de lui apprendre le retour de Kaitz... Après un mois d'hospitalisation à Sainte Mangouste, il était enfin revenu ! Il fallait qu'elle aille immédiatement l'accueillir. Il lui avait tant manqué durant tout ce temps... Elle n'avait plus aucune épaule sur laquelle se reposer quand ça allait mal, et en ce moment, c'était véritablement la série...

Elle arriva enfin au cinquième étage. Il n'était pas dans son bureau. Où se trouvait-il donc ? L'elfe lui avait pourtant parlé du cinquième étage... Oh, la salle de classe, évidemment. Ca ne pouvait être que là. Elle s'y précipita. Le directeur de Poufsouffle était effectivement là, en train de boire... Miki n'aimait pas trop ça. Et à ses côtés... Hess. Qu'est-ce que cette saleté de chien pouvait bien faire là ? Less l'avait donc accueillie avant elle ? Miki ne put s'empêcher de ressentir un élan de jalousie envers la jeune femme. Elle avait été soulagée de voir que la Lareless amnésique n'aimait pas Kaitz, mais voilà qu'elle le retrouvait avant elle ! Pendant une seconde, elle serra les dents, très agacée, puis fit un grand sourire à son ami.

Miki - Kaitz ! Tu es enfin de retour...

Elle avait prévu de se jeter dans ses bras avant d'arriver, mais deux choses l'en empêchaient. La première, le jeune homme était assis, en train de boire par surcroît. La seconde, le chien... Elle ne voulait pas s'en approcher. Elle ne bougea donc pas, le regard à la fois heureux et dépité. Elle s'attendait à autre chose pour leurs retrouvailles...

Les yeux mi-clos, il dégustait le chalureux breuvage avec délices. Un moi qu'il n'avait pas touché à une goutte d'alcool. Les retrouvailles avec Whiskey était presque émotives. Ils avaient passé tant de temps ensemble qu,un mois sans se jaser un peu était presque intenable. Par chance qu'il avait eu des tas de choses à penser.

- Kaitz ! Tu es enfin de retour...
- Miarf, interpelle le chat flamme en accourant pour venir se frotter aux jambes de Mikomi, laissant une traînée de poils roux sur son passage.

Le regard ciel d'été se dévoile et se fixe sur celle qui hante ses nuits depuis des années. L'intouchable Mikomi. Elle semblait ravie de le voir, ce qui changeait de Less. Il lui adresse un des sourire dont lui seul a le secret et se relève, verre à la main. Il est ravi aussi de la voir, impossible de penser le contraire. Fidèle à son habitude, son regard bleu devient fiévreux au contact de Mikomi, il en a toujours été ainsi.

- Jack, pousse-toi. Bonjour Mikomi, ronronne-t-il en l'enlaçant tendrement. Hess, attend ton tour, dit-il en pointant le chien qui aurait bien voulu venir quémander d'autres caresses.

À ne pas en douter, il est encore malade. Il est très pâle, cerné et les joues creuses et même le regard semble un peu plus terne, mais le regard du moment atténue cette impression. Il a l'air fatigué, ce qui est effectivement le cas, mais le sourire ravi met tout ça un peu de côté.

- C'est horriblement long un mois à Ste-Mangouste. C'est horrible, vraiment horrible. Je suis bien content d'être de retour.

À Mikomi, il n'avoue pas qu'il s'est poussé en douce. Il n'a pas envie de se faire dire d'y retourner et d'aller se reposer, bien qu'il risque de se faire dire d'aller se reposer, mais bon...

Elle donna une rapide caresse à Jack avant de reporter son regard sur le jeune homme. Celui-ci se releva et vint l'étreindre, poussant le chien au passage.

Kaitz - Jack, pousse-toi. Bonjour Mikomi. Hess, attend ton tour

Là, elle se sentit mieux, beaucoup mieux. Elle le serra fort dans ses bras, terriblement soulagée. Elle n'avait plus envie de le lâcher. Si seulement il avait pu abandonner son verre au moins quelques instants... Elle s'inquiétait beaucoup pour lui, il semblait si sûr de lui en apparence et pourtant, il avait de grosses faiblesses. Elle le regarda, toujours dans ses bras. Il avait les traits tirés et le teint cadavérique. Il avait vraiment besoin de repos... Et surtout, d'arrêter les excès en tous genres.

Kaitz - C'est horriblement long un mois à Ste-Mangouste. C'est horrible, vraiment horrible. Je suis bien content d'être de retour.

Miki - Moi aussi, je suis contente de te voir. Mais tu dois te reposer, et surtout, s'il te plaît, évite la boisson... Je m'inquiète pour toi tu sais... Où est passé le Kaitz si jovial et charmeur ?

Elle lui adressa un regard à la fois navré et plein de reproche. Elle avait besoin de lui, elle avait toujours eu besoin de lui, et elle ne supportait pas de le voir ainsi. Elle lui caressa doucement la joue.

Miki - Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour moi. Tu sais à quel point je suis égoïste. Je ne peux pas me passer de toi. Ne me refais plus jamais un coup pareil d'ailleurs !

Elle fronça les sourcils pour lui signifier son indignation. Elle plaisantait seulement en partie. Elle n'en dormait plus de s'être fait tant de mouron. Kaitz, Kaley, Kaori [c'est beau, que du 5 lettres en Ka], c'était trop d'émotions d'un coup. Alors, maintenant qu'elle en tenait un des trois, elle ne le lâcherait pas.

L'étreinte est agréable, très agréable. Y'avait longtemps qu'il n'en avait pas eu une comme ça. La relation entre Mikomi et lui avait toujours été complexe, parsemé d'attirance et de repoussement. Il n'avait jamais compris pourquoi dailleurs. C'était peut-être ce qui l'avait rendu si tenace.

- Moi aussi, je suis contente de te voir. Mais tu dois te reposer, et surtout, s'il te plaît, évite la boisson... Je m'inquiète pour toi tu sais... Où est passé le Kaitz si jovial et charmeur ?

Il hoche la tête, plus ou moins contrarié de se faire dire une autre fois de se reposer... et de lâcher la bouteille. Il n'avait pas bu depuis un mois. Et son retour devait être fêté, non ?

- Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour moi. Tu sais à quel point je suis égoïste. Je ne peux pas me passer de toi. Ne me refais plus jamais un coup pareil d'ailleurs !

Oh si elle pouvait se passer de lui, mais c'était sans doute plus pratique de l'avoir près. Il la débarassait de sa fille de temps en temps et il était toujours prévenant à son égard. Mais la main sur sa joue agit sur lui comme une décharge magique qui fait briller d'avantage son regard.

- Je fête mon retour à la vie, après un mois, j'ai bien droit à une petite douceur. Et le Kaitz habituel, il est pas loin, il a juste l'air lamentable pour le moment, dit-il avec un sourire. Il pose sa main sur la main sur sa joue [j'pense me suis pas trompée de sens xD ] et la porte à ses lèvres. Le bleu de ses yeux prend un peu d'intensité, un peu plus de fièvre. Mais t'as pas à t'inquiéter, des trucs du genre se reproduisent pas tous les jours. Je vais bien, même mieux depuis ton arrivée. Sans toi, je ne serais pas ici. Less et toi m'avez sauvé la vie, j'ai donc rien à craindre si vous êtes là toute les deux.

Et il sourit, un rien de pétillant dans le regard, le pétillement habituel d'un Kaitz victorieux.

- Alors, j'ai raté quoi d'excitant ? questionne-t-il d'un air complice.

- Oh, rien de spécial à vrai dire... La routine habituelle...

Même réponse que Less... erf... c'était vraiment rien passé en un mois complet ? Arf, poufdlard n'était plus ce qu'il était. Bref, le seul moyen d'en savoir plus, ce serait de questionner les élèves en personnes. Rien ne leur échappait à eux.

- Tu sais, je n'ai rien fait... C'est Less qui t'a sauvé, pas moi. Si elle n'avait pas été là...
- T'es la première à être entrée. T'étais là, ça me suffit. D'un autre côté, Less est toujours là quand ça va pas. C'est comme ça depuis toujours. Sans elle je serais mort depuis longtemps. Mais elle ne s'en souvient plus...Désolée, je suis une idiote. Je remue le couteau dans la plaie.
- J'suis pas encore mort, j'vais survivre encore une peu, blague-t-il.

Mais il profite de l'instant prévilégié, un des rares moments où il peut étreindre Mikomi sans aucun scrupules. Il soupire, mélange de bonheur et d'amertume.

Tu ferais mieux de te reposer dans tes appartements. Tu es en arrêt maladie de toutes manières, donc ne t'inquiète pas pour ton boulot. Je veux que tu sois en forme. Et tu as eu ton petit plaisir pour ton retour, donc maintenant, tu sais ce qu'il te reste à faire.
- Mikomi, j'ai passé un mois à me reposer, non seuleemnt prisonnier entre 4 murs blancs et déprimant, mais en plus j'ai passé presque 10 jours sans pouvoir bouger. Alors si tu crois que j'ai envie d'aller m'enfermer dans mes appartements, tu seras très déçue. Et puis, un mois avec pour seule compagnie mes parents, Dite et Milford, crois-moi, tu voudrais pas retourner t'enfermer. Si j'me retrouve seul encore, j'vais passer le temps à autre chose qu'à dormir.

Et il prend une longue gorgée de son Whiskey signifiant clairement ce qu'il a l'intention de faire.

Edit Miki : Ceci est en fait le RP de Kaitz parce que Gab a édité mon message au lieu de le citer (ce qui peut arriver à tout le monde et je ne lui en veux pas ), donc tant pis mon RP a disparu mais on comprend quand même alors c'est pas grave ^^

Il a un furtif mouvement pour reprendre son verre lorsqu'elle le lui enlève, mais sous le regard noir de la diretrice, il abandonne. De toute façon, c'est pas comme si elle avait vider son verre devant ses yeux, elle ne l'avait que posé plus loin. C'était pas non plus comme si la bouteille était vide. Et pas comme si sa chambre et son bureau n'en était pas truffé.

- Ca, c'est hors de question. Si tu ne veux pas te retrouver seul, je te tiendrai compagnie, moi. Si tu as besoin de moi, tu n'as qu'à me demander.
- C'est ce que je demande depuis des années, affirme-t-il avec un faible sourire et un haussement de sourcil.
- Et Less est là aussi.

Il hoche cette fois la tête, et son sourire perd de son rayonnement. L'oeil ciel vire au pluvieux et il fronce le nez.

- Il faudra que tu t'aères un peu aussi, évidemment. Mais hors de question que tu reprennes le boulot maintenant, tu m'entends ? En ce qui me concerne, je ne suis pas trop prise par mon travail en ce moment, et j'ai également besoin de compagnie depuis le départ de Kaley, donc autant se serrer les coudes...
- Alors, on se tiendra compagnie, dit-il en lui serrant les mains, puisque Less est là, mais pas vraiment là. Si elle est là en ce moment, c'est à cause de lui, dit-il en pointant le Grand Bleu.

Celui-ci se redresse, faisant débouler le chat qui s'était sagement perché sur le large dos de la bête bleu. Jack feule en direction du chien, contrarié d'avoir été bousculé, mais revient à la charge quand la queue du chien se met à battre vivement sur le sol. Chat ayant découvert une nouvelle proie, il s'élance et fonce vers sa proie. Hess émet un grognement pour demander s'il peut approcher. Kaitz n'a qu'à la pointer du doigt et de décrire un bref mouvement descendant pour le le chien se couche sagement, la queue agitée pour pratiquer les réflexes de Jack.

- Le meilleur chien que je connaisse. Il a passé plusieurs mois chez mes parents, le temps que j'trouve à le défaire de ce foutu Imperium. J'ai d'ailleurs même pas eu le temps de régler ça... y'a eu l'amnésie de Less et j'ai tout mis de côté... j'ai d'ailleurs mis beaucoup trop de choses de côté. À commencé par ma filleule depuis quelques mois, ajoute-t-il avec un sourire penaud.

Bah c'était vrai, beaucoup de ses temps libres des derniers mois, il les avait passé à planché pour trouver une manière de faire retrouver la mémoire de Less. Et il n'avait toujours pas réussit... c'était peut-être irréversible. Erf, perspective terifiante... il allait faire quoi lui si elle ne se souvenait plus jamais de lui ?

Kaitz - C'est ce que je demande depuis des années

Elle le savait bien. Elle avait même certains regrets. Mais la situation était en l'occurrence bien différente.

Kaitz - Alors, on se tiendra compagnie, puisque Less est là, mais pas vraiment là. Si elle est là en ce moment, c'est à cause de lui

"Lui", c'était le chien de Less. Chien que détestait Miki, comme d'ailleurs tous les chiens, mais celui-là encore plus, au départ parce que c'était le chien de Lareless, et elle savait qu'il serait difficile de la faire changer d'avis à ce sujet. Ce chien était repoussant. Voyant qu'on le désignait, Hess se releva brusquement, faisant tomber Jack, qui était couché sur son dos. Le directeur de Poufsouffle lui fit signe de se recoucher.

Kaitz - Le meilleur chien que je connaisse. Il a passé plusieurs mois chez mes parents, le temps que j'trouve à le défaire de ce foutu Imperium. J'ai d'ailleurs même pas eu le temps de régler ça... y'a eu l'amnésie de Less et j'ai tout mis de côté... j'ai d'ailleurs mis beaucoup trop de choses de côté. À commencé par ma filleule depuis quelques mois

Ah oui, elle avait oublié le coup de l'Imperium. Elle n'avait d'ailleurs jamais su le fin mot de l'histoire, mais avait presque été déçue que le chien n'ait pas agi de lui-même. Miki fit un sourire gêné.

Miki - Ne t'inquiète pas pour Naia, j'ai été très présente auprès d'elle. J'ai aussi Lilith, la fille adoptive de Kaley, chez moi, mais ça se passe bien.

Ce n'était pas vrai, puisqu'elle ne pouvait pas supporter sa présence, mais elle faisait avec. Pour Kaley. Elle avait également à la charge le fils de Yuki, mais elle ne pouvait pas le dire à Kaitz.

Miki - En tout cas, on a un point commun... On s'échine tous les deux pour rendre la mémoire à notre meilleure amie. Je comprends ta souffrance puisque j'ai la même. Qu'une personne que l'on aime énormément ne nous reconnaisse plus, on peut difficilement faire plus dramatique...

Elle soupira, et elle avait une boule dans la gorge. Elle se demandait ce qui était le pire entre Kaori dans le coma et Kaori qui ne se souvenait plus d'elle.

[HJ : Désolée, c'est trop nul, j'ai vraiment pas d'inspi en ce moment -___-]